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L'enquête sur les deux attentats qui ont fait 14 morts en Catalogne progresse à grands pas dans une Espagne en deuil, avec la mise au jour d'une cellule d'une douzaine de personnes passée à l'acte précipitamment après l'échec d'un premier plan encore plus meurtrier.
Cette cellule pourrait avoir été impliquée dans les attaques menées avec des voitures lancées contre des foules de vacanciers et promeneurs à Barcelone puis à Cambrils, plus au sud, a expliqué vendredi soir le porte-parole de la police régionale, Josep Lluís Trapero.
Samedi 19 aout 2017, 05h14 Sur cette douzaine de suspects, quatre ont été arrêtées jeudi et vendredi, et un est en fuite. L'identité de l'homme et sa photo ont été diffusées: il s'agit de Younès Abouyaaqoub, un Marocain de 22 ans. Cinq autres ont été abattus dans la nuit de jeudi vendredi à Cambrils alors qu'ils menaient l'attaque.
Parmi les assaillants tués figurent trois jeunes Marocains vivant depuis leur enfance en Espagne: Moussa Oukabir, Saïd Aallaa et Mohamed Hychami, respectivement âgés de 17, 18 et 24 ans et tous habitants de Ripoll, une ville de quelque 10.000 habitants non loin des Pyrénées.
Trois autres personnes également impliquées sont identifiées, mais n'ont pas été interpellées. Deux d'entre elles pourraient avoir péri dans l'explosion suivie d'un incendie d'une maison mercredi à Alcanar, à 200 km au sud de Barcelone, où le groupe tentait peut-être de confectionner des engins explosifs.
Il y a dans cette maison "des restes humains de deux personnes différentes, nous tentons de voir s'il s'agit de deux des trois personnes impliquées dans les attaques. Il nous resterait une troisième à trouver", a indiqué le porte-parole de la police catalane.
Le conducteur de la camionnette qui a fauché des passants sur las Ramblas n'a toujours pas été identifié par la police, a-t-il ajouté, démentant des informations de presse qui assuraient qu'il s'agissait de Moussa Oukabir.
- "Je n'ai pas peur" -
Deux attaques à la voiture bélier en Espagne (Photo afp/afp.com)
A 16H50 locales (14H50 GMT) jeudi, une camionnette blanche avait fauché des dizaines de passants sur les Ramblas, tuant 13 personnes et en blessant plus de 120. L'attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).
Quelques heures plus tard, une Audi A3 avait à son tour foncé sur la promenade du bord de mer de Cambrils, une station balnéaire au sud de la capitale catalane, avant de percuter une voiture des Mossos d'Esquadra, la police catalane. S'en est suivie une fusillade au cours de laquelle les cinq occupants de l'Audi, qui étaient munis de fausses ceintures explosives, d'une hache et de couteaux, ont été tués.
Alors que 17 blessés luttaient entre la vie et la mort vendredi, l'Espagne endeuillée tentait de se réapproprier les Ramblas, la grande avenue qui mène les Barcelonais jusqu'à la mer, désormais parsemée d'autels en mémoire des victimes, d'au moins 35 nationalités.
"Barcelone et les Ramblas doivent rester un symbole de paix et d'accueil", a déclaré à l'AFP Cristina Olivé, infirmière barcelonaise de 55 ans, les deux mains prises par ses deux enfants adoptifs, un fils de 9 ans d'origine haïtienne et une fille de 13 ans d'origine chinoise.
Une vingtaine de militants d'extrême droite ont aussi tenté de manifester criant "Plus de mosquées!", avant d'être conspués par la foule. Des coups de poing ont fusé, mais sans entamer l'ambiance de recueillement.
A midi, des centaines d'habitants de la métropole méditerranéenne avaient scandé "No tinc por", "je n'ai pas peur" en catalan.
Une cérémonie avait rassemblé la foule derrière le roi Felipe VI, le chef du gouvernement Mariano Rajoy et celui du gouvernement régional de Catalogne Carles Puigdemont pour une minute de silence.
- Des dizaines de bonbonnes de gaz -
Ces attaques ont peut-être remplacé des attentats "de plus grande envergure", a aussi expliqué le porte-parole de la police catalane.
L'explosion à Alcanar, qui a fait au moins un mort, aurait en réalité évité un autre drame de plus grande ampleur. Selon la police, les assaillants auraient alors perdu les composants nécessaires à la fabrication d'engins explosifs.
