0017-/-ACTUALITÉS Du Mercredi 17 Janvier 2018
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Prévisions météo Algérie pour mercredi 17 janvier 2018
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التلفزيون الجزائري | نشرة أخبار الظهيرة ليو الأربعاء 17 جانفي 2018 م
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ACTUALITÉ

Grève des paramédicaux : Les hôpitaux paralysés
La réunion ministre de l’Intérieur-présidents d’APW et d’APC aura lieu demain : Quelles solutions pour le développement local ?
Jil Jadid sur les derniers développements de l’actualité nationale : «La dégénérescence du pouvoir algérien s’est accélérée»
Cinq ans après l’attaque terroriste : Le complexe de Tiguentourine produit 8,8 milliards de m3 de gaz
Après l’augmentation de la taxe : Les prix des téléphones portables flambent
Chlef, un pôle agrumicole d’excellence : Des opérateurs du Golfe intéressés par l’investissement dans la filière
Le Snateg maintient sa décision de sit-in devant la Grande-Poste : «Le ministère de l’Intérieur doit autoriser le rassemblement»
Salon de la transition énergétique : Absence énigmatique d’Ahmed Ouyahia
Commerce : Lancement de l’opération d’informatisation des demandes de ventes réglementées
Timizart (Tizi Ouzou) : L’agence postale de Souk El Had attaquée
SPORTS

CAN-2018 de handball. Algérie – Cameroun, aujourd’hui à 11h : Le Sept national veut relever le défi
Coupe d’Algérie. USMA 1 – CSC 0 : Les Sanafir tombent à Bologhine
FIACS : Mazar rencontre le président de la CAF
Djamel Zemam. Président de la Ligue nationale de futsal : «Notre but est d’aller vers un championnat à deux divisions en 2019/2020»
JS Kabylie : Les membres du CA partagés sur Mellal
Handisport : L’élite nationale saisit Ould Ali
ECONOMIE

Salon électronique CES 2018 DE LAS VEGAS : LG dévoile sa cuisine du futur
Abderrahmane Mebtoul. Ancien président du Conseil national des privatisations : «Il faut demander à l’actuel Premier ministre le bilan des privatisations»
L’expérience des années 2000 : Temmar a procédé dans l’opacité la plus totale
Privatisations des entreprises publiques : L’arbitrage de Bouteflika
Alexandre Kateb. Economiste et consultant en stratégie : «Il n’y a pas de consensus au sein du pouvoir»
Le patronat défend l’option d’un partenariat public-privé
INTERNATIONAL

Qualifiée par certains observateurs d'historique : Le Conseil national palestinien a décidé de suspendre la reconnaissance d'Israël
Mouvements de protestation en Iran : L’ancien président Mohammad Khatami appelle à écouter la colère populaire
Conflit syrien : Ankara déterminé à détruire les «nids» des combattants kurdes
Incident aérien impliquant les Emirats Arabes Unis et le Qatar : Abu Dhabi compte déposer une plainte
Kosovo : Assassinat d’un leader serbe à Mitrovica
Pour l’OLP, Israël ne veut pas d’une solution à deux états : Faut-il enterrer les Accords d’Oslo ?
CULTURE

Espagne : Les Amazighs de Valence célèbrent Yennayer
Mort de Dolores O’Riordon, chanteuse irlandaise des Cranberries : Une voix, des convictions
Nawell Madani. Humoriste et réalisatrice : «Le public de mon pays m’a donné de l’amour et j’ai craqué…»
Musique kabyle : Nouvel album de Mahdi Ammad
Liban : Interdiction de deux films, dont The Post, de Spielberg
Festival du rire : Samedi soir, l’Olympia était algérienne
RÉGION EST

Tunnel de Djebel El Ouahch (Constantine) : La reprise des travaux ajournée
Aïn Abassa (Sétif) : Un permis de construire attendu depuis... 38 ans !
Annaba : Un ressortissant libyen interpellé à l’aéroport Rabah Bitat
Six communes de Jijel sont concernées : Le projet d’AEP à partir du barrage de Boussiaba traîne encore
Sûrete de wilaya de Skikda : Un système de surveillance pour les chambres de garde à vue
Batna : Hausse de 5 % du nombre d’accidents
Biskra : Grève des conseillers d’orientation scolaire
Tébessa : Sauvés in extremis d’une asphyxie par le CO
RÉGION OUEST

Le drame de l’émigration clandestine continue : Deux harraga trouvent la mort à Oran
Mostaganem : Protestation des étudiants en agronomie
Les agents professionnels de l’éducation en colère à Chlef
Tlemcen : Les exportateurs pénalisés
Sidi Bel Abbès : Des élèves désertent leur lycée en raison de l’absence de chauffage
Mascara : Les chantiers de logements AADL à la traîne
Sougueur : Des chômeurs en grève de la faim
Aïn Témouchent : Sit-in des conseillers d’orientation scolaire et de la guidance professionnelle
RÉGION KABYLIE

