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Rappel de 16 médicaments à base de Valsartan

 

 

 

   

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Rappel de 16 médicaments à base de Valsartan

 

Publié par Ilhem Tir 
le 21.07.2018 , 11h00 
 
 
 
 
 

16 médicaments génériques utilisés en cas d’insuffisance cardiaque et d’hypertension artérielle sont rappelés par le ministère de la Santé en raison d’une impureté. Les laboratoires Inpha Medis, Merinal, Nad Pharmadic et Taphco sont concernés.
En effet, le ministère de la Santé a rendu public le jeudi 19 juillet un communiqué faisant part du retrait de 16 médicaments contenant du Valsartan, seul ou en association. L’alerte a été donnée le 17 juillet en France par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le 9 juillet au Canada et le 6 juillet au Maroc, suite à l’alerte lancée par la société chinoise, Zhejing Huahai Pharmaceutical Co, qui fabrique le principe actif «Valsartan» contenu dans des médicaments indiqués pour l’insuffisance cardiaque, l’hypertension artérielle et de post infarctus du myocarde récent.
L’entreprise chinoise, important acteur du secteur, aurait détecté quelques «impuretés» sur une partie du «Valsartan», c’est la molécule N-nitrosodiméthylamine (NDMA) qui «est classée comme probablement cancérogène mais ne représentant pas de risque aigu pour le patient», selon le ministère de la Santé.
Selon des pharmaciens, cette impureté peut devenir «cancérigène en fonction du dosage» et l’entreprise chinoise précise que c’est par principe de précaution, que les lots de médicaments seront retirés et rapatriés vers Zhejing Huahai Pharmaceutical pour de plus amples analyses.
Les productions de la substance active de cette société ont été arrêtées et les spécialités contenant cette substance active commercialisées en Europe notamment ont été placées en quarantaine par les laboratoires fin juin 2018. Les Etats membres de l’UE ont décidé collectivement et de manière concertée un rappel des lots des spécialités impactées par ce défaut sur l’ensemble du territoire européen. Par ailleurs, les autres spécialités contenant du Valsartan ou autres médicaments de la même classe thérapeutique (autres sartans) ne sont pas concernées à ce jour et restent disponibles. Les patients traités par l’une des spécialités de Valsartan impactées ne doivent ni arrêter d’eux-mêmes leur traitement, ni rapporter leurs boîtes à la pharmacie selon les pharmaciens qui ont été alertés le jeudi et doivent au cours d’une prochaine délivrance, proposer une des spécialités à base de Valsartan non concernées par ce défaut.
Le ministère insiste sur le fait que le retrait s’est fait sur la base du principe de précaution. Il a instruit les directeurs de la santé et de la population des wilayas, la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), les fabricants locaux concernés, les officines pharmaceutiques ainsi que les opérateurs en charge de la distribution de procéder au «retrait immédiat des lots des 16 spécialités pharmaceutiques concernés par le défaut de qualité».
De leur côté, les laboratoires concernés affirment avoir saisi le ministère de la Santé en début de semaine (et le 12 juillet pour le laboratoire Merinal) pour procéder au retrait des lots, et ce, suite à l’appel lancé il y a une dizaine de jours par le fabricant chinois. La réponse à leur demande ne leur a pas été communiquée directement mais par voie de presse, à leur grand étonnement.
Ilhem Tir

 

https://www.lesoirdalgerie.com/actualites/rappel-de-16-medicaments-a-base-de-valsartan-8449

 

 

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23/07/2018
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Santé… ce qui va changer

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Santé… ce qui va changer

le 10.11.17 | 12h00

 
 

Le projet de loi sur la santé suscite la confusion. Des inquiétudes sont déjà exprimées. Décryptage d’une loi intervenue 30 ans plus tard.

«C’est comme si on accrochait des guirlandes sur une maison en ruine.» C’est ainsi que le Dr Merabet du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) a qualifié l’avant-projet de loi sur la santé, présenté, mardi dernier, à la commission parlementaire de la santé.

En dépit des assurances du ministre, le partenaire social dit avoir des inquiétudes quant à cette loi qui «compromettrait le droit d’accès aux soins pour tous». La plus grande inquiétude du SNPSP est le désengagement de l’Etat du principe garanti par la Constitution en ce qui concerne l’assurance, la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques. Pour le syndicat, il paraît évident de relever la volonté des pouvoirs publics de se désengager, même si c’est graduellement, d’une partie de la dépense affectée aux prestations de soins et de l’exploration, intégrées dans l’ensemble des paliers de la prise en charge des malades. «Cela sous-entend bien sûr un renforcement et un élargissement de l’activité du secteur privé dans le système de santé national au nom du ‘‘service public’’ et de la mutualisation des moyens entre les deux secteurs.» Zoom sur les principaux axes de cette nouvelle loi de santé.
 

