Une statue sera conçue et érigée à Alger en 2016 à la mémoire de Massinissa, personnalité historique, a-t-on appris dimanche du secrétaire général du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA) Si El Hachemi Assad.
Invité au Forum du quotidien "El Djoumhouria", M. Assad a souligné que le site où sera érigé la statue a été retenu dans la place "El Fouara" à Alger-centre en commun accord avec le wali, le président de l’Assemblée populaire communale de Sidi M’hamed et le HCA.
Ce projet vise à réhabiliter la culture amazighe et l’histoire en application des recommandations du colloque international sur Massinissa, fondateur du premier Etat numide, organisé en septembre 2014 à El Khroub (Constantine), a expliqué M. Assad.
En prélude à cette œuvre, qui sera financée sur budget de la commune, une commission a été installée au niveau du Haut commissariat à l’amazighité, composée de spécialistes en histoire, d'artistes et de sculpteurs pour organiser un concours national de la meilleure conception dont les résultats seront affichés à l’occasion de la célébration de l’Année amazighe en janvier prochain, selon
le même responsable, qui a indiqué que toutes les institutions de l’Etat sont mobilisées pour la concrétisation de ce projet de statue "qui fera la fierté de l’Algérie et contribuera à la promotion de la culture amazighe".
L'Etat numide, fondée au deuxième siècle avant JC par Massinissa, était prospère et occupait une place prépondérante dans le bassin méditerranéen. Un royaume disposant de sa propre monnaie, très respecté, fidèle aux traités et refusant toute ingérence extérieure dans ses affaires intérieures, a-t-on évoqué.
Massinissa est l'auteur du célèbre dicton "l'Afrique aux africains", qui dénote d'un grand attachement à la souveraineté, a-t-on rappelé.
Par ailleurs, Si El Hachemi Assad a rappelé les différents acquis et réalisations concrétisées par le HCA durant les vingt dernières années, soulignant que le HCA œuvre à la promotion de la langue et la culture amazighes dans les secteurs de l'éducation, de l’information et de l'enseignement supérieur et dans les domaine de l’édition et de la traduction.
Il a affirmé, au passage, que l’introduction de la langue amazighe dans le système scolaire est devenue une réalité palpable à travers 23 wilayas du pays et aura une forte présence l’année prochaine, en collaboration avec le ministère de l’Education nationale, qui s'est engagé à améliorer l’enseignement de tamazight.
Le HCA œuvre aussi à améliorer la production audiovisuelle en langue amazighe avec le partenariat de l’Entreprise publique de télévision (EPTV), a-t-il ajouté, tout en valorisant le "grand acquis" réalisé au sein de l’agence "Algérie Presse service" (APS) qui consacre un fil à la langue amazighe.
S'adressant au secteur de l’Enseignement supérieur, le secrétaire général du HCA a appelé à l’ouverture d’un institut de langue et de culture amazighes au niveau du pôle universitaire d’Oran, à l’instar de quatre instituts à Tizi Ouzou, Béjaia, Batna et Bouira.
M. Assad a abordé, en outre, les projets qu'envisage de réaliser le Haut-commissariat à l’amazighité l’an prochain dont l’ouverture d’annexes dans nombre de wilayas et la création d’unités de recherche pour la promotion de la langue et la culture amazighes.
Le secrétaire général du HCA a présidé samedi soir le lancement officiel du programme national d’alphabétisation des adultes en tamazight au siège du quotidien "El Djoumhouria", en présence de la présidente de l’association nationale d’alphabétisation "Iqraa", Aicha Barki.
APS
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le 27.03.15 | 10h00
Sites vierges, plages paradisiaques, fonds marins inexploités…Voilà ce que l’on verra vendredi 3 avril dans l’émission «Thalassa» consacrée au littoral algérien.
Vendredi prochain, 3 avril, la chaîne de TV française France 3 diffusera, à 20h50, l’une des émissions phare de la télévision française, «Thalassa». Ce sera 110 minutes entièrement consacrées au littoral algérien intitulé «La mer retrouvée» et des séquences filmées avec des drones de l’armée algérienne. «Thalassa», qui traite de la mer, de son environnement écologique, social, culturel, sportif et politique, est l’une des plus anciennes émissions de la télévision française.
L’annonce du documentaire sur l’Algérie faite depuis les premiers repérages en juin-juillet 2014 a, bien entendu, aiguisé la curiosité des téléspectateurs algériens qui sont aussi nombreux à suivre l’émission qu’en France, selon son animateur vedette Georges Pernoud. La bande annonce fait le buzz sur la Toile et les commentaires sont surtout bienveillants avec des avis pour et contre des commentaires des réalisateurs qui ont trouvé «sale», en nuançant leurs propos, le littoral qu’il trouve aussi splendide et encore vierge. On dit que la polémique qui a suivi cet épisode aurait entraîné la suppression de certaines séquences, mais on ne le saura que le 3 avril vers 23h.