Wilaya de Tizi Ouzou : Sept APC sans exécutif
Grève des paramédicaux : Les hôpitaux paralysés
le 17.01.18 | 12h00

Le taux de suivi de la grève était de 85%, selon le président du syndicat algérien des paramédicaux, Lounes Ghachi. Même si tous les actes médicaux ont été suspendus en raison de la grève, le service minimum a été assuré. Les interventions chirurgicales à caractère urgent ont elles été maintenues.
Les paramédicaux ont poursuivi hier leur grève pour dénoncer les dysfonctionnements dans le système de santé et réclament une prise en charge urgente de leurs revendications socioprofessionnelles. Le Syndicat algérien des paramédicaux a enclenché une grève cyclique de deux jours, puis de trois jours par semaine, depuis le 8 janvier, pour des revendications liées à leur carrière.
«C’est le ras-le-bol», dénoncent les paramédicaux du centre hospitalo-universitaire Mustapha Bacha, dont les délégués syndicaux se sont rassemblés en piquet de grève. La violence dont ils sont souvent victimes est l’une des préoccupations principales. «Nous sommes constamment exposés à la violence des accompagnateurs des malades qui n’hésitent pas recourir à l’agression pour exiger une prise en charge, même si nos services sont dépassés», se plaint une infirmière exerçant depuis plusieurs années.
Riadh Rouchouche, secrétaire général du Syndicat algérien des paramédicaux (Sap) au niveau dudit CHU, évoque une autre forme de violence : «Celle qu’exercent les responsables dirigeants du secteur, relayée par certains responsables au niveau local.» Pour ce syndicaliste, le cas de l’aide-soignante de Béjaïa, qui a été réquisitionnée par le responsable avec la force policière pour évacuer un patient, est une illustration de la violation de la réglementation, exposant la vie des patients au danger et le personnel paramédical à des poursuites.
Car, selon le même syndicaliste, le paramédical obligé à faire ce genre de transfert ne dispose d’aucune protection juridique. Les paramédicaux ont exprimé leur colère face à la situation de «flou et blocage» qui caractérise la formation.
Les promotions de diplômés LMD depuis 2011 voient leur carrière bloquée. Les diplômes universitaires LMD, qui sanctionnent la formation des paramédicaux, ne sont en fait pas reconnus par la Fonction publique qui ne prend pas acte des années universitaires de formation dans le développement de la carrière et des salaires. Contrairement aux formations LMD des autres secteurs de la Fonction publique, classées à la catégorie 12, les paramédicaux issus du système LMD sont toujours à la catégorie 11. «C’est une aberration», fulminent les grévistes interrogés.
Pour le SAP, cette situation est loin d’encourager les jeunes étudiants à opter pour les études en paramédical, alors que le secteur, qui connaît un manque d’effectif depuis plusieurs années, fait face à une véritable hémorragie avec le départ massif à la retraite pour cause de suppression de la retraite anticipée. «Selon le Sap, 93 000 paramédicaux exerçaient avant le départ massif à la retraite, et c’est très loin de répondre aux besoins du secteur public.» Le salaire n’atteignant 45 000 DA qu’après 30 ans de service est loin de constituer une motivation.
Le syndicat pose en outre le problème de la situation des effectifs formés par les écoles privées, non reconnues par l’Enseignement supérieur, mais agréés par le ministère de la Santé. Le manque d’effectif a pour conséquence une gestion difficile des gardes et une exploitation des paramédicaux à des tâches qui ne relèvent pas de leur compétence. «Je suis infirmière, mais je fais office de brancardier, un métier qui n’existe pas.
Les infirmiers sont sollicités pour les tâches d’agents administratifs, de nurserie», dénonce une infirmière rencontrée à l’hôpital qui fait part de ses inquiétudes face à toutes les maladies qu’elle risque d’attraper par contagion et exposition aux différents risques dans le milieu hospitalier en l’absence de moyens de protection. «La mauvaise gestion des effectifs, ajoutée au manque d’effectif et des moyens, est une bombe à retardement qui risque de coûter cher. Le temps de repos n’est pas respecté, les gardes sont un véritable casse-tête ainsi que l’activité complémentaire non réglementée», ajoute un autre infirmier, appelant les autorités à prendre en charge la situation.
Hier, le taux de suivi de la grève était de 85%, selon le président du syndicat, Lounes Ghachi. Même si tous les actes médicaux ont été suspendus en raison de la grève, le service minimum a été assuré. Les interventions chirurgicales à caractère urgent ont aussi été maintenues. Il n’y a pas non plus grève au niveau des services d’oncologie et des urgences.
Une réunion de conciliation est prévue aujourd’hui, annonce le SAP qui menace de maintenir la grève de trois jours, la semaine prochaine, «si le ministère ne répond pas à nos revendications». Malgré l’assurance d’un service minimum, les opérations et autres actes médicaux sont perturbés dans les hôpitaux. C’est le cas du service ORL du CHU Mustapha dans lequel les interventions chirurgicales sont bloquées. C’est ce qu’a confié le chef de service ORL, Djamel Djenaoui, à l’APS.
Le Pr Lahbib Douaghui, chef de service des maladies thoraciques et respiratoires au CHU Hassani Issaad (Beni Messous), regrette, selon toujours la même source, cette situation de blocage induite par la grève de ces deux corps, appelant les pouvoirs publics à «trouver des solutions urgentes à leurs problèmes avant que la grève n’entraîne une paralysie totale de l’activité au sein des hôpitaux».
Fatima Arab
Après l’augmentation de la taxe
Les prix des téléphones portables flambent
le 17.01.18 | 12h00

