0157/-ACTUALITÉS Du Mercredi 06 Juin 2018
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Mercredi 06 Juin 2018
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JT18H 06/06/2018 Canal Algérie.
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JT18H 06/06/2018 Canal Algérie
ACTUALITÉ

Suisse: la justice doit réexaminer les plaintes contre le général Khaled Nezzar
Des cabinets de consulting pour préparer une nouvelle loi sur les hydrocarbures : Des concessions et des questions
Production et consommation de produits énergétiques : L’Algérie face à ses vulnérabilités
Rabah Reghis. Consultant et économiste pétrolier : «L’Algérie doit renouer avec le régime du partage de production»
Les lois sur les hydrocarbures et la nécessaire reformulation de l’équation énergétique algérienne : Un cadre législatif En constant remodelage
Il appelle à la constitution d’une force armée en Kabylie : La dérive de Ferhat Mehenni !
Alger cherche-t-elle le parapluie américain ?
Face au scandale de la passivité des autorités : La vidéo de la femme agressée fait le buzz
Rupture de stocks de médicaments : Absence de transparence…
Conseil des ministres : Le couffin du ramadhan sera supprimé
SPORTS

Equipe nationale : Les Verts à pied d’œuvre à Lisbonne
CAN-2018 dames : Les Algériennes en quête d’un exploit
Joueurs et légendes du football algérien : Abdenour Kaoua : «Kiki», le gardien volant
JSM Béjaïa : AGEx du CSA ce soir
JS Kabylie : Salhi signe en attendant les deux émigrés, les Africains et l’entraîneur
AGE de la LFP : Cinq candidats en lice
ECONOMIE

Industrie cimentière : Lafarge Algérie fixe ses priorités pour 2018
Céréales : L’Algérie achète 180 000 tonnes de blé
Opep : Guitouni minimise les craintes sur les prix
Youcef Yousfi à Tizi Ouzou : «Nous sommes déterminés à réussir dans l’industrie automobile»
Marketing hôtelier : Des journées internationales fin juin
Réformes économiques post-octobre 1988 : Trente années après, un bilan mitigé
INTERNATIONAL

France-Israël : Netanyahu indésirable par la société civile française
Téhéran annonce un plan d’enrichissement d’uranium : L’Iran met la pression sur l’Europe
En bref…
Une centaine de morts dans un nouveau naufrage près des côtes Tunisiennes : Les îles Kerkennah, symbole de tous les maux socioéconomiques
Migrants clandestins : les avertissements de Matteo Salvini
Jordanie : La contestation sociale fait tomber le Premier ministre
CULTURE

Babor Ghraq remonte sur scène à Tizi Ouzou : Il était une fois, le théâtre algérien…
Le désordre colonial, l’Algérie à l’épreuve de la colonisation de peuplement, de Hosni Kitouni : Un ouvrage qui «décolonise l’histoire»
Portrait. Feddad Yasmina : Belle leçon d’une muse
Festival Raconte-arts à Tiferdoud (Tizi Ouzou) : Plus de 1000 demandes de participation
Opéra d’Alger Boualem Bessaïeh : Concert «Nos retrouvailles» de Selma Kouiret
Plainte contre le commissariat de Constantine, capitale de la culture arabe : Le comité exécutif donne sa version des faits
RÉGION EST
Ali Mendjeli (Constantine) : Projet de raccordement au gaz naturel

Association Nour d’aide aux enfants et jeunes diabétiques de Sétif : Un SOS est lancé pour l’acquisition d’un local
Annaba : Le wali attribue des terrains à plus de 40 microentreprises

Maison de la culture de Jijel : Numidi-Arts présente la pièce théâtrale Basta

Skikda accueille les célébrations de l’anniversaire du HCA : Un numéro vert et un nouveau dictionnaire pour généraliser la langue amazighe
Batna : Des cafés «non-fumeurs» à Aïn Touta

Karaté do à Biskra : Rayane Sekkour, une championne du monde délaissée
Rayane Sekkour est en apparence une frêle jeune fille née en 2001 à Biskra.

Autres temps, autres mœurs : Il était une fois, El machaâl à Mila
RÉGION OUEST

Oran : Un nombre record de logements sociaux sera livré cette année
Un total de 21 000 unités (dont 6000 AADL, 2000 LPA et 11 500 LPL) sera réceptionné.

Mostaganem : Les baraques de fruits, légumes et poissons soumises à autorisation
Chlef : Vers le retour du dispositif «Blanche Algérie»
Djeballa (Tlemcen) : Un chemin de wilaya en piteux état
Sidi Bel Abbès : 52 mineurs impliqués dans des délits en 5 mois
Mascara : Une application informatique pour contrôler les écoles
Chlef : Les habitants souhaitent le maintien du marché de la Rahma

Béni-Saf : Le théâtre évolue dans des conditions exécrables
RÉGION KABYLIE

Tizi Ouzou : Le barrage de Taksebt atteint 75% de remplissage

Clôture de la semaine du patrimoine à Béjaia : Pour la réouverture de La Casbah
Festival du théâtre amazigh à Aghbalou (Bouira) : Le maire persiste et signe !

Boumerdès : Retard dans les préparatifs de la saison estivale
Son enseignement reste symbolique en dehors de la Kabylie : Seulement 4% des candidats au Bem ont passé l’épreuve de tamazight
RÉGION CENTRE

Activités de la direction du commerce : 13 commerces fermés durant les premiers jours du Ramadhan
Saisie de 5,493 tonnes de marