0129-/-ACTUALITÉS Du Mercredi 09 Mai 2018
*****//**
*******
|
|
|
|
|


Météo en Algérie pour le Mercredi 09 Mai 2018
![]()
|
|
![]() |
+
|
|
|
|
--
*******
-
|
|
![]() |
|
|
|
|
|
|
![]() |
|
|
|
|
|
|
|
ACTUALITÉ
Le ministère de la Santé va recruter 600 médecins généralistes
Visite officielle du chef de la diplomatie néerlandaise : Signature d’un accord de non-double imposition
Premières journées culturales 2018 à Constantine et Tlemcen : Le «Saba plus» pour diminuer l’importation des céréales
Ahmed Ouyahia inaugure la 51e Foire internationale d’Alger : La LFC devant le Conseil des ministres dans deux semaines
Barrières aux importations : Les Etats-Unis critiquent les mesures du gouvernement
Zemali veut assainir le dossier des syndicats : Les pensions des retraités revalorisées
Gestion des déchets ménagers dans la capitale : La part de l’incivisme
Le personnel médical débordé : Les hôpitaux au bord de la crise de nerfs
Poursuivi par Tahkout pour chèque sans provision : Rabah Zerari écope de 5 ans de prison et le paiement de… 675 millions de dinars
Massacres du 8 Mai 1945 Sétif : La marche du mardi noir perpétuée
SPORTS

CAN-2019 (U20) : Les Verts optimistes face au Ghana
Redouane Zerdoum. Attaquant : «On a les moyens de se qualifier à la CAN-2019»
Match amical : L’EN A’ face au test saoudien
Commission d’éthique et de fair-play de la FAF : Du pain sur la planche
AIPS - Afrique : Nazim Bessol élu au comité exécutif
Auteur d’un doublé en Goal-ball : L’EF Boufarik cherche reconnaissance
ECONOMIE

Ahmed Ouyahia inaugure la 51e Foire internationale d’Alger : La LFC devant le Conseil des ministres dans deux semaines
Barrières aux importations : Les Etats-Unis critiquent les mesures du gouvernement
Révision du système des subventions : Nabni explicite sa démarche dans un rapport
CaixaBank (Espagne) : Installation d’un bureau de représentation à Alger
Produits d’hygiène : Faderco inaugure sa troisième usine à Sétif
Hausse des cours du pétrole : La politique de restrictions budgétaires sera-t-elle revue par le gouvernement ?
INTERNATIONAL

Le Front Polisario célèbre son 45e anniversaire : L’inoxydable voix du peuple sahraoui
Libye : Au moins deux morts dans un attentat-suicide dans l’Est
Elections municipales en Tunisie : Tractations pour élire le maire de Tunis
Premières municipales libres en Tunisie : Les islamistes d’Ennahdha raflent la mise
L’organisation séparatiste basque a fait 829 morts : L´ETA s’auto-dissout et demande pardon aux victimes civiles
Point de vue : Quand l’Afrique s’approprie des solutions de paix et de sécurité
CULTURE

Au secours Morphée !, nouveau roman d’Akram El Kébir : Intrigue ubuesque
Comédie musicale du club Francomania de l’ENS (Constantine) : Les brûlures de la mer ou le drame de la harga
Décès de la chanteuse belge Maurane : Le monde de la variété en deuil
Djamel Laroussi. guitariste, auteur, compositeur, arrangeur et réalisateur : «J’ai toujours le trac quand je monte sur scène»
Festival du cinéma africain de Tarifa et Tanger (FCAT) : Poisonous roses, de Ahmed Fawzi, remporte le premier prix
Association Héritage Algérie : «Le conte populaire est en danger»
RÉGION EST
Les habitants de la nouvelle ville Massinissa déplorent la dégradation de leur cadre de vie
Produits d’hygiène : Faderco inaugure sa troisième usine à Sétif
La ministre de la solidarité à Annaba : Une visite très protocolaire
L’office de tourisme de Jijel lance le défi : Confectionner la plus grande tarte aux fraises du monde
Secteur du logement : Un premier quota de 1348 unités prévu pour le mois d’août
Batna : Le Snapo appelle à une journée de grève
Journée mondiale de l’asthme à Biskra : Vers la relance du projet d’oxygénothérapie
Association des journalistes de Mila : Pour une meilleure organisation de la profession
RÉGION OUEST

Université d’Oran : La situation des secteurs sauvegardés en débat
Mostaganem : Les vols à l’arraché se multiplient
Chlef : Le commerce informel de retour au centre-ville
Ghazaouet : La ressource halieutique menacée
Nouvelles de Sidi Bel Abbès
Mascara : Le lait pasteurisé se fait rare
La liste des 2200 bénéficiaires de logements sera affichée ce soir à Tiaret
Relizane : 453 habitations sociales attribuées
RÉGION KABYLIE

