Tizi-Ouzou : Elles réclament le départ de leur directrice.....

 

 
Les résidentes de la cité universitaire Didouche sortent dans la rue

 


Tizi-Ouzou Elles réclament le départ de leur directrice
Les résidentes de la cité universitaire Didouche sortent dans la rue
 

Les résidentes de la cité universitaire Didouche Mourad (ex-Ile) de Tizi-Ouzou sont sorties dans la rue, hier, pour crier leur ras-le-bol et demander le départ de leur directrice, Mlle Fazia Smaïl, une directrice que les protestatrices n’ont d’ailleurs pas ménagée à travers les slogans criés à tue-tête qu’elles reprenaient en chœur lors de la marche qu’elles ont tenue. “Fazia barra, Fazia dehors !”, ”yal laâr mouhdira billa qarar !” (quelle honte, une directrice sans responsabilité), ou encore “Maya di la souffrance, on veut une ambulance !” sont autant de slogans martelés par les étudiantes qui ont laissé libre cours à leur colère durant cette manifestation de rue lors de laquelle, celle-ci ont sillonné les différentes rues de la ville des Genêts avant de rejoindre la faculté de Hasnaoua.

Il n’y a qu’à entendre ces slogans pas du tout tendres à l’encontre de la première responsable de la résidence universitaire Didouche pour comprendre qu’elle est indésirable. Plusieurs griefs sont en somme retenus contre elle. On lui reprochera notamment sa mauvaise gestion des affaires de la cité.

Les manifestantes affirment, en effet, qu’elles vivent dans une situation lamentable au niveau de leur résidence. “Les conditions de vie dans cette cité sont en constante détérioration,” soutient une des étudiantes. “Le comble c’est que la directrice ne fait rien pour améliorer notre situation,” martèle sa copine affirmant que ses camarades réclament juste l’essentiel. “On a trop supporté mais arrivé à un point ou pour une évacuation à l’hôpital il faut attendre les secouristes, c’est un peu trop !” dira une étudiante expliquant que la cité Didouche ne dispose pas de moyen d’évacuation sanitaire.

C’est ce manque, en fait, qui a fait déborder le vase, car, selon les manifestantes, il a fallu faire appel aux pompiers pour faire évacuer l’une de leurs copines malade vendredi dernier. Quoi qu’il en soit, les résidantes de la cité Didouche qui n’ont pas épargné leurs cordes vocales eu les déployant pour crier à qui veut bien les entendre “ce qu’elles pensent de leur directrice”, sont déterminées à poursuivre jusqu’à satisfaction de leur revendication. Autrement dit, celles-ci comptent aller vers une grève illimitée jusqu’au départ de cette directrice. En tout cas, le malaise semble atteindre un point de non-retour au niveau de cette résidence où le bras de fer opposant les étudiantes à leur première responsable est enclenché.

M. O. Benmokhtar 
 



03/02/2009
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