HISTOIRE // GEOGRAPHIE

Notre pays**les autres

Comment une tĂ©lĂ©vision israĂ©lienne a commentĂ© la fĂȘte du 5 Juillet

 

Comment une télévision israélienne a commenté la fête du 5 Juillet

 

 

(Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

Comment une télévision israélienne a commenté la fête du 5 Juillet

 

5 Juillet Melloul
Patrick Drahi et Frank Melloul. D. R.

Par Karim B. – 

La chaîne sioniste i24 a commenté la fête de l’indépendance de l’Algérie en remémorant les massacres d’Oran. La chaîne, dirigée par Frank Melloul, ancien conseiller de Dominique De Villepin à Matignon, retrace, selon sa propre vision des faits et de façon orientée, les heures qui ont suivi l’annonce de la fin de la guerre à Oran. «Des dizaines de milliers d’Algériens se dirigent vers le centre-ville et se retrouvent progressivement aux ports des quartiers à dominante européenne. Ils convergent vers la place Karguentah puis vers la place d’Armes. A 11 heures, un coup de feu retentit. Un signal qui annonce le début du carnage. La foule est déjà surexcitée. Elle hurle des cris de haine et se lance dans une chasse aux Européens. Epilogue de la Guerre d’Algérie, son plus grand massacre, le massacre d’Oran», narre la présentatrice de la télévision lancée par Patrick Drahi en 2013.

«Pendant les six heures que la tuerie va durer (…), haches, couteaux, pistolets, pierres sortent des poches et des sacs. On tire, on lapide, on égorge. En quelques minutes, des dizaines de morts. Les cris des mourants sont couverts par ceux des assaillants», affirme encore cette chaîne dont le siège se trouve à Tel-Aviv.

«Dans toute la ville, on entend ‘’mort aux roumis !’’, ‘’mort aux houdis !’’. Des camions vont et viennent pour transporter les cadavres dans les charniers. Des hangars, des gymnases, des entrepôts commerciaux se transforment en lieux de détention. Des dizaines d’hommes et de femmes disparaissent. Des hommes et des femmes dont on ne sait pas, jusqu’à aujourd’hui, ce qu’ils sont devenus», récite la présentatrice non sans théâtralité. «Au milieu du chaos, ajoute-t-elle, des Algériens vont sauver des vies mais, au total, entre 700 et 1 200 sont assassinés ce 5 juillet 1962. Vers 17 heures, après une journée de massacres et d’agonie, les capitales internationales commencent à insister auprès de Paris pour savoir ce qu’il se passe à Oran. Les portes des casernes s’ouvrent enfin. En une heure, les patrouilles armées rétablissent le calme dans la ville. Un couvre-feu est instauré. Plus personne dans les rues d’Oran, excepté les camions qui nettoient la ville de ses cadavres, lave le sang qui macule les rues et effacent les traces du carnage.»

Et de conclure : «Le 6 juillet, Oran est propre. C’est l’acte de naissance de l’Algérie nouvelle. Un acte de naissance paraphé du nom des quelque mille morts du massacre d’Oran. Une page blanche dans l’histoire de l’Algérie française. Une histoire sans preuves et sans empreintes, sinon dans le souvenir de ceux qui l’ont vécue.»

Derrière ce rappel historique, on entrevoit clairement une haine aussi bien à l’égard de l’Algérie que du général De Gaulle à qui le binôme Drahi et Melloul, puissants lobbyistes sionistes en France, reprochent d’avoir abandonné les pieds-noirs qu’il aurait livrés pieds et poings liés aux «hordes sauvages» algériennes. Pourtant, voilà ce qu’écrit l’historien Benjamin Stora, faut-il le préciser, natif d’Algérie et de confession juive : «Après les accords d’Evian du 19 mars, les attentats de l’OAS ne cessent pourtant pas. On pourrait même dire que le terrorisme croît en violence : assassinats individuels de musulmans, chasse à l’homme, explosions au plastic, tirs de mortiers. A la fin du mois d’avril, une voiture piégée explose dans un marché très fréquenté par les Algériens musulmans en ce moment de Ramadhan. C’est une première du genre et, le 2 mai, le même procédé, une voiture piégée qui explose dans le port d’Alger, fait 62 morts et 110 blessés, tous musulmans. En mai, à Oran, quotidiennement, 10 à 50 Algériens sont abattus par l’OAS. La férocité est telle que ceux qui habitent encore des quartiers européens les quittent en hâte. Le 7 juin est l’un des points culminants de la ’’politique de la terre brûlée’’ que prône désormais l’OAS : ses ’’commando Delta’’ incendient la Bibliothèque d’Alger et livrent aux flammes ses 60 000 volumes. A Oran, ce sont la mairie, la bibliothèque municipale et 4 écoles qui sont détruites à l’explosif. Plus que jamais, la ville où règne une anarchie totale est coupée en deux : plus un Algérien ne circule dans la ville européenne.»