La police a sorti des dizaines de bonbonnes de gaz de la maison, dont on ignore si elles devaient servir de réceptacles pour des engins explosifs, selon un photographe de l'AFP.
La double attaque a du coup été commise de "manière plus rudimentaire, sans être "de l'amplitude espérée" par les jihadistes, toujours selon la police.
Mariano Rajoy, à Barcelone depuis jeudi soir, a tenu vendredi à souligner la nécessité d'union, alors que justement les séparatistes au pouvoir en Catalogne menacent de quitter l'Espagne à l'issue d'un référendum d'autodétermination prévu le 1er octobre.
Le gouvernement espagnol doit par ailleurs décider s'il élève encore le niveau d'alerte antiterroriste, de 4 à 5 (son maximum), en pleine saison touristique, alors que le secteur du tourisme pèse pour plus de 11% du PIB nation
La police espagnole poursuivait samedi la traque d'un des derniers membres encore en fuite de la cellule qui a commis les attentats de Barcelone et Cambrils, tandis que le gouvernement doit décider s'il élève à son maximum le niveau d'alerte terroriste.
Recherché par toutes les polices du pays: Younès Abouyaaqoub, un Marocain de 22 ans dont la photo a été diffusée. Il pourrait s'agir, selon les médias espagnols, du conducteur de la camionnette qui a fauché jeudi des passants sur las Ramblas, un attentat revendiqué par le groupe Etat islamique.
Samedi 19 aout 2017, 11h12 C'est le principal suspect depuis que Moussa Oukabir, soupçonné dans un premier temps d'être ce chauffeur en fuite, a été identifié vendredi comme un des cinq assaillants abattus par les policiers à Cambrils, sur la côte catalane.
La police, elle, se refuse à confirmer cette information, déclarant que le conducteur de la camionnette qui a tué sur les Ramblas 13 personnes et en a blessé plus de 120, n'est toujours pas identifié.
Un photomontage fait le 18 août 2017 de photos de suspects de l'attentat de Barcelone distribuées par la police catalane (Photo -/afp.com)
Quelques heures après la première attaque en plein coeur de Barcelone jeudi après-midi, une Audi A3 avait à son tour foncé sur la promenade du front de mer de Cambrils, une station balnéaire au sud de la capitale catalane, avant de percuter une voiture de police.
S'en est suivie une fusillade au cours de laquelle les cinq occupants de l'Audi, qui étaient munis de fausses ceintures explosives, d'une hache et de couteaux, ont été tués.
Clés de l'enquête : les trois fourgonnettes louées par les assaillants qui ont permis d'identifier assez rapidement la douzaine de membres de la cellule jihadiste, dont quatre ont été arrêtés jeudi et vendredi et sont toujours en garde à vue.
Une autre voiture est recherchée. La police espagnole a transmis vendredi aux autorités françaises le signalement d'une Kangoo blanche qui serait liée aux attentats et pourrait avoir passé la frontière franco-espagnole, d'après une source policière française.
Trois autres personnes également impliquées sont identifiées, mais n'ont pas été arrêtées. Deux d'entre elles pourraient avoir péri dans l'explosion d'une maison suivie d'un incendie à Alcanar, à 200 km au sud de Barcelone, où le groupe tentait de confectionner des engins explosifs.
Avec la destruction d'une partie de leur arsenal dans cette explosion, le groupe a dû se réorganiser, selon la police, et a agi de manière précipitée et "rudimentaire" pour mener des attaques d'une moindre envergure et moins meurtrières que prévu.
Des personnes pleurent devant les fleurs et les bougies posées sur Las Ramblas à Barcelone en hommages aux victimes, le 19 août 2017 (Photo LLUIS GENE/afp.com)
La plupart des membres de la cellule avaient des liens avec une seule petite ville de 10.000 habitants au pied des Pyrénées, Ripoll. C'est là que trois suspects ont été arrêtés et qu'habitaient trois des morts identifiés vendredi, Moussa Oukabir, 17 ans, Saïd Aallaa 18 ans, et Mohamed Hychami 24 ans.
L'annonce de l'implication présumée de Moussa Oukabir et de son frère Driss (27 ans, arrêté jeudi) dans les attentats a suscité une onde de choc chez leurs proches, qui affirment ne pas les avoir vus se radicaliser.
