POUVOIR D'ACHAT et solution


et ça continue
L’AlgĂ©rie profonde (
Lundi 01 Mars 2010)

Des rumeurs font Ă©tat de l’augmentation de son prix
Les communes d’Alger-Est privĂ©s de lait
Par : Nacer Zerrouki
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AprĂšs l’augmentation des prix des produits Ă  forte consommation, entre autres le sucre et le cafĂ©, voilĂ  la crise du lait en sachet, subventionnĂ© par l’État, qui surgit ces jours-ci dans plusieurs communes du centre-est d’Alger. En effet, les habitants des communes du centre-est d’Alger ont Ă©tĂ© surpris, hier, dans la matinĂ©e, de l’absence de l’indispensable lait.
Aucun sachet de lait n’était disponible, hier, chez les Ă©piciers et les supĂ©rettes en alimentation gĂ©nĂ©rale des communes de RĂ©ghaĂŻa, Rouiba et AĂŻn Taya. Selon les dires des commerçants, cette carence en lait est due Ă  la pĂ©nurie de la poudre de lait chez les producteurs conventionnĂ©s par l’État. Lors de notre passage dans la ville d’AĂŻn Taya, nous avons remarquĂ© l’absence total du lait dans la ville. “Nous n’avons pas de lait, nos distributeurs ne nous ont pas servis depuis deux jours. Ils nous ont dit qu’il n y a pas de poudre de lait dans les usines”. 
Face Ă  cette pĂ©nurie de cet aliment essentiel Ă  la croissance de nos enfants, les spĂ©culations vont bon train. Certains pensent Ă  une grĂšve, d’autres parlent d’une Ă©ventuelle augmentation du prix du sachet de lait. “Ils nous ont privĂ©s du lait pour hausser son prix. AprĂšs la hausse du prix du sucre et du cafĂ©, maintenant c’est au tour du lait ; franchement, on ne va pas en finir avec ces augmentations anarchiques qui touchent directement la bourse du pauvre citoyen”, nous a dĂ©clarĂ© un pĂšre de famille. En attendant le dĂ©nouement de cette crise, certains pĂšres de famille aisĂ©s se sont rabattus sur le lait importĂ©. D’autres n’ont pas trouvĂ© mieux que la tisane pour leurs enfants, et un citoyen reconnaĂźt : “Oui, effectivement, je n’ai pas trouvĂ© de lait chez l’épicier du coin, j’ai dĂ» donner Ă  mes enfants de la tisane.”

POUVOIR D'ACHAT Ă  la DERIVE

1kilo de patates ------>40 DA

5 litres d'huile   presque 1000DA

  Le pouvoir d'achat ne part pas Ă  la dĂ©rive:il n'existe pas  ou plus .Mais a-t- il seulement existĂ©?et pourtant....

AVEC PLUS DE 110 MILLIARDS DE DOLLARS
L'ALGÉRIE PARMI LES PRINCIPAUX PAYS
DÉTENTEURS DE RÉSERVES DE CHANGE,
SELON LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE D'ALGÉRIE

La consolidation continue de la situation financiÚre extérieure de l'Algérie permettrait d'amortir un éventuel choc externe, notamment ceux liés au contexte actuel de turbulences sur les marchés financiers internationaux, a indiqué hier le gouverneur de la Banque d'Algérie, M. Mohamed Laksaci. Selon les explications fournies par le gouverneur de la Banque d'Algérie, l'année 2007 s'est caractérisée, tout d'abord, par une «forte amélioration» du solde global de la balance des paiements, renforcée par un environnement externe favorable en termes d'évolution des prix des hydrocarbures.

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Des mesures pour réguler les prix des produits agricoles

Le gouvernement s'est penché hier sur le dossier des terres agricoles en adoptant, pour la premiÚre fois depuis l'indépendance, l'avant-projet de loi d'orientation agricole présenté par M. Saïd Barkat, ministre de l'Agriculture et du Développement rural.

