Sidi Saïd jette l’éponge, la FNTR durcit le ton

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   Le Soir Retraite

LIBRE DÉBAT
Sidi Saïd jette l’éponge, la FNTR durcit le ton

Vous ne changez rien en criant ainsi, «j’ai l’habitude de travailler avec des hommes» ; «vos manières m’énervent» ; «je n’en peux plus !». C’est ainsi que s’exprimait le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le 25 octobre dernier, après avoir été malmené par des centaines de retraités venus de tous les coins d’Algérie. Suite...

POINT DE VUE
Démission de la FNTR

En date du 27 octobre 2011, M. Benmoumène Mohamed, retraité et fidèle lecteur du Soir d’Algérie a adressé une correspondance au directeur de l’agence CNR de la wilaya de Aïn-Defla, où tout en lui faisant part de sa démission de la FNTR, il lui demande d’arrêter la ponction de 10 DA par mois sur sa pension de retraite, ponction qui avait été décidée, il y a quelques années, d’un commun accord entre la FNTR et la CNR, pour tous les retraités adhérents de la FNTR. Suite...

Pour les retraités d’Oran, il ne faut pas oublier de réparer les injustices créées par la mauvaise application de la loi actualisant les pensions

Lors de leur manifestation à Oran le 25 octobre dernier, les retraités ont demandé de ne pas «oublier de réparer les injustices créées par la mauvaise application de la loi actualisant les pensions». Suite...z4eb12b38e772b.gif

 


Actualités : L’ANNONCE DEVRAIT INTERVENIR APRبS LE PROCHAIN CONSEIL DES MINISTRES
Retraites : du nouveau en novembre


La revalorisation des pensions de retraite, telle que décidée lors de la dernière tripartite, interviendra avant la fin du mois en cours, soutiennent des sources proches du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Lors de l’entrevue qu’ont eue Sidi-Saïd et Tayeb Louh lundi dernier, au siège, il était question d’harmoniser les points de vue des différentes parties siégeant au sein du groupe de travail.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Installés au lendemain de la dernière tripartite, les trois groupes de travail, pour l’examen des dossiers relatifs au pacte économique et social, aux pensions de retraite et aux incidences qui naîtraient de l’abrogation de l’article 87 bis ont officiellement entamé leurs travaux. Selon des sources sûres, le premier groupe de travail appelé à remettre ses conclusions est celui en charge de la question des retraites. A ce propos, nos sources indiquent que le secrétaire général de l’UGTA a pesé de tout son poids auprès des différentes parties pour finaliser le dossier et remettre les recommandations avant la fin de la première décade du mois en cours. Les mêmes sources ajoutent que «la revalorisation des pensions de retraite avoisinerait les 40%», telle que revendiquée par la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) et soutenue par le premier responsable de la Centrale syndicale. Pour rappel, Abdelmadjid Sidi- Saïd qui avait apporté son soutien aux retraités lors de leur rassemblement du 28 octobre dernier, a déclaré aux concernés : «Je viens de demander une augmentation de 40% que vous toucherez en novembre. C'est un engagement de l'UGTA.» Pour les animateurs syndicaux de la FNTR, «les petites pensions seront valorisées à 40%, une partie des retraités sera augmentée de 35 % tandis qu'une autre bénéficiera d'une hausse de 30%, alors que le minium sera de 15 %». Pour rappel, les membres de la commission exécutive fédérale de la FNTR, réunis le 4 mai 2011, ont inscrit dans leur cahier de revendications, remis aux autorités concernées, la «restitution par l’Etat à la CNR des 400 milliards de dinars ayant servi à financer l’ordonnance 97-13 par les propres cotisations sociales des travailleurs et des employeurs, l’exonération de l’IRG pour toutes les pensions de retraite inférieures à 40 000 DA et la réduction de cet impôt pour les pensions supérieures à ce montant, l’octroi d’une revalorisation annuelle dont le taux doit être significatif, et à deux chiffres, au regard de l’inflation qui ne cesse de réduire le niveau de vie des retraités, l’actualisation des pensions de retraite d’au moins 40%, et ce, depuis janvier 2010, au vu des augmentations de salaires attribuées, avec rappel depuis 2008, à tous les travailleurs des secteurs d’activité, le relèvement de la pension minimum de retraite qui est de 75% du SNMG, à 100 % du SNMG le relèvement de l’allocation minimum de retraite qui est de 3 500 DA à un montant de 5 000 DA, le relèvement de la majoration pour conjoint à charge, qui n’a pas varié depuis janvier 2000, à 4 000 DA, et le rétablissement de l’article 15 de la loi 83-12, dans sa mouture originale et suppression de l’article 6 bis, pour permettre aux retraités sortis dans le cadre de l’ordonnance 97-13 de bénéficier de la transformation de leurs retraites proportionnelles et sans condition d’âge, en retraite normale dès l’âge de 60 ans». Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale avait indiqué que le gouvernement préparait «une mesure exceptionnelle» pour la revalorisation des allocations et pensions de retraite ajoutant que cette mesure serait prochainement tranchée. Cette mesure exceptionnelle «sera prise en charge par le budget de l’Etat» pour l’amélioration du pouvoir d’achat de cette catégorie. «Si un effort de solidarité doit être fait, il s’agit d’identifier les modalités de financement», a ajouté M. Louh. Notons que les deux autres groupes de travail, à savoir ceux relatifs au 87 bis et au pacte économique et social, doivent remettre leurs travaux au plus tard avant la fin du premier trimestre de l’année prochaine.
A. B.



