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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Ô rage, ô désespoir, ô...
Par Maamar Farah Comme beaucoup d'Algériens, il m'arrive de regarder la télévision française et principalement les journaux télévisés et les chaînes d'info en continu. Je remarque qu'il y a de plus en plus de jeunes dans les partis et les institutions et qu'un souffle nouveau balaie les assemblées hexagonales jadis somnolentes et bâillantes. Les ministres ne sont pas loin parfois de l'adolescence ! Les statistiques disent pourtant que la population française est en train de vieillir... Regardez les télés algériennes : ce sont les vieux qui peuplent les journaux télévisés et les jeunes ne sont visibles que dans les micro-trottoirs ! Bientôt, il faudra prévoir des chaises roulantes et des infirmières dans les couloirs des assemblées et des institutions... Même les ministres que l'on pensait partis à la retraite reviennent et se recyclent dans le Sénat ! Alors si là-bas, ils ne savent plus quoi faire des Giscard d'Estaing, Pasqua, Chirac et Simone Veil, entre autres, ils n'ont qu'à nous les refiler : ils seront à leur place au milieu de tous ces vieillards qui nous gouvernent... Quant à nos jeunes, ils savent que sans la barque, ils moisiront à attendre de remplacer des vieux qui semblent avoir découvert la recette miracle de la longévité... politique ! maamarfarah20@yahoo.fr «Devinez qui a chassé de son pays l'arrogant prince du Qatar en lui disant qu'il ne voulait pas de son argent si c'est pour dominer le pays et interférer dans ses affaires politiques ? Le président qui dirige le pays arabe le plus pauvre : la Mauritanie !» (Tata Aldjia)
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Actualités : MALGRÉ L’INTERVENTION DU MINISTRE Les postiers toujours en grève
La décision prise lundi soir par le conseil d’administration d’Algérie Poste d’octroyer une prime «d’encouragement de 30 000 DA» aux 24 000 postiers a été bloquée par le DG d’Algérie Poste, pour «des raisons injustifiées». Ajoutez à cela, l’invalidation, hier, par le conseil d’administration d’une résolution datant de 2011 en faveur des cadres de l’entreprise. Le syndicat d’Algérie Poste (UGTA) tire, quant à lui, la sonnette d’alarme et évoque une situation de pourrissement. Une réunion d’urgence se tenait, hier, au siège de l’UGTA en présence de Sidi Saïd. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Alors qu’on s’acheminait vers un règlement définitif du conflit et un retour progressif des fonctionnaires à leurs postes de travail, les travailleurs d’Algérie Poste ont été surpris d’apprendre ce mardi matin, que la «prime d’encouragement de 30 000 DA décidée à l’issue de la réunion du conseil d’administration tenue la veille n’a pas été validée par le premier responsable de l’entreprise». Selon des sources syndicales, le directeur général d’Algérie Poste a décidé de surseoir «momentanément » à cette décision, «afin de permettre à l’administration de vérifier la solvabilité des potentiels bénéficiaires». Cette décision a provoqué l’ire des travailleurs et de leurs représentants, arguant que «la décision prise par le patron d’Algérie Poste n’est pas à même d’atténuer la crise et ni d’engager un processus de règlement de la crise». «Cela prouve que l’administration ne veut nullement régler le problème, bien au contraire, des forces occultes poussent au pourrissement.» «En plus de la prime d’encouragement de 30 000 DA, il a été décidé de mettre en application des dispositions du procès-verbal du 7 janvier 2013, et ce, avant le 20 février 2013. Il s’agit de la nouvelle nomenclature des postes tant attendue qui permettra aux postiers de voir leur carrière évoluer et accéder à de nouveaux postes de travail. Il s’agit des avancements horizontal et vertical», lit-on dans l’appel lancé hier aux travailleurs. L’IEP supprimée pour les cadres La crise en question a été aggravée par une autre décision, celle émanant du conseil d’administration d’Algérie Poste. En effet, cette instance et contre «toute attente» a décidé d’invalider une résolution datant de 2011. Cette dernière, prise en faveur des cadres de l’entreprise stipule, que cette catégorie de fonctionnaires bénéficiera d’une revalorisation salariale à travers une indemnité qui sera calculée sur la base de leur expérience professionnelle. L’information en question a fait hier matin le tour d’Algérie et n’a pas tardé à pousser indirectement, les cadres d’Algérie Poste à s’impliquer dans le conflit. D’ailleurs, les receveurs des bureaux de poste ont jusque là évité de s’impliquer dans le conflit et se sont jetés dans la bataille de la revendication. «Une grande partie des receveurs ont été aujourd’hui à l’origine de la fermeture des bureaux de poste, notamment dans la région du Centre et à l’Est du pays où le mouvement de grève a été largement suivi», nous explique un syndicaliste. Sur ce point précis, d’autres sources, laissent croire que ce mouvement de grève est appuyé par une structure syndicale autonome affiliée, dit-on au SNAPAP. Une donne qui reste du moins à vérifier sur le terrain, sachant que la représentation syndicale dans le secteur de la poste et des nouvelles technologies est largement dominée par le syndicat UGTA. Sellal sollicite Sidi Saïd La situation tendue que vit le secteur de la poste a poussé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal à solliciter l’intervention de Sidi Saïd. A ce dernier, il a été demandé «d’influer sur les cadres syndicaux d’Algérie Poste pour surseoir au mouvement de grève». D’ailleurs, une énième réunion a eu lieu hier, au siège de la Centrale syndicale en présence du secrétaire général de l’UGTA, du secrétaire général de la Fédération des postes et des nouvelles technologies ainsi qu’une délégation du syndicat d’entreprise d’Algérie Poste. Selon nos sources, Sidi Said s’est engagé en citant le Premier ministre que «les revendications des travailleurs du secteur seront prises en charge et que l’urgence reste la reprise du travail au niveau des bureaux de poste». La réunion de ce mardi après-midi a été qualifié de décisive, d’où un énième appel qui sera lancé ce mercredi matin en direction des postières et des postiers. Cette situation de crise que traverse le secteur est qualifiée par les travailleurs comme un «échec cuisant» du premier responsable du département de la Poste et des nouvelles technologies et ce même si ce dernier par le bais de son secrétaire général, M. Mohamed Bait avait indiqué la veille que le ministère «veillera à l’avancement vertical et horizontal pour les travailleurs dûment bénéficiaires, l’enrichissement de la nouvelle nomenclature des postes de travail et le repositionnement des travailleurs sur les fonctions réellement exercées». A. B.
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Actualités : YVES BONNET ET ERIC DENÉCÉ À PROPOS DES RÉVOLUTIONS ARABES : «Les leaders ont été formés par les Américains»
C’est un ancien patron de la DST, Yves Bonnet et un autre ancien analyste du renseignement, Eric Denécé qui le confirment : «Tous les blogueurs et les leaders des réseaux sociaux qui ont été derrière le lancement des révolutions arabes ont été repérés dans des cycles de formations organisées par des ONG et des Fondations américaines au début des années 2000». Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Pour le spécialiste du renseignement et des questions géostratégiques, Yves Bonnet qui est notamment le président fondateur du Centre international de recherche et d’étude sur le terrorisme et l’aide aux victimes, qui s’exprimait hier à Alger, les Etats- Unis d’Amérique ont toujours entrepris des actions d’ingérence systématique à l’égard des pays qui affichent leur hostilité à Israël et soutiennent parallèlement la Palestine. De même que cette politique d’ingérence, poursuit-t-il a été adoptée au niveau des pays voisins et proches de l’Union soviétique pour empêcher l’expansion du communisme et protéger leurs intérêts. Yves Bonnet qui était l’invité de marque d’une rencontre-débat sous le thème «les révolutions arabes : Mythe ou