Possibilité de soins payants

Selon l’article 12 de la loi, «l’Etat assure la gratuité des soins et en garantit l’accès à tous les citoyens. Il met en œuvre tous les moyens de diagnostic, de traitement et d’hospitalisation des malades dans l’ensemble des structures et établissements publics de santé ainsi que toutes actions destinées à protéger et à promouvoir leur santé». Ainsi donc, la «gratuité» des soins est maintenue. Cependant, «il n’en précise pas les modalités», assure Lyès Merabet. Quelques articles plus loin, on constate un certain renoncement à ce même principe. L’article 343 stipule que «le financement du système national de santé est assuré par l’Etat. Notamment des dépenses afférentes aux actions de prévention, aux soins de bases, aux soins d’urgence et des personnes en difficulté».

En d’autres termes, cela veut dire que «l’Etat prend en charge les dépenses liées à la prévention (vaccination, planning familial, lutte contre les maladies endémiques et les épidémies, ndlr)», explique Lyès Merabet. Pour l’expert financier, Souhil Meddah, certains ajustements sont nécessaires pour réduire les écarts entre les coûts de fonctionnement et des prises en charge de la couverture hospitalière. «Il s’agira probablement d’une monétisation symbolique avec la séparation des cas à caractère spécial ou d’urgence par rapport aux services équivalents à d’autres cas qui sont traités en dehors des services hospitaliers (secteur privé). Cela contribuera à améliorer la qualité des services et des soins», confie-t-il. Ainsi donc, la prise en charge des «autres maladies», autres que celles mentionnées dans l’article, n’est plus assurée par l’Etat mais par la sécurité sociale. En effet, selon l’article 344 : «Les organismes de sécurité sociale assurent une contribution au titre de la couverture financière des frais de soins dispensés par les établissements publics de santé aux assurés sociaux et à leurs ayants droit.»

Cela implique que «lorsqu’un travailleur affilié à une caisse d’assurance maladie a besoin de prestation en soins, ses cotisations doivent couvrir l’ensemble des frais de la prise en charge dans le cadre du contrat établi avec son organisme assureur», explique le docteur Merabet. Par ailleurs, l’article 350 stipule que «les tarifs des prestations de service autres que ceux inhérents aux actes et activités médicales, fournies par les établissements de santé publics et privés, sont fixés par le ministre chargé de la Santé en relation avec les ministres concernés». En d’autres termes et selon Lyès Merabet, «il y a une claire orientation d’une restriction et une orientation de la dépense liée aux soins (part de l’Etat), une contribution des caisses d’assurance maladie (donc des assurés eux-mêmes) pour couvrir une partie des dépenses liées aux soins dispensés par les établissements publics».

En résumé, certains soins de base seront gratuits, notamment ceux qui concernent la prévention. Pour ce qui est du reste, c’est la Sécurité sociale qui en a la charge. Cela implique donc que l’accès aux soins sera compliqué aux non-assurés sociaux. Désormais, il sera aussi question de payer ses soins soi-même.

En effet, l’article 348 stipule : «Les bénéficiaires de soins peuvent être appelés à contribuer au financement des dépenses de santé dans le respect des dispositions de la présente loi.» Cela veut dire que le patient pourrait contribuer au paiement de ses soins. Pour le syndicaliste, «le concept - slogan- de la ‘’gratuité’’ ne peut pas trouver son sens dans les modalités et les dispositions du financement prévues dans ce projet de loi». Néanmoins, selon le même article de loi, «la non-contribution au financement des dépenses de santé au niveau des structures et établissements publics de santé ne peut constituer un obstacle à la délivrance des soins, notamment les soins d’urgence». Reste à savoir quels sont ces soins d’urgence. Et enfin, l’article 349 stipule que «les actes de soins et les activités de santé au sein des structures et établissements de santé sont fixés par la nomenclature et la tarification des actes professionnels de santé». Cet article ne précise pas «les modalités ni les mécanismes ni la périodicité», se désole Lyès Merabet.

Et la sécurité sociale dans tout ça…

Si on se réfère à ces textes de loi, la sécurité sociale doit contribuer efficacement dans le paiement des soins des patients. Cependant, cette dernière souffre déjà et est donc déficitaire. Ainsi, donc, la question de la couverture sociale fait appel aux contributions sociales solidaires entre générations et entre catégories, en passant par paiement des cotisations directes. Pour l’expert financier Souhil Meddah, cette forme de monétisation, en impliquant le tiers payant, s’interprète automatiquement par la contribution de l’assuré et de son employeur dans une certaines forme de dépense médicale différée à travers la cotisation sociale.