 

Vous ne changez rien en criant ainsi, «j’ai l’habitude de travailler avec des hommes» ; «vos manières m’énervent» ; «je n’en peux plus !». C’est ainsi que s’exprimait le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le 25 octobre dernier, après avoir été malmené par des centaines de retraités venus de tous les coins d’Algérie.
Ils l’accusent de traîtrise et de mensonge, et lui demandent de dégager de leur instance syndicale pour laisser la place à des cadres plus intègres avec moins d’affinité avec le pouvoir. Face à ce ras-le-bol, la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), affiliée à l’UGTA, a été contrainte de réunir son bureau le même jour dans l’après-midi pour faire l’évaluation de ce rassemblement et débattre de ce qu’il en découle. Pour la FNTR, voir des retraités qui ont dépassé l’âge de 60 ans être humiliés de cette manière alors qu’ils sont censés se reposer après plusieurs années de travail est une situation inédite. D’où sa détermination de changer la manière et le ton de ses revendications. Elle constate avec regret les tergiversations de l’autorité autour de cette question depuis plusieurs années, et c’est sans aucun doute celles-là mêmes qui l’ont poussée à l’impatience et à la lassitude. Sinon, comment expliquer que Sidi Saïd brandisse un document qu’il déclare valider une augmentation de 40% que les retraités pourront toucher à partir de novembre ? Pourquoi le ministre en charge du dossier ne l’a pas fait ? Pourquoi d’autres responsables conditionnent cette augmentation à la réunion du Conseil des ministres ? L’a-t-on fait pour d’autres secteurs ? La FNTR est donc, à travers sa déclaration, sortie de sa réserve pour prévoir selon des sources crédibles des assemblées générales au centre, à l’est et à l’ouest du pays, juste après la fête de l’Aïd El-Adha, afin de généraliser ces actions à travers tout le territoire national. Elle précise par ailleurs que l’augmentation de 40% avec un effet rétroactif à partir de janvier 2010 est non négociable, indiscutable et irréversible. Maintenant que les choses prennent cette tournure, la FNTR ajoute dans sa déclaration plusieurs points, à savoir : l’abrogation de l’article 04 de loi 93-03 qui modifie l’article 16 de loi 83-12 et le retour au droit acquis figurant dans l’authentique article 16 qui fixe la pension minimum à 100% du SNMG au lieu de 75% ; le SNMG étant le minimum vital, alors pourquoi le diminuer spécialement pour cette frange de la société ? ; l’actualisation par un système de compensation des anciennes pensions de retraites attribuées avant 1996, l’abrogation pure et simple de l’article 03 de la loi 99-03 qui modifie l’article 15 de la loi 83-12 et retour au droit acquis figurant dans l’authentique article 15 fixant la majoration pour conjoint à charge à 600 fois le montant horaire du SNMG ; l’abrogation de l’article 09 de la loi 99-03 qui modifie l’article 43 de la loi 83-12 et le retour au droit acquis figurant dans l’article 19 de l’ordonnance 96-18 elle-même venue modifier la loi citée plus haut ; le relèvement du minimum des petites allocations à 5 000 DA ; la révision du seuil d’exonération de l’IRG pour les pensions de retraite ; et le remboursement par le Trésor de quelque 500 milliards de DA, dépensés par la CNR sans compensation par l’Etat, et ce, au profit des retraités sortis avant l’âge légal à la retraite. Ainsi, le manque d’anticipation des autorités risque de leur coûter beaucoup plus cher qu’il est prévu. La détermination des retraités est inébranlable.
Rabah Reghis,