Secteur de l’éducation à Tizi Ouzou : Les intendants protestent
Les intendants du secteur de l’éducation de la wilaya de Tizi Ouzou ont tenu, lundi dernier, un rassemblement devant le siège de l’académie, pour réclamer la reclassification de ce corps de fonctionnaires dans des catégories plus élevées.
Béjaïa : Enième manifestation du CAME
Bouira : Recueillement à Ighzer Iwaquren
Boumerdès : Concours Top city, un succès
Le personnel médical débordé : Les hôpitaux au bord de la crise de nerfs
le 09.05.18 | 12h00

Le conflit opposant les médecins résidents en sciences médicales, en grève depuis six mois, au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière prend des proportions alarmantes, qui peuvent être dramatiques pour des centaines d’Algériens qui ont besoin notamment de soins spécialisés et dans les cas d’urgence.
Une situation qui ne semble pas déranger pour autant le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Mokhtar Hasbellaoui, qui a préféré se murer dans un silence inquiétant et esquiver à chaque occasion toutes les questions des journalistes à ce propos, ni le Premier ministre qui a minimisé le problème en traitant les médecins résidents de simples étudiants.
Les hôpitaux sont aujourd’hui sous une forte pression et les semblants de solutions proposées par le ministère de la Santé en réquisitionnant des médecins spécialistes et les généralistes pour assurer les gardes et les urgences semblent déjà un échec.
Au bout d’une semaine depuis l’arrêt définitif des gardes et du service minimum, les équipes médicales, en l'occurrence les médecins spécialistes, les assistants, maîtres assistants et docents, peinent à terminer les journées, vu la charge de travail à laquelle ils font face. Ils envisagent déjà un arrêt de travail dès aujourd’hui. Les services des urgences dans l’ensemble des structures n’arrivent pas à répondre à toute la demande vu le manque de praticiens spécialisés.
«Effectivement, les médecins résidents, vu leur nombre important, abattent un travail considérable dans les différents services durant toute la journée. Ils sont volontaires à faire plusieurs tâches à la fois et aujourd’hui, on se retrouve, suite à cette grève, avec un effectif très réduit de médecins spécialistes, dont certains assurent entre-temps le bloc opératoire, les consultations, l'exploration et l’enseignement pour les étudiants.
On arrive à prendre en charge les malades, mais cela ne peut pas durer», nous confie un professeur en médecine d’un CHU de la capitale, qui rappelle que «le problème est dans le fait qu’il n'y a pas beaucoup d’assistants, faute d’ouverture de postes. Il y a plus de résidents que d’assistants dans les services. Les médecins résidents comblent donc le vide et on a toujours fonctionné de cette manière sans penser que cela pouvait arriver un jour».
Une réalité qui vient encore une fois mettre à nu tous les dysfonctionnements d’un système depuis longtemps dénoncé par les malades et les personnels de santé toutes catégories confondues. Les malades sont aujourd’hui désemparés. Si certains arrivent quand même à être pris en charge dans la première heure de l’admission, surtout lorsqu’il s’agit de l’urgence, d’autres sont simplement renvoyés ou orientés vers d’autres structures, notamment de proximité.
«Nous vivons une situation intenable et jamais vécue dans toute l’histoire de la médecine algérienne», se plaint un maître assistant d’un service de gynécologie obstétrique, qui affirme être seul à assurer la garde. L’équipe des urgences de l’hôpital Mustapha Bacha est dépassée. «Le nombre de malades qui arrivent semble avoir doublé, voire triplé ces derniers jours.
Certains patients sont carrément envoyés des autres hôpitaux chez nous pour avoir les soins nécessaires en raison du manque de spécialistes dans les autres services d’urgence», se plaint un médecin spécialiste. La réquisition des médecins généralistes ne semble pas pour autant régler le problème, puisque l’intervention du spécialiste s’impose.
«Ce n’est pas avec les médecins généralistes qu’on va faire fonctionner un service de spécialité et continuer à ignorer les revendications des médecins résidents, qui ont été tabassés et humiliés et demeurent sans salaire depuis 6 mois. Il suffit de répondre à leurs revendications, notamment celle relative à l’exemption du service militaire, comme promis par le président de la République en juin 2017, et mettre en place les mesures incitatives, si on veut faire fonctionner le service civil qui a montré ses limites», estime le Pr Kamel Bouzid, chef de service d’oncologie au CPMC.
Et de signaler : «Pour le moment, nous avons élaboré un plan de travail avec le directeur de l’établissement pour assurer la continuité des soins pour nos malades, en l’occurrence la chimiothérapie et les consultations, mais il n’est pas possible de continuer à ce rythme.» A l’hôpital de Beni Messous, au service de pédiatrie, il est mentionné, sur une affiche signées par les deux chefs de services que «tout patient âgé de 3 ans et plus ne sera reçu aux urgences de pédiatrie que s’il est muni d’une lettre d’orientation, sauf urgence vitale».
Une note qui exige en fait le passage d’abord au centre de tri des urgences de l’hôpital en raison du manque de médecins spécialiste dans le service.
Les gestionnaires des établissements de santé publique, quant à eux, confrontés à une forte pression, continuent de faire bonne figure en multipliant les réunions pour parer à toutes les insuffisances exposées au vu et au su de tout le monde et tenter de convaincre que la continuité des soins est assurée sans les médecins résidents.
Djamila Kourta
