Daesh développe ses propres apps pour Android
D’après l’organisme de contre-terrorisme en ligne Ghost Security Group, l’Etat islamique disposerait de sa propre application mobile Android pour permettre à ses membres de communiquer entre eux. (crédit : D.R.)
D'après Ghost Security Group, l'Etat islamique aurait conçu une app de messagerie chiffrée Android pour permettre à ses membres de communiquer entre eux. Objectif : passer sous le radar du FBI et des organisations anti-terroristes.
Pour préparer ses funestes opérations, on savait que le groupe Etat islamique est amené à utiliser différents outils et messageries chiffrés du marché. En novembre dernier, cette organisation avait même diffusé un manuel pour djihadiste numérique, calqué sur un guide rédigé par la société de sécurité kowetienne Cyberkov et destiné aux journalistes et activistes politiques de la bande de Gaza pour protéger leurs identités et celles de leurs sources.
Mardi 26 janvier 2016 - Conférence Expérience Client - L'IT au service du client final de l'entreprise
Intégrer le système d'information, Garantir la qualité du service rendu au client final, Connaître les clients et leurs attentes, Innover au service du désir client tels seront les thèmes abordés lors de la conférence CIO du 26 janvier
Mais il semblerait, afin de garantir de façon plus efficace leurs échanges, que les membres de cette organisation terroriste utilisent désormais leur propre app de messagerie chiffrée Android, d’après l’organisme de contre-terrorisme en ligne Ghost Security Group. C’est d’ailleurs par ce dernier que l’on avait appris que le groupe Etat islamique recourait à la messagerie chiffrée Telegram, créée par un développeur russe résident maintenant en Allemagne. En utilisant sa propre app de messagerie chiffrée, le groupe Etat islamique tente de passer sous le radar du FBI et des organisations anti-terroristes afin de mener à bien ses sinistres opérations. « Toute opération n’ayant pas de sécurité forte et ayant une base de précaution solide est vouée à l’échec », avertissait le groupe. « Les précautions de sécurité sont les fondations de toute opération. »
Le colonel Nicolas Duvinage, chef du C3N, nous a confirmé ce matin que Daesh développe ses propres apps pour smartphones.
Le magazine de Daesh toujours en ligne malgré des demandes de blocage
Le colonel de gendarmerie Nicolas Duvinage, chef du centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), nous a confirmé que Daesh développait bien des apps pour échapper à la censure de ses sites web, même si toute sa propagande hébergée sur la plate-forme américaine Archive.org était très difficile à bloquer. Malgré toutes les demandes du C3N, Dabiq, le magazine numérique en anglais de Daesh, est toujours en ligne chez le fournisseur américain. Les apps de Daesh ne seront toutefois pas accessibles sur toutes les plate-formes mobiles. Pour installer une application censurée ou éjectée de l'App Store d'Apple, il est nécessaire de jailbreaker son terminal, alors que, sur Android, il suffit de copier un fichier .APK pour installer une app en autorisant les sources inconnues dans les paramètres de l'OS.
L'attaque DDoS record contre la BBC atteindrait 602 Gb/s
Les attaques DDoS de grande ampleur se multiplient un peu partout dans le monde.
L'attaque par déni de service (DDoS) de la semaine dernière contre la BBC a peut-être été la plus grande dans l'histoire de la sécurité informatique.
Les attaques par saturation ou déni de service (DDoS) sont de plus en plus fréquentes un peu partout dans le monde. Mais celle de la semaine dernière contre le site web de la BBC a atteint un sommet avec une bande passante cumulée de 602 Gb/s. Un groupe se faisant appeler New World Hacking a revendiqué cette attaque. Si cela s’avère exacte, ce serait presque deux fois la taille du précédent record de 334 Gb/s, enregistré par Arbor Networks l'an dernier.
Mardi 26 janvier 2016 - Conférence Expérience Client - L'IT au service du client final de l'entreprise
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« Certaines de ces informations doivent encore être confirmées », a déclaré Paul Nicholson, directeur du marketing produit chez A10 Networks, un fournisseur de sécurité qui permet de protéger les entreprises contre les attaques DDoS. « Si c’est confirmé, ce serait la plus grande attaque enregistrée. Mais il est encore nécessaire de confirmer ce point, car l’attaque est encore relativement récente ». Selon M. Nicholson, il arrive parfois que des gens revendiquent des actions avec des détails qui se révèlent exagérés.
Des services en ligne d'attaques DDoS
New World Hacking a indiqué que l'attaque survenue la nuit de la Saint-Sylvestre était « seulement un test ». « Nous n’avions pas prévu de faire bloquer le site pendant plusieurs heures », a déclaré le groupe à la BBC. Le même jour, New World Hacking a également frappé le site de la campagne de Donald Trump et déclaré que son objectif principal était de bloquer les sites web affiliés à Daesh. Il semblerait que New World Hacking soit lié à un outil DDoS en ligne baptisé BangStresser, qui fournit des services en ligne d'attaques distribuées. L’assaut contre les sites de la BBC et de Donald Trump ne seraient donc que des vecteurs de communications mais passer sous silence ces attaques ne seraient qu’une forme d’autocensure en contradiction avec la charte des journalistes professionnels.