"Ils ne montraient aucun signe de radicalisation. Ils vivaient comme les jeunes de leur âge, s'habillaient comme eux", a juré les larmes aux yeux leur père Saïd à Melouiya, une bourgade sans histoire du Moyen Atlas au Maroc.
- Niveau d'alerte maximal ? -
Jusqu'à présent, l'Espagne avait été épargnée par la vague d'attentats qui avait touché l'Europe: Paris et Nice en France, Bruxelles, Londres et Berlin.
Le gouvernement espagnol devait décider samedi s'il élève encore le niveau d'alerte antiterroriste, pour passer du niveau 4 - qu'il a atteint depuis l'attentat de Sousse en Tunisie en juin 2015 - à son niveau maximum, 5, synonyme de risque d'attentat imminent et qui implique une présence renforcée de l'armée dans les rues.
La décision dépend d'une "commission d'évaluation de la menace" présidée par le ministre de l'Intérieur et composée de hauts responsables de la police et des services de renseignement.
Elle n'est pas facile pour un pays où le tourisme représente plus de 11% du PIB, et dont le gouvernement aimerait sans doute que l'atmosphère s'apaise pour les millions de vacanciers du monde entier qui ont choisi ses plages.
Le roi Felipe VI et la reine Letizia devaient rendre visite aux blessés des attentats dans les deux hôpitaux de Barcelone samedi à midi.
Au moins 35 nationalités figurent parmi les victimes des attaques et 17 blessés étaient entre la vie et la mort vendredi.
Sur les Ramblas endeuillées, la vie a repris doucement. "Les gens viennent comme pour chercher le regard des uns et des autres", explique Sergio Lopez, 36 ans, le fils du gérant d'un kiosque de souvenirs.
Au milieu des fleurs et des nounours déposés parmi d'innombrables bougies, une pancarte résume: "Les Ramblas pleurent mais sont vivantes".
Les JO de Rio ont en Usain Bolt leur Dr Jekyll: c'est lui, en signant un ébouriffant triple-triple attendu vendredi soir, qui pourrait masquer un tantinet les méfaits des nombreux Mr Hyde qui agissent dans l'ombre, entre dopage et corruption.
Coté lumière, la foulée de Bolt, impérial sur 200 m pour son triplé olympique, comme en 100 m. Et celle de Christophe Lemaitre, époustouflant médaillé de bronze à ses côtés. Le premier Français sur un podium de la distance depuis Abdoulaye Seye aux JO de Rome, en 1960.
Vendredi 19 aout 2016, 08h17 Côté ombre, ce sont au total douze cas de dopage déjà, dont deux concernant des médaillés. C'est aussi ce haut dignitaire du Comité international olympique (CIO) de 71 ans, arrêté par la police brésilienne dans le cadre d'un réseau de trafic de billets qui aurait généré une recette de 10 millions de réais (2,8 millions d'euros).
Ou encore ces quatre nageurs américains, dont un sextuple champion olympique, qui s'inventent une agression au lendemain d'une soirée trop alcoolisée.
JO-2016/Athlétisme: podium du 200 m messieurs (Photo Thomas SAINT-CRICQ, Sabrina BLANCHARD/afp.com)
Ce côté Dr Jekyll et Mr Hyde a été démontré par l'absurde par le CIO lui-même vendredi, avec l'élection à la commission des athlètes d'une certaine Yelena Isinbayeva. La "Tsarine" de la perche, élue par ses pairs, avait pourtant été exclue des JO dans le cadre des révélations sur le dopage d'Etat en Russie.
Alors mieux vaut regarder la lumière et les éclairs d'Usain Bolt. Avec ses performances abracadabrantesques pour le simple mortel, l'homme le plus rapide du monde est l'arbre qui cache une forêt parfois mal fréquentée.
- Lemaitre, pour un millième -
Déjà triple champion olympique du 100 m, à Pékin, Londres et Rio, il a rajouté un nouveau triplé à son monumental CV.
L'émotion du Français Chistophe Lemaitre, médaillé de bronze sur 200 m lors des JO de Rio, le 18 août 2016 (Photo Fabrice COFFRINI/afp.com)
Il ne lui reste plus maintenant qu'à parachever son oeuvre avec un troisième triplé, sur le relais 4x100 m. Et ce sera alors le triple-triple, inédit évidemment.