réalité ?», organisée par le Mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale, n’a pas fait dans le détail : «Il faut retenir l’échec de ces constantes interventions extérieures qui ont toujours été catastrophiques. En s’ingérant en Iran, la CIA a fait monter au pouvoir, le régime des Ayatoulah. En Irak, ils ont fait de ce pays, un endroit désagrégé. L’Irak se portait beaucoup mieux au temps de Sadam Hussein. Et voilà l’histoire des ingérences, qui se poursuit aujourd’hui en Tunisie, en Lybie et en Syrie…». L’autre invité de marque, Eric Denécé, ancien analyste du renseignement et actuellement directeur du Centre français de recherche sur le renseignement a de son côté détaillé la stratégie américaine qui a été rendue possible grâce à un certain contexte favorable qui existait dans le monde arabe. «Des mouvements de protestation planaient depuis toujours dans les pays arabes. Les grands stratèges américains avaient compris qu’ils avaient intérêt à les entretenir, les orienter, les développer et ensuite les détourner de leurs vocations initiales pour les utiliser à des fins révolutionnaires afin de métamorphoser les régions qu’ils veulent remodeler à leur façon. Pour cela, ils ont joué la carte des réseaux sociaux et l’idéologie des droits de l’homme en s’intéressant aux jeunes talents et leaders. D’ailleurs, tous ceux qui ont mené les révolutions arabes, notamment sur la toile, ont été repérés dans des cycles de formations organisées par des ONG et, fondations américaines à partir des années 2000». «Sarkozy est stupidement tombé dans le jeu des américains !» Eric Denécé qui est l’auteur d’un nouvel ouvrage intitulé La grande illusion des révolutions arabes, affirme que les médias ont fait la suite, c'est-à-dire l’amplification de simples rassemblements en révoltes, une fois que les Etats-Unis ont décidé de passer à l’action à partir de 2010. «Les blogeurs et les meneurs se sont échangé des mails et des sms pour se donner rendez-vous dans un espace public. Au départ, Ils étaient à peine une trentaine de personnes tout au plus. Mais comme par hasard, tous les médias se pointaient cinq minutes après et les chaînes de télévisions de propagande à l’exemple de CNN, BBC, El Djazira et El Arabia en faisaient des plans serrés, laissant croire qu’il s’agissait de milliers de personnes en rassemblement et cela encourageait les gens à descendre dans la rue. Ajoutant à cela, les chaînes de télévisions européennes et surtout françaises qui répercutaient naïvement ces images et informations erronées…», a-t-il expliqué. Toujours dans le même sillage, abordant la question des alliés des Etats-Unis dans les révolutions arabes, Eric Denecé pense qu’à l’exception de l’Angleterre dont la participation a été réfléchie, les autres pays européens ont stupidement suivi. «Sarkozy est stupidement tombé dans le jeu des américains en croyant qu’il allait pouvoir les devancer et en tirer des intérêts personnels… voilà pourquoi il a entraîné la France dans la guerre en Libye», a-t-il conclu. Enfin, interrogé en marge de la rencontre sur le cas de l’Algérie, Eric Decéné pense que les Etats- Unis s’attendaient à des événements en Algérie. «Souvenez-vous, lorsque des rumeurs commençaient à circuler, faisant état que le prochain pays qui prendra feu ce sera l’Algérie… D’ailleurs lorsque Alger a commencé à sécuriser ses accès sur Internet et à les contrôler, Washington a publiquement et officiellement protesté en avançant la restriction de la liberté d’expression et des libertés individuelles… Mais je crois que l’Algérie était à l’abri de cette fausse révolution, car elle est déjà passée par là et a fortement payé le prix. Actuellement la donne a changé puisque les Etats-Unis ont besoin de l’Algérie dans la crise au Mali. Par contre, aujourd’hui la menace provient beaucoup plus des Qataris et des Saoudiens qui essayent de naviguer seuls en s’adonnant à des exercices de style, indépendamment de la volonté des Américains, car ils se sentent puissants et prêts à mener leurs combines en solo», a-t-il conclu. M. M.