Le gouvernement a par ailleurs Ă©tudiĂ© et adoptĂ© un projet de dĂ©cret amendant le code des marchĂ©s publics sur proposition du ministre des Finances. Le dossier du mĂ©dicament a Ă©galement fait l'objet d'exposĂ© Ă  travers de nouveaux arrĂȘtĂ©s portant nouvelle liste des mĂ©dicaments remboursables par la SĂ©curitĂ© sociale et ceux soumis Ă  la tarification de rĂ©fĂ©rence. Toujours dans le mĂȘme chapitre, le gouvernement a passĂ© en revue la politique d'encouragement du gĂ©nĂ©rique, prĂ©sentĂ©e par le ministre du Travail et de la SĂ©curitĂ© sociale.
De son cĂŽtĂ©, Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, a prĂ©sentĂ©, selon M. Boukerzaza, ministre de la Communication, le bilan des festivitĂ©s culturelles «Alger, capitale de la culture arabe», un bilan, dira t-il, qui compte «beaucoup de production culturelle, Ă©dition, films, thĂ©Ăątre »
La mĂȘme ministre a prĂ©sentĂ© un rapport sur le marchĂ© de grĂ© Ă  grĂ© qui prĂ©voit la rĂ©alisation d'une grande salle d'exposition, un projet qui sera Ă©difiĂ© Ă  Ouled Fayet et qui a vu la soumission de 35 bureaux d'Ă©tudes dont 15 Ă©trangers.
Pour ce qui est de la loi d'orientation des terres agricoles, ce texte d'ordre gĂ©nĂ©ral dote le secteur agricole de «cadre juridique adĂ©quat et d'objectifs dĂ©finis». Il posera les grands principes du monde agricole pour atteindre «l'autosuffisance alimentaire et le dĂ©veloppement durable du monde rural», a rĂ©sumĂ© le Dr Barkat. Il portera sur cinq axes essentiels, Ă  savoir les instruments d'orientation agricole, les prescriptions relatives au foncier agricole, les mesures structurelles de production agricole, l'encadrement des activitĂ©s agricoles, l'encadrement scientifique et technique
La concession sera le mode «d'exploitation exclusif des terres du domaine privĂ© de l'Etat», ce qui implique une «conversion du droit de jouissance» prĂ©vu par la loi 87-19 du 8 dĂ©cembre 1987. Par ailleurs, la loi d'orientation devra subordonner tout dĂ©classement des terres agricoles ou Ă  vocation agricole «à un texte de nature lĂ©gislative» ce qui implique dĂ©sormais le recours Ă  l'ordonnance ou au parlement au lieu d'une simple mesure administrative. Les fellahs bĂ©nĂ©ficiaires de l'aide de l'Etat, pour leur part, devront «contracter une police d'assurance» alors que pour les calamitĂ©s naturelles, ils pourront «recourir au soutien du Fonds des calamitĂ©s et ce au titre de la solidarité», dira M. Barkat. Ainsi, le gouvernement veut mettre fin au morcellement, instituer un fichier national des potentialitĂ©s agricoles et une carte de dĂ©limitation des terres agricoles. La loi d'orientation prĂ©voit le «renforcement de l'autoritĂ© phytosanitaire» par l'ouverture de missions de diagnostic aux laboratoires privĂ©s d'analyses.

RÉGULER LES PRIX DES PRODUITS AGRICOLES
Le Dr Barkat a, en rĂ©ponse aux questions des journalistes, dĂ©plorĂ© que les prix des produits agricoles varient «d'une wilaya Ă  une autre et dans un mĂȘme marchĂ©.» Pour lui, c'est une question de rĂ©gulation qui incombe aux services du Commerce mais aussi qu'aux organismes en charge du stockage, du froid. Il est inadmissible de voir, par exemple, la pomme de terre quatre fois moins chĂšre Ă  Oued Souf (rĂ©gion productrice) et qui exporte en Europe.
«Le privĂ©, les conseils professionnels, les filiĂšres doivent jouer leur rĂŽle», dira-t-il. Des textes seront Ă©laborĂ©s dans ce sens, ajoute-t-il, et ce pour «mettre le citoyen Ă  l'abri des spĂ©culateurs». Le ministre de l'Agriculture s'est dit satisfait sur le niveau de la production de cĂ©rĂ©ales, ces dix derniĂšres annĂ©es, l'extension de la superficie agricole utile
.
il ira jusqu'Ă  prĂ©dire «une production excĂ©dentaire» qui ne sera rĂ©glĂ©e que grĂące 
à l'export. Toujours dans le mĂȘme registre, M. Boukerzaza a justifiĂ© le refus du gouvernement d'opter pour la suppression de la TVA pour soutenir les prix en considĂ©rant que celle-ci est juste «un avis d'experts» (formulĂ© par le patronat). Le gouvernement a instituĂ© ses «propres mĂ©canismes, de suivi, de subvention», dira-t-il. Il se penche actuellement sur les huiles, prĂ©cise encore M. Boukerzaza.
Ce point devrait susciter une question sur le pouvoir d'achat et l'effort du gouvernement tendant à l'adoption une nouvelle grille pour la fonction publique. Elle se traduira par «une augmentation de plus de 3500 DA pour tout fonctionnaire et une croissance globale des salaires de 56%», a conclu le ministre.

