0148-/-ACTUALITES Du Lundi 28 Mai 2018

 

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Météo | Canal Algérie- Lundi 28 Mai 2018

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أحوال الطقس في الجزائر ليو الإثنين 28 ماي 2018 م

 

 التلفزيون الجزائري | نشرة أخبار الثامنة ليو الإثنين 28 ماي 2018 م 

 

 

 

JT 19H: 28-05-2018 Canal Algérie

 

 

 
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(Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

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Tous les titres d'El Watan

 

TOUS LES TITRES D'EL WATAN

ACTUALITÉ  

L’Algérie face aux migrants : Parle avec elle…

Les Algériennes et les Algériens ont hérité à l’indépendance d’un pays complètement dévasté par la guerre, avec des infrastructures détruites et une majorité de la population plongée dans la précarité, la pauvreté, l’analphabétisme et le chômage massif.

De nouvelles taxes pour les algériens : Pourquoi l’informel est-il épargné ?

Forte taxation des documents électroniques : Le gouvernement va-t-il faire machine arrière ?

Les projets polémiques de l’ère Bouteflika

Arrêtés et jugés pour soutien aux groupes armés : 105 terroristes maliens sur le point d’être rapatriés…

Initiative contre le 5e mandat du président Bouteflika : Zoubida Assoul : «Notre démarche s’inscrit dans la durée»

Début aujourd’hui des épreuves du BEM pour 600 000 candidats : Fuite des sujets, la hantise des responsables du secteur

Maternité de Constantine : Les solutions temporaires de la DSP

Projet de loi relatif à la santé : Un débat morose au Conseil de la nation

Tout en demandant un retour au dialogue : Reprise des gardes pour les résidents

 

SPORTS

Le doyen de la presse sportive algérienne Mohamed Sellah n'est plus

Le doyen de la presse sportive algérienne, Mohamed Sellah, est décédé lundi à son domicile à Aïn-Taya (Alger) à l'âge de 82 ans des suites d'une longue maladie, a-t-on appris de ses collègues de travail.

Equipe nationale : Les Verts en stage dès aujourd’hui

éliminatoires CAN-2018 (Dames) : 21 joueuses algériennes pour l’Ethiopie

USM Bel Abbès : Bouakaz pressenti pour diriger l’équipe

MC Alger : Arous, 2e recrue

Elle annonce quatre recrues et se ravise : Le mercato cafouillé de la JS Kabylie

 

ECONOMIE

Assainissement du foncier agricole : La récupération des terres inexploitées en ligne de mire

Au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche (MADRP), le cap est mis sur la récupération du foncier agricole non exploité.

Ahmed Ali Abdelmalek . Consultant spécialiste en droit foncier, forestier et agraire : «Le problème des exploitations agricoles est dans le manque de bonne gouvernance et de stratégie»

Les surstocks américains provoquent une rechute des prix : Vers un second cycle de baisse des cours du pétrole

La semaine éco. d’El Kadi Ihsane : Migrants : les pays qui savent en faire de la croissance domestique et l’Algérie

Moscou et Riyad pourraient augmenter leur offre : Incertitudes sur le marché pétrolier

Abdelmadjid Attar, expert en énergie : «L’enjeu est de stabiliser les prix»

 

INTERNATIONAL

Paris accueillera demain une conférence sur la crise libyenne : Forcing pour sortir la Libye du statu quo

 

Territoires palestiniens occupés : Un bateau pour briser le blocus israélien

Brèves...

Remaniement ministériel en Tunisie : Bras de fer islamistes-syndicalistes à la tête de l’Etat

Affaire du prétendu soutien du Hezbollah au Front Polisario : Nasrallah accuse le Maroc de connivence avec le Mossad

Union africaine : Les Marocains interdits d'entrée

 

CULTURE

Portrait. Le Chanteur chaâbi Sid Ahmed Bouaddou : Le succès toujours au rendez-vous

Comment évoquer un artiste reconnu par ses pairs, pour son talent inégalé, dans l’interprétation vocale et instrumentale ?

Clôture de l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe» : Bentorki et Bencheikh El Hocine devant le tribunal

Animation nocturne à Tizi Ouzou : En chœur avec Nouara

Télévision. La «drama» algérienne Ennar El Berda sur l’EPTV : Le bûcher des vanités

Documentaire. The Fourth Estate : Plongée fiévreuse au cœur du New York Times

Scoutisme algérien : Miloud Touati raconte l’histoire

 

RÉGION EST

Transport à Didouche Mourad : Le train toujours boudé

Horaires non respectés, annulations fréquentes, le train de banlieue desservant la commune de Didouche Mourad à partir de la gare ferroviaire de Constantine ne semble guère arranger les habitants de cette ville.