«La faisabilité de cette mesure est capitale, mais qui nécessite d’abord que les milliers de travailleurs qui exercent dans l’informel soient régularisés vis-à-vis de leur assurance sociale». Car, selon l’expert, cette couverture est la première étape qui permet d’assurer les soins gratuits et elle est basée sur les cotisations de ces mêmes demandeurs de soins concernés et de ce fait de leur implication à travers leur carte Chiffa dans le paiement indirect des prestations, en passant par leurs comptes d’assurés au niveau des différentes caisses d’assurance sociale. Quand est-il des personnes démunies et non salariées. Il faut avant toute chose identifier les critères qui ouvrent droit à ce statut social «dévalorisant» pour le citoyen, explique M. Mérabet. Le Premier ministre et  la ministre de la Solidarité l’ont clairement précisé il y a quelques jours déjà : «On n’a pas encore un fichier national pour les démunis !»  

Qu’en est-il des collectivités locales ?

Selon l’article 345, «les collectivités locales participent au financement de la santé dans le cadre des programmes d’investissement et des programmes de prévention, d’hygiène et d’éducation pour la santé». Ainsi donc, ce chapitre décline les différents intervenants dans le financement de la dépense inhérente aux soins dans les structures publiques de santé notamment. Il pose le problème des sources de financement dont disposeraient les collectivités locales (les APC) pour budgétiser des actions d’investissement dans le domaine de la santé.

Cependant, selon Lyès Merabet, «sur les quelque 1541 communes au niveau national, plus de 1000 sont en déficit financier chronique». Aussi, selon la même source, l’ouverture des salles de soins et leur entretien relèvent déjà du budget communal et que ces structures «légères de proximité» sont dans un état de délabrement et d’abandon dans beaucoup de régions du pays, faute de moyens financiers. Question : comment feraient ces collectivités locales pour assurer le paiement des soins des patients, si elles-même sont déficitaires ?

Changement dans le statut de l’hôpital

Selon l’article 307, «l’établissement public de santé est un établissement public à gestion spécifique et à vocation sanitaire, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il a pour mission d’assurer, de développer et de promouvoir les activités de santé préventives, curatives et palliatives. Il peut assurer, également, des activités de formation et de recherche en matière de santé. Il peut développer toutes activités accessoires en relation avec ses missions par voie de convention». A première vue, ce texte ne pose pas problème. «Ce changement dans le statut juridique de l’établissement serait une nécessité pour permettre des situations de cogestion, de partenariat ou d’actionnariat dans le futur», assure Lyès Merabet. Cependant, si ce statut permettra  plus de flexibilité dans la gestion, il n’est pas forcément une bonne chose pour les ressources humaines. Selon lui, «l’objectif d’assurer le gain et de la rentabilité détournerait l’établissement de sa principale mission en le mettant en concurrence permanente avec d’autres établissements en quête de sources de financement».

Le service civil… ça continue

Les dispositions relatives au service civil ont été reconduites dans ce projet de loi. Lyès Merabet, président du SNSPS se dit déçu : «Notre syndicat avait fait des recommandations aux autorités publiques de surseoir, et de manière progressive, à l’obligation du service civil pour les médecins spécialistes, qui est une mesure discriminatoire et une fausse solution pour un vrai problème de santé publique dans notre pays.» Pour le syndicaliste, l’incitation financière, l’amélioration des conditions de travail et de vie et le recours aussi au secteur privé pour développer le maillage du réseau de soins dans certaines régions enclavées éloignées sont la meilleure des solutions.

Du public au privé

Selon l’article 321, «les structures et établissements privés de santé, appelés à assurer la mission de service public de santé, doivent répondre aux conditions d’un cahier des charges fixé par le ministre chargé de la Santé et sont tenus d’établir un projet d’établissement, compatible avec les objectifs du schéma régional d’organisation sanitaire. La mission de service public confiée aux structures et établissements privés de santé vise l’égal accès aux soins, en assurant d’une manière continue une couverture sanitaire dans les zones à couverture médicale insuffisante sur la base de la mise en œuvre de programmes nationaux et régionaux de santé».

Pour Lyès Merabet, ce désengagement de l’Etat cède plus d’espace au secteur privé sans de véritables mesures de répartition et de régulation de l’offre de soins qui est intimement liée à la refonte du système de la Sécurité sociale (dont la loi est plus ancienne, puisqu’elle remonte à 1983). Selon lui, c’est autour de cet équilibre «complémentarité entre secteur public/privé et équilibre des caisses» de Sécurité sociale que sont organisés la plupart des systèmes de santé de par le monde. Et enfin, pour le syndicaliste, «la pérennité du financement et la maîtrise du coût et de la dépense liés aux soins doivent s’articuler et s’organiser autour du principe du droit d’accès aux soins pour tous et non pas de la gratuité».

