Actualité | mercredi 19 octobre 2011

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Rupture des stocks de médicaments

Le malade otage des bureaucrates

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le 19.10.11 | 01h00

  

Les pénuries cycliques de médicaments continuent d’affecter de nombreux malades. Les incessantes et pressantes demandes des professionnels de la santé, des pharmaciens et des parlementaires pour l’ouverture d’une enquête indépendante sur ces ruptures répétitives ne semblent pas avoir eu l’écho souhaité.

«Nous exhortons le ministère de la Santé de mener un travail d’investigation en vue de localiser les failles qui ont mené à la rupture de médicaments dans les officines à l’échelle nationale», a déclaré M. Belambri, président du Snapo. «Il faut qu’une enquête indépendante du ministère de la Santé détermine précisément les responsabilités de cette catastrophe», a clamé le professeur Djidjli, président du Syndicat national des professeurs et docents. Il s’agit là d’une des revendications du syndicat.


Les professionnels disent ne pas comprendre pourquoi le ministère continue d’ignorer cette réalité qui met en danger la santé de milliers de malades. Pourtant,  toutes les données sur l’importation, la distribution, la production  et  la consommation sont disponibles et accessibles, nous a fait remarquer un spécialiste en la matière. Le ministère de la Santé a, sans doute, toutes les explications nécessaires concernant ce dossier. Le département de M. Ould Abbès ne se prive tout de même pas d’accuser tantôt les distributeurs, tantôt les importateurs, les gestionnaires des établissements ou encore des «lobbies». Mais à aucun moment il ne se remet en cause, ne serait-ce que pour les lenteurs bureaucratiques connues au niveau de ce département. Les raisons sont multiples.


D’après certaines informations recueillies dans le cadre de notre enquête, il apparaît clairement que la responsabilité incombe en grande partie au ministère de la Santé. Le nombre de produits introuvables ne cesse d’augmenter. «C’est scandaleux !», «C’est  inacceptable », sont les réactions de plusieurs pharmaciens interrogés sur la rupture des produits. «Nous n’avons jamais connu de telles pénuries. Nous faisons face tous les jours au désarroi des patients. Malheureusement, nous ne pouvons rien faire. A un certain moment, lorsque certains produits venaient à manquer, on trouvait toujours le moyen de se les procurer auprès de confrères, mais là, il n’est plus possible de répondre à la demande des patients», nous confie-t-on, avant de signaler que les médicaments concernés sont surtout ceux traitant les maladies chroniques.


El Watan a enquêté sur les raisons de la rupture de certains produits essentiels indiqués pour différentes pathologies sur la liste des 300 médicaments en rupture de stock depuis plusieurs mois. Parmi les produits qui manquent dans les officines, l’on citera la pilule contraceptive, les corticoïdes injectables, des médicaments traitant la tension artérielle et les maladies cardiovasculaires.


Des stocks difficiles à composer


Les dispositions réglementaires relatives au marché du médicament, revues et corrigées à chaque changement à la tête du ministère de la Santé, ont fait que le marché a connu une véritable perturbation due, selon les spécialistes, à la réduction des quantités des programmes d’importation, ce qui rend quasiment impossible la constitution d’un stock de trois mois en fin d’année. En cas d’absence d’approvisionnement en début d’année, la rupture est inévitable. Les retards dans la publication de la liste de médicaments interdits à l’importation figurent parmi ces obstacles.


«Les laboratoires exportateurs ne lancent aucune production d’un produit tant que les importateurs n’ont pas les programmes validés par le ministère de la Santé. Comme la dernière liste a été publiée par le ministère l’été dernier, les importateurs ont donc établi leur programme selon cette liste. Ce qui a constitué un véritable frein et donc de telles ruptures», nous a-t-on expliqué. Dans le cas où l’importateur voudrait importer une quantité de médicaments en urgence, il est impossible au laboratoire d’exporter un stock destiné à d’autres pays en dehors d’une dérogation signée par le ministère de la Santé, car le packaging est exclusivement dédié à l’Algérie (notice en arabe et en français et numéro d’enregistrement algérien). 