"J'essaie d'être l'un des plus grands. Être avec (Mohammed) Ali et Pelé. J'espère que je serai entre ces deux après les Jeux", a expliqué jeudi la grande vedette de l'athlétisme mondial.
Avec neuf médailles d'or, il rejoindrait deux monstres de l'athlétisme, seuls jusque là à ce niveau: le "Finlandais volant", Paavo Nurmi, et le grand Carl Lewis. Verdict vendredi dans la nuit carioca, vers 22h36 (03h36 samedi françaises).
Chez les Bleus, les lumières ont été multiples, permettant à la France d'atteindre les 34 médailles, dont huit en or.
L'athlétisme a déjà atteint le total de six podiums, son record depuis 1948, avec l'exceptionnelle médaille d'argent de Kevin Mayer au décathlon et surtout la surprise du chef, la 3e place sur 200 m de Christophe Lemaitre.
"C'est la plus belle, surtout de là où je viens. J'ai connu des blessures (...). C'est une résurrection. Ça prouve que tout le travail a fini par payer au bon moment", s'est-il réjoui.
Pour une septième médaille, ce ne sera pas 10 secondes que va devoir courir Yohann Diniz, mais 50 km, et en marchant. Après avoir abandonné à Pékin puis avoir été disqualifié à Londres, le facteur rémois veut enfin un podium olympique, sur une course dont il détient le record du monde.
"J'ai gommé le passé, je suis dans le présent. C'est une nouvelle compétition que j'aborde de façon très sereine", a-t-il promis.
- Un Tchétchène en bleu -
Chez les "Experts" du hand, c'est aussi un triplé qui est en ligne de mire, après deux titres olympiques à Pékin et à Londres.
Mais pour parvenir en finale, comme leurs homologues féminines jeudi, ils devront en passer par les champions d'Europe allemands. "Faire bien, ce n'est sûrement pas suffisant pour gagner les Jeux olympiques", a commenté Claude Onesta, le coach d'"Experts" jamais rassasiés.
Et pourquoi pas aller chercher ailleurs encore, pour aller titiller le record de médailles bleues aux JO? Pas celui de Paris 1900 bien sûr, de 91 médailles, la concurrence n'existait pas ou presque. Mais celui de Pékin et ses 41 breloques.
Pour cela, l'équipe de France peut aller chercher un peu partout.
Avec les Vestes bleues de l'équitation, déjà titrées par équipes en saut d'obstacles, et qui aimeraient récidiver en individuel. Du côté du tapis de la lutte, avec Zelimkhan Khadjiev, cet enfant de Tchetchénie arrivé à dix ans en France et désormais à la recherche d'une Marseillaise.
Ou sur le ring, avec Tony Yoka et Estelle Mossely. En couple, ces deux champions du monde veulent devenir champions olympiques.
Vendredi, ils vont combattre à moins d'une heure d'écart: lui pour aller en finale dimanche, elle pour le titre. Elle deviendrait la première championne olympique française de l'histoire du Noble art.
ercredi (en heures locales):
10h40: en petites foulées. Mo Farah, en route vers un nouveau doublé olympique, se qualifie sans souci pour la finale du 5000 m. Le Britannique, qui a conservé son titre olympique du 10.000 m samedi, prend tranquillement la troisième place de sa série (13:25.25).
Jeudi 18 aout 2016, 06h07 11h15: deux bateaux finalistes. Le Français Thomas Simart se qualifie pour la finale du 200 m en canoë monoplace (C1), tout comme Maxime Beaumont et Sébastien Jouve sur la même distance en kayak biplace. En K2, le duo français, troisième des Mondiaux-2014 puis quatrième en 2015, signe le quatrième temps des demi-finales et représente une belle chance de médaille pour la France. Un peu plus tôt, Etienne Hubert et Arnaud Hybois ont été éliminés en demi-finales du 1000 m en kayak biplace.
11h30: le vent tourne. Les handballeurs français, doubles champions olympiques en titre, viennent à bout d'une équipe brésilienne décomplexée (34-27) et se qualifient pour les demi-finales. Ces derniers jours, les duels France-Brésil, à la perche, au volley puis en boxe, avaient systématiquement penché en faveur des Auriverde.
