LE "SOCIAL"

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LES DROITS À L’ASSURANCE INVALIDITÉ



Le Soir Retraite : LES DROITS À L’ASSURANCE INVALIDITÉ
Ne pas se tromper de catégories


Est considéré comme invalide l'assuré présentant une invalidité réduisant au moins de moitié sa capacité de travail ou de gain. En vue de déterminer le montant de la pension d'invalidité, les invalides sont classés en trois catégories : 1re catégorie : invalides encore capables d'exercer une activité ; 2e catégorie : invalides absolument incapables d'exercer une activité ;
3e catégorie : invalides absolument incapables d'exercer une activité et qui sont dans l'obligation d'avoir recours à l'aide d'une tierce personne.

Conditions. Pour bénéficier de l'assurance invalidité, le requérant ne doit pas avoir atteint l'ùge de liquidation d'une pension de vieillesse et doit avoir été immatriculé depuis au moins un an à la date de constatation de l'invalidité et doit remplir, à la date de l'interruption de travail ou de la constatation de l'état d'invalidité, les conditions d'activité prévue pour l'obtention des prestations en espÚces de l'assurance maladie au-delà de six mois.
Montant. Le montant annuel de la pension reprĂ©sente un pourcentage (qui varie en fonction de la catĂ©gorie) du dernier salaire de poste perçu ou s'il est plus favorable du salaire annuel moyen de trois annĂ©es qui ont donnĂ© lieu Ă  la rĂ©munĂ©ration la plus Ă©levĂ©e. Le pourcentage appliquĂ© au salaire dĂ©fini ci-dessus est de 60% pour les invalides de 1re catĂ©gorie, 80% pour les invalides de 2e catĂ©gorie, 80% pour les invalides de 3e catĂ©gorie. Ce dernier montant est majorĂ© de 40% sans que la majoration puisse ĂȘtre infĂ©rieure Ă  33 396 DA par an (majoration pour tierce personne). Minimum : le montant annuel de la pension d'invaliditĂ© ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  2 300 fois le taux horaire du salaire national minimum garanti (75 DA). L’indemnitĂ© complĂ©mentaire des pensions de retraite et d’invaliditĂ© (ICPRI), qui est une allocation diffĂ©rentielle, permet de porter le montant net de la pension Ă  10 000 DA par mois. Cette indemnitĂ© est attribuĂ©e aux pensionnĂ©s invalides de 2e ou 3e degrĂ©, titulaires d’une pension d’invaliditĂ© dont le montant de la pension est infĂ©rieur Ă  10 000 DA/mois. A soixante ans pour les hommes et cinquante-cinq ans pour les femmes, la pension d'invaliditĂ© est transformĂ©e en pension de vieillesse d'un montant au moins Ă©gal Ă  celui de la pension d'invaliditĂ©. Au titre d’un rattrapage du coĂ»t de la vie, les pensions d’invaliditĂ© font l'objet d’une revalorisation annuelle au mĂȘme titre que les pensions de retraite.
Majoration pour tierce personne. Les personnes invalides pourront obtenir une majoration pour tierce personne de 40% du montant de la pension (sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieur Ă  33 396 DA par an) s’ils ont besoin de l’aide d’une tierce personne pour accomplir les actes ordinaires de la vie courante.
RĂ©version. L’assurance invaliditĂ© prĂ©voit le versement d’une pension de survivants qui sera liquidĂ©e dans les mĂȘmes conditions que dans le cadre de l’assurance vieillesse. Au dĂ©cĂšs d’un titulaire d’une pension d’invaliditĂ©, les ayants droit bĂ©nĂ©ficient d’une pension de rĂ©version. Le conjoint n’exerçant aucune activitĂ©, les enfants Ă  charge (ĂągĂ©s de moins de dix-huit ans, vingt-et-un ans en cas de poursuite d'Ă©tudes, 25 ans en cas d'apprentissage), les ascendants Ă  charge d'un titulaire d'une pension d'invaliditĂ© dĂ©cĂ©dĂ©, bĂ©nĂ©ficient d'une pension d'invaliditĂ© de survivant. Le montant de cet avantage est Ă©gal Ă  un pourcentage du montant de la pension dont bĂ©nĂ©ficiait ou aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© le de cujus. Montant de la pension de rĂ©version : pour le conjoint lorsqu'il n'existe pas d'autres ayants droit : 75% de la pension du de cujus par mois ; si un conjoint plus un deuxiĂšme ayant droit : 50% pour le conjoint et 30% pour l'autre ayant droit (enfant ou ascendant) par mois ; si plusieurs ayants droit : 50% pour le conjoint, les autres ayants droit se partagent 40% de la pension ; s'il n'existe qu'un seul ayant droit enfant : 45%. Le montant cumulĂ© des pensions d'ayants droit s'Ă©lĂšve Ă  90%, dans la limite de 45% lorsque l'ayant droit est un enfant et 30% lorsque l'ayant droit est un ascendant.