Ryma Maria Benyakoub 

10/11/2017
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Décès d’un nourrisson après avoir reçu un vaccin à Saïda

Décès d’un nourrisson après avoir reçu un vaccin à Saïda

le 12.10.16 | 13h50

Un nourrisson de sexe féminin, âgé de deux mois, est  décédé, mardi à Saïda, après avoir été vacciné contre différentes maladies transmissibles, au titre du nouveau programme de vaccination obligatoire, a-t-on appris du directeur de wilaya de la santé.

Un nourrisson de sexe féminin, âgé de deux mois, est  décédé, mardi à Saïda, après avoir été vacciné contre différentes maladies transmissibles,  au titre du nouveau programme de vaccination obligatoire, a-t-on appris du directeur de wilaya de la santé.          
Ce nourrisson a été vacciné, la veille, avec 25 autres bébés, au niveau de l’établissement public de santé de proximité de "Haï Nasr" de Saïda, sans  qu’aucun signe alarmant ne soit apparu immédiatement, a assuré à l’APS M. Lakhdar  Alia.

Ce n’est que douze heures après la vaccination du nourrisson que les  premiers signes de complications sont apparus poussant les parents à l’évacuer, dans la nuit du lundi, vers le service infantile de la clinique mère et enfants "Hamdane Bakhta" du chef-lieu de wilaya.          

L’état du nourrisson s’est aggravé ensuite nécessitant l’intervention de l’équipe médicale sur place. Le bébé a rendu l’âme sur place à midi, selon le même responsable. Les services hospitaliers ont ouvert une enquête pour déterminer les  causes exactes de ce décès, a précisé le directeur local de la santé.
 

http://www.elwatan.com/actualite/deces-d-un-nourrisson-apres-avoir-recu-un-vaccin-a-saida-12-10-2016-330595_109.php

Lire aussi : Mise en quarantaine du vaccin pentavalent

APS

Mise en quarantaine du vaccin pentavalent

le 11.10.16 | 10h00

 
	La mise en quarantaine du vaccin pentavalent, une mesure de précaution   

 
La mise en quarantaine du vaccin pentavalent, une mesure de...

Suite au décès de deux nourrissons dans une clinique privée à Rouiba, le vaccin pentavalent  nouvellement introduit dans le programme national de vaccination est mis en quarantaine en attendant les résultats de l’enquête, selon un communiqué du ministère de la Santé.

Comme déjà annoncé dans nos dernières éditions, le vaccin pentavalent  nouvellement introduit dans le programme national de vaccination est mis en quarantaine en attendant les résultats de l’enquête judiciaire déclenchée suite au décès de deux nourrissons dans une clinique privée à Rouiba selon un communiqué du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Comme il a également été décidé de procéder au changement du fournisseur du vaccin pentavalent. Une décision prise par le comité des experts de la vaccination, signale le communiqué du ministère de la Santé.

Devant les réticences vis-à-vis du vaccin combiné pentavalent observées aussi bien chez les parents que chez les prestataires de la vaccination, le comité national des experts de la vaccination, après évaluation de la situation au regard des données nationales et internationales, notamment l’avis du Comité consultatif mondial de la Sécurité vaccinale de l’OMS, a considéré que cette situation est de nature à compromettre les résultats acquis aussi bien en termes d’adhésion de la population qu’en termes de couverture des populations cibles, et que tout recul de la vaccination constitue un risque important de résurgence de maladies mortelles évitables.

Le comité, poursuit le communiqué, indique que dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire, «le principe de précaution doit être maintenu pour faire face aux réticences préjudiciables au programme élargi de vaccination». Le Comité recommande, par ailleurs, le maintien  du calendrier vaccinal, «dès lors que les événements graves observés n’ont aucun rapport avec la nature de ce calendrier, le recours à un autre fournisseur pour le vaccin pentavalent qui obéit aux règles de la préqualification de l’OMS et par conséquent le vaccin pentavalent jusque-là utilisé doit demeurer en quarantaine dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire». Par ailleurs, le comité d’experts recommande le maintien du vaccin anti-pneumococcique (13 valences) utilisé.

Ainsi, le ministère de la santé, de la Population et de la Réforme hospitalière tient à préciser, selon le communiqué,  que «ces mesures revêtent un caractère provisoire dans l’attente des résultats de l’enquête judiciaire et à rappeler que les vaccins du calendrier national de vaccination sont préqualifiés par l’Organisation mondiale de la Santé et obéissent aux critères d’efficacité et d’innocuité. La vaccination demeure une priorité de santé publique et le programme élargi de vaccination, du fait de l’adhésion de la population et des professionnels de santé, a permis d’éliminer et/ou d’éradiquer la plupart des maladies transmissibles prévalentes mortelles de l’enfant».    