Les handballeurs français en demi-finale du tournoi olympique de Rio-2016 (Photo Jean Michel CORNU/afp.com)
12h00: Kipruto roi du 3000 m steeple. Le Kényan Conseslus Kipruto, invaincu cette saison, est sacré champion olympique avec en prime le record olympique (8:03.28), devant l'Américain Evan Jager (8:04.28) et son compatriote Ezekiel Kemboi (8:08.47). Mahiédine Mekhissi, double vice-champion olympique, échoue au pied du podium (8:11.52) et Yoann Kowal termine sixième (8:16.75).
12h15: le cheval, c'est génial. L'équipe de France de saut d'obstacles s'offre la médaille d'or par équipes. C'est le deuxième titre de l'équitation tricolore à Rio après celui du concours complet par équipes, le premier depuis quarante ans en saut d'obstacles.
Mahiédine Mekhissi au terme du 3000 m steeple à Rio, le 17 août 2016 au stade olympique (Photo Fabrice COFFRINI /afp.com)
12h25: réclamation. Mekhissi, quatrième du 3000 m steeple, porte réclamation contre le Kényan Ezekiel Kemboi, médaillé de bronze. "Il a coupé sur le virage à la mi-parcours", affirme le Français. Verdit en début de soirée à Rio.
12h45: l'Australie en demi-finale. Les basketteurs australiens se qualifient pour le dernier carré en écrasant la Lituanie 90 à 64. Grâce notamment à 24 points du meneur Patty Mills, meilleur marqueur de la rencontre.
12h50: Rénelle Lamote stoppée. La Française de 22 ans, vice-championne d'Europe, s'arrête dès les séries du 800 m (2:02.19), comme sa compatriote Justine Fedronic. La grande favorite de l'épreuve, la Sud-Africaine Caster Semenya, vice-championne olympique à Londres en 2012, se qualifie aisément pour les demi-finales (1:59.31).
13h00: en un éclair. Neymar ouvre le score pour le Brésil dès la 15e seconde de jeu face au Honduras, en demi-finale du tournoi de foot, au Maracana. C'est le but le plus rapide de l'histoire des JO.
13h30: souffle coupé. Les régates finales des séries 470 messieurs et dames sont retardées, faute de vent dans la baie de Guanabara.
14h40: première. Estelle Mossely, championne du monde en titre des -60 kg, devient la première boxeuse française à se qualifier pour une finale olympique en battant par KO la Russe Anastasia Beliakova, en demi-finale.
14h50: carton. Le Brésil se qualifie pour la finale du tournoi de foot messieurs en pulvérisant le Honduras (6-0). Le pays du "futebol" s'impose grâce à deux doublés, un de Neymar et un de Gabriel Jesus, ainsi qu'à des buts de Marquinhos et Luan. Le sacre olympique est l'unique titre qui manque au palmarès de la "Seleção".
15h10: France-Allemagne. Les handballeurs français connaissent l'identité de leur adversaire en demi-finale : ce sera l'Allemagne championne d'Europe, tombeuse du Qatar 34 à 22 en quarts de finale.
16h05: Parker, c'est fini. L'Espagne de Pau Gasol met fin à l'ère Tony Parker, la plus fructueuse du basket français, en infligeant une déroute aux Bleus en quarts de finale, 92 à 67. Le compteur de sélections de Parker s'arrête à 181, après seize ans de carrière internationale.
16h20: la voile reportée. Les finales de la série des 470 messieurs et dames sont reportées à jeudi, faute de vent mercredi dans la baie de Guanabara.
17h17: Mahiédine Mekhissi en bronze sur 3000 m steeple. Le Français double vice-champion olympique sur la distance, 4e dans un premier temps, prend finalement le bronze après la disqualification Kenyan Ezekiel Kemboi, 3e sur le tartan. Le jury d'appel estime que Kemboi a mis le pied en dehors de la piste durant l'épreuve, ce qui est interdit.
17h51: un air de revanche. La finale du tournoi masculin de football opposera le Brésil à l'Allemagne, au Maracana, un peu plus de deux ans après l'humiliant 7 à 1 infligé par la Mannschaft à la Seleçao en demi-finale du Mondial-2014 organisé au Brésil. Neymar et ses coéquipiers voudront forcément prendre leur revanche, pour offrir le seul titre qui échappe au pays du "futebol".
20h23: les Américains sans frayeur en demi-finale. Les basketteurs américains ont rapidement éteint le feu argentin pour se qualifier facilement pour les demi-finales du tournoi olympique, 105 à 78. Menée 19-9 après quatre minutes de jeu, la "Team USA" a réagi brutalement et fait taire les nombreux supporteurs en bleu ciel et blanc qui peuplaient la Carioca Arena lors d'un terrible 27 à 2 en douze minutes, pour ensuite dérouler.