Capital dĂ©cĂšs pour les ayants droit d’un assurĂ© social
L'assurance dĂ©cĂšs a pour objet de faire bĂ©nĂ©ficier les ayants droit d'un assurĂ© dĂ©cĂ©dĂ© d'une allocation forfaitaire versĂ©e en une seule fois. Pour les travailleurs actifs ayant travaillĂ© 15 jours ou 100 heures minimum durant les 3 mois prĂ©cĂ©dant la date du dĂ©cĂšs, l’allocation reprĂ©sente douze fois le montant du salaire mensuel le plus favorable perçu durant l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant le dĂ©cĂšs et sur la base duquel les cotisations ont Ă©tĂ© versĂ©es. Il ne peut pas ĂȘtre infĂ©rieur Ă  douze fois le montant du salaire national minimum garanti. Les titulaires de pension d'invaliditĂ©, de retraite, de retraite anticipĂ©e ou de rentes accidents du travail Ă  un taux au moins Ă©gal Ă  50 %, peuvent ouvrir droit au capital dĂ©cĂšs dont le montant est Ă©gal au montant annuel de la pension, sans pouvoir ĂȘtre infĂ©rieur Ă  2 300 fois le taux horaire du salaire national minimum garanti (75 DA). Le capital dĂ©cĂšs est versĂ© aux ayants droit du travailleur ou du pensionnĂ© tels que dĂ©finis pour l'obtention des prestations en nature de l'assurance maladie. En prĂ©sence de plusieurs ayants droit bĂ©nĂ©ficiaires, le capital dĂ©cĂšs est rĂ©parti entre eux Ă  parts Ă©gales.

 





Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/01/18/article.php?sid=111480&cid=12


Le Soir Retraite : CE QU’IL FAUT SAVOIR
Financement de la Sécurité sociale en Algérie


Sont obligatoirement assurées à la Sécurité sociale les personnes de quelque nationalité que ce soit, qui exercent en Algérie une activité salariée ou assimilée, une activité non salariée ou qui sont en formation professionnelle.
Les prestations familiales sont financĂ©es sur le budget de l'État depuis le 1er janvier 1995. La Cnas assure le recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale pour son compte et le compte d’autres caisses qui gĂšrent d’autres risques tels que la retraite et la retraite anticipĂ©e (CNR), le chĂŽmage (Cnac) ainsi que le recouvrement de la quote-part versĂ©e par le Fonds des Ɠuvres sociales au Fonds national de pĂ©rĂ©quation des Ɠuvres sociales (FNPOS) chargĂ© du logement social. La Cnas recouvre Ă©galement pour le compte du Fonds des Ɠuvres sociales une cotisation de 0,50% du salaire pour financer la retraite anticipĂ©e. L’assiette des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale est constituĂ©e de l’ensemble des Ă©lĂ©ments du salaire Ă  l’exclusion des prestations Ă  caractĂšre familial, des frais de remboursement, des primes de dĂ©part, des indemnitĂ©s pour conditions de vies particuliĂšres. Les cotisations sont payĂ©es sur le salaire de poste de l'employĂ©. Le salaire de poste correspond au salaire plafond par type d'activitĂ©, pris en compte pour le calcul des cotisations (l'appellation exacte Ă©tant «salaire soumis Ă  cotisations » tel que dĂ©fini par la loi 90-11 relative aux relations de travail). Le Salaire national minimum garanti (SNMG) est actuellement fixĂ© Ă  15 000 DA par mois. Il sert de rĂ©fĂ©rence aux montants minimum pour le versement des cotisations et le paiement des prestations de sĂ©curitĂ© sociale. Les titulaires de pensions ou de rentes dont le montant de l’avantage est Ă©gal ou infĂ©rieur au SNMG sont exonĂ©rĂ©s du paiement des cotisations d’assurances sociales. Pour les pensions ou les rentes dont le montant de l’avantage est supĂ©rieur au SNMG, le taux de la cotisation d’assurances sociales est de 2%.

21/01/2011
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17/11/2010
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Dilem du Jeudi 24 DĂ©cembre 2009 | Vu 2702 fois

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Edition du Jeudi 24 DĂ©cembre 2009

Enquéte : Bidonvilles

Ces bidonvilles qui cernent alger
Foyers de la criminalité, de la drogue, de la prostitution et de la pauvreté

Le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale d’Alger, le colonel Mostefa Tayebi, a annoncĂ© l’installation, par les pouvoirs publics, de camĂ©ras de surveillance sur l’ensemble du territoire de la capitale, c'est-Ă -dire de Mazafran jusqu’à RĂ©ghaĂŻa.