Patrick Drahi et Frank Melloul ignoraient-ils ces faits ? Bien sûr que non.

K. B.

 

Résultat de recherche d'images pour "17 septembre" 

 

 

  

  

 https://www.algeriepatriotique.com/2018/07/28/chaine-de-television-israelienne-a-commente-fete-5-juillet/

Résultat de recherche d'images pour "17 septembre"

  

 

 

 

 

 

LIRE  LE commentaire de  madame Claire Benkimoune, une juive d’Algérie   

Cheikh Hamdane
28 juillet 2018 - 12 h 40 min

Nous laissons le soins à madame Claire Benkimoune, une juive d’Algérie qui habitait Oran de répondre à ces sinistres détracteurs sionistes:

« Je m’appelle Claire Benkimoun. J’ai 84 ans. J’habitais à Oran, au 23 boulevard Joffre [aujourd’hui boulevard Maata Mohamed El Habib. Il constituait la limite orientale du quartier juif], près de la Place d’Armes [place du 1er Novembre 1954] et de la mairie. J’étais à Oran le 5 juillet 1962 et je peux témoigner sur des faits qui se sont produits dans mon quartier et sous mes yeux.


02/08/2018
0 Poster un commentaire

Drifa Ben M’hidi Mon frĂšre a Ă©tĂ© donnĂ© aux Français par ses compagnons d’armes

 

Drifa Ben M’hidi (veuve Hassani). Moudjahida et sœur du martyr Mohamed Larbi Ben M’hidi

Mon frère a été donné aux Français par ses compagnons d’armes

le 18.08.17 | 12h00

 
 

Comment votre famille a-t-elle pu retrouver la tombe de Mohamed Larbi Ben M’hidi après son assassinat par Aussaresses ?

C’est le colonel Bigeard, dont les éléments étaient derrière son interpellation, qui a donné le numéro de sa tombe à mon père. Après que l’information de sa mort est sortie, mon père a décidé de se rendre à Alger et rencontrer Yacef Saâdi. Ignorant le lieu où il était enterré, ce dernier a conseillé à mon père d’aller à la rencontre du colonel Bigeard. Le prenant pour un bachagha, la police n’a même pas contrôlé mon père à l’entrée et l’a conduit directement au bureau du colonel. Ce dernier l’a reçu et lui a demandé des informations en pensant lui aussi qu’il était bachagha. Mon père raconte qu’à chaque fois que Bigeard instruisait ses éléments, il leur demandait de prendre exemple du courage d’une personne dont la photo était posée sur son bureau.

En la regardant, il s’aperçoit qu’il s’agissait de la photo de Mohamed Larbi. Bigeard se retourne vers mon père et lui dit : «Alors, avez-vous des informations à me communiquer ou pas ?» Mon père se présenta et lui avoua qu’il était le père de Mohamed Larbi et qu’il était là pour retrouver sa tombe. Surpris, Bigeard fit marche arrière. Mon père raconte qu’il était effrayé. Ce dernier promit de lui donner le numéro de la tombe à condition que mon père ne la rouvre pas, promesse qu’il a tenue. Et ce n’est qu’ainsi que nous avons pu retrouver sa tombe ; paix à son âme.

Vous avez personnellement rencontré Bigeard dans les années 1980 à Paris. Pouvez-vous nous raconter ce qui s’est passé ?

La rencontre a eu lieu grâce à mon mari et grâce à ses contacts. Il était commandant de l’ALN, commandant de la base de Tripoli et cadre du MALG. Je voulais tellement le faire et avoir l’affirmation que Mohamed Larbi ne s’était pas suicidé. Mon père, qui est mort quelque temps après lui, n’a pas supporté sa disparition et le fait qu’on lui a fait croire qu’il s’était donné la mort. Il nous disait qu’il pensait qu’il allait mourir avant lui. Alors, il m’a demandé de confirmer l’information et venir lui rendre visite sur sa tombe afin de lui annoncer la nouvelle. C’est exactement ce que j’ai fait. La rencontre s’est passée dans un appartement à Paris.

J’ai refusé de lui serrer la main car la sienne était salie par le sang de mon frère et des milliers d’Algériens. Il m’a dit qu’un tel homme ne pouvait se suicider, qu’il gardait encore en mémoire ses paroles lors de leurs interminables nuits de discussion. Pour lui, c’était un grand homme. Il m’a aussi assuré qu’il n’a donné aucune information, malgré la torture qu’il a subie. J’ai donc directement quitté les lieux. Je suis arrivée en Algérie et je suis allée sur la tombe de mon père. C’est ce que j’ai fait aussi avec ma mère quand j’ai trouvé la tombe de Mohamed Tahar. Il était enterré entre Collo et Skikda, au douar d’Ouled Attia, contrairement à ce que m’avait dit Ali Kafi. J’ai appris par la suite que ce dernier qui était avec mon frère avait abandonné les étudiants lors d’une attaque des Français. Ils ont tous été tués.