A part des téléphones en coffret qui se font de plus en plus rares, au marché de Belfort (El Harrach), ce sont plus les produits «cabas» qui sont monnaie courante.
La liste des produits interdits à l’importation englobe beaucoup d’articles qui font partie du quotidien des Algériens. Le gouvernement, qui prévoyait de soumettre les téléphones portables à des licences d’importation, s’est contenté de les soumettre à une élévation de la taxe. Quel est l’impact d’une pareille mesure sur le marché de la téléphonie mobile ? Un tour au marché de gros de téléphones portables et accessoires de téléphonie mobile d’El Harrach nous en donne une large idée.
Il est 11h au boulevard Bouamama (ex-Belfort) à El Harrach. Les 300 boutiques qui le longent connaissent une affluence appréciable. Pour les habitués du coin, il y a moins de monde que les années passées. «Nous continuons de recevoir des clients de plusieurs régions du pays, mais le marché n’est plus comme avant», explique Hamza, le propriétaire d’une boutique.
Derrière son comptoir, qui compte désormais plus d’accessoires que de téléphones, il conclut avec un client l’achat d’une petite dizaine de téléphones, tous des smartphones. «Le marché n’est plus comme avant ! Il y a quelques années, notre bénéfice était de près de 50% du prix du téléphone dans son pays de provenance.
Le bénéfice a commencé à dégringoler pour stagner, durant une bonne période, autour de 5000 à 6000 DA l’unité. Aujourd’hui, faire 2000 DA de bénéfice est une véritable affaire à saisir», témoigne-t-il. Il dit préférer investir dans les accessoires de la téléphonie mobile que dans les smartphones eux-mêmes.
Rareté et cherté des téléphones
Mis à part des téléphones en coffret, qui se font de plus en plus rares, au marché de Belfort, ce sont plus les produits «cabas» qui sont monnaie courante. Selon des vendeurs rencontrés sur place, les coffrets coûtent très cher. En plus du prix très élevé qui fait bien sûr fuir les clients, les smartphones bien emballés et scellés sont désormais difficiles à faire entrer sur le territoire national.
D’après un vendeur, qui a souhaité garder l’anonymat, les contrôles sont devenus très rigoureux aux frontières maritimes et dans les différents aéroports. Les téléphones sans boîte ni accessoire sont plus ou moins faciles à transporter. «Malgré cela, nous avons du mal à les faire entrer. Les produits ne sont plus dans l’abondance.
Auparavant, nous ramenions des produits des Etats-Unis et on arrivait à les faire sortir de l’aéroport. Aujourd’hui, avec l’augmentation des contrôles, nous avons beaucoup de mal à récupérer nos commandes. Alors qu’on achetait directement auprès du vendeur, aujourd’hui nous sommes obligés de faire affaire avec des passeurs. Ils sont essentiellement établis en Europe, en Espagne plus exactement.
A la première occasion, notre commande arrive», confie Smaïl, un autre commerçant qui dit être obligé de recourir à ce type de transactions déroutées pour s’approvisionner, notamment avec l’augmentation de la taxe sur l’importation des produits électroniques, dont les téléphones portables. «Par cette taxe, les prix ont nettement augmenté. Leur augmentation est de près de 20 à 30% de leur prix de l’année dernière. Ceci est dû aux chemins que traverse le téléphone avant d’arriver entre nos mains puis celles du client et, bien sûr, à chaque escale le prix augmente», se désole notre interlocuteur.
Le problème à Belfort n’est pas seulement la rareté ou la cherté des téléphones portables et leurs accessoires, mais surtout la traçabilité des produits et leur justification face aux impôts. L’origine des smartphones n’est pas connue et il n’est pas rare de tomber sur des produits contrefaits. Systématiquement, ils ne sont pas certifiés par l’ARPT. Les achats répondent aux règles de la confiance, de la connaissance et bien sûr de la bonne affaire.
Malgré ces risques et l’absence du regard de l’Etat sur les produits qui y sont vendus, le marché de Belfort affiche des prix moins chers que dans les autres magasins à travers la capitale, les autres régions du pays ou encore sur la Toile. Un téléphone qui coûte 27 000 DA à Belfort n’est pas cédé à moins de 32 000 DA ailleurs. Une meilleure réorganisation de ce marché s’impose.
Asma Bersali