Les bidonvilles pullulent dans la capitale. De 40 000, en 2005 et 2006, ils sont passĂ©s Ă  plus de 45 000 constructions illicites, en 2008 et 2009, Ă©rigĂ©s sur des terrains vagues, Ă  proximitĂ© des terres agricoles ou des canaux des eaux usĂ©es, aux environs des citĂ©s et autres quartiers rĂ©sidentiels menaçant le Grand-Alger, la sĂ©curitĂ© publique et le cadre de vie de la vitrine de tout un pays. Triste rĂ©alitĂ© due, notamment aux annĂ©es de braise quand l’exode rural n’était que lĂ©gitime mouvement des populations, elle devient, aujourd’hui, une problĂ©matique aux multiples Ă©quations. RecensĂ©s puis relogĂ©s, les “hĂ©ritiers” des baraques “transmettent” Ă  leur progĂ©niture ce mal pour prendre une ampleur que mĂȘme la psycho-sociologie ne peut prendre en charge au vu des dĂ©gĂąts qui en rĂ©sultent. Hier, foyers du terrorisme et abris pour les populations enclavĂ©es et menacĂ©es de mort, aujourd’hui devenus, par la force des choses, noyaux durs de la criminalitĂ© sous toutes ses formes, les bidonvilles poussent comme des champignons pour dĂ©figurer une capitale qui reprend ses droits aprĂšs plus de 15 ans de terrorisme.
À titre indicatif, pas moins de 450 bidonvilles ont Ă©tĂ© rasĂ©s durant l’annĂ©e 2009. Et l’exemple qui demeure le plus choquant est celui de GuĂ© de Constantine oĂč ces haĂŻ bĂątis en parpaing et en zinc ont connu une baisse sensible, alors qu’ils Ă©taient plus de 2 000 en 2008. C’est que les gendarmes, agissant sous l’autoritĂ© administrative, constatent, informent les autoritĂ©s compĂ©tentes, les accompagnent dans la dĂ©molition avec, en toile de fond, un suivi rigoureux.
En vain. Les “bidonvillistes” rĂ©cidivent et se font recenser ailleurs tout en louant la baraque totalement rasĂ©e. La descente, la 46e depuis janvier 2009, organisĂ©e par le groupement de la Gendarmerie nationale (GGN) d’Alger, montre on ne peut mieux que les bidonvilles et autres haouch situĂ©s Ă  un jet de pierre de zones industrielles et autres villes universitaires sont toujours lĂ  pour faire un parallĂšle entre deux mondes : celui oĂč des citoyens vivent et craignent pour leur sĂ©curitĂ© et leurs biens et celui oĂč d’autres subsistent dans des conditions inhumaines. Des conditions qu’ils ne changeraient pas pour tout l’or du monde puisque la grande majoritĂ© de la population dĂ©linquante vit du racket, de la drogue, des agressions et du meurtre. Et le cas le plus honteux pour la capitale demeure celui d’El-Kerrouche, entre RĂ©ghaĂŻa et Rouiba oĂč prolifĂšrent les associations de malfaiteurs et les agressions quotidiennes des automobilistes.

Alger sous l’emprise des camĂ©ras de surveillance
Le commandant du GGN d’Alger, le colonel Mostefa Tayebi, a annoncĂ© l’installation, par les pouvoirs publics, de camĂ©ras de surveillance sur l’ensemble du territoire de la capitale, c'est-Ă -dire de Mazafran jusqu’à RĂ©ghaĂŻa. Selon ce responsable, il s’agit d’un ambitieux programme en cours d’exĂ©cution et qui connaĂźtra sa mise en vigueur en 2010. “Il s’agit du programme de tĂ©lĂ©surveillance. Il existe dĂ©jĂ  dans la capitale, mais il sera Ă©tendu Ă  toute la pĂ©riphĂ©rie pour toucher notamment les grands axes routiers”, dira le colonel Tayebi qui avoue, en revanche, que “Alger a connu une baisse sensible de la criminalitĂ© pour passer Ă  la 4e place Ă  l’échelle nationale. C’est trĂšs important pour nous. Notre prĂ©sence effective et dissuasive a payĂ© et nous sommes prĂȘts Ă  multiplier les moyens pour maintenir la pression sur ces poches oĂč pullule le crime”. Il citera, Ă  ce propos, l’identification, en 2009, de plus de 200 000 personnes, dont 800 ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es en vertu des mandats de justice ou recherchĂ©es par les services de sĂ©curitĂ©. Idem pour le terrorisme routier. Les 12 radars installĂ©s ont portĂ© leurs fruits. Jugeons-en : de 2 555 accidents en 2003 (avec un parc de 1 million de voitures), on est passĂ© Ă  1 112 sinistres en 2009 (avec un parc de 1,3 million de voitures). Un autre chiffre pour rĂ©sister Ă  l’argumentation des mĂ©dias : de 23 000 retraits de permis de conduire en 2008, on est passĂ© Ă  40 000 en 2009 (jusqu’au 20 dĂ©cembre), sans compter les 625 retraits enregistrĂ©s lors de la descente qui a durĂ© 48 heures et qui a touchĂ© toutes les localitĂ©s qui relĂšvent de la compĂ©tence de la Gendarmerie nationale d’Alger. Du coup, la tĂ©lĂ©surveillance apportera une plus-value au travail du gendarme qui devra ĂȘtre au four et au moulin pour traquer et le criminel et le chauffard. En outre, le colonel Tayebi a saluĂ© la dĂ©cision du gouvernement, Ă  travers la loi de finances complĂ©mentaire (LFC-2009), pour avoir suspendu l’exportation des dĂ©chets non ferreux. “Je plaide pour sa suppression et non pour sa suspension. Car, depuis la LFC-2009, nous n’avons enregistrĂ© aucune plainte ni constatĂ© de vol de cuivre ou de cĂąble tĂ©lĂ©phonique et Ă©lectrique”, dira-t-il comme pour souligner l’apport salutaire de cette loi Ă  l’économie nationale.