20h33: razzia nippone en lutte féminine. Les Japonaises font main basse sur les trois titres olympiques mis en jeu en lutte libre féminine (48 kg, 58 kg et 69 kg) mercredi. Eri Tosaka a donné le signal de départ du festival nippon en battant l'Azerbaïdjanaise Mariya Stadnik, en finale des 48 kg. Puis Kaori Icho, s'est imposée contre la Russe Valeriia Koblova Zholobova chez les 58 kg. Enfin, chez les 69 kg, Sara Dosho a dominé la Russe Natalia Vorobeva.
20h46: feu vert pour des fonds publics en aide aux Paralympiques. La justice brésilienne autorise le déblocage de fonds publics au Comité d'organisation des JO Rio-2016, pour garantir la bonne tenue des Jeux paralympiques de Rio de Janeiro du 7 au 18 septembre.
21h32: Aziez battue pour le bronze. La Française Yasmina Aziez échoue dans sa quête de bronze, battue en match pour la 3e place de taekwondo (-49 kg) par l'Azerbaïdjanaise Patimat Abakarova (7-2). Aziez était la seule Tricolore engagé sur la première journée des épreuves de taekwondo. L'athlète de 25 ans, médaillée de bronze aux Mondiaux-2009, avait été battue en demi-finales par la Sud-Coréenne Kim So-hui (1-0).
21h50: Mayer bien placé au décathlon. Kévin Mayer, auteur de trois records personnels en cinq épreuves, termine la première journée du décathlon à la 4e place au classement (4435) et fait partie des prétendants à une médaille. En matinée, Mayer a réalisé son record personnel sur 100 m en 10 sec 81, pris la 5e place à la longueur (7,60 m, à 5 cm de sa meilleure performance) et terminé en tête au poids en améliorant son record personnel. En soirée, il a confirmé ses bonnes dispositions en effaçant 2,04 m en hauteur (à 5 cm de son record, 10e du concours), puis en réalisant un chrono de 48 sec 28 sur 400 m, abaissant de 38/100 sa meilleure performance.
22h01: Lemaitre libéré, passe en finale. Christophe Lemaitre se qualifie pour la finale du 200 m, 2e de sa demi-finale en 20 sec 01/100e (vent: - 0,4 m/s), confirmant qu'il est un homme de championnats.
22h09: Bolt et De Grasse se cherchent avec le sourire. En demi-finales du 200 m, le Jamaïcain Usain Bolt a été titillé par le Canadien Andre De Grasse dans les derniers mètres de course, obligeant le septuple champion olympique à accélérer pour garder la tête. Bolt s'impose en 20 sec 78/100e, deux centièmes devant De Grasse.
22h22: Gatlin out! Le duel tant attendu entre Bolt et Justin Gatlin n'aura pas lieu sur 200 m. L'Américain, vice-champion olympique du 100 m et du monde du 200 m, termine 3e de la dernière demi-finale en 20 sec 13/100e (vent: -0,2 m/s), un chrono insuffisant pour être repêché. Il n'y aura donc pas de revanche contre la superstar du sprint Usain Bolt, jeudi, en finale.
22h24: la Chine sans rival sur le ping. La Chine, en s'imposant par équipes messieurs, a réalisé son troisième Grand Chelem olympique d'affilée en s'adjugeant les quatre titres mis en jeux aux JO de Rio, comme à Pékin en 2008 et à Londres, il y a quatre ans. Après le ++++++++titre en simple dames et messieurs, suivi de celui de par équipes féminin, les Chinois Zhang Jike, médaille d'argent du simple, Ma Long, le champion olympique, et Xu Xin ont affirmé un peu plus la domination chinoise sur le ping.
22h28: la longueur pour Tianna Bartoletta. L'Américaine Tianna Bartoletta devient championne olympique du saut en longueur, avec un nouveau record personnel à 7,17 m, devant sa compatriote Brittney Reese (7,15 m), sacrée aux Jeux de 2012, et la Serbe Ivana Spanovic (7,08 m). Bartoletta, 30 ans, est également championne olympique du relais 4x100 m en 2012.
