hommage au fils de Tizi Hibel

 

Il a été assassiné par l’OAS le 15 mars 1962

hommage au fils de Tizi Hibel

le 17.03.13 | 10h00

 
	Un cycle de conférences est organisé à la maison de la culture Mouloud Mammeri.

| © El Watan
Un cycle de conférences est organisé à la maison de...

Mouloud Feraoun est l’un des écrivains qui ont marqué la littérature algérienne d’expression française.

La commémoration de la disparition  de l’écrivain Mouloud Feraoun coïncide, cette année, avec le centenaire de la naissance du romancier qui a marqué la littérature algérienne d’expression française. Et pour que nul n’oublie cet homme de lettres exceptionnel, le roman «La Terre et le Sang» a été adapté en une œuvre théâtrale produite par le théâtre régional Kateb Yacine de Tizi Ouzou (TRTO). Cette pièce a été, d’ailleurs, présentée, hier, au grand public au TRTO, dans le cadre des activités inscrites dans le programme de cet hommage. Elle a été adaptée par Mohamed Zamèiche.

Ce metteur en scène a donné des images scéniques au roman, tout en gardant l’âme de l’histoire. Il a choisi des comédiens en mesure de remplacer les personnages du roman comme celui auquel est confié le rôle de  Slimane qui voulait venger son frère Rabah assassiné dans une mine en France. Il accuse Amar, un cousin revenu de l’étranger avec Marie, son épouse, après une longue émigration. «Dda Ramdane, le beau-père, essaie d’empêcher cette vengeance parce qu’Amar et Slimane n’ont pas d’héritier. La terre familiale risque d’aller à d’autres personnes d’Ighil-N’Zmane. Pour racheter ce lopin de terre, ils encouragent Slimane à faire couler le sang. Amar et Slimane s’entretuent alors dans un duel où l’on apprend plus tard que Marie, l’épouse d’Amar,  n’est autre que la fille de Rabah et qu’elle porte enfin l’enfant tant espéré.  Marie symbolise le sang de la tribu qui revient à la terre pour donner la vie», tel est le résumé de la  pièce. .

Par ailleurs, notons qu’outre le recueillement organisé, vendredi, sur la tombe de Feraoun, dans son village natal à Tizi Hibel, dans la daïra de Beni Douala, d’autres  activités sont au menu de cette semaine commémorative, afin de revisiter le défunt écrivain tombé sous les balles assassines de l’OAS en mars 1962.

Une exposition permanente portant essentiellement sur la vie et l’œuvre de l’auteur du Fils du pauvre a été mise en place au niveau de la maison de la culture de Tizi Ouzou qui abrite également  une journée d’étude sur l’engagement de  Feraoun dans la Révolution.
Un film documentaire sur l’itinéraire du fils de Tizi Hibel a été projeté, hier, à la salle de spectacles de la maison de la culture.  Mouloud Feraoun est né le 8 mars 1913, au village Tizi Hibel, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il est ravi aux siens par l’OAS le 15 mars 1962 à Alger, laissant derrière lui une œuvre immortelle.  «Le Fils du pauvre» et «Les chemins qui montent» sont, entre autres, les romans les plus connus de Feraoun. 

Hafid Azzouzi

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21/03/2013
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