 

http://www.elwatan.com/actualite/mise-en-quarantaine-du-vaccin-pentavalent-11-10-2016-330491_109.php                     


12/10/2016
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LE PENTAVALENT OBJET DE POLÉMIQUE APRÈS LA MORT DE DEUX NOURRISSONS Un vaccin maintenu en quarantaine

LE PENTAVALENT OBJET DE POLÉMIQUE APRÈS LA MORT DE DEUX NOURRISSONS

Un vaccin maintenu en quarantaine

Le nouveau calendrier de vaccination est toutefois préservé. Ce vaccin n'est pas retiré du marché, c'est le fournisseur qui va changer et le lot jusque-là utilisé est toujours en isolation.

Le vaccin pour nourrissons «Pentavalent» continue d'être l'objet de controverses. Accusé d'être derrière la mort de deux nourrissons dans une clinique privée à Rouiba (banlieue est d'Alger), des rumeurs ont circulé sur le fait que le ministère de la Santé avait décidé de le retirer complètement de la circulation en abandonnant le nouveau calendrier de vaccination.
Chose que le département de Abdelmalek Boudiaf a vite démenti dans un communiqué rendu public hier après-midi. «Le vaccin Pentavalent jusque-là utilisé, doit demeurer en quarantaine dans l'attente des résultats de l'enquête judiciaire», révèle la même source qui se base sur l'avis du comité consultatif mondial de la sécurité vaccinale de l'OMS. Néanmoins, cette mise en isolation ne signifie pas le retrait complet du Pentavalent du marché mais c'est le fournisseur qui va changer. «Le recours à un autre fournisseur pour le vaccin Pentavalent qui obéit aux règles de la pré-qualification de l'OMS est retenu, et par conséquent le vaccin pentavalent jusque-là utilisé, doit demeurer en quarantaine dans l'attente des résultats de l'enquête judiciaire», est-il noté, en soutenant que le nouveau calendrier de vaccination est aussi maintenu. «Le nouveau calendrier de vaccination est maintenu, dès lors que les événements graves observés n'ont aucun rapport avec la nature de ce calendrier», est-il souligné.
Le vaccin antipneumococcique (13 valences) utilisé est lui aussi maintenu. le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière tient néanmoins à préciser que ces mesures revêtent un caractère provisoire dans l'attente des résultats de l'enquête judiciaire.
Il rappelle dans ce sens qu'il avait, en vertu du principe de précaution et dans l'attente des résultats de l'enquête judiciaire, pris la décision de procéder au retrait des lots de vaccins utilisés et de les remplacer par d'autres lots, de manière à assurer la continuité de la vaccination à travers l'ensemble des structures de santé dans les conditions optimales de sécurité.
Le Msprh insiste aussi sur le fait que les vaccins du calendrier national de vaccination sont préqualifiés par l'Organisation mondiale de la santé et obéissent aux critères d'efficacité et d'innocuité.
Dans ce sens, il sensibilise la population sur le fait que la vaccination demeure une priorité de santé publique et que le programme élargi de vaccination, du fait de l'adhésion de la population et des professionnels de santé. «Cela à permis d'éliminer et/ou d'éradiquer la plupart des maladies transmissibles prévalentes mortelles de l'enfant», fait-il remarquer.
Il est à noter que le «pentavalent» n'a pas fait polémique qu'en Algérie. Dans beaucoup de pays du monde, il a été accusé d'être un vaccin de la «mort».
En 2013, en Inde et au Vietnam il a même été retiré avant d'être vite réintroduit du fait que les enquêtes menées ont montré que «le vaccin était sûr à utiliser et qu'il n'était responsable d'aucun décès».
Ces accusations avaient poussé l'Unicef et l'OMS à ouvrir une enquête mondiale.
Une déclaration conjointe a été publiée par la suite par ces deux institutions mondiales. Ce communiqué a confirmé la sécurité du Pentavalent et l'approbation pour son utilisation continue comme un vaccin. «Après une enquête minutieuse, il a été constaté que les décès signalés au Vietnam étaient des problèmes de santé concomitants connexes dans le temps, mais ne sont pas liées à l'utilisation du Pentavalent», avait conclu la commission mixte. Ce qui fait que ce vaccin continue d'être administré dans la quasi-majorité des pays mondiaux, à l'instar de la France. Depuis 2013, il a été administré à plus de 400 millions d'enfants dans le monde...

http://www.lexpressiondz.com/actualite/251692-un-vaccin-maintenu-en-quarantaine.html


12/10/2016
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Pédiatrie : Le désespoir d’un médecin


Pédiatrie : Le désespoir d’un médecin

le 02.09.16 | 10h00

Matériel mal géré, personnel démobilisé, petits arrangements avec les normes de l’OMS. Un pédiatre en poste pendant trois ans dans un hôpital du centre du pays raconte son quotidien fait d’improvisations et ses moments de désespoir face aux vies perdues qui auraient pu être sauvées.