22h34: Elaine Thompson dans les pas de "Flo-Jo". En devenant la première femme à réaliser le doublé 100-200 m, la Jamaïcaine se met dans les pas de l'Américaine Florence Griffith-Joyner, qui avait réalisé pareil exploit en 1988 à Séoul. Un bon présage pour son compatriote Usain Bolt, sacré pour la 3e fois champion olympique du 100 m et grandissime favori de la finale du 200 m chez les messieurs jeudi où il visera là aussi un triplé sur le demi-tour de piste.
22h58: les USA voient triple sur les haies hautes. Brianna Rollins remporte le 100 m haies, devant ses compatriotes Nia Ali et Kristi Castlin pour un triplé américain sur le podium. Rollins, 24 ans et sacrée championne du monde de la spécialité en 2013, s'impose en 12 sec 48/100, contre 12 sec 59 à Ali et 12 sec 61 à Castlin.
23h07: deux nageurs américains interpellés à l'aéroport de Rio. Deux nageurs américains, qui prétendent avoir été braqués avec une arme à feu dans la nuit de dimanche à lundi en marge des JO de Rio, ont été débarqués de leur avion à destination des Etats-Unis. "Nous pouvons confirmer que Jack Conger et Gunnar Bentz ont été débarqués de leur avion pour les Etats-Unis par les autorités brésiliennes", a déclaré Patrick Sandusky, porte-parole de l'USOC à l'AFP.
00h10: les Brésiliens se sortent du piège argentin en volley. Au Maracanazinho, le Brésil a remporté un derby chaud bouillant contre l'Argentine, 3 sets à 1 (25-22, 17-25, 25-19, 25-23) pour assurer sa place dans le dernier carré. Ils affronteront la Russie pour une finale.
Qui était le P. Jacques Hamel, victime de Saint-Etienne-du-Rouvray ?
Loup Besmond de Senneville, le 26/07/2016 à 15h26
Ce mardi 26 juillet, un attentat revendiqué par Daech a frappé la communauté chrétienne. Le P. Jacques Hamel, prêtre auxiliaire de la commune de Saint-Etienne-du-Rouvray, a été égorgé lors d’une prise d’otages.
Le Père Jacques Hamel, victime de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray / DR
Humilité et simplicité. Lorsque l’on évoque le P. Jacques Hamel, 85 ans, assassiné mardi 26 juillet à Saint-Etienne-du-Rouvray, les deux mots reviennent spontanément aux lèvres de ceux qui l’ont connu. « C’était un homme qui vivait simplement, quelqu’un qui était toujours à la tâche », se souvient le P. Pierre Belhache, 46 ans, qui avait été son curé à Saint-Etienne jusqu’en 2011. « Il était toujours prêt, malgré son âge, à entrer en action », poursuit-il.
Né à Darnetal, dans la banlieue de Rouen, en 1930, le P. Jacques Hamel fait partie de cette génération de prêtres entrée massivement au séminaire après la deuxième guerre mondiale. Ordonné en 1958, le prêtre avait accueilli avec humilité la fête que lui avaient préparée ses paroissiens, en 2008, pour les 50 ans de son ordination sacerdotale.
Le prêtre octogénaire restait très actif dans la paroisse, et y célébrait encore baptêmes et mariages. « C’était un homme très attentif aux situations tout en restant discret, et avec un formidable esprit missionnaire », complète Mgr Jean-Charles Descubes, l’ancien archevêque de Rouen. « Je revois son visage : il rayonnait de bonté. »
Le « Père Jacques », comme il se faisait appeler ici, était connu de tous. La retraite s’annonçant, il avait choisi, en 2005, de revenir à Saint-Etienne-du-Rouvray, l’une des villes où il avait servi comme prêtre, dans le passé. C’est lui qui avait accueilli en 2011 le P. Auguste Moanda-Phuati, le rédemptoriste congolais en charge de la paroisse.
Un parcours dans les quartiers populaires
« C’était un garçon très simple, très fraternel », se souvient le P. Jean de Blangermont, né la même année que son confrère assassiné, et également ordonné en 1958. Il décrit un parcours en partie accompli sur la rive gauche de Rouen, particulièrement dans les quartiers les plus populaires. « Il était très apprécié parce que très proche des gens. Plus que tout, il était attaché à son ministère en paroisse, poursuit le P. de Blangermont. Sacré Jacques… »
Ses sorties, en dehors de la région le P. Hamel les réservait pour sa sœur, qui vivait à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais. Il prenait alors sa voiture (« il tenait à sa vieille voiture, sans électronique », sourit le P. de Blangermont) et prenait la route pour le nord de la France.