L’éclairage public à Sétif : Une défaillance qui risque de perdurer

La nouvelle équipe à la tête de la commune ne donne toujours pas les résultats escomptés.

Elections à la CCI Seybouse de Annaba : A couteaux tirés

Couteaux tirés, des blessés à l’arme blanche, des chaises en l’air, des dossiers de candidats par terre et un tel tintamarre en pleine journée de jeûne.

Jijel : Saisie de près de 9 tonnes de produits

Skikda accueille les célébrations de l’anniversaire du HCA : Un numéro vert et un nouveau dictionnaire pour généraliser la langue amazighe

Le Haut commissariat à l’amazighité (HCA) a célébré, hier à Skikda, le 23e anniversaire de sa création.

Batna : Le Snapo appelle à une journée de grève

Soirées ramadhanesques à Biskra : Emouvantes retrouvailles d’anciens musiciens

Les souvenirs de la belle époque d’avant-indépendance ont ravivé la mémoire des nostalgiques.

Zaouia d’El Kseur (Bordj bou arréridj) : L’association des malades cardiaques organise des actions de solidarité

 

RÉGION OUEST

Oran : Sensibilisation sur les dangers du tabac en milieu scolaire

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la consommation du tabac, qui est célébrée chaque année le 31 mai depuis 1988 sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une journée de sensibilisation sur ce sujet a été organisée, hier, au lycée Lotfi à Oran.

Mostaganem : L’informel génère l’insalubrité

Pionnières dans le volontariat pour la collectivité : Deux entreprises réalisent bénévolement un accès d’urgence à Chlef

Ghazaouet : Les petits handballeurs s’illustrent

Habib Bouguelmouna (USMBA) : Dans le viseur des grosses cylindrées

Mascara : Mohammadia envahie par la saleté

Les quartiers de la ville de Mohammadia, à 43 km de Mascara, croulent sous la saleté. Une situation qui perdure depuis de nombreux mois au vu et au su de tous.

Tiaret : Décès du maire de Bougara

Témouchent : Inquiétudes pour la rentrée universitaire

Le centre universitaire Ahmed Bouchaïb de Témouchent (CUAT), avec ses quatre instituts, accueillera en 2018/2019 un peu plus de 10 000 étudiants. Or, sa capacité d’accueil ne dépasse pas les 4000 places pédagogiques.

 

RÉGION KABYLIE

Saison estivale à Tizi Ouzou : Les préparatifs s’intensifient

Le lancement de la saison estivale requiert la mise à la disposition des estivants et des touristes d’infrastructures d’accueil nécessaires à une bonne prise en charge durant cette période.

Akbou : Hommage populaire à Mohamed Uharun

Une stèle à l’effigie du militant, portant un livre symbolisant le savoir, a été érigée en face de l’hôpital de la ville, en présence d’une importante foule.

M’Chedallah : L’APC mise sur ses propres ressources

L’Assemblée populaire communale a lancé une opération de recensement du patrimoine de la commune afin de le rentabiliser.

l’AEP dans la wilaya de Boumerdès : Le spectre de la pénurie refait surface

En dépit des sommes colossales injectées dans le secteur de l’hydraulique, l’alimentation en eau potable (AEP) pose encore problème dans plusieurs communes de la wilaya de Boumerdès.

 

 

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'EMBLÈME DZ ÉTAIT AU RENDEZ-VOUS DE LA FINALE DE LA LIGUE DES CHAMPIONS D'EUROPE

Le drapeau algérien, Benzema et le Réal

 
 
 

Le drapeau algérien n’a pas manqué à la fête de la victoire du Real de Madrid contre Liverpool (3-1) en finale de Ligue des champions disputée hier. L’emblème national était présent au Stade Olympique de Kiev (Ukraine) après le coup de sifflet final. La photo du français d'origine algérienne, Karim Benzema,  avec la coupe et à côté du drapeau algérien a fait le tour du web, suscitant beaucoup de commentaires et réactions. Certains y avaient lu une fierté de son « algérianité ». D’autres sont allés plus loin, en rappelant sa mise à l'écart par le sélectionneur français, Didier Deschamps, de la liste des 23 convoqués à la prochaine coupe du monde. « Il s’est pris en photo avec le drapeau algérien pour narguer son entraîneur », martèlent d’autres.