C’était quand la dernière fois que vous avez vu Ben M’hidi ?

Nous ne l’avons vu que rarement. Avant la guerre, il nous donnait rendez-vous sur la plage familiale de Jean Darc à Skikda. Puis, une fois, il a pris le risque de venir à Biskra. C’était Mostefa Ben Boulaïd qui l’avait déposé. Ils ont profité d’une course de bicyclette pour pouvoir y parvenir. Nous étions étonnés de le voir devant nous. C’était inoubliable. La rencontre a eu lieu deux mois avant le déclenchement de la guerre de Libération. En dehors de ma famille, seul son ami d’enfance a pu le revoir. Si je me rappelle bien, il est resté chez nous entre 12 et 15 jours. Il a dit à mon père que c’était le moment et que la guerre allait être déclenchée. Mon père l’a toujours soutenu depuis qu’il lui a annoncé son engagement dans la politique. C’était la dernière fois que nous l’avons vu. Quant à moi, la dernière fois qu’il m’a écrit, c’était pour m’annoncer la mort de Mourad Didouche.

Des anecdotes à nous raconter ?

Oui, c’était le jour où je devais remettre mon cartable à Mourad Didouche dans un café-bar à Constantine. C’était ma mission de transporter des documents que je devais lui remettre dans un lieu qu’on m’indiquait. Ce jour-là, c’était la première fois qu’on met un revolver dans mon cartable. J’arrive au lieudit, Didouche me fait signe de la tête pour me faire comprendre de ne pas m’approcher de lui. Il était surveillé par un homme qu’il connaissait, car ce dernier venait lui aussi d’Alger. Je ne savais pas quoi faire, car il ne m’a pas demandé de rebrousser chemin. Je n’avais que 14 ans et je ne saisissais pas tout. Didouche prit une cuillère qu’il a fait passer pour une arme, il a plaqué l’homme contre le mur et l’a menacé de le tuer s’il prenait le risque de se retourner. Ce n’est qu’ainsi qu’il a pris la fuite.

Ce jour-là, j’ai raté mon examen et j’ai eu un zéro. En rentrant à la maison, Boudiaf me demanda pourquoi je n’allais pas bien. Je lui ai raconté la scène et je me suis demandé comment Didouche avait deux armes alors qu’il n’était autorisé à en avoir qu’une seule. C’est là que Didouche m’a montré la cuillère en question. Tout le monde a rigolé. Il me l’a d’ailleurs offerte. Je la garde encore en guise de souvenir de ce brave homme qui a donné sa vie et sa jeunesse pour l’Algérie. Une fois, je suis allée à la commémoration de Abane en Kabylie. En arrivant, un enfant des scouts m’a accueillie en me disant : «Yema, je suis le petit-fils de Mohamed Larbi Ben M’hidi.» Ce geste m’a marquée à jamais et ça m’a rappelé ce que disait mon frère à ma mère avant de lui annoncer qu’il s’était engagé dans la lutte armée.
 

Qu’est devenue la famille Ben M’hidi après l’indépendance ?

C’est parce qu’il n’était pas d’accord avec certaines positions politiques que mon mari, pourtant ancien révolutionnaire et docteur en mathématiques, physique et en sciences islamiques, a été opprimé par le pouvoir, et ce, jusqu’à sa mort. Après son décès, il m’avait laissé un crédit de 8 millions de dinars qu’il a empruntés à Al Baraka Bank. Il s’est avéré qu’il avait hypothéqué ma maison où je demeure actuellement. Aucun des responsables du pays, pourtant ils le connaissaient tous, n’a fait quoi que ce soit pour nous venir en aide. Mon mari n’a laissé que 45 000 da et rien d’autre que nous avons déboursés pour ses funérailles.

J’ai dû vendre la maison que m’a léguée ma mère pour rembourser cette dette. On m’a mis la pression alors que je pouvais payer par tranches. Le comble, après l’indépendance, Ben Bella et Boumediène avaient donné, par décret, un local à ma mère afin de l’utiliser et préserver sa dignité et celle de ses enfants. Quelqu’un prétendant être le propriétaire est venu plusieurs années plus tard, nous a poursuivi en justice et a eu gain de cause.

Il a dit qu’il possédait des papiers démontrant qu’il avait acheté ce local à des Français ! Pire, la rue où nous habitons aujourd’hui à Bouzaréah a été baptisée du nom de mon frère Mohamed Tahar. Mais un ancien maire a ordonné à ses services d’enlever la plaque et de mettre à sa place la lettre E.