 Le Soir Retraite : POINT DE VUE
Démission de la FNTR

En date du 27 octobre 2011, M. Benmoumène Mohamed, retraité et fidèle lecteur du Soir d’Algérie a adressé une correspondance au directeur de l’agence CNR de la wilaya de Aïn-Defla, où tout en lui faisant part de sa démission de la FNTR, il lui demande d’arrêter la ponction de 10 DA par mois sur sa pension de retraite, ponction qui avait été décidée, il y a quelques années, d’un commun accord entre la FNTR et la CNR, pour tous les retraités adhérents de la FNTR.
Ce montant correspond aux cotisations mensuelles des adhérents de la FNTR, à charge pour la CNR de reverser à la FNTR la totalité de ces ponctions. Nous reproduisons ci-dessous le courrier de ce lecteur. «A l'instar des mes compatriotes retraités, j'ai été très déçu des résultats de la dernière tripartite qualifiée de montagne qui a accouché d’une souris vu les promesses portées noir sur blanc dans la résolution générale adoptée par le 5e congrès fédéral du 30 et 31 mai 2010 de Sidi-Fredj, publiée dans le numéro spécial de mai-juin 2010 du journal Le retraité algérien et diffusée aussi sur des CD. En effet, toutes les revendications des retraités ont été tout simplement évacuées de la tripartite comme si de rien n'était et renvoyées devant une commission ad hoc à réunir ultérieurement, ce qui prouve donc que les Sidi Saïd et consorts de l’UGTA et de la FNTR ne sont que de simples organisations qui jouent toujours en faveur du pouvoir, donc qui ne décident en rien et ne font que meubler le décor d’une salle feutrée et arrangée en la circonstance. Pour preuve, malgré les insistances répétées des appels des retraités à protester, la FNTR n'a même pas pu organiser une seule journée de protestation pacifique à travers le territoire national devant les agences CNR pour une meilleure prise en charge des revendications des retraités. C'est pourquoi j'ai le regret de vous annoncer ma démission de la FNTR à compter de ce jour et de ce fait, je vous serai gré de bien vouloir arrêter la ponction automatique mensuelle de 10 DA de ma pension de retraite servant de cotisation pour le compte de la FNTR affiliée à l’UGTA et ce, à compter du mois de novembre 2011.»
M. Benmoumène Med B/Abdellah N° de pension: B2Z 815 478 Copie à M. le secrétaire de la FNTR de la wilaya de Aïn-Defla, à M. le secrétaire général de la FNTR, Alger 


Le Soir Retraite : Pour les retraités d’Oran, il ne faut pas oublier de réparer les injustices créées par la mauvaise application de la loi actualisant les pensions

Lors de leur manifestation à Oran le 25 octobre dernier, les retraités ont demandé de ne pas «oublier de réparer les injustices créées par la mauvaise application de la loi actualisant les pensions».
Si les augmentations des pensions de retraite, dont notamment celle de 40% que se propose de défendre le SG de l'UGTA auprès du gouvernement, suscitent l'adhésion de l'ensemble des retraités, les plus anciens d'entre eux déclarent également l'apprécier «mais à sa juste valeur». Selon eux, «si les réclamations pour de plus importantes revalorisations des pensions sont légitimes et se passent de commentaires, tous les feux braqués sur ce seul aspect comportent le risque d'occulter les choses en donnant le sentiment que les problèmes des retraités se résument à ces augmentations». En vérité, poursuivent-ils, «le risque est grand pour que les autres revendications, plus légitimes encore, soient passées sous silence, comme la question de l'actualisation des pensions de retraite, instituée par la loi 83-12 du 02 juillet 1983, que nous cessons de réclamer». En effet, ce texte de loi stipule en son article 43 que «les pensions liquidées ou à liquider doivent suivre l'évolution du point indiciaire des travailleurs en activité». Et de poursuivre que «cette loi a fini par être appliquée à partir de 2003, mais de façon injuste, car n'ont été concernées que les retraites liquidées à partir de 1996, excluant ainsi de fait tous les retraités partis avant cette date et qui n’ont pas bénéficié de la nécessité de l'alignement de leurs pensions sur l'évolution du point indiciaire des travailleurs en activité. Nous ne comprenons pas pourquoi et nous ne cessons de nous interroger sur ses tenants et aboutissants de cette affaire». Ils soulignent que «la catégorie de retraités qui a bénéficié de l'application de la loi en question se trouve être celle qui est la plus jeune et la mieux payée (les niveaux des pensions étant plus élevés), alors que celle de retraités partis avant 1996 est celle des plus anciens et des moins payés». Et de citer à titre d'exemple que des femmes de ménage sorties après 96 ont une meilleure pension qu'un cadre supérieur sorti en 94. «Cela fait maintenant 8 ans, depuis le début d'application de façon discriminatoire de l'article 43 de la loi 82-12, et combien d'entre nous sont morts sans avoir pu profiter de tous leurs droits, pourtant prescrits par la législation du pays pour cause d'un régime de retraite on ne peut plus inique. Figurez-vous que dans notre cas, on a beau être cadre d'entreprise ou même directeur, le montant de notre pension n'égale pas celui d'un planton ou d'une femme de ménage partie à la retraite plus récemment», s'indigne un ancien cadre retraité.


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02/11/2011
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