Toutes ces contraintes sont omises par les responsables du ministère de la Santé, qui ne cessent d’avancer que «les programmes à l’importation des produits finis ont été tous signés. Il n’y a pas de raison qu’il y ait des ruptures».  Ils omettent de préciser à quelle date ces programmes ont été justement délivrés, sachant que les procédures d’importation fixées par les cahiers des charges sont claires. L’obligation d’ouverture de lettres de crédit, le délai fixé pour faire les commandes, le contrôle des échantillons, le dédouanement et toutes autres procédures exigées par la loi font que le produit ne peut être sur le marché que dans les trois mois, voire plus, qui suivent la signature des programmes. Lesquels n’ont été signés par la direction de la pharmacie qu’en avril, mai, juin et juillet 2011, alors qu’habituellement, les procédures pour l’importation sont  entamées dès le mois de décembre.

Djamila Kourta

Medicaments: 420 millions USD d’investissements étrangers en 2011

 Les investissements étrangers en matière d’industrie du médicament en Algérie s’élevaient à 420  millions USD en 2011, a déclaré mardi 18 octobre à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès.

Le ministre a qualifié ces investissements de «très importants», soulignant qu’ils venaient en tête des investissements hors hydrocarbures. Ould Abbès intervenait en marge de l’inauguration de l’usine Dar Al-Arabya des laboratoires jordaniens Hikma spécialisée dans la production d’antibiotiques (pénicilline) implantée dans la nouvelle ville de Sidi Abdallah,

Il s’agit d’investissements directs réalisés par des entreprises européennes d’une valeur de 320 millions dollars et d’autres dans le cadre de partenariat entre les entreprises algériennes relevant du secteur privé et des entreprises indiennes, égyptiennes, jordaniennes, turques et saoudiennes estimés à plus de 100 millions dollars.

 

APS

Les trains de la SNTF bloqués

L’action des cheminots se radicalise

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le 19.10.11 | 01h00 

Au troisième jour de la grève des cheminots, toutes les régions couvertes par la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) ont été touchées par le débrayage entamé dimanche.


La grève s’étend donc à l’Est après s’être propagée à l’Ouest. Toutes les destinations sont bloquées, au grand désespoir des 60 000 usagers qui font appel quotidiennement à ce moyen de transport.
Selon El Hadi Chemoune, syndicaliste, membre du Conseil des participations de l’entreprise, la région du Constantinois a rejoint le mouvement de protestation. Les régions de l’Ouest et du Centre sont en grève depuis le début de la semaine. Tous les trains sont à quai. «Le résultat est satisfaisant», a-t-il déclaré hier en guise de commentaire sur la grève «massivement suivie par les cheminots». Notre interlocuteur avance un taux de suivi atteignant les 100% dans les régions du Centre et de l’Ouest. Dans le Constantinois, le suivi varie entre 50 et 100%. «Nous espérons atteindre un suivi de 100% dans les prochains jours, si la direction ne daigne pas répondre aux revendications de 12 000 travailleurs», soutient le même syndicaliste.


Selon la Fédération nationale des cheminots, qui soutient le mouvement initié par les travailleurs, «il n’y a aucune volonté de la direction générale de mettre fin à cette situation». Les cheminots réclament le versement du rappel de l’augmentation du salaire à effet rétroactif à partir de 2009. L’entreprise s’est engagée au règlement de ces dus le 3 octobre dernier, mais lors d’une réunion tenue le 12 octobre, «M. Benamar, premier responsable de cette entreprise, a déclaré que la SNTF n’a pas les moyens financiers pour payer ces montants, ce qui est considéré comme inadmissible par les travailleurs», explique le même syndicaliste. C’est la principale revendication des protestataires, qui s’interrogent également sur la «pertinence» des propos du directeur. «Comment parle-t-on d’une situation financière difficile derrière l’impossibilité d’honorer les engagements vis-à-vis des travailleurs alors que le trafic et le rythme de travail de l’entreprise reflètent, au contraire, une bonne santé ?», s’interroge un syndicaliste.