RĂ©veillon : Alger sous haute surveillance Ă  partir  du 25 dĂ©cembre
Du reste, notre interlocuteur a annoncĂ© que la capitale sera placĂ©e sous haute surveillance Ă  partir du 25 dĂ©cembre pour permettre aux AlgĂ©rois d’apprĂ©cier, en famille ou en groupe d’amis, les fĂȘtes de fin d’annĂ©e. “Nous mettrons un dispositif exceptionnel. Pour la descente d’aujourd’hui, nous avons mobilisĂ© plus de 1 000 hommes. Ce dispositif sera renforcĂ© car, comme vous l’avez constatĂ©, en 48 heures seulement, nous avons recensĂ© plus de 40 prises de sang toutes positives. C’est trĂšs dĂ©licat ! Les AlgĂ©rois ont le droit de passer des fĂȘtes de fin d’annĂ©e et non de vivre des sinistres. Pour cela, nous occuperons tout le terrain, surtout les voies routiĂšres Ă  partir du 25 dĂ©cembre prochain. Toutes les unitĂ©s seront mises Ă  contribution”, clame le colonel Tayebi qui affirme, par ailleurs, que les complexes touristiques comme Sidi Fredj et ZĂ©ralda et autres La PĂ©rouse seront hautement surveillĂ©s. Mais l’avant-goĂ»t de cette opĂ©ration est dĂ©jĂ  donnĂ© puisque la descente de dimanche et de lundi aura permis d’identifier 2 556 personnes, dont 2 347 libĂ©rĂ©es, 180 ayant fait l’objet d’un PV, 29 placĂ©es en garde Ă  vue et 8 arrestations pour immigration clandestine.
Les saisies sont aussi importantes aux yeux du colonel Tayebi qui estime que le but est de sĂ©curiser la capitale et d’avantager la prĂ©vention sur la rĂ©pression.

L’un fait chanter les prostituĂ©es et l’autre avale du kif devant Melvine
ZĂ©ralda, relevant de la compagnie que dirige le commandant MaĂąlem FarĂšs, a Ă©tĂ© passĂ©e au peigne fin. En compagnie des chefs de brigade de Sidi Abdellah, de Rahmania, de Sidi Fredj et de Staoueli, en l’occurrence MM. El-Miloud Mohamedi, Nabil Zegad, El-Bahi Kerrache et ChĂ©rif Azeddine, nous pĂ©nĂ©trons deux mondes totalement diffĂ©rents. L’un suburbain et l’autre pro-urbain.
Des saisies de marchandises sans factures et sans contrĂŽle vĂ©tĂ©rinaire Ă  la chasse aux mineurs sur le littoral et autres abus sur la voie publique, les gendarmes nous ouvrent les portes d’un littoral fait d’un cocktail de crimes et de dĂ©lits, mais aussi d’une mosaĂŻque de mentalitĂ©s des populations trop voisines pour sentir la diffĂ©rence. Sur la RN63 et le chemin de wilaya 133, les voitures bĂąchĂ©es – au contrĂŽle technique douteux – font fureur. Pis encore, ni facture ni amĂ©nagement de transport, encore moins de garantie sur les conditions d’hygiĂšne des produits alimentaires, les gendarmes ont du pain sur la planche, surtout que cet axe sensible et stratĂ©gique dĂ©bouche sur Blida, MĂ©dĂ©a, Douera et Alger. C’est le cas au barrage fixe de ZaĂątria, attenant Ă  la station de transfert d’eau de Mazafran, reliant ZĂ©ralda Ă  MegtaĂą Kheira, autrefois vĂ©ritable coupe-gorge, oĂč les gendarmes veillent au grain. À Sidi Fredj et Staoueli, le topo est autre : les deux brigades venaient de finir une Ă©tape de leur descente mixte. 24 heures aprĂšs la dĂ©couverte d’un cadavre sans vie – un nageur aventurier socialement dĂ©sĂ©quilibrĂ© –,  nos interlocuteurs reviennent sur les 30 kg de kif traitĂ© “vomis” au large de la mĂȘme plage de Sidi Fredj. Mais aussi des 11 cas de conduite en Ă©tat d’ivresse, il y a quelques heures, contrĂŽlĂ©s positifs grĂące Ă  l’alcootest Ă©lectronique. L’heure est au changement, nous pĂ©nĂ©trons la forĂȘt du Village africain. Autour d’un feu de camp, il est Ă  peine 15h, quand trois jeunes dĂ©linquants sont surpris : ils consommaient de la drogue. La preuve ? Aucune, diriez-vous. Pour preuve, l’un des consommateurs avalera, sous le regard des Ă©lĂ©ments de la SSI (Section de sĂ©curitĂ© et d’intervention), un bout de kif alors qu’il venait de terminer un joint, selon ses aveux. MultirĂ©cidiviste, repris de justice, il s’adonnera Ă  une “diarrhĂ©e verbale” comme pour faire la morale aux gendarmes prĂ©sents. Mais le littoral, c’est aussi le trafic humain avec tout ce que cela suggĂšre comme dĂ©tournement de mineurs, prostitution et proxĂ©nĂ©tisme.
Quelques jours avant la descente, en vertu d’un mandat de perquisition pour violation de domicile, les gendarmes ont surpris un maĂźtre chanteur. Et pas n’importe quel maĂźtre chanteur ! Le dangereux vicieux filmait ses proies et les faisait chanter contre
 la prĂ©sentation d’autres prostituĂ©es de luxe. Avec zĂ©ro plainte, le mis en cause sera fouillĂ© de fond en comble avant de trouver sur son tĂ©lĂ©phone portable des images et des vidĂ©os. Il avouera mĂȘme devant le procureur de la RĂ©publique que cette maniĂšre de faire est “un gagne-pain”. No comment.
À Staoueli, en revanche, ce sont 5 affaires qui ont Ă©tĂ© Ă©lucidĂ©es et ayant abouti Ă  l’arrestation de 7 individus pour agression sur l’échangeur de Souidania. Ces derniers s’attaquaient aux commerçants et aux grossistes au moment de leur pause pour les agresser et les dĂ©lester de leurs biens. De vrais professionnels qui recouraient Ă  des mĂ©thodes insoupçonnables. Mais encore une fois, ces malfaiteurs sont issus de quartiers chauds et de bidonvilles attenants Ă  l’autoroute.
CeinturĂ©e par les nombreux baraquements, la capitale reprend, certes, ses droits aprĂšs les annĂ©es de terrorisme, mais demeure sous la menace d’une population dĂ©linquante rĂ©cidiviste et criminelle mĂȘme si la criminalitĂ© est poussĂ©e dans ses derniers retranchements par les intraitables SSI. Nous quittons tard ZĂ©ralda aprĂšs un point de presse du colonel Tayebi qui promet : “Alger ne sera plus la mĂȘme, j’en suis sĂ»r. Tous les moyens seront consacrĂ©s pour mener une lutte implacable contre le crime, le dĂ©lit et la mort sur nos routes. Notre dĂ©termination est plus forte.”