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Actualités : ASSURANCES Le rapatriement de corps moins cher
La version améliorée de l’«assurance rapatriement de corps» a été présentée hier dans les locaux du secrétariat d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger par le directeur général adjoint de la Société d’assurance, de prévoyance et de santé (SAPS). Lyas Hallas - Alger (Le Soir)- Avec la collaboration des autorités publiques, l’assureur a ainsi mis au point un produit plus simplifié dont les souscripteurs auront droit, en cas de décès, à une prise en charge du transfert du corps et aussi des démarches administratives. Le nouveau produit est décliné en deux souscriptions, individuelle et collective, avec des réductions pour la formule famille. Le contrat peut être conclu sur simple renseignement d’un bulletin accessible à travers le réseau d’agences de la SAPS ou les agences des actionnaires de cette compagnie d’assurance, à savoir la SAA, la BADR, la BDL et 2A ainsi que via Internet (www.saps.dz) et le paiement des frais par un virement bancaire à partir de l’étranger. Le contrat sera conclu sans formalité médicale. Il garantit le transport post mortem, la toilette rituelle et éventuellement le droit à un billet d’avion en aller retour d’un accompagnateur, proche de la famille. Néanmoins, s’il est valable dans tous les pays du monde, il n’ouvre pas droit à une prise en charge si le décès est survenu en Algérie et si la famille du défunt formule une demande d’inhumation en dehors de l’Algérie. De même qu’il est appliqué un délai de carence de 90 jours. C’est-à-dire, si le souscripteur décède suite à une maladie pendant ce délai, l’assureur ne prendra pas en charge le rapatriement de son corps. «Sauf pour les clients qui ont eu déjà à souscrire à cette assurance. Un contrat renouvelé ne prend pas en compte ces trois mois», précise-t-on. Bref, la nouvelle formule famille, considérée comme une souscription individuelle, permet à un père de famille d’assurer, avec moins de frais, les membres dont il a la charge, même les enfants adoptés. En voici les tarifs : 2 500 DA par an pour un célibataire, 5 000 DA pour un couple sans enfants, 6 000 DA pour un couple avec un ou deux enfants, et 6 000 plus 1 500 DA pour chaque enfant à partir du troisième enfant et dans la limite de 9 000 DA. C'est-à-dire, quel que soit le nombre des membres d’une famille, le tarif est plafonné à 9 000 DA. Pour les souscriptions collectives, ou l’assurance groupe, les associations qui activent dans ce domaine humanitaire auront des remises en fonction du nombre d’adhérents, soit de 5 à 20 %. Prenant la parole, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, a appelé les associations d’émigrés ayant l’habitude d’organiser les rapatriements de corps à «faciliter la tâche à la SAPS pour mettre en application ce mécanisme». Et d’annoncer une campagne de sensibilisation dans les prochains jours, justement pour promouvoir ce produit. «Je crois que nous avons un problème de communication avec nos compatriotes vivant à l’étranger. Nous cherchons toujours des relais qui les informent de manière convenable. A défaut, nous continuerons à travailler avec les associations et les médias», a-t-il conclu. L. H.
Sports : LIGUE 1 (16e JOURNÉE) Le programme de la reprise
La reprise du championnat national de Ligue 1 aura lieu le mardi 15 janvier prochain. Plusieurs affiches y sont programmées, dont CSC-USMA et JSK- USMH. Celles-ci, comme d’ailleurs USMBA-ASO et CRB-JSS, débuteront à 15h. Les quatre autres confrontations, à savoir ESS- MCEE, JSMB- MCO (à huis clos), CABBA-CAB et MCA-WAT, sont programmées à partir de 18h. A signaler que, selon le site de la LFP, le match MCA-WAT se jouera au stade du 5-Juillet.