DÉTOURNEMENT DES TERRES AGRICOLES
Le Dr Barkat a estimĂ© que les terres de ce qu'on appelle les EAI, EAC, dĂ©tournĂ©es par les exploitants, ont fait l'objet d'une enquĂȘte des services de sĂ©curitĂ©, le dossier actuellement Ă©tant entre les mains de la justice, dira-t-il. Selon lui, «un nombre apprĂ©ciable de terres ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es.»
Le ministre, qui veut «mettre de l'ordre dans ce dossier», selon son expression, a mis 50 inspecteurs rien que sur une wilaya mais n'a pas l'intention de «se faire une publicité.» Il refuse cependant le terme de gabegie qu'aurait utilisé un responsable de l'UNPA (démenti selon Barkat) dans l'utilisation des fonds publics (PNDRA). Ce Fonds a touché 428 .000 exploitations agricoles. Il s'agit tout juste de «tricheries» marginales de 2,5% de cas constatés par les organismes de contrÎle.
De son cÎté, le ministre de la Communication a expliqué qu'il y a un contrÎle de l'Etat à chaque fois qu'il y a en jeu les deniers publics consentis sous forme d'aide ou autre. Le renforcement de l'action de l'IGF vise à consolider cet objectif, selon lui.

NOUVELLE LISTES DES MÉDICAMENTS REMBOURSABLES
Le mĂ©dicament a Ă©tĂ© l'autre dossier Ă©tudiĂ© par le gouvernement. Un arrĂȘtĂ© a Ă©tĂ© pris dans le sens de l'Ă©largissement de la liste des mĂ©dicaments remboursables et son actualisation. Ainsi, pour faire face aux nouveaux produits mis sur le marchĂ©, les mĂ©dicaments remboursables (DCI, dĂ©nomination commerciale internationale) seront au nombre de 295, contre 116 auparavant, dira M. Boukerzaza qui note que sur ce total, «34 concernent les maladies chroniques». Il a Ă©tĂ© aussi dĂ©cidĂ© l'Ă©largissement de la liste des mĂ©dicaments au tarif de rĂ©fĂ©rence. Pour ce qui du code des marchĂ©s publics, le gouvernement a, pour lever les contraintes dans la rĂ©alisation des marchĂ©s publics, Ă©tudiĂ©, conformĂ©ment Ă  une recommandation d'un atelier lors de la rencontre walis-gouvernement, son amendement par l'Ă©lĂ©vation du seuil des adjudications pour les fournitures et les Ă©quipements de 6 millions DA Ă  8 millions ainsi que la fixation de la commission de soumission Ă  1% du marchĂ©.
Il a cependant liĂ© ces amendements Ă  une condition qui sera incluse dans les cahiers des charges, Ă  savoir «le respect de la lĂ©gislation du travail» ainsi que la protection de l'environnement et «l'encouragement de la main-d'Ɠuvre locale», prĂ©cisera M. Boukerzaza.
Kaddour D.

1kilo de patates ------>40 DA

5 litres d'huile   presque 1000DA

  Le pouvoir d'achat ne part pas Ă  la dĂ©rive:il n'existe pas  ou plus .Mais a-t- il seulement existĂ©?

FLAMBÉE DES PRIX, ÉROSION DU POUVOIR D'ACHAT
A qui se plaindre?
15 Janvier 2008 - Page : 7
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Le pĂšre de famille ne sait plus Ă  quel saint se vouer

Les citoyens algériens n'ont-ils plus que leurs yeux pour pleurer?