Les « Onetwotriste » (comme certains aiment les appeler) ne sont pas à leur première « tentation » de s’afficherdans les compétitions internationales. Il y a quelques jours, un supporteur algérien avait « dégainé » le drapeau en plein match du club américain du Los Angeles Galaxy (l'équipe de Zlatan Ibrahimovic) contre l'Impact Montréal (où joue l'algérien Saphir Taïder). La photo a très vite été partagée et même détournée par les facebookeurs.

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L’Algérie face aux migrants : Parle avec elle…

le 28.05.18 | 12h00

 
 

Les Algériennes et les Algériens ont hérité à l’indépendance d’un pays complètement dévasté par la guerre, avec des infrastructures détruites et une majorité de la population plongée dans la précarité, la pauvreté, l’analphabétisme et le chômage massif.

 

C’est dans un tel désastre économique et social que le jeune Etat algérien s’installe aux commandes et, malgré la multiplicité et la gravité des problèmes du pays, une des premières décisions politiques fut d’apporter aide et assistance sans réserve aux mouvements de libération des pays encore sous domination coloniale, particulièrement ceux d’Afrique.

J’étais étudiant à l’université dans les années 1960 et 1970 et je peux attester qu’un grand nombre de jeunes Africains, de Guinée, du Mozambique, d’Angola, du Mali, du Niger et de bien d’autres pays poursuivaient leurs études à l’université algérienne, entièrement pris en charge par notre pays. Beaucoup d’entre eux, des amis, deviendront de hauts responsables politiques à l’indépendance de leur pays !
Alger était considérée comme «la Mecque des mouvements de libération» du monde entier.

Tous ces mouvements révolutionnaires étaient logés, soutenus politiquement, financièrement et militairement par le gouvernement algérien jusqu’à obtention de leur indépendance et bien au-delà de cette date.

Combien de jeunes Algériens savent aujourd’hui que le grand Nelson Mandela a vécu en Algérie et a reçu, comme bien d’autres responsables politiques et militaires africains, soutien politique et diplomatique et formation militaire avant de retourner combattre dans son pays !

Nous vivions avec ces hommes et ces femmes africains à Alger, dans un esprit spontané et profond de solidarité au nom des idées de liberté et d’émancipation des peuples du Tiers-Monde que notre pays portait très haut sur la scène internationale.

Malgré l’insuffisance de nos moyens matériels et humains en médecine, plusieurs équipes médicales furent dépêchées, bien avant les ONG internationales, pour aller soigner et faire démarrer les structures de santé de bien des pays africains, à l’image du Nigeria, au moment de la guerre du Biafra, et de l’Angola.

Cela nous rendait très fiers et je garderai toujours le souvenir incroyable, inédit du Festival panafricain de 1969, pendant lequel les rues et les places d’Alger s’étaient transformées en une multitude de scènes étourdissantes, où se côtoyaient les danses, les chants et la musique de tout le continent !

C’est donc au moment où nous étions pauvres, écrasés par les problèmes socioéconomiques hérités de la période coloniale que nous avons été généreux, fidèles à nos principes de solidarité et de partage.

Aujourd’hui, je suis affligé, honteux, malade de constater à quel point tout ce capital moral, humain, fraternel, forgé par la génération post-indépendance est en train d’être dilapidé.

Que nous est-il arrivé pour que notre pays, 40 ans plus tard, devienne l’objet de condamnations infamantes d’ONG des droits humains et même de l’ONU sous l’accusation d’atteinte aux droits humains et de traitements dégradants envers les migrants d’Afrique subsahélienne ?

Que s’est-il passé dans nos consciences pour que notre attitude vis-à-vis de nos protégés d’hier se mue en politique de reconduite forcée de milliers de migrants africains fuyant la faim et la guerre, comme nous avions fui nous-mêmes dans d’autres pays pendant la guerre d’indépendance ?

Pourquoi notre discours officiel se résume-t-il aujourd’hui à des propos sécuritaires, même s’il y a probablement une part de vérité dans ce sens, que nos organisations humanitaires, à l’exemple du Croissant- Rouge, participent à la curée en produisant un discours démagogique pour jeter un voile pudique sur cette triste réalité ?

Comment peut-on admettre sans sourciller qu’au moment même où ces Africains sont reconduits sans ménagement à la frontière, les milieux d’affaires algériens, publics et privés, multiplient discours, interviews et conférences, font semblant enfin de découvrir l’Afrique, non pour venir au secours de cette population désespérée, mais pour lui vendre des machines à laver et des smartphones et nous ramener des devises ?

Que faire pour réveiller les consciences, interpeller les mémoires de nos intellectuels, de nos responsables politiques et du simple citoyen pour défendre notre honneur de peuple qui a connu la souffrance, comme il a connu le soutien fraternel de peuples africains au moment de son combat pour la liberté.