Sports : LIGUE 2 (16e JOURNÉE) Deux matches avancés
Alors que la16e journée du championnat national de Ligue 2 devrait se jouer, à l’instar de la ligue 1, le mardi 15 janvier, deux rencontres, MOB-ABM et NAHD-MOC en l’occurrence, sont avancées de 24h (lundi 14 janvier). Ce changement est dicté par la disponibilité des stades de l’UMA de Béjaïa et du 20- Août 55 (Alger) réservés le mardi aux matches de la Ligue 1, JSMB-MCO et CRB-JSS.
Sports : FOOTBALL A J-13 DU MATCH FACE À LA TUNISIE L’heure des certitudes pour Halilhodzic…
Petit changement dans le programme de l’EN, en stage depuis vendredi passé au Bafokeng Sport Campus de Rustenberg. Le sélectionneur national qui avait imposé le biquotidien depuis le deuxième jour de ce regroupement préparatoire à la 29e CAN de football a décidé d’alléger ses plans. Lundi, après une séance matinale chargée, tenue de surcroît sous un soleil de plomb, les joueurs ont bénéficié d’une halte : seuls Tedjar et Kadir, dispensés du travail de groupe dans la matinée ont été soumis à un entraînement spécifique de reconditionnement. Les autres éléments de l’effectif emmené en Afrique du Sud ont suivi un travail de récupération fait de soins, de massages et d’exercices à la piscine. Hier, les capés de Vahid Halilhodzic ont repris le travail avec une huitième séance réalisée sur le terrain du complexe sportif du Royal Bafokeng. L’ensemble des joueurs ont participé à cet entraînement dédié au volet physique. Même Saad Tedjar et Foued Kadir qui avaient fait l’impasse sur l’entraînement matinal de lundi y ont pris part. Les coéquipiers de Feghouli avaient également à effectuer en fin d’après-midi, hier, de nouveaux ateliers où le volet technico-tactique avait été mis en évidence. Le sélectionneur national qui rencontrera demain les médias, à Rustenberg, et ce, à 48 heures du premier match amical des Verts face à l’Afrique du Sud devrait mener le même planning durant la deuxième moitié du stage sud-africain. Selon les échos (trop peu nombreux -il faut le souligner) qui parviennent du QG des Verts à Rustenberg, le bosnien commence à réunir les premières notes de ce que sera son équipe-type, le 22 janvier face à la Tunisie. La première répétition de samedi prochain face aux Bafana-Bafana, et celle du 17 janvier, contre les Platinum Stars, militent pour une plus grande vision concernant la composante, mais également sa manière d’évoluer, sur laquelle Halilhodzic comptera pour mater les voisins de l’Est. En novembre 2011, les Verts avaient, pour rappel, disposé des tunisiens, en match amical à Blida, grâce à une réalisation de Ryad Boudebouz. 15 mois plus tard, la donne semble avoir évolué et Algériens et Tunisiens nourrissent, chacun dans son coin, des appréhensions à moins de deux semaines de la tenue du derby Maghrébin au Bafokeng Stadium. M. B.
