0061-/-ACTUALITÉS Du Samedi 03 Mars 2018
Algérie | Prévisions météo pour samedi 03 mars 2018
احوال الطقس في الجزائر ليو السبت 03 مارس 2018 م
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التلفزيون الجزائري | نشرة أخبار الثامنة ليو السبت 03 مارس 2018م
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Canal Algérie | Journal télévisé de 13 h pour Samedi 03 Mars 2018
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ACTUALITÉ

Des milliards de dollars dépensés pour soutenir les entreprises : Le fardeau des actifs publics
La ministre de l’éducation nationale rencontrera les syndicats cette semaine : La révisions des modalités de promotion en question
Slimane Zenati. Coordinateur du Cnapeste Béjaïa : «Nous appelons l’administration à instaurer une concertation avec les enseignants»
Fermeture des locaux de deux associations féministes et trois lieux de culte protestants à Oran : La société civile condamne et exprime sa solidarité
Un espace dédié aux parents d'élèves : Les résultats scolaires pourront être consultés à distance
Révision du système des subventions : Un dossier encombrant pour le gouvernement
Commerce : De nouvelles mesures pour encadrer les importations
Selon un bilan de la gendarmerie Nationale : La cybercriminalité en hausse
Transport : Mise en service commercial du premier train Coradia Algérie
Tayeb louh à blida : Plus de 7000 milliards de Dinars d'amendes impayées
SPORTS

Quarts de finale de la Coupe d'Algérie : MCA 2 – MOB 0 : Le Doyen confirme sa bonne santé
MC Oran : Travaux d’Hercule en vue pour les Hamraoua
USB 0 – USMA 1 : Une précieuse victoire pour les Rouge et Noir
Angleterre - 28e journée : Arsenal encore humilié par Manchester City
Ligue 1. ESS 1 – CSC 0 : Derby haché et musclé…
CRZ 2 – ASAM 1 (A.P.) : Zaouia crée la surprise
ECONOMIE

Malgré la hausse des prix : La consommation d’essence augmente
Capacités de raffinage : Un déficit de plus de 3 millions de tonnes
Agroalimentaire : Dulcesol agrandira son usine en Algérie
Etats-Unis : Les stocks de brut en hausse
Finance islamique : L’Algérie à la traîne faute d’une législation adéquate
Sofiane Mazari. Expert financier : «Le développement de la finance islamique permettra de réduire le taux des épargnes qui circulent dans l’informel»
INTERNATIONAL

Une attaque a fait hier 30 morts et des dizaines de blessés : Bain de sang à Ouagadougou
Washington accuse Moscou de relancer la course aux armements : Poutine fait peur à l’Amérique
Pêche illégale au Sahara Occidental : Le Polisario veut faire passer Bruxelles à la caisse
Afghanistan : Ashraf Ghani poussé à traiter avec les talibans
En bref…
Burkina: une trentaine de morts dans des attaques à Ouagadougou
CULTURE

Clôture du festival du film amazigh de Tizi Ouzou : Un documentaire sur la vallée du M'zab décroche le premier prix
Quand la Révolution abat la IVème République française
Riad Djifaflia dit Kerkouba : L’exemple d’un artiste déterminé
Samira Brahmia. Chanteuse : Le public vous respecte si vous lui racontez la vérité
Chahra Guerouabi. Présidente de l’association culturelle : Guerouabi est parti sans avoir eu le statut d’artiste
Wahab Djazouli : 5 raisons pour écouter l’album «Djazz’men»
RÉGION EST

Projet des 200 logements participatifs à Aïn Nahas (Constantine) : Les souscripteurs dans l’expectative
Plans communaux de développement à Sétif : Plus de 3,5 milliards de dinars injectés
Paiement des factures des entreprises à Annaba : Le Trésor public et le contrôleur financier pointés du doigt

Cité Tabriht à El Milia (Jijel) : Un no man’s land misérable
Chambre de la pêche de Skikda : L’élection de la discorde

Suite à l’initiative de l’entreprise du génie rural : Enfin des fleuristes à Batna !
Détournement du foncier à Biskra : Des vérités qui provoquent la colère du wali

VOIE FERRÉE À SOUK AHRAS : Des atteintes qui génèrent de sérieux risques
RÉGION OUEST

L’APC de Aïn El Turck dépose plainte : Un terrain destiné à un projet de logements AADL squatté

Mostaganem : Première édition du festival du rire
A Chlef… le fonds routier n’est jamais utilisé pour la réfection des routes

Tlemcen : Des terres agricoles déclassifiées au profit d’un projet de logements AADL
Cession du parc d’attractions de Sidi Bel Abbès : La justice rejette une action en référé de l’APC
Mascara : 325 enseignants licenciés
Aïn Kermès (Tiaret) : Un imam suspendu suite à un prêche
Témouchent : Dégel des projets d’alimentation en eau et d’assainissement
RÉGION KABYLIE

Tizi Ouzou : Les artisans s’organisent

Festival national du théâtre universitaire féminin de Béjaïa : Vision nationale et maghrébine
A Chlef… le fonds routier n’est jamais utilisé pour la réfection des routes
Errahma sensibilise contre le cancer colorectal
RÉGION CENTRE
Dégradation de l’environnement : La polyclinique Lallahoum n’en peut plus !
Découverte archéologique sur un site AADL à Tipasa