Je n’ai jamais demandé quoi que ce soit à l’Etat et je ne le ferai jamais, Dieu merci. L’Algérie va mal aujourd’hui. Moi, je n’ai qu’un message à adresser aux jeunes pour leur dire qu’ils ne doivent pas regarder les chefs d’aujourd’hui, ils doivent s’identifier plutôt à leurs aïeux, ceux qui se sont sacrifiés pour que l’Algérie soit libre et indépendante. Suivez leur chemin pour que vous puissiez être accueillis parmi eux. Ils vous ouvriront les bras car ils seront fiers de vous, chose qu’ils ne feront certainement pas avec ceux qui tiennent l’Algérie aujourd’hui.

Vous dites que Mohamed Larbi a été donné. Par qui ?

Je n’ai pas de certitude, mais ce que je sais, c’est que les fidayine, dont Yacef Saâdi, ont dit à mon père que c’était Brahim Chergui qui avait donné son adresse aux Français. Ce dernier l’a nié dans ses différentes sorties médiatiques. Mais il y a des signes qui ne trompent pas. Une fois, Chergui a déclaré quelques années après l’indépendance qu’il ne comprenait pas pourquoi Mohamed Larbi s’était suicidé alors qu’il avait un lit et des journaux. En renforçant la thèse française, Chergui voulait-il nous cacher quelque chose ? Aussaresses lui-même a avoué qu’il était l’assassin de mon frère.

Qu’aurait dit maintenant Chergui s’il était vivant ? De toutes les façons, moi je lui reproche le fait qu’il n’a pas remis à ma mère la montre que lui a confiée Mohamed Larbi en prison avant de mourir. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ? Et puis, il y a un autre élément. Nous savons tous maintenant que seul Benkhedda connaissait l’adresse où était logé Mohamed Larbi à Alger. Pourquoi ? Parce que c’était la sienne tout simplement. Qui l’a donné ? Je ne suis pas certaine, mais l’histoire le dira. Me concernant, je suis sûre d’une chose, Mohamed Larbi a été donné par ses compagnons d’armes.

Meziane Abane
 

18/08/2017
0 Poster un commentaire

RĂ©sumĂ© - Étape 11 (Carcassonne / Montpellier) - Tour de France 2016

 

 

 

 

  

   

*******++

 

 

Tour de France 2016 : Sagan et Froome opportunistes [classement général, parcours et calendrier des étapes]

TOUR DE FRANCE 2016 - Peter Sagan remporte la 11e étape devant un étonnant Christopher Froome. Classement général, résultat, parcours, étapes... Toutes les infos.

[Mis à jour le 13 juillet 2016 à 18h11] TOUR DE FRANCE 2016 - Peter Sagan remporte la 11e étape de ce Tour de France, devant Christopher Froome, à l'issue d'un final complètement inattendu. Alors que l'on imaginait une étape plutôt calme entre Carcassonne et Montpellier (162,5 km) avec seulement trois côtes de 4e catégorie et un profil de fin d'étape très plat, Froome, leader du classement général, a profité d'une accélération de l'équipe Tinkoff à 13 km de l'arrivée pour prendre le large en compagnie de Peter Sagan, Maciej Bodnar et Geraint Thomas. Le quatuor devenu trio a finalement devancé le peloton de seulement six secondes sur la ligne (+ les bonifications) mais Froome a marqué les esprits à la veille d'attaquer le mont Ventoux.

RESUME DES ETAPES PRECEDENTES - Le début du Tour de France a été marqué par de nombreuses arrivées au sprint dans lesquelles Mark Cavendish s'est particulièrement illustré avec trois victoires d'étapes dans la première semaine. Le Britannique a également porté le maillot jaune pendant une journée. La tunique de leader a ensuite été endossée par Peter Sagan, vainqueur à Octeville, puis par Greg Van Avermaet, au bénéfice de sa victoire au Lioran, et est désormais sur les épaules de Christopher Froome qui a pris le pouvoir en s'imposant à Bagnères-de-Luchon, lors de la première grande étape de montagne de cette édition. Le Mont Ventoux et la traversée des Alpes seront les prochains juges de paix de ce Tour de France 2016 mais certains favoris comme Alberto Contador (abandon) ou Thibaut Pinot (distancé) ont déjà dit dit adieu à leurs rêves de podium.

Classement Tour de France 2016 : général, étape...

La 11e étape a été dominée par Peter Sagan devant Christopher Froome et Maciej Bodnar.

Au classement général, le Britannique Christopher Froome est toujours leader devant son compatriote Adam Yates, à 28 secondes, Dan Martin et Nairo Quintana mais les écarts sont très réduits entre les dix premiers. A noter la présence du Français Romain Bardet en sixième position. Le deuxième coureur tricolore, Warren Barguil, est quinzième. Découvrez le classement général complet.

Dates Tour de France 2016 : le calendrier des étapes et les résultats

Comme à l'accoutumée, les dates des étapes du Tour de France 2016 correspondent grosso modo aux trois premières semaines du mois de juillet. Le peloton s'est élancé le samedi 2 juillet du Mont-Saint-Michel et arrivera le dimanche 24 juillet à Paris. Le premier jour de repos  a été programmé ce lundi 11 juillet, à Andorre-Arcalis, qui a également accueilli une arrivée d'étape la veille. La date de la deuxième journée de repos est, elle, être fixée au mardi 19 juillet, à Berne, en Suisse. Voici le calendrier complet du Tour de France 2016 :

Calendrier du Tour de France 2016
DateEtapeVainqueurMaillot jaune
Samedi 2 juillet Mont Saint-Michel - Utah Beach Saint-Marie du Mont (188 km) Mark Cavendish Mark Cavendish
Dimanche 3 juillet Saint-Lô - Cherbourg-Octeville (183 km) Peter Sagan Peter Sagan
Lundi 4 juillet Granville-Angers (223,5 km) Mark Cavendish Peter Sagan
Mardi 5 juillet Saumur-Limoges (237,5 km) Marcel Kittel Peter Sagan
Mercredi 6 juillet Limoges-Le Lioran (216 km) Greg Van Avermaet Greg Van Avermaet
Jeudi 7 juillet Arpajon-sur-Cère - Montauban (190,5 km) Mark Cavendish Greg Van Avermaet
Vendredi 8 juillet L'Isle Jourdain - Lac de Payolle (162,5 km) Stephen Cummings Greg Van Avermaet
Samedi 9 juillet Pau - Bagnères-de-Luchon (184 km) Christopher Froome Christopher Froome
Dimanche 10 juillet Vielha Val d'Aran - Andorre Arcalis (184,5 km) Tom Dumoulin Christopher Froome
Lundi 11 juillet Repos - Christopher Froome
Mardi 12 juillet Andorre - Revel (197 km) Michael Matthews Christopher Froome
Mercredi 13 juillet Carcassonne-Montpellier (162,5 km) Peter Sagan Christopher Froome
Jeudi 14 juillet Montpellier-Mont Ventoux (184 km)    
Vendredi 15 juillet Bourg Saint-Andéol - La Caverne Pont d'Arc (37,5 km, contre-la-montre)    
Samedi 16 juillet Montélimar - Villars les Dombes (208,5 km)    
Dimanche 17 juillet Bourg-en-Bresse - Culoz (160 km)    
Lundi 18 juillet Moirans-en-Montagne - Berne (209 km)    
Mardi 19 juillet Repos    
Mercredi 20 juillet Berne - Finhaut-Emosson (184,5 km)    
Jeudi 21 juillet Sallanches - Megève (17 km, contre-la-montre)    
Vendredi 22 juillet Albertville - Saint-Gervais Mont Blanc (146 km)    
Samedi 23 juillet Megève - Morzine    
Dimanche 24 juillet Chantilly - Paris Champs-Elysées    

EN VIDEO - Dix mots pour comprendre le Tour de France :

 

 

Parcours Tour de France 2016 : la carte et le tracé en détail

Le départ du Tour de France 2016 a été donné du majestueux Mont Saint-Michel. Le peloton est ensuite resté trois jours dans la Manche, avec une première étape entre le Mont Saint-Michel et Utah Beach Sainte-Marie-du-Mont, une deuxième entre Saint-Lô et Cherbourg-Octeville et une troisième entre Granville et Angers. Trois journées qui ont aussi été l'occasion, entre autres, de saluer la mémoire des milliers de soldats morts en 1944 sur les plages du Débarquement, en Normandie, lors de la Seconde guerre mondiale. Après la traversée de la Manche, les coureurs avaient rendez-vous avec Saumur, puis Limoges, avant de passer par le Massif Central, avec notamment une étape au Lioran. Ensuite, comme en 2015, les coureurs escaladent les Pyrénées avant les Alpes, avec notamment une arrivée d'étape prévue à Andorre-Arcalis. La remontée vers le massif alpin se fait ensuite par Carcassonne, Montpellier, le Mont Ventoux, Vallon Pont d'Arc, Bourg-en-Bresse, puis la Suisse, via Berne et Sallanches, avant l'arrivée dans les Alpes, juste avant la dernière étape à Paris.

 

Liste des coureurs du Tour de France 2016 : les engagés équipe par équipe

La société organisatrice du Tour de France a retenu 22 équipes cette année, comme en 2015. Comme le prévoit le réglement de l'Union cycliste internationale (UCI), dix-sept d'entre elle étaient qualifiées directement du fait de leur appartenance à l'UCI World Team, qui correspond à la première division cycliste. En 2016, ces équipes sont : AG2R La Mondiale (France), Astana (Kazakhstan), BMC Racing (États-Unis), Cannondale (États-Unis), Dimension Data (Afrique du Sud), Etixx-Quick Step (Belgique), FDJ (France), Giant-Alpecin (Allemagne), IAM (Suisse), Katusha (Russie), Lampre-Merida (Italie), Lotto NL-Jumbo (Pays-Bas), Lotto-Soudal (Belgique), Movistar (Espagne), Orica-GreenEDGE (Australie), Sky (Royaume-Uni), Tinkoff (Russie) et Trek-Segafredo (Etats-Unis). Le plateau est complété par cinq invitations.