Les Anonymous veulent détruire le réseau bancaire de la Turquie
Les Anonymous mènent une vaste campagne de cyberattaques contre de nombreux sites et serveurs DNS turcs. (crédit : D.R.)
Accusant la Turquie d'entretenir des liens avec l'organisation terroriste Etat Islamique, les Anonymous ont piraté de très nombreux sites institutionnels, financiers et militaires turcs. Après avoir réalisé de nombreuses attaques DDoS et perturbé des transactions bancaires, le collectif est prêt à aller encore plus loin.
Quelques jours après les tragiques attentats de Paris, les Anonymous avaient annoncé leur entrée en guerre contre le terrorisme, et en particulier l'Etat Islamique. Le collectif ayant comme étendard la défense des libertés est manifestement passé à l'action en revendiquant les cyberattaques, essentiellement par déni de service (DDoS), qui frappent depuis plusieurs jours de très nombreux sites institutionnels, financiers et militaires turcs et qui sont allées jusqu'à perturber des transactions bancaires. « Les attaques ont commencé il y a deux semaines mais se sont intensifiées ces deux derniers jours », a confirmé Burak Atakani, spécialiste réseau à l'Istanbul Technical University.
« La Turquie apporte son soutien à Daesh en leur achetant du pétrole et en hospitalisant leurs combattants. Nous n'acceptons pas plus longtemps que le leader turc Erdogan les aide », ont fait savoir les Anonymous dans une vidéo. « Si vous continuez à soutenir Daesh, nous allons continuer à attaquer votre Internet, vos serveurs DNS, vos banques et faire tomber vos sites gouvernementaux. Nous allons maintenant nous en prendre à vos aéroports, à vos actifs militaires et aux connexions étatiques privées. Nous allons détruire votre infrastructure bancaire critique. »
Des menaces prises au sérieux par le gouvernement turc
Les nombreuses cyberattaques qui visent la Turquie ont été qualifiées de « sérieuses » par le ministre des Communications du gouvernement turc, Binali Yildrim. « Il est difficile de déterminer d'où ces attaques proviennent, mais les investigations permettront de comprendre si ces attaques sont menées par des pirates ou par certains groupes ». Et le ministre d'ajouter : « La Turquie n'est pas sans défense face à ces attaques et je pense que nous allons riposter de manière adéquate. »
Les Anonymous déclarent la guerre à l'Etat islamique
Suite aux attentats de vendredi 13 novembre à Paris, les Anonymous ont annoncé préparer l'opération la plus importante jamais menée contre Etat Islamique. (crédit : D.R.)
Suite aux tragiques attentats qui ont frappé Paris le vendredi 13 novembre et fait 129 morts et 352 blessés, les Anonymous ont annoncé le lancement d'une campagne de cyberattaques sans précédent menée à l'encontre de l'Etat Islamique. Il y a 8 mois, une liste de 9 200 comptes Twitter de personnes liées au groupe terroriste avait été révélée.
Les Anonymous sont entrés en guerre contre le terrorisme. Plus précisément contre l'Etat Islamique, qui a revendiqué lesattentats menés vendredi 13 novembre au soir dans 7 endroits de Paris - le plus meurtrier au Bataclan - entre 21h20 et 00h20, dans lesquels 129 personnes sont mortes et 352 autres ont été blessées, dont 99 en situation d'urgence absolue.
« Ces attentats ne peuvent pas rester impunis », ont solennellement indiqué les Anonymous dans une vidéo. « C'est pourquoi les Anonymous du monde entier vont vous traquer. Oui, vous les vermines qui tuent les pauvres innocents [...] Attendez-vous donc à une réaction massive d'Anonymous, sachez que nous vous trouverons et que nous ne lâcherons rien. Nous allons lancer l'opération la plus importante jamais réalisée contre vous, attendez-vous à de très nombreuses cyberattaques. La guerre est déclenchée, préparez-vous. Le peuple Français est plus fort que tout et se relèvera de cette atrocité encore plus fort, sachez-le. »
L'enquête se poursuit : 5 terroristes identifiés
Le collectif d'internautes anonymes était déjà monté au créneau en janvier dernier au moment des tragiques attentats contre Charlie Hebdo et l'hypercasher de la Porte de Vincennes en annonçant alors « une réaction massive ». Cette dernière avait notamment débouché en mars par la publication d'une liste de 9 200 comptes Twitter de personnes liées à l'Etat islamique. En parallèle du nouveau message des Anonymous, l'enquête se poursuit, 5 terroristes auteurs des attentats ayant été identifiés sachant qu'un autre homme Salah Abselam, est actuellement visé par un mandat d'arrêt international, et qu'une nouvelle opération de Police a été lancée lundi matin à Molenbeek, en Belgique, connue pour être une base arrière des djihadistes.