Doit-on rappeler que le nom de guerre de notre actuel Président était «Abdelkader El Mali», en référence au pays qui servait de base logistique à l’ALN ?

Comment après tout cet investissement moral, politique, diplomatique, humain et éthique pouvons-nous accepter de nous perdre dans une logique «sécuritaire» égoïste et brutale, qui frise le racisme, qui est dans tous les cas de figure inefficace, sinon contre-productive et au terme de laquelle nous risquons d’y laisser notre âme ?

Croit-on vraiment qu’en reconduisant nos frères migrants à la frontière nous allons nous «débarrasser» du problème, comme tentent de le faire les pays de l’UE en multipliant lamentablement barbelés, patrouilles de police, miradors et chiens méchants pour refouler vers la

Turquie les frères migrants du Moyen-Orient ?

Cette politique à l’égard des migrants est illusoire, comme est dérisoire celle menée par les pays de l’UE et les Etats-Unis de Trump.

Car il ne s’agit plus de phénomène d’émigration-immigration, comme celui que nous avons nous-mêmes connu dans les années 1960-1970, lorsque nos pères vendaient leur force de travail à l’Europe. Le phénomène est beaucoup plus grave, plus massif, inscrit dans la durée et dont les causes relèvent des conséquences des nouvelles politiques économiques mondiales.

Le monde fait face aujourd’hui à un phénomène migratoire massif et irréversible que rien n’arrêtera plus.

En effet, après la longue nuit coloniale est venue la mondialisation, avec son déferlement de politiques néo-libérales et sa dérégulation des marchés mondiaux.

Après avoir été ruinés par la domination coloniale, voilà que nous sommes aujourd’hui soumis aux règles de l’économie dérégulée et de la finance internationale, qui produit chaque année mille fois plus de perdants que de gagnants.

Les perdants, c’est nous dont le sort est dépendant du prix des hydrocarbures, ce sont aussi tous les pays Africains sans exception dont l’économie est totalement dépendante des marchés des matières premières et qui sont de plus frappés de plein fouet par la dégradation de leur environnement en raison du réchauffement climatique. Leur agriculture est ruinée, leur sol appauvri et pollué, leurs réserves d’eau s’épuisent.

Les perdants ce sont aussi les pauvres et les classes moyennes basses des pays développés, qui voient chaque jour leur niveau de vie s’effondrer et leur système de protection sociale disparaître.

L’effrayante logique néo-libérale mondialisée produit des exclus économiques et écologiques, des laissés- pour-compte en masse, aussi bien dans les pays du Sud que dans ceux du Nord.

La boulimie de consommation et son emballement insensé dans les pays développés et ceux dits «émergents», comme l’Inde ou la Chine, ont produit une dégradation lente et constante du climat dont les conséquences ne sont pas difficiles à prévoir. L’impact sur l’économie des pays du Sud, déjà fortement secouée, sera désastreux : à ce rythme et avec l’augmentation de la population, avant 2050 beaucoup de ces pays ne pourront plus nourrir leur population !

Voilà pourquoi ces millions de «perdants» n’ont d’autre choix que de migrer pour tenter de s’accrocher à ceux qui ont gagné sur leur dos ! Leurs territoires se désertifient, leurs enfants y meurent de faim et de maladies transmissibles.

Nous sommes bel et bien dans une situation de crise mondiale que certains n’hésitent pas à qualifier de «révolutionnaire» car ce mouvement mondial de migration provoque la peur et pousse au développement de politiques populistes, réactionnaires et racistes, qui se multiplient hélas aussi bien dans les pays du Nord que dans ceux du Sud.

Cette évolution chaotique ne peut pas rester sans conséquences sur les relations internationales en général et sur les politiques de migration en particulier : la poussée migratoire, qui est déjà là, à travers le monde entier — d’Afrique et du Moyen-Orient vers l’Europe, d’Asie et d’Amérique latine vers l’Amérique du Nord — ne s’arrêtera pas, elle va s’accentuer, dopée par la dégradation du milieu et l’accentuation de la pauvreté et de la misère.

Il n’y a que deux façons de faire face à cette révolution migratoire mondiale : on l’admet et on met en place les stratégies adaptées sur la base des principes de solidarité et de partage entre humains qui n’ont d’autre choix que de partager la même planète.

On peut aussi refuser cette réalité et s’enfermer, comme le font M. Trump ou M. Orban, dans des discours populistes de haine et d’exclusion et édifier murs et barbelés, qui volerons, de toute façon, comme des fétus de paille sous la poussée irrésistible de la misère humaine !