Émission du 03/04/2015
"On se réapproprie notre espace marin… Cette mer est restée vide pendant trop longtemps".
C'est un géant méditerranéen, qui a longtemps tourné le dos à la mer.L'Algérie redécouvre aujourd'hui son littoral et Thalassa nous emmène pour un voyage inédit tout au long de ces 1600 kilomètres de côtes.
D'ouest en Est, les paysages algériens offrent une variété fascinante.
D'Oran jusqu'à Annaba, le voyageur traverse des reliefs lunaires, des forêts épaisses, des marais multicolores et des dunes à perte de vue. De ces côtes méconnues, Thalassa propose une exploration inédite.
La grande majorité des algériens vivent le long des côtes. Pourtant certaines plages restent désertes et les bateaux sont rares. Pourquoi ce paradoxe ? À cause de cette "décennie noire" qui a ensanglanté le pays. Depuis les années 90, la population a gardé des réflexes de prudence.
Pour faire revivre le littoral, la société civile se mobilise.
L'équipe de Thalassa a suivi 4 de ces algériens ordinaires et extraordinaires. Pour eux, la mer est une évidence. Ils seront nos guides.
"Les gens de Tipaza connaissait la mer mais pas la plongée et c’est une femme qui est venue leur apprendre. On m’a adoptée et respectée" .
Samia est plongeuse et féministe. C’est la première femme à avoir gagné ses galons de moniteur en Algérie. D'ouest en est, elle nous emmènera sur les meilleurs spots de plongée.
"Regardez cette belle crevette rouge : on dirait qu’elle me parle ! Du sel, du poivre : elle n’a besoin de rien d’autre, c’est extra frais !" .
Abdel le cuisinier partira pour un tour d'Algérie des plus fameuses recettes de poissons.
"Sans la nature : pas de futur ! " : Nous suivrons Karim l'écolo, dans ses ballades à couper le souffle. L'Algérie est un pays jeune et c'est une force, si chacun trouve sa place.
"Avec ma musique, je fais passer des messages… ça peut décomplexer la jeunesse et faire avancer les esprits". : Mohammed, la nouvelle star du raï, veut faire bouger les choses avec ses chansons.
Une plongeuse, un cuistot, un écolo et un chanteur : avec eux nous irons de surprise en surprise.
Nous embarquerons avec la jeunesse dorée et avec une femme capitaine de pêche qui n’a peur de rien :"il faut changer les mentalités et expliquer que tout est possible".
Nous irons aussi à la plage avec les vacanciers... et les policiers. Nous verrons les coulisses d'une incroyable criée silencieuse. Nous grimperons dans la casbah d'Alger, et nous plongerons dans des grottes inexplorées.
D'ouest en Est, c'est parti pour un voyage de plus de 1600 kilomètres. Une découverte des côtes de l'Algérie, ce pays qui avait tourné le dos à la mer. Et qui, aujourd'hui, la retrouve.
وهران / Oranجولة سريعة بمدينة وهرانUne petite balade a Oran
Posted by هنـــــا الجزائــر on lundi 8 décembre 2014
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10kmطواف الجزائر المرحلة الثالثة لعنابة الذي انتهى بفوز للدراج الجزائري حناشي
GRAND TOUR D'ALGERIE 23/03/2015 ANNABA:3eme étape
COMMENTAIRES (4) | RÉAGIR ?
Il ne faut pas Oublier Jugurtha et Syphax, enfin cela ne rendra pas l'Amazighité originelle de la Numidie et aujourd'hui Algérie.
Quoi Statufié notre Amazighité, bien que Masssinissa grand Roi mérite plus.
Et les autres rois, Aguellids on les met dans les oubliettes de l'histoire millénaire de cette terre Numide, franchement cela ressent la pourriture manipulatrice grossière.
Pourquoi pas u Musée Massinissa à el Khroub, un autre de Jugurtha à Tizi Ouzou et un autre pour Syphas à Rachgoun ex Sigus capitale du royaume Amazigh des Massessyles, Massinissa c'était l'autre Royaume Massyles, enfin l'antiquité sectarisée aussi, quelle avanie des temps mon Dieu.
Pourquoi, ne pas organiser une quête au niveau nationale et de l'immigration Algérienne afin de recueillir des fonds pour innover le tombeau de Massinissa et de sa famille, Ça serait déjà un bon début pour reconstruire la base de notre histoire, puisqu'ils sont les fondateurs de l'état Algérien, et puis des recherches archéologiques, sur les autres rois et leurs descendants.
C'est la base de notre histoire, il faut la reconstruire, au lieu de fuir notre pays, occultons les écritures de l'histoire écrites par les Français, et autres occidentaux, il faut aller à l'essentiel qui nous réunis dans notre pays, nos rois historiques font parties de cet essentiel,
Ça aussi fait partie du travail du HCA.