Entendre l’invitation de Dieu
Il y a peu, le prêtre, qui participait à toutes les réunions des prêtres de son doyenné, avait été avec eux au parc du Marquenterre, en baie de Somme. En juin, à la veille des vacances estivales, il avait exhorté ses paroissiens à prendre « un temps de ressourcement », afin d’« entendre l’invitation de Dieu ». Dans la feuille paroissiale, il invitait aussi à la prière, tout l’été : « Attentifs à ce qui se passera dans notre monde à ce moment-là. Prions pour ceux qui en ont le plus besoin, pour la paix, pour un meilleur vivre ensemble. »
Paris avertit Alger et Tunis sur des enlèvements d’Occidentaux
2016/04/07 480
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Fawzi Houamdi / Version française : Ben-Aïssa Khaled
Les services de sécurité tunisiens ont arrêté un dirigeant de l’organisation Daech dans le désert de Ben Guerdane près de la frontière libyenne.
Il s’agit, d’après les premiers éléments de l’enquête d’un Européen, dénommé Abou Tarab l’Andalou, en provenance de Sabratha en Libye, près de la frontière tunisienne.
Par ailleurs, dans le cadre de la coopération sécuritaire entre les trois pays, les autorités algériennes et tunisiennes ont reçu des informations de leurs homologues françaises sur les intentions des terroristes de l’EI d’utiliser des cellules dormantes dans ces deux pays pour procéder à l’enlèvement de touristes et travailleurs étrangers pour les échanger contre la cinquantaine de prisonniers daâchis détenus en Tunisie.
Le régime syrien révèle les secrets de la visite d'Al-Moualem en Algérie
2016/04/07 1262 0
Abdeslem Sekia/ Version française : Ben-Aïssa Khaled
Le ministre des Affaires étrangères syrien, Walid Al-Moualem, a déclaré que l'Algérie, qui a beaucoup souffert du terrorisme, comprend la nature de notre combat contre le terrorisme auquel fait face la Syrie.
Et partant, son adjoint, Fayçal Mokadem a décrit que la visite de Walid Al-Moualem en Algérie est «un succès dans tous ses aspects».
Ce dernier, qui faisait partie de la délégation syrienne qui est venue en Algérie pour une visite de travail, la semaine passée, à l’invitation du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a révélé la mise en place d’une coopération sécuritaire entre les deux pays pour faire face au terrorisme.
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En effet, dans une déclaration à la presse dès son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, Al-Moualem a indiqué: «L'Algérie et la Syrie se trouvent dans la même tranchée contre le terrorisme et l'ingérence dans leurs affaires internes et que plusieurs questions seront abordées lors de cette visite notamment la situation en Syrie et le complot étranger dont elle fait l'objet relevant que son pays aspire à trouver une solution à cette crise».
Par ailleurs, le chef de la diplomatie syrienne a salué l'intérêt affiché par les responsables algériens pour l'impératif règlement de la crise en Syrie dans les plus brefs délais, et ce dans une déclaration à la presse à l'issue de ses entretiens avec le MAE algérien, Ramtane Lamamra, tout en indiquant avoir perçu chez les responsables algériens qu'il a rencontrés, une «parfaite connaissance» des évènements survenus en Syrie, ce qui signifie que les «responsables algériens sont soucieux du règlement dans les plus brefs délais de la crise syrienne».
Pour rappel, la Syrie se débat depuis mars 2011 dans la mouvance de la guerre contre les terroristes. Les forces syriennes, soutenues par leurs alliées ont repris depuis quelques mois le contrôle de plusieurs villes assiégées.
Il faut souligner aussi que l'Algérie fait partie de rares pays arabes à ne pas rompre ses relations diplomatique avec la Syrie, à ne pas appuyer les politiques occidentales contre ce pays et à soutenir le principe du maintien de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Etat syrien.
A ce titre, notre MAE, Lamamra, a mis l'accent sur la forte cohésion entre les peuples algérien et syrien ajoutant que «nous avons résisté côte à côte, par le passé, contre l'occupation israélienne et son expansion au sein de la nation arabe. Le destin a voulu que nous nous retrouvons, aujourd’hui, face aux mêmes épreuves que nous avions su surmonter».