Boufarik : Quand les bacs à ordures viennent à manquer...
La situation dans la ville de Boufarik et sa périphérie est catastrophique.
Logements AADL à Médéa : Un quota supplémentaire
RÉGION SUD
Trafic de spiritueux : Arrestation d’une jeune femme à Tamanrasset
Ouargla n’aura pas sa journée de l’unité nationale

Ghardaïa réédite sa fête du tapis
Des milliards de dollars dépensés pour soutenir les entreprises
Le fardeau des actifs publics
le 03.03.18 | 12h00

Les montants donnent le tournis : entre 2010 et 2015, l’Etat a mobilisé environ 25 milliards de dollars pour soutenir les entreprises publiques.
Les sujets qui fâchent ne manqueront pas pour le gouvernement, appelé à composer désormais avec une crise endémique qui ne fait que réduire sa marge de manœuvre budgétaire, alors que nombre de filières industrielles et d’entreprises ne survivent que sous perfusion financière permanente assurée par l’Etat propriétaire.
Cession d’actifs publics, subventions, restrictions aux importations, dévaluation du dinar, justice fiscale… autant de réformes qui s’avèrent inévitables en l’état actuel des choses, anesthésiées ces dernières années par l’attitude budgétaire volontariste de l’Etat. Comment faire face à une politique si coûteuse à l’heure du pétrole bon marché ? Tel est le défi qui se présente désormais au gouvernement.
Sur nombre de sujets, il souffle le chaud et le froid, tergiverse et le temps fuit. «Tout flotte, hésite, atermoie, chancelle», pour reprendre ainsi une expression de Victor Hugo.
En tout cas, l’urgence de réformer n’a jamais semblé aussi pressante. Sur la question des subventions, les enquêtes de l’Office national des statistiques et les rapports des institutions de Bretton Woods ont montré tout le caractère corrosif, voire injuste de la politique de l’Etat en la matière.
Le soutien aux prix des produits énergétique est l’illustration parfaite d’une politique irréfléchie, étant donné que «10% de la population la plus aisée consomme plus de carburant que les 90% restants». Les subventions fiscales au sucre et le soutien direct au prix du pain posent par-dessus tout un vrai problème de santé publique.
Quant à la question des actifs publics et leur coût au Trésor, le gouvernement se garde décidément d’évoquer les sujets qui fâchent après les secousses politiques provoquées par les PPP (Partenariats public-privé). Privatisation ou pas, plus personne n’osera désormais toucher à cette patate chaude.
A moins que le résultat des joutes politiques en prévision de 2019 décide de redonner à la gestion purement économique ses lettres de noblesse. En décembre dernier, le gouvernement et ses partenaires sociaux ont signé la charte relative aux PPP, mettant ainsi nombre d’actifs publics dans une perspective de cession. C’est qu’ils sont devenus encombrants, voire coûteux pour l’Etat.
Un patrimoine pesant…
Les montants donnent le tournis : entre 2010 et 2015, l’Etat a mobilisé environ 25 milliards de dollars pour soutenir les entreprises publiques, avons-nous appris de sources proches du ministère de l’Industrie et des Mines. Les différentes opérations d’effacement des dettes ont coûté 4,359 milliards de dollars sur la période 2010-2015, alors que 19,174 milliards de dollars ont été injectés sous forme de dotations et de soutien à la réhabilitation de l’appareil de production.
Dans les listings établis, 560 entreprises ont profité de la cagnotte, dont de grands groupes censés dégager des bénéfices, à l’instar de Saidal, Gica, Cosider, Eniem, Rouiba Eclairage, les EPE de la SGP Indjab, Air Algérie, l’ENTMV, la SNTF, les hôtels, Sonelgaz, Algérie Télécom, etc. La liste des bénéficiaires est longue.
Pour ainsi dire, l’Etat injecte annuellement des sommes faramineuses dans des entreprises publiques de différentes tailles, dont certaines jouissent d’un monopole presque parfait dans leurs domaines respectifs, sans qu’elles ne parviennent, en retour, à dégager des bénéfices suffisants pour leur autonomie financière. Une situation qui suscite moult questionnements sur la gestion de ces entreprises, sur l’attitude dépensière de l’Etat sans qu’aucun retour sur investissement ne soit exigé et/ou garanti, sur l’absence d’une obligation de résultats…
Pis, la Cour des comptes a maintes fois relevé une opacité totale dans l’octroi et le suivi des dotations de l’Etat au profit de ces entreprises. Ces carences ont donné lieu par moments à d’importants reliquats. En 2015, à l’issue d’un quinquennat tout aussi dépensier que les précédents, on se réveille en sursaut sous l’effet d’un nouveau contre-choc pétrolier.
Du rêve de l’opulence au cauchemar de la crise, l’idée de ne plus pouvoir soutenir financièrement les entreprises publiques hante le gouvernement. Les différentes entreprises habituées aux perfusions financières de l’Etat emploient un peu plus d’un million de travailleurs ; une bombe à retardement.
Ali Titouche