www.liberte-algerie.com

 


24/12/2009
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Bilan de la semaine derniÚre : avant la grande sortie du Bal Masqué 2010

Téléthon : 3 et 4 décembre 2010
Anne roumanoff et Juline


 

 

Bulletin d'information du : 25 / 11 / 2010   

Soukistes et Ami(e)s du Souk bonjour,

Nous voici à J - 30 avant la grande sortie du Bal Masqué 2010, regroupant prÚs de 1000 enfants issus des hÎpitaux et centres spécialisés de la WIlaya d'Alger. Un seul mot d'ordre pour tous : "Soukouons Nous un MAX !"

Au programme de cette Newsletter : Evolution de la préparation du Bal Masqué / Célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida / ...

Sans plus tarder, voici les news ;-)

 

Bilan de la semaine derniĂšre :

Barbecue de l'AĂŻd : Mardi 23 Novembre 2010

Le mardi 23 Novembre quelque jours seulement aprés l'AID, Le SOUK a organisé une soirée Barbecue Party en faveur des enfants de l'Ecole des sourds et muets de Telemly.

Au menu grillades - frites pour tous dans une ambiance de fĂȘte et animations diverses que les gosses ont particuliĂšrement aimĂ© et nous ont demandĂ©s de refaire ça . Pourquoi ne pas en faire une tradition?

En tout cas big up Ă  Wassim et Ă  toute l'Ă©quipe organisatrice

Actions Ă  venir :

Bal Masqué 2010 : Samedi 25 Décembre 2010

Comme chaque annĂ©e le souk organise sa grande sortie d'hiver " Bal masquĂ©" oĂč tous les gosses venus des diffĂ©rents hĂŽpitaux et centres pour enfants seront tous dĂ©guisĂ©s pour passer un aprĂšs midi festif


HALLELUJAH une excellente nouvelle cette semaine, nous avons eu l'accord de la salle la SAFEX le pavillon S de 3000mÂČ sera mis Ă  notre disposition ainsi que la salle annexe de 1000mÂČ qui nous servira de dĂ©pĂŽt pour tout ce qui est collation et de salle d'habillage pour les enfants.

- La dĂ©coration : 3000mÂČ c'est Ă©norme et pour dĂ©corer c'et encore plus Ă©norme alors il faudra commencer Ă  penser Ă  des idĂ©es de dĂ©corations quelques unes ont Ă©tĂ© proposĂ©es lors de la RG hier et qui donneront un petit peu l'air d'une fĂȘte foraine des tentures et des draps, des stands de (PlayStation, ateliers de dessins, travaux manuels
.) l'emplacement des chaises, de la scĂšne
.si vous avez d'autres propositions n'hĂ©sitez pas cette annĂ©e le CHALLENGE c'est la dĂ©coration.