Aujourd’hui, je m’en vais. C’est mon dernier jour dans cet hôpital où je dirige depuis trois ans le service de pédiatrie. Je ne sais pas pourquoi je suis triste, si c’est pour les enfants que je laisse à leur sort ou pour l’avenir de mon pays. Sans doute un peu les deux. Les patients savent que le secteur est défaillant, mais ils ne savent pas qu’en coulisses, la situation est bien pire qu’ils ne l’imaginent. Il est communément admis que les hôpitaux manquent de moyens.

Après trois ans passés dans cet établissement de taille moyenne, au centre du pays, je suis convaincu du contraire. Les moyens ne manquent pas. Mais l’argent est mal géré et surtout les défaillances humaines sont au moins aussi importantes et ont au moins autant d’impact que les lacunes matérielles. L’établissement dans lequel je travaille n’est pas un CHU et surtout, nous ne sommes pas à Alger. Du coup, les chefs de service ne sont pas des professeurs mais des médecins qui se considèrent de passage, donc peu impliqués.

Personne de normalement constitué –même très désireux de faire quelque chose pour la santé dans son pays– ne peut décemment souhaiter évoluer dans une telle gabegie. A la différence des hôpitaux de la capitale, où les directeurs sont en général des administratifs qui n’ont aucun pouvoir sur les chefs de service, ici, les médecins travaillent sous l’autorité de la direction. Là où je suis, le directeur est presque Dieu sur terre. Son hôpital ne va pas mieux pour autant. Le service des maladies infectieuses n’a même pas de laboratoire de microbiologie où isoler une bactérie.

En gros, il ne nous est pas possible de savoir quelle est la bactérie à l’origine d’une infection. C’est un peu comme aux dés : dans le meilleur des cas, on traite au hasard et ça marche. Mais il arrive que les résultats des analyses soient faux et que je perde un enfant. J’ai même perdu plein d’enfants comme ça. Ou alors, j’arrive trop tard pour qu’il puisse avoir une vie normale.  Ma chambre de garde se trouve au-dessus du service des urgences.

Impuissance

Les nuits d’hiver, quand on m’appelle, alors que je suis censé arriver dix minutes avant un accouchement, j’arrive dix minutes après. Le temps de l’intubation et l’oxygénation –il y a un seul appareil pour toutes les femmes qui accouchent– l’appareil qui enregistre l’activité cardiaque du bébé, le nouveau-né est déjà un légume. Si un prématuré ou un nouveau-né malade nécessite d’être transféré en urgence de la maternité à la néonatalité en pédiatrie, je dois traverser avec lui l’hôpital et… le jardin de l’hôpital, où en hiver, nous affrontons la neige ou les températures négatives. Qu’importe que l’hypothermie soit un des premiers dangers qui menacent la vie du bébé.

De manière générale, il n’y a pas assez de pédiatres. Certaines nuits de garde, je ne peux pas procéder correctement à une réanimation de nouveau-né, car je suis seul là où j’aurais besoin d’un autre pédiatre et de deux aides. Depuis un an, nous n’avons plus de gynécologue. Avant, il y en avait un qui venait dans le cadre du service civil. Moi, je reste seul avec un paramédical mal formé. Il y a des soirs où je suis gagné par le désespoir, un sentiment d’impuissance et de solitude. Le plus difficile, c’est de se dire qu’en trois ans, rien n’a évolué.

Prenons un exemple parlant, celui de la CRP, analyse de sang permettant de prouver qu’il y a une inflammation, une analyse de base pour un hôpital : quand je suis arrivé, j’ai appris qu’il y avait des jours où la CRP était disponible, d’autres pas. Trois ans plus tard, c’est toujours la même chose. Pour examiner un nouveau-né, j’en suis encore à demander du savon. Y compris quand les infirmières sont arrivées avant moi. J’en déduis donc qu’elles ont procédé aux premiers examens sans s’être lavées les mains.

Cela ne les dérange pas. Enfin, je relativise quand je vois la femme de ménage poser sa serpillière pour distribuer les pains au chocolat du petit-déjeuner. Il y a tout de même des jours où je me demande si le personnel paramédical de mon service est vraiment formé, tellement il est incompétent. Les infirmières avec lesquelles je travaille, à quelques exceptions près, sont incapables d’évaluer la gravité d’une situation. On sait pourquoi. La plupart d’entre elles ne sont pas sorties des écoles paramédicales mais des centres de formation professionnelle qui forment les aides-soignants.

Elles ne sont donc pas infirmières mais aides-soignantes. Dans le quotidien, qu’est-ce ça donne ? Si un malade arrive à l’hôpital, et si je ne suis pas dans le périmètre, elles sont incapables de faire correctement les premiers gestes –prendre la tension, la fréquence cardiaque, etc. Pire, j’ai remarqué qu’en trois ans, le personnel est resté complètement imperméable au changement.