Face aux impondérables de la vie quotidienne, ils ne font que subir. Ils ne peuvent que subir. Le prix de la pomme de terre a tourné autour des 70 dinars durant pratiquement toute l'année 2007. Ce fut la faute au mildiou. Cette maladie au nom barbare qui veut éradiquer ce précieux légume des étals des marchés algériens.
Le sachet de lait a disparu quelque temps des magasins. Son prix devait augmenter. L'Etat est intervenu. Cela n'a pas suffi. La poudre de lait a encore fait des siennes sur le marché international. Elle a atteint les 4000 dollars la tonne.
On parle maintenant de 6000 dollars. Les transformateurs de la poudre de lait menacent de cesser leur production. Le prix du sachet de lait restera à 25DA. Fin du dernier acte. Fin du psychodrame. Les Algériens assistent à une querelle de spécialistes. Révoltés mais impuissants.
Les producteurs de lait dĂ©fendent leurs intĂ©rĂȘts. Les pouvoirs publics, le gouvernement sont censĂ©s prĂ©server le pouvoir d'achat des citoyens. Entre eux, le courant ne semble pas vouloir passer. Et la sociĂ©tĂ© civile, que fait-elle? En AlgĂ©rie, lorsque l'on parle de sociĂ©tĂ© civile, on dĂ©signe toutes ces organisations et associations infĂ©odĂ©es aux partis politiques.
Faut-il donc ĂȘtre surpris lorsque les formations politiques qui abordent du bout des lĂšvres le sujet finissent par dĂ©signer l'action gouvernementale? Les responsables des dĂ©partements concernĂ©s furent les premiĂšres cibles. Le problĂšme fut personnalisĂ© Ă  l'extrĂȘme. El-Hachemi DjaĂąboub, ministre du Commerce, et SaĂŻd Barkat, ministre de l'Agriculture, ont dĂ» faire face Ă  une salve de qualificatifs sans prĂ©cĂ©dent. Mauvaise gestion, incompĂ©tence...De quoi rendre paranoĂŻaques nos deux responsables. DiabolisĂ©s, dĂ©signĂ©s du doigt, ils se sont renvoyĂ© la balle.
Les dĂ©partements chargĂ©s de gĂ©rer cette flambĂ©e des prix sans prĂ©cĂ©dent sont-ils dotĂ©s d'instruments de contrĂŽle et de rĂ©gulation efficaces? ThĂ©oriquement, oui. Sur le terrain, le citoyen n'en rĂ©colte pas les fruits. Les opĂ©rations de contrĂŽle ne s'ensuivent d'aucun effet. Que se passe-il alors? Les citoyens se posent la question. Ils la ressassent mĂȘme. Ils ne comprennent rien. On a l'impression que tout marche sur la tĂȘte. On se sent seul. DĂ©sarmĂ©. Sans protection. La faute Ă  qui? La spĂ©culation, la corruption? OĂč sont passĂ©s les pouvoirs publics, les mĂ©canismes de contrĂŽle et de rĂ©gulation des prix des produits de consommation?
A qui s'adresser dans ces cas-là? A l'association de la protection des consommateurs? Elle n'existe que par le nom. Flambée des prix-érosion du pouvoir d'achat. Un couple infernal. Il a mis à mal le porte-monnaie de la ménagÚre. L'équipe gouvernementale l'a pris en plein figure. Il s'est abattu sur elle tel un assommoir.
En termes de gestion prĂ©visionnelle, elle s'est illustrĂ©e de façon magistrale. Un bien piĂštre Ă©lĂšve qui n'a pas intĂ©grĂ© les rudiments de l'Ă©conomie de marchĂ©. Dans les pays solidement prĂ©parĂ©s Ă  ce genre d'inconvĂ©nients, il existe des mĂ©canismes qui se mettent en branle afin de juguler les rĂ©percussions d'une Ă©ventuelle crise. L'AlgĂ©rie, qui importe Ă  tour de bras, aurait dĂ» ĂȘtre sur le qui-vive. La crise alimentaire est une menace permanente. Elle guette. Elle peut ressurgir Ă  tout moment. Faut-il soigner? Faut-il amputer? Le gouvernement regorge de ministres au titre ronflant de docteur. Docteur, un tel ministre de... Alors chiche!
Qu'on le prouve sur le terrain.
Leurs tentatives d'explications des origines de la crise n'ont pas convaincu le commun des mortels. Pendant ce temps-lĂ , le marasme continue. Il n'y a qu'Ă  faire un tour au marchĂ©. N'importe lequel. La pomme de terre, par exemple. Elle est vendue sans ĂȘtre nettoyĂ©e.
Pour 1 kilo de pomme de terre, on a droit Ă  quelque 200 grammes de terre. Tout le monde le voit. Tout le monde le sait. Tout le monde l'achĂšte. Que faire? Se plaindre? A qui? Au marchand de lĂ©gumes? La rĂ©plique est toute prĂȘte: «C'est ça le marchĂ©, c'est Ă  prendre oĂč Ă  laisser.»
Quelles perspectives dans pareil cas pour le consommateur? L'Ă©conomie de marchĂ© en AlgĂ©rie est synonyme de faune. Une faune oĂč rĂšgnent des hyĂšnes qui sucent quotidiennement le sang des AlgĂ©riens. Il faut bien que ces derniers arrivent un jour Ă  prendre en charge les problĂšmes qui leur sont posĂ©s par de telles conjonctures.

Mohamed TOUATI                                                                                                            

 
 
 
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Actualité (Samedi 01 Mars 2008)

le marché face à la flambée des cours internationaux
C

Mais je me moque de ces explications .Dans l'immédiat ,Que font les pouvoirs publics?

et dire que le pétrole est à + de101dollars

 
 
   



05/03/2008
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