- Cependant : Le reste des besoins n'ont pas été satisfaits :

- Les Bus

- Les DĂ©guisements

- Collations: Biscuits, pĂątisseries, Jus, Sodas, bonbons, chocolats, ....

- T-shirt , Casquettes, ...

- Cadeaux

Si vous avez besoin de demandes de sponsoring, elles sont disponible au niveau du local du CPMC.

- L'animation : il y aura probablement des piÚces de théùtre, des chorégraphies, ou des chansons faites par les enfants, un Dj et la aussi on a besoins des idées de tout le monde afin d'éviter aux enfants de s'ennuyer ne serai-ce qu'une minute.

Envoyez nous vos idées / propositions sur le thÚme - la décoration - les déguisements - l'animation . Un email :
infos@lesouk.org

- Les Centres participants Ă  cette sortie sont :

- CPMC
- CHU Parnet
- CCI Belfort
- CHU BEO
- Dermato BEO
- CHU Beni Messous
- CHU El Kettar
- CHU Bologhine
- CHU Birtraria
- CHU Ben Aknoun
- CHU Azur Plage
- CHU Rouiba + Ain Taya
- CHU Tikesrayen
- Orphelinat Lavigerie
- Diar Rahma
- El Amel BEO
- Hadika Sahira
- Boucebsi
- PouponniĂšre El Biar
- Douira
- Zeralda
- FAH
- ANIT
- TAMANI
- AAI Les Sources
- Association El Baraka
- Association Syre
- PĂ©dopsychiatrie Cheraga
- Ain Naadja
- Drid Hocine
- SOS Draria
- Espoir Enfants

NB : pour les responsables de centres qui n'ont pas encore rĂ©cupĂ©rer leurs demandes, assurances et autorisations paternelles priĂšre de contacter Reda : Reda@lesouk.org ou bien : 0772.15.11.83 begin_of_the_skype_highlighting              0772.15.11.83      end_of_the_skype_highlighting.

Le local du CPMC :

Le petit paradis des enfants atteints du cancer au centre Pierre et Marie Curie de l'hĂŽpital Mustapha est ouvert du Samedi au jeudi de 13h Ă  17h

Vous ĂȘtes tous les bienvenus pour partager le temps d'un aprĂ©s-midi les loisirs avec les gosses: ateliers de cuisine , dessin, couture sont programmĂ©s au cours de la semaine . Aussi nous avons besoins de personnes pour assurer les cours de soutien a ces enfants chaque Mardi AprĂšs Midi.


Comité SCORA : Journée mondiale du SIDA J- 5!!!!

Le compte a rebours est lancée pour la célébration de cette journée avec son caractÚre particulier cette année 2010, Année internationale de la jeunesse.

L'Occasion pour nous de continuer sur notre lancée , de doubler nos efforts pour sensibiliser sur cette maladie qui sévit encore avec plus de 2.5 Millions de nouveaux cas; et de penser aux deux millions d'individus emportés annuellement par cette maladie dans le monde pour plus de la moitié des jeunes.

Au programme une semaine chargée d'activités qui se feront en parallÚle dans plusieurs pays du monde grùce au réseaux dont lesquels Le SOUK est membre ( Y-PEER, IFMSA) :

-
1 décembre 2010 au centre de formation de sidi Moussa

- 1 dĂ©cembre 2010 Ă  partir de 18h concert gratuit organisĂ© par la chaine 3 pour les jeunes Ă  la salle El mougar . Le SOUK est invitĂ©s Ă  cet evenement oĂč trois stands de sensibilisation seront Ă©tablis: SIDA, Violence Ă  l'Ă©gard des femmes et Le SOUK

- 02 décembre 2010 à la cité universitaire des garçons à Bab-Ezzouar (CUB3)

Prochaines dates à prévoir pour :

Le lycée international Alexandre Dumas: nous a contacté pour faire une communication sur le thÚme.

- Le commissariat de BEO nous a sollicités aussi

- Lyes a proposé de faire une communication au centre culturel français (CCF)

- La cité universitaire de jeunes filles à DERGANA

- L'EFTG Ă  Ain Allah

- La Cité universitaire des garçons Taleb Abderrahmane à Ben Aknoun

La participation de tous est largement encouragée. Pour plus d'infos contactez
scora@lesouk.org ou Ahcene au 0772.52.88.17 begin_of_the_skype_highlighting              0772.52.88.17      end_of_the_skype_highlighting


Prochaine réunion générale Jeudi 02 Décembre 2010 à 14h30 au local du souk à LAPERRINNE



Votre aide, vos propositions, vos remarques, vos suggestions, vos critiques
etc.
Une seule adresse ;
lesouk@lesouk.org / www.lesouk.org

TĂ©l : 00-213-71-35-99-99 / Fax : 00-213-21-23-75-55

Association Le Souk / étudiants en médecine, autres étudiants et jeunes médecins.
Faculté de médecine d'Alger / 18 Avenue Pasteur 16000 Alger.
Compte Bancaire N°3850134-88 Agence BEA Hassiba 38,

Bulletin d'information du : 04 / 11 / 2010   

Soukistes et Ami(e)s du Souk bonjour,

Un nouveau mois fait son entrée dans le calendrier, un mois sous le signe de la solidarité et la mobilisation, afin de concrétiser toujours plus d'actions pour les enfants, avec inovation et efficacité.