Je terminerais mon propos en m’adressant à mes concitoyens qui contemplent sans comprendre cette affligeante situation : essayons de nous débarrasser de la peur de l’autre qui déforme notre vision, accentue notre égoïsme et nous pousse vers la xénophobie et le racisme.

Au lieu de détourner notre regard de ces pauvres hères qui tendent la main le long de nos routes ou leur donner la pièce pour acquitter notre conscience, arrêtons-nous un instant et parlons avec eux !

Ecoutons- les nous raconter leur vie, leurs joies et leurs peines, les déserts qu’ils ont traversés pour nous rejoindre, comme la mer que traversent nos enfants au péril de leur vie, écoutons leurs chants d’amour et le discours de leurs griots, regardons cette Africaine avec son enfant chétif et dénudé comme une femme, une mère, un être porteur de tant de souvenirs, de souffrance et d’expérience qui pourrait tant nous enrichir.

Ne la méprisons pas, ne lui jetons pas la pierre, n’ayons pas peur d’elle.
C’est une femme qui, hier encore, vivait la tête haute, dans son pays, et qui vient aujourd’hui chez toi, abandonnée par tous.

Parle avec elle….

 

 

Par le professeur Farid Chaoui


 

Forte taxation des documents électroniques

Le gouvernement va-t-il faire machine arrière ?

le 28.05.18 | 12h00

La forte désapprobation des droits de timbre élevés imposés pour la délivrance des documents administratifs électroniques va-t-elle contraindre le gouvernement à revoir sa copie ?

Si l’on se fie aux dernières déclarations du ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, il est fort probable que l’Exécutif réduise le niveau de taxation de ces documents. Interrogé samedi en marge de la première rencontre nationale de prévention et de lutte contre les incendies et les feux de forêt, le ministre de l’Intérieur a tenté de rassurer l’opinion, affolée par ces taxes, en affirmant que rien n’a été encore tranché et que le texte en question est toujours à l’étude.

«Les nouveaux tarifs de délivrance des documents biométriques sécurisés sont toujours au stade de l’examen et d’étude comparative avec les expériences des autres pays», a-t-il déclaré, assurant que le ministère de l’Intérieur «s’attelle à la présentation de toutes ces données et à l’examen de l’ensemble des propositions en collaboration avec le ministère des Finances au niveau du gouvernement».

«La loi de finances complémentaire 2018 (LFC-2018) n’a pas encore été promulguée pour parler des nouvelles taxes», a poursuivi le ministre qui a repris dans ce sillage l’argumentaire des services du Premier ministre, selon lequel les documents biométriques coûtent de l’argent. «Les processus de numérisation, de modernisation et de développement ont un coût pour répondre aux normes internationales», a-t-il souligné en estimant qu’«il n’y a aucun mal à procéder à l’étude de la valeur financière de ces documents biométriques sécurisés».

Pour apaiser l’opinion publique, le ministre de l’Intérieur est allé jusqu’à remettre en cause le contenu du communiqué du Premier ministère. Si les services du Premier ministère parlaient de prix déjà fixés, Noureddine Bedoui en revanche a assuré que rien n’a été fixé.

Le Premier ministère avait en effet apporté des précisions jeudi en dénonçant des «fuites organisées». Les services du Premier ministre avaient précisé que le projet de loi de finances complémentaire n’a pas encore été examiné en Conseil des ministres, laissant entendre que des changements pourraient être apportés lors de son examen.

Le Premier ministère avait affirmé que «les nouveaux tarifs appliqués aux documents électroniques reflètent leur coût : l’établissement relevant du ministère de l’Intérieur qui les produit a fourni les prix de revient de chacun de ces documents, et c’est à partir de cela que les nouveaux tarifs de délivrance ont été fixés». La vive réaction des Algériens, notamment à travers les réseaux sociaux, exprimant leur colère, pousse ainsi à réfléchir dans un contexte socioéconomique explosif, marqué par une inflation galopante.

Selon le projet de loi de finances complémentaire, la carte nationale d’identité biométrique électronique sera délivrée pour 2500 DA. Le passeport biométrique électronique de 28 pages coûtera lui 10 000 DA et celui de 48 pages 50 000 DA. Le permis de conduire biométrique électronique sera délivré pour 15 000 DA.

Mokrane Ait Ouarabi
 

 

 

 

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الجزائر تمتلك ثاني إحتياطي ذهب عربيا بعد السعودية بـ 174 طن

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0148-/-- ACTUALITÉS Du Lundi 28 Mai 2018

 

 

 

 

 

 



28/05/2018
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