A PROPOS DE L’ÉQUIVALENCE DES DIPLÔMES DÉLIV

A PROPOS DE L’ÉQUIVALENCE DES DIPLÔMES DÉLIVRÉS PAR L’INSTITUT DES ÉTUDES ET DE RECHERCHES ARABE AU CAIRE

Le département de Harraoubia se penche

sur le cas des étudiants diplômés

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a réagi à l’affaire des étudiants algériens poursuivant leurs études en magistère à l’Institut des études et de recherches arabe du Caire.

L’objet de l’affaire invoquée et rapportée par la presse est que des étudiants algériens, ayant librement - volontairement et à titre privé - rejoint cet institut demandent au ministère une équivalence de leur diplôme avec le magistère et le doctorat délivrés par les universités algériennes.
Cette affaire n’a d’ailleurs pas manqué de relancer le débat sur l’équivalence des diplômes délivrés par l’université algérienne et ceux des instituts étrangers. Dans une conférence animée hier au siège du ministère, M. Mustapha Haouchine, directeur de la formation supérieure graduée au même département, a estimé utile d’apporter des éclairages sur certains points. D’emblée, le conférencier souligne qu’il s’agit de nombreux étudiants algériens ayant opté pour des études à l’étranger sans toutefois consulter les départements concernées de la tutelle, avant de s’engager dans cette démarche. «Le ministère n’a envoyé officiellement aucun étudiant en formation dans cet organisme - qu’aucune convention ne le lie avec les universités algériennes - », a tenu à souligner M. Haouchine, ajoutant qu’«aucune information relative à la présence d’étudiants algériens au sein de cet institut n’a été portée à la connaissance du ministère par cet établissement. Il rappelle que cet institut compte un millier d’étudiants algériens inscrits en première année magistère. Répartis sur trois grandes spécialités (sciences juridiques, politiques et économiques). Des effectifs qui dépassent largement le nombre d’étudiants inscrits en magistère en Algérie dans les 60 universités du pays. Les étudiants inscrits en magistère dans les universités conventionnelles égyptiennes sont au nombre de 31.Selon certaines sources, la demande pour l’inscription en magistère dans les universités algériennes s’élèverait dans certaines spécialités à 3000 alors que les places pédagogiques se limitent à 10. Selon M. Haouchine, l’accès au magistère pour les étudiants algériens au sein des institutions nationales se fait à l’issue d’un concours organisé annuellement, et ce n’est qu’après étude du dossiers de candidature, sur le double plan administratif et pédagogique, que se fait la sélection des lauréats admissibles au concours.Et ce, en rapport avec le nombre de places pédagogiques et de l’encadrement disponible pour chaque spécialisation, alors qu’au niveau de l’institut où sont inscrits les étudiants algériens, il n’y a aucune condition particulière, ni complémentaire, pour l’accès à la formation, à l’exception du paiement des frais d’études exigés.
Remédiant à cette situation et compte tenu du flux important des étudiants ayant rejoint cet institut, le ministère de l’Enseignement supérieur par le biais de son directeur de la formation supérieure graduée a décidé de prendre en charge ce problème.
Des dispositions ont été prises pour régler le problème, sachant qu’au-delà de sa valeur, l’équivalence des diplômes est aussi une question de souveraineté nationale. Sans donner le moindre détail sur le traitement des dossiers des étudiants concernés, le ministère de tutelle annonce avoir reçu 50 demandes d’équivalence et répondu à certaines d’entre elles.
Safia D.



04/03/2009
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