Toxoplasmose

Les radios des patients m’arrivent toujours sans nom, alors que c’est une des premières consignes que j’ai données à mon arrivée. Je me sens seul. Ce n’est pas le cas du personnel de l’hôpital et des patients, qui eux, vivent et travaillent en compagnie de chats qui ont élu domicile dans l’hôpital. Ils s’y trouvent assez bien pour s’y reproduire, car chaque année, je vois passer quatre portées de chatons. Ils sont là, dans le couloir. Un jour, j’en ai surpris deux qui dormaient dans un berceau, dans une salle d’isolement destinée à accueillir les malades nécessitant d’être isolés, car fragiles ou immunodéprimés.

Je l’ai déjà signalé. En vain. Personne ne veut comprendre qu’un chat véhicule la toxoplasmose, une des maladies les plus redoutées pour un nouveau-né. Un chat, instinctivement attiré par l’odeur du lait régurgité, pourrait très bien s’asseoir sur un nourrisson et l’étouffer. Avec le même matériel et de meilleures conditions d’hygiène, on obtiendrait pourtant de meilleurs résultats. Quand j’ai fait mon internat, les produits d’hygiène spécifiques au milieu hospitalier n’existaient pas. Et puis on a ramené des produits homologués pour hygiène hospitalière.

Le progrès n’a pas duré. A l’hôpital, on est revenus au Javel et au Sanibon, officiellement, «pour faire des économies». Mais au service de prévention de l’hôpital, on préfère acheter des carnets de santé (qui ne sont pas sensés être distribués par l’hôpital mais par les centres de la Protection maternelle et infantile). A l’hôpital, ils ont acheté une radio numérisée –que l’on utilise uniquement quand la radio conventionnelle est en panne.

Improvisation

De plus, l’hôpital n’a pas acheté les films dont ce type de radio a besoin (en tout cas s’il y en a, on ne sait pas où il est). Alors les médecins impriment les radios sur des feuilles de papier blanc A4. Comme ce n’est absolument pas visible, je suis obligé de revenir à la radio pour la lire sur l’appareil. Toujours est-il que les chats continuent à traverser l’unité de néonatalité et des soins intensifs qui n’a d’ailleurs de «soins intensifs» que le nom. L’hôpital a une maternité de niveau 1.

En clair, nous sommes censés assister les nouveau-nés sujets à des infections basiques. Nous ne sommes pas censés intervenir pour faire de la réanimation. Seulement, en pratique, on se retrouve à faire de l’assistance respiratoire, une prérogative des maternités de niveau 3. Nous avons un respirateur qui fonctionne, c’est vrai. Mais alors que sa tuyauterie est jetable –chaque malade doit avoir son kit– nous tournons toujours avec la même que nous lavons et à laquelle il manque toujours une pièce. Avec ce respirateur, nous n’avons sauvé aucune vie en trois ans.

Je suis condamné à improviser en permanence. Prenez le laryngoscope, cet appareil qui permet de placer une sonde dans les poumons pour aider un malade à respirer. Il fonctionne avec des piles. A chaque fois que je suis devant un patient qui en a besoin et que je le demande, il manque les piles. Alors que je n’ai qu’une minute pour placer la sonde avant que s’ensuivent des séquelles neurologiques, je me retrouve à attendre des piles pendant parfois un quart d’heure. Autre aberration, le service de maternité ne compte qu’une seule table chauffante pour quatre tables d’accouchement.

Ficelle et sparadrap

Le protocole exige qu’une fois un bébé examiné sur la table chauffante, cette dernière doit être nettoyée, désinfectée, avant d’accueillir un autre nouveau-né. Dans cet hôpital, il arrive que quatre bébés soient placés sur une même table. Les normes, tout le monde s’en fiche. Pour s’en convaincre, il fallait être là le jour où est venu un médecin travaillant au ministère de la Santé, en charge du «recensement des unités de néonatalité».

Selon l’OMS, un lit de réanimation en néonat’ doit comprendre une couveuse, une source d’oxygène, une source d’aspiration, un scope (pour relier le malade à une alarme) et des seringues électriques pour diffuser médicaments et alimentation. Entre chaque couveuse, il doit aussi y avoir 3 mètres de distance. Ici, la néonatalité fait 16 m2 et accueille 7 couveuses. Parfois, l’aspiration murale fonctionne. Parfois non. Certaines couveuses ferment avec de la ficelle et du sparadrap. Et nous avons un scope pour les 7 couveuses, qui sert aussi pour les 16 lits de pédiatrie.

24h = 3 jours

Une nuit de garde, il m’est même arrivé de tomber sur une infirmière qui ne savait pas brancher le scope. Bref, l’envoyé spécial de la direction de la santé a compté les couveuses, les berceaux hérités de la colonisation française et a considéré que tout pouvait être compté comme «lit de réanimation». Aux yeux des autorités, cet hôpital possède donc une unité de néonatalité qui répond aux normes de l’OMS.