La liste des 198 engagés

La liste des coureurs engagés pour le Tour de France a été rendue publique quelques jours avant le départ de la Grande Boucle. Les championnats nationaux, qui se déroulent traditionnellement le dimanche précédent font souvent figure de dernier juge de paix. C'est à ce moment que les directeurs sportifs et managers ajustent une dernière fois leur liste en fonction des performances de leurs coureurs. La composition de leurs formations peut aussi être modifiée dans les derniers instants à cause d'une blessure ou d'une méforme persistante. Chaque équipe est composée de neuf coureurs, plus ou moins complémentaires en fonction de l'objectif de course. Le leader désigné porte systématiquement un dossard terminant par le chiffre 1 (11, 21, 31...), ses coéquipiers étant ensuite répertoriés dans la même dizaine, par ordre alphabétique.

Tour de France en direct : live, diffusion TV, streaming

La retransmission TV du Tour de France est assurée depuis de nombreuses années par le groupe France Télévisions ainsi que par Eurosport, les diffuseurs officiels français. Sur les chaînes du service public, ce sont Thierry Adam et Laurent Jalabert qui sont chargés de faire vivre la course en direct aux téléspectateurs, en compagnie d'Eric Fottorino qui remplace Jean-Paul Ollivier depuis l'an passé. Pour les étapes dites "classiques", la prise d'antenne s'effectue en général sur France 2, aux alentours de 15h. Lorsqu'il s'agit d'étapes plus prestigieuses, la diffusion démarre parfois dès la fin de matinée sur France 3. Sur Eurosport, qui retransmet la course en intégralité, Guillaume Di Grazia, Marion Rousse, Richard Virenque et Jacky Durand devraient être reconduits au micro.

En plus de la diffusion TV, sachez que ces chaînes proposent une retransmission en streaming sur leurs sites Internet respectifs. Une solution idéale pour les nombreuses personnes qui ne peuvent pas être devant leur téléviseur, l'après-midi, à l'heure de la course, et qui peuvent ainsi suivre le déroulé des évènements en vidéo sur leur ordinateur, leur smartphone ou leur tablette. Attention, ce service est gratuit chez France Télévisions et payant, via un abonnement, chez Eurosport. Sur ces plateformes web, vous avez également la possibilité de revoir les étapes en replay, de contrôler le direct, de choisir la caméra qui vous intéresse, ou encore d'accéder aux interviews et analyses après l'arrivée.

EN VIDEO - Les nouveautés du Tour de France 2016 :


24/03/2016
0 Poster un commentaire

1er Novembre 1954 - Guerre d'Algérie

 

 

*************************************** 

ImageChef Custom Images

 

 ********
 

 

 

La Bataille d'Alger


الفيلم الجزائري " معركة الجزائر

 

ImageChef Custom Images

******ImageChef Custom Images*********************************************************************************

 La Bataille d'Alger  

 

 

ImageChef Custom Images ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


02/11/2015
0 Poster un commentaire

17 octobre 1961 : "Ce massacre a été occulté de la mémoire collective

 
 

 

 

17 octobre 1961 :

"Ce massacre a été occulté de la mémoire collective"

 

Le Monde.fr |  

http://s2.lemde.fr/image/2011/10/12/534x267/1586480_3_37e1_un-algerien-blesse-est-emmene-par-le.jpg

Un Algérien blessé est emmené par le photographe Elie Kagan et un journaliste américain à l'hôpital de Nanterre, le 17 octobre 1961.

 

 Un Algérien blessé est emmené par le photographe Elie Kagan et un journaliste américain à l'hôpital de Nanterre, le 17 octobre 1961.
A cinq mois de la fin de la guerre d'Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a été le lieu d'un des plus grands massacres de gens du peuple de l'histoire contemporaine de l'Europe occidentale. Ce jour-là, des dizaines de milliers d'Algériens manifestent pacifiquement contre le couvre-feu qui les vise depuis le 5 octobre et la répression organisée par le préfet de police de la Seine, Maurice Papon. La réponse policière sera terrible. Des dizaines d'Algériens, peut-être entre 150 et 200, sont exécutés. Certains corps sont retrouvés dans la Seine. Pendant plusieurs décennies, la mémoire de ce épisode majeur de la guerre d'Algérie sera occultée.