Au sommaire de cette Newsletter :
Initiation au Basket Ball / Visite de la caserne des Pompiers / Célébration de l'Aïd El Adha / Conférence de sensibilisation / ...

 


Bilan de la semaine derniĂšre :

Sortie au jardin d’essais : Samedi 30 Octobre 2010

Sortie pour 30 enfants des CHU de Rouiba et d'Azur plage, la journĂ©e s’est trĂšs bien dĂ©roulĂ©e il y’a eu plusieurs activitĂ©s notamment le Spectacle de Clown, visite des jardins, visite de l'Ă©cole environnementale, visite du zoo, visite au musĂ©e du jardin, ... ainsi qu'une distribution de cadeaux en fin de journĂ©e. Un grand bravo Ă  tous. A quand la prochaine ?! :-)

Conférence de sensiblisation contre le VIH/Sida à l'ENSTP : Mardi 2 Novembre 2010

Une conférence de sensiblisation contre le VIH/Sida a eu lieu lundi dernier au niveau de l'Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (E.N.S.T.P.), devant une 30aine de jeunes étudiants, trÚs attentifs et intéressés par le fléau du Sida.

Si vous aussi, vous voulez organiser une conférence au niveau de votre université, institut, école ou lycée, n'hésitez pas à nous contacter :
scora@lesouk.org


Actions Ă  venir :

Initiation au Basket Ball : Samedi 13 Novembre 2010

Entrant dans le cadre des activités éducatives et sportives de l'association Le Souk, l'initiation au Basket a pour but de divertir les enfants, mais aussi à les initier aux activités physiques et sportives notamment le "Basket Ball". Cette sortie concerne 30 enfants du CHU de Bab El Oued.

Nous sommes Ă  la recherche d'un(e) couturier(e) pour nous faires des tenues de Basket pour les enfants. Si vous pouvez nous aider, priĂšre de contacter Lotfi au : 0775.23.23.26


Bal Masqué 2010 :Samedi 25 Décembre 2010

Et oui, une des grandes sorties annuelles, tant attendu par les enfants "Le Bal Masqué de fin d'année" regroupant prÚs de 1000 enfants, des différents services de pédiatrie, orphelinats et centres spécialisés pour enfants malades et/ou en difficultés. Une date a été retenue lors de la derniÚre réunion générale, celle du Samedi 25 décembre 2010.

Les besoins de cette grande action :
- Une Salle
- Les déguisements
- Les bus
- La décoration
- Collations
- Cadeaux
- Des playstation et Wii pour la journée

Les fiches techniques et les demandes de sponsoring sont disponibles lors des réunions générales, Si vous avez besoin d'une demande ou autre n'hésitez pas à nous contacter : 0771.35.99.99


Journal du Souk :

C’est le journal de l’étudiant, tout le monde peut s’exprimer sur le sujet qui lui tient a cƓur on est ouvert a toutes les propositions envoyez vous articles a
journal@lesouk.org que ce soit de l’arabe du français de l’anglais du kabyle peu importe ! Prochaine rĂ©union journal ça sera le Samedi 6octobre Ă  14H Venez nombreux .

Comité SCORA : Comité de la santé reproductive et de la prévention Sida

Les dates des prochaines conférences de sensibilisation :

- Dimanche 7/11/2010 : la confĂ©rence de sensibilisation contre le VIH aura lieu Ă  l’INPS n’hĂ©sitez pas Ă  venir =)
- Dimanche 14/11/2010 : la confĂ©rence de sensibilisation contre le Sida se fera Ă  l’INC Institut National de Commerce
- Mardi 23/11/2010 ( probablement) : la confĂ©rence se tiendra Ă  l’ITFC

Si vous aussi vous voulez proposez votre université ou école, n'hésitez pas à nous contacter :
scora@lesouk.org


Prochaine Réunion Générale de l'association le Souk, jeudi 11 Novembre 2010 à partir de 14h30, au niveau de la faculté de médecine d'Alger, Mohamed Maharzi.


 

01/12/2010
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ActualitĂ©s : LA PAYE DES ALGÉRIENS SELON L’ONS Meilleurs salaires, mauvaise rĂ©partition



Actualités : LA PAYE DES ALGÉRIENS SELON L’ONS
Meilleurs salaires, mauvaise répartition


Les salaires augmentent certes, relève l’ONS, mais ils restent cependant dispersés, disparates selon les secteurs d’activité, voire dans un même secteur. 
Les augmentations salariales intervenues en 2010 ont permis une évolution des salaires nets mensuels hors agriculture et administration de 7,4% par rapport à 2009. C’est ce que relève une enquête nationale que l'Office national des statistiques (ONS) a réalisée sur les salaires auprès des entreprises en 2010. Cette enquête qui a été réalisée par courrier et a touché 934 entreprises, dont 616 publiques et 318 privées nationales de 20 salariés et plus, est la première depuis 1997. Selon l’Office, cette évolution est à mettre en relation avec les augmentations salariales intervenues en 2010, entre autre la revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG) qui est passé de 12 000 dinars à 15 000 dinars. 
Les secteurs où les salaires évoluent plus
 