Dans une déclaration précédente à la presse, le directeur des ressources humaines de la SNTF, Noureddine Dakhli, a confirmé qu’au début de l’année en cours, la direction générale avait négocié différentes plateformes de revendications qui ont abouti à un protocole d’accord signé entre la direction générale et la Fédération nationale des cheminots sur une augmentation salariale de 5% avec un  rappel à partir de janvier 2011. «Cependant, la direction générale a été surprise, le 3 octobre, par une autre revendication exigeant un rappel non pas depuis janvier 2011 mais  septembre 2009», explique le même responsable, qui indique que des pourparlers sont engagés pour arriver à un compromis. Pour les grévistes, «la direction n’a pas encore donné de signal attestant une quelconque volonté de régler la situation».
Au contraire, accusent certains travailleurs, les premières mises en demeure commencent à affluer. «La direction pousse au pourrissement», dénonce-t-on également. Pour la Fédération des cheminots, l’action sera illimitée jusqu’au versement de la totalité des montants.
 

Fatima Arab

Le ministre des Finances n’exclut pas un effondrement des prix du pétrole

L’Algérie plus que jamais vulnérable à un choc externe

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le 19.10.11 | 01h00 

Les menaces de récession qui pèsent actuellement sur l’économie mondiale inquiètent sérieusement le gouvernement algérien.

Intervenant hier en marge de la présentation du projet de loi de finances pour 2012, le ministre des Finances, Karim Djoudi, n’a pas écarté l’impact qu’une nouvelle crise pourrait avoir sur l’Algérie.
Il a même évoqué le risque d’un effondrement des cours du baril du brut l’année prochaine induit par une aggravation de la crise des dettes souveraines en zone euro et une croissance plus molle dans les pays émergents. Le ministre rejoint ainsi les projections moroses de l’OPEP et de l’AIE, concernant une baisse de la demande de brut, et du FMI qui n’exclut pas la survenue d’une récession en 2012.

Même si une telle baisse peut paraître à première vue conjoncturelle, elle a de quoi inquiéter les autorités, d’autant que le budget de l’Etat, dépendant largement des ressources de la fiscalité pétrolière, enregistre de graves déséquilibres. Des déséquilibres qui se sont accentués ces dernières années et qui se traduisent par le creusement du déficit budgétaire.
Dans ce sens, le ministre des Finances a indiqué hier devant les membres de l’Assemblée populaire nationale qu’un déficit des opérations du Trésor des plus importants a été enregistré au premier semestre 2011, passant à 577,2 milliards de dinars contre 61,6 milliards de dinars durant la même période de 2010.

Le projet de LF pour 2012 table d’ailleurs sur un déficit de 25% du PIB. Un creusement du déficit justifié notamment par l’augmentation des dépenses de fonctionnement, lesquelles atteindront dans le projet de budget pour 2012 4608,3 milliards de dinars, en hausse de 7% par rapport à 2011.

Le ministre des Finances explique d’ailleurs cette hausse effrénée des dépenses de fonctionnement par trois facteurs principaux. Il s’agit en premier lieu de l’augmentation des revenus de la Fonction publique et de l’application des régimes indemnitaires avec paiement des rappels à compter de 2008. M. Djoudi estime le coût financier de cette dernière opération à 2600 milliards de dinars. Il évoque également l’effort engagé par le Trésor public pour le soutien des prix des produits de large consommation et pour lequel une enveloppe de 240 milliards de dinars a été allouée.

Enfin, le premier argentier du pays met en avant les dépenses de fonctionnement induites par la réception des projets d’équipements. Il a précisé dans ce sens que l’année 2012 verra la réception de 851 projets d’investissements publics pour lesquels il faudra dégager les moyens pour les faire fonctionner, à travers notamment la création de 65 000 nouveaux postes budgétaires. Il va sans dire que le coût de la paix sociale commence à peser sur les équilibres budgétaires, et ce, en l’absence d’une stratégie économique à long terme.

Melissa Roumadi

 

 

 



19/10/2011
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