Il y aurait pourtant de quoi faire bondir les experts. Un enfant qui naît doit, en théorie, être examiné à sa naissance –et le médecin doit être présent dans les dix minutes avant sa naissance. Il doit ensuite être examiné le lendemain et le septième jour. En pratique, entre les gardes de pédiatrie générale et les appels aux urgences, la maternité ne me fait venir que lorsqu’un bébé présente une anomalie. Il faut tout de même savoir qu’une garde de 24 heures, de 8h au lendemain 8h, c’est en moyenne 30 accouchements.

C’est dire le nombre d’enfants qui viennent au monde sans être examinés ! Pour ne rien arranger, la majorité des femmes n’ont pas été suivies pendant leur grossesse, ou ont été mal suivies. Elles arrivent donc sans dossier médical. Pour le personnel de l’hôpital, l’accouchement est donc toujours une surprise. A Alger, un patient qui présente des symptômes se voit prescrire des examens. En pédiatrie, on ne fait aucune exploration. Si un cas nous semble sérieux, on l’envoie vers un centre important. Nous ne gardons que les pathologies qui nécessitent une mise en observation ou une hospitalisation de moyenne durée, c’est-à-dire 10 jours maximum.

Pour les malades qui présentent des signes de déshydratation suite à une gastro-entérite, nous avons un schéma national de 24 heures à suivre, comprenant plusieurs étapes horaires à respecter où administrer certaines quantités d’eau. Alors qu’une hospitalisation de gastro-entérite est censée durer 24 heures, ici, la prise en charge dure trois jours et le malade repart sans être réhydraté, ce qui multiplie le risque de propagation de la gastro-entérite –au-delà du fait que le service se retrouve rapidement saturé.


 

7% des Algériennes ne sont pas suivies pendant leur grossesse

Le taux de mortalité maternelle est en baisse et la grande majorité des Algériennes accouchent assistées par du personnel qualifié.

En 10 ans, les conditions d’accouchement des femmes vivant dans les milieux les plus défavorisés se sont aussi améliorées de manière significative.

En milieu rural, elles sont 94,8% (chiffres Unicef) à bénéficier d’un accouchement assisté en 2012, alors qu’elles n’étaient que 88% en 2000 et 92% en 2006. Si le taux de mortalité maternelle a baissé compte tenu des efforts consentis depuis les années 1970, il reste en deçà (70,4 pour 1000 naissances vivantes) de l’objectif cible de l’OMD pour 2015 (57,5).

De même, si les femmes enceintes sont de plus en plus nombreuses à suivre une consultation prénatale, elles restent 7% à ne bénéficier d’aucun suivi pendant leur grossesse. En 2013, elles sont 67,3% (2/3) à avoir eu les 4 visites prénatales minimum recommandées.

Le minimum des 4 visites prénatales recommandées n’est pas observé de la même manière selon les territoires : les femmes sont 79,2% à avoir accès à ce suivi au Nord, 52,8% dans les Hauts-Plateaux Ouest.

Elles sont 72,3%en milieu urbain contre 59,5% en milieu rural. 82,3% dans les milieux les plus favorisés contre 53,9% parmi ceux les plus pauvres.

La mortalité néonatale, encore 73% des décès infantiles

La mortalité chez les enfants, tous âges confondus, n’a cessé de baisser durant ces 20 dernières années. Entre 1992 et 2012 (enquête Unicef), le taux de mortalité infantile (probabilité de décès entre la naissance et le 1er anniversaire) a régressé de 58,8 à 24,08 pour mille naissances vivantes.

Mais le taux de mortalité néonatale (probabilité de décès dans le premier mois de la vie) n’a que légèrement baissé, de 7,5% entre 1990 et 2000 (16,91 à 15,64 pour mille naissances) et représente encore 73% des décès infantiles.

Le taux de mortalité des moins de 5 ans est deux fois plus élevé dans le Sud (34,51 pour 1000) que dans le Nord-Centre (15,65 pour 1000).

Entre les milieux de résidence subsistent de fortes disparités : 25,27 pour 1000 en zone rurale contre 18,81 pour 1000 en zone urbaine. La mortalité des enfants est 25% plus importante en milieu rural quel que soit le type de mortalité considéré.

Même chose entre les milieux sociaux : 31,33 pour 1000 dans les ménages les plus démunis contre 17,50 pour 1000 dans les ménages les plus aisés. Le niveau d’instruction de la mère semble également influer sur la mortalité des enfants (29,89 pour les enfants ayant une mère sans instruction contre 22,73 pour les enfants dont la mère a un niveau moyen ou plus).

Mélanie Matarese

 

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05/09/2016
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