L'historien Gilles Manceron, auteur de La Triple Occultation d'un massacre (publié avec Le 17 octobre des Algériens, de Maurice et Paulette Péju, éd. La Découverte), explique les mécanismes qui ont contribué à cette amnésie organisée.

>> Portfolio sonore : Les photos inédites du 17 octobre

>> Chronologie : La "bataille de Paris" racontée par les archives du "Monde"

Pourquoi la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 a-t-elle été occultée pendant si longtemps ?

Il s'agit d'un événement d'une gravité exceptionnelle, dont le nombre de morts a fait dire à deux historiens britanniques [Jim House et Neil MacMaster, Les Algériens, la République et la terreur d'Etat, Tallandier, 2008] qu'il s'agit de la répression d'Etat la plus violente qu'ait jamais provoquée une manifestation de rue en Europe occidentale dans l'histoire contemporaine.

Comment une répression de cette ampleur a-t-elle pu ne pas être considérée pendant plusieurs décennies comme un événement de notre histoire ? L'historien Pierre Vidal-Naquet a employé le terme d'"énigme". Je me suis interrogé sur les facteurs qui permettent d'expliquer comment ce massacre a été occulté de la mémoire collective.

Il me semble tout d'abord qu'il y a une volonté de faire le silence de la part des autorités françaises. En premier lieu, bien sûr, les autorités impliquées dans l'organisation de cette répression : le préfet de police de la Seine, Maurice Papon, le premier ministre, Michel Debré, ainsi que Roger Frey, ministre de l'intérieur. Mais également le général de Gaulle, qui de toute évidence a pourtant été très irrité par cet épisode. Il a néanmoins voulu tirer le rideau sur cette affaire et fait en sorte que les Français passent à autre chose.

Par quels moyens le pouvoir a-t-il réussi à imposer le silence, et donc cette amnésie ?

Sur le moment, il y a eu censure de la presse, avec l'empêchement des journalistes à se rendre sur les lieux de détention des Algériens, par exemple. Et puis très vite, les instructions judiciaires ont été closes sans aboutir. Il y en a eu une soixantaine, elles ont toutes débouché sur des non-lieux. Une volonté d'oubli judiciaire, qui s'est combinée avec les décrets d'amnistie, qui couvraient les faits de maintien de l'ordre en France, une difficulté à accéder aux archives, l'épuration d'un certain nombre de fonds... tout cela a contribué à ce phénomène d'occultation jusqu'à la fin des années 1970.

Par la suite, d'autres facteurs ont pris le relais. En 1961, Gaston Deferre, à l'époque sénateur, avait protesté de façon très vigoureuse contre la répression policière. Mais quand Jean-Louis Béninou, journaliste à Libération, va le voir pour lui demander de faire la lumière sur cet événement, au début des années 1980, M. Deferre, devenu ministre de l'intérieur, lui répond qu'il n'en est pas question. Il a fait le choix de ne pas ouvrir ce dossier.

Cinquante ans plus tard, il existe encore une confusion entre le 17 octobre 1961 et la manifestation de Charonne, le 8 février 1962, au terme de laquelle neuf personnes ont trouvé la mort...

La mémoire de Charonne, une manifestation pour la paix en Algérie et contre les attentats de l'OAS – mais pas pour l'indépendance ! –, s'est en effet superposée à celle d'octobre 1961. Il faut dire que la gauche française a eu plus de réactivité par rapport à la violence qui s'est déployée lors de la manifestation de Charonne, qu'elle avait organisée. Cette attitude a été celle du PCF, mais également de la Ligue des droits de l'homme, qui a décidé la constitution d'une commission d'enquête après Charonne alors qu'elle ne l'avait pas fait au lendemain du 17 octobre.

On voit là les limites de l'engagement de la gauche française de l'époque. A l'exception du petit PSU et de l'UNEF, rares étaient les partis qui étaient réceptifs à l'idée d'une indépendance algérienne.

Le plus surprenant, c'est que la mémoire de Charonne ait occulté celle du 17 octobre y compris au sein de certaines familles algériennes...

Oui. La famille d'une des victimes du 17 octobre, une jeune lycéenne, qui devait avoir 15 ou 16 ans, Fatima Bédar, dont on avait retrouvé le corps dans le canal Saint-Martin, a longtemps cru et répété qu'elle était morte à Charonne. Au sein même de l'immigration algérienne, le mot de "Charonne" était plus présent que la référence au 17 octobre.

Au lendemain de l'indépendance, comment cet événement a-t-il été utilisé par les nouvelles autorités algériennes ?

C'est ici qu'un troisième facteur d'occultation a joué : la volonté du pouvoir algérien de ne pas mettre en valeur une initiative prise par la Fédération de France du FLN, qui avait organisé la manifestation du 17 octobre.