Par qualification, cette hausse est plus importante (8,6%) pour les agents de maîtrise que pour les cadres (6,3%) et le personnel d'exécution (7,3%). Les évolutions des salaires par secteurs d'activité sont plus importantes pour les transports et communications (+14,4%), la santé (8,8%) et les finances (+8,4%), précise l'enquête. A l'opposé, l'évolution indique une faible augmentation des salaires dans les entreprises des services collectifs sociaux et personnels et celles de la production et distribution d'électricité et gaz, soit respectivement des variations de 1,1% et 1,8%. 
Là où le salaire moyen est meilleur
 
Le niveau moyen des salaires nets mensuels s'est situé à 27 000 dinars. Il est de 38 500 dinars dans le public et de 21 500 dinars dans le privé national, hors agriculture et administration. La même source précise que les travailleurs des industries extractives (production et services d'hydrocarbures, mines et carrières) ont des salaires «très élevés», soit 72 000 DA, ainsi que les activités de banques et assurances, avec 39 500 dinars. Par ailleurs, les niveaux des salaires relativement bas sont relevés dans les secteurs de la construction (20 450 DA) et de l'immobilier- services aux entreprises (23 200 DA), soit 76% et 86% du salaire net moyen global (SNMG). Cette faiblesse des salaires dans ces derniers secteurs s'explique par le fait qu'ils emploient un personnel d'exécution important et peu qualifié, note l'enquête. 
Là où les cadres sont mieux lotis
 
Par ailleurs, la disparité des salaires est moins marquée entre les différentes qualifications à l'intérieur du même secteur d'activité, estime l'enquête, relevant qu'elle l'est davantage d'un secteur à l'autre. En effet, les salaires des cadres dans les secteurs liés aux hydrocarbures, la santé et les finances, où le personnel est très qualifié, sont respectivement de 90 100 DA, 49 900 DA et 48 000 DA. Les salaires de ces deux secteurs sont de 2,7 et 1,5 fois plus élevés que le SNMG. Ces écarts de salaires s'expliquent, selon l'ONS, par la spécificité des entreprises de ces secteurs qui réside dans le fait qu'elles emploient beaucoup de diplômés et ont un système de rémunération spécifique. Les salaires sont nettement plus élevés par rapport aux secteurs d'activité des services collectifs sociaux personnels (39 500 DA) et de la construction (41 287 DA), détaille l'enquête. 
Là où la qualification du personnel joue
 
Selon les conclusions de l'enquête, le niveau moyen des salaires est «fortement influencé à la baisse, d'une part par la prédominance de l'emploi privé (2/3 de l'emploi total) et d'autre part, par l'importance de la catégorie exécutive dans le privé». En effet, ce dernier est caractérisé par une majorité de PME et une très forte proportion de personnel d'exécution ( peu qualifié ou sans qualification). 
Le salaire net moyen est plus élevé dans le public
 
Le salaire net moyen du mois de mai 2010 (référence) s'élève à 26 900 DA pour l'ensemble des salariés. Il se compose du salaire brut diminué des différentes retenues (impôt sur le revenu global (IRG), Sécurité sociale et retraite). Par secteur juridique, les entreprises publiques affichent les salaires moyens les plus élevés. Le salaire net moyen mensuel dans ces entreprises est de 38 500 DA, contre 21 500 DA dans celles du privé national, soit une différence de salaires de 17 000 DA. Cependant, la dispersion salariale entre les différentes qualifications reste «relativement forte». 
La dispersion dans un même secteur
 
Ainsi, un cadre dans le secteur public perçoit un salaire net moyen de 58 600 DA, soit environ 1,5 fois le SNMG. Contrairement au personnel d'exécution qui ne touche que 26 200 DA, soit 68% seulement du SNMG. Les secteurs les plus rémunérateurs dans le secteur privé sont ceux des finances et de la santé, les salaires mensuels moyens sont respectivement de 42 800 et 27 500 DA, soit le double et 1,3 fois le SNMG dans le privé. A l'inverse, les industries extractives et la construction, qui emploient un personnel ayant un niveau de qualification peu élevé, sont les secteurs les moins rémunérateurs avec respectivement 18 000 et 19 400 DA, soient 84% et 90% du SNMG dans le privé. 
Les primes plus importantes dans le public
 
S'agissant de la structure du salaire brut, globalement, pour les deux secteurs (public et privé), le salaire de base représente en moyenne 63% et les primes et indemnités 37% de la rémunération brute totale. En général, dans le secteur public, le salaire de base représente 48% du salaire brut, alors que dans le privé, il est de 70%. Il apparaît bien dans les structures que la part des primes et indemnités est plus importante dans le public que dans le privé, soit 52% contre 30%. Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/06/10/article.php?sid=135300&cid=2

C. B. / APS



10/06/2012
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