Mercredi 09 Janvier 2013Culture
AYOUB EXPOSE SES CARICATURES À LA MAISON DE LA PRESSE
Images fortes de l’année 2012
EN LIBRAIRIE
LE BLUES DES DÉMUNIS DE RACHID BELHABIB
Complot au bled
BÉCHAR
Lancement des travaux de réhabilitation des ksour
Le coup de bill’art du Soir
Une sacrée Baraka
ACTUCULTConsulter toute l'édition d'aujourd'hui
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Culture : Le coup de bill’art du Soir Une sacrée Baraka
Par Kader Bakou Un ami cinéaste ne comprend pas pourquoi la presse algérienne n’a pas parlé de certains côtés de la visite de François Hollande en Algérie, notamment sa visite aux cimetières européen et israélite de Bologhine, à Alger. En effet, le président de la République française avait visité le cimetière européen de l’ancien quartier algérois de Saint-Eugène qui abrite des centaines de tombes de Français d'Algérie, de consuls de la période ottomane ainsi que le tombeau de la reine malgache exilée à Alger, Ranavalona. Dans la partie israélite (juive) du cimetière, la délégation s’est arrêtée devant le mausolée de deux grands saints : Isaac, fils du rabbin Chechat Barfat, né à Valence et mort à Alger en 1408, et Simon, fils du rabbin Semah Duran, né à Barcelone et mort aussi à Alger en 1444. «Ce monument a été inauguré en 1909, avec le transfert de leurs restes dans le cimetière», avait expliqué à l'AFP, Frédérique Belaïche, chef de la petite communauté juive encore présente en Algérie. A Tlemcen, François Hollande s’est recueilli au Mausolée de Sidi Boumediène, le soufi musulman. Il a même touché de la main la tombe de Sidi Boumediène. Est-ce pour avoir la baraka du cheikh ? K. B. bakoukader@yahoo.fr
Le secret enfin levé des ministres qui sourient lorsqu’ils sont limogés ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Guidoum : «Nous allons opérer une vraie transformation au cœur même de la colonne vertébrale du RND.»
Mon Dieu ! Et c’est lui qui va opérer ?
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Que les Finlandais, Suédois, Danois et autres Allemands ne nous prennent plus de haut en matière de protection de l’écosystème, d’écologie et plus précisément de recyclage ! Nous ne sommes pas de la bleusaille en la matière. Je dois même dire que nous nous défendons pas mal. Y a qu’à voir comment notre Noël Mamère national vient de recycler magistralement d’anciens fûts ministériels hautement toxiques et de les réinjecter dans le circuit pollueur général du pays. Du grand art ! Et aujourd’hui, avec du recul, je comprends mieux la mine pas du tout dépitée des ministres qui se font éjecter de leurs ministères. C’est limite s’ils ne sont pas hilares et les yeux pleins d’étoiles les jours de passation de consignes avec leurs successeurs. C’est qu’ils savent les bougres ! Ils savent que la machine à récupérer leur vieux cuir tanné va opérer sa magie, les tanner encore plus, les polir et les lisser pour les reprendre dans le circuit. Toi, quidam pas du tout versé dans les questions de tri sélectif, ignorant des choses du recyclage, pas très connaisseur des secrets de la remise en fonction des vieux tacots et leur réinjection dans la vie vachement active, tu te dis benoîtement, en regardant à la télé ces cérémonies au cours desquelles un ministre remet les clés de son bureau à celui qui le remplace : «Mon Dieu, mais il vient d’être limogé et pourtant, il sourit de toutes ses belles dents blanches et semble ravi.» Eh ben cousin, la-voilà la clé de cette énigme : les limogés sourient, s’esclaffent et se tapent même les cuisses devant leurs anciens collaborateurs du ministère parce qu’ils savent qu’ils n’auront pas trop longtemps à attendre avant de se voir re-convoqués aux affaires. Et quelle nouvelle convocation, mes aïeux ! C’est de la promotion. Ils deviennent sénateurs ! En gros, ils quittent un ministère où, tout de même, ils devaient se coltiner des dossiers, faire face à des grèves du secteur, courber l’échine et se la faire taper par Abdekka, pour intégrer un Sénat où, en gros, toujours, ils peuvent enfin écarter les doigts de pieds en éventail et se masser le nombril à ne rien faire. A la réflexion, je trouve chez les ministres limogés une certaine retenue devant les caméras. Moi, je ne pourrais pas en faire de même ! Si, ministre de Boutef’, j’apprenais mon éjectage, je danserais la java le jour de la passation de consignes. Je ferais le «Aïssaoui» et tirerais plusieurs salves en l’air tellement je serais submergé par le bonheur. Sénateur ! Imaginez un peu ! Limogé du poste de ministre pour devenir sénateur ! Promotion sénateur. Pour services non rendus à la République. C’est pas un bon plan, ça ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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