La Fédération de France était en effet devenu un fief d'opposition au nouveau pouvoir en raison de son ouverture aux idéaux et aux valeurs de la gauche européenne, syndicale et politique. Lors de la crise de l'été 1962 qui vit s'affronter, au sein du FLN, les prétendants au pouvoir, elle avait misé sur les civils du GPRA [le gouvernement du FLN en exil] contre les militaires de l'armée des frontières du colonel Boumediene. Elle se retrouva ainsi dans le camp des vaincus et les autorités de la nouvelle République algérienne évitèrent de lui faire de la publicité, en passant plus ou moins sous silence la répression du 17 octobre...

Comment s'est finalement faite toute la lumière sur l'ampleur du massacre ?

A travers des publications, notamment. Le roman policier de Didier Daeninckx [Meurtres pour mémoire, Gallimard, 1984], qui associe la recherche sur le passé de Maurice Papon sous l'Occupation à son rôle en 1961, ou des travaux d'historiens comme La Bataille de Paris, de Jean-luc Einaudi [1990, Seuil], ont joué un rôle. Et puis avec la constitution d'une association, Au nom de la mémoire, par des enfants issus de l'immigration algérienne, la mémoire a commencé à émerger.

La procès de Maurice Papon pour complicité de crimes contre l'humanité en tant que secrétaire général de la préfecture de la Gironde pendant l'Occupation a certainement contribué à ouvrir le dossier du 17 octobre 1961 et à le faire surgir dans l'espace médiatique. Lors du procès Papon en 1997-1998, des témoins ont parlé de sa personnalité, de son rôle en Algérie et à la préfecture de police de Paris. Parmi eux, Jean-Luc Einaudi, qui a publié une tribune dans Le Monde du 20 mai 1998, où il employait le terme de "massacre" à propos du 17 octobre. Papon a trouvé bon de poursuivre Einaudi pour diffamation. Il a été débouté de sa plainte. Le terme de "massacre" a été considéré comme légitime par le tribunal. C'est un véritable tournant.

Cinquante ans après les faits, l'Etat français a-t-il reconnu sa responsabilité ?

Il y a une reconnaissance de la part de collectivités locales, notamment la mairie de Paris en 2001 qui a fait un geste fort avec l'apposition d'une plaque commémorative sur le pont St-Michel. D'autres communes de la banlieue ont fait des gestes similaires. Et le cinquantenaire, cette année, va être marqué par toute une série d'initiatives, dont un boulevard du 17-Octobre devant la préfecture des Hauts-de-Seine, à Nanterre. Mais de la part de l'Etat, il n'y a toujours aucun signe de reconnaissance.

Comment expliquer que cette répression ait eu lieu alors que venaient de s'ouvrir les négociations d'Evian, qui allaient aboutir à l'indépendance de l'Algérie ?

Les négociations d'Evian entre des représentants français et ceux du FLN s'ouvrent en mai 1961. A ce moment-là, on pouvait penser que le sort de la guerre ne pouvait déboucher que sur une indépendance. C'était la volonté du général de Gaulle, approuvée par les Français et les Algériens. En janvier 1961 un référendum avait donné une très nette majorité (75 %) en France métropolitaine comme en Algérie en faveur de ce processus.

Mais cette politique était contestée par un certain nombre de forces, parfois au sein même de l'appareil d'Etat. Le premier ministre, Michel Debré, qui avait été dessaisi du dossier algérien par de Gaulle, avait insisté pour qu'on lui laisse celui du maintien de l'ordre en France métropolitaine, et il a pu déployer une action qui prenait le contre-pied de l'action mise en œuvre par le général de Gaulle.

Pour ce faire, il s'entoura de Roger Frey, nommé au ministère de l'intérieur en mai 1961 au moment où s'ouvrent les négociations d'Evian, en remplacement de Pierre Chafenet. Surtout, il obtient le remplacement fin août d'Edmond Michelet, le garde des sceaux, qui s'opposait aux méthodes brutales et illégales mises en œuvre par Papon. Il sera remplacé par Bernard Chenot, un homme jugé plus accommodant, ce qui laissera les mains libres à Papon pour se livrer à la répression du 17 octobre.

Le général de Gaulle, qui est arrivé au pouvoir avec l'aide de Michel Debré en 1958, est un peu prisonnier des conditions de son accession au pouvoir. Il essaye de préserver l'essentiel, c'est-à-dire la fin de la guerre via les négociations, et fait des concessions. Il cherche à garder à ses côtés des gens qui lui sont fidèles, quand bien même ces derniers désapprouveraient sa politique algérienne. Il fait donc savoir son mécontentement à Michel Debré au lendemain du 17 octobre, mais s'abstient de rendre publique sa désapprobation. Il garde le silence, et prolonge d'une certaine manière l'occultation de cet événement.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/10/17/17-octobre-1961-ce-massacre-a-ete-occulte-de-la-memoire-collective_1586418_3224.html#k7Md4TgPP4P08PD4.99


17/10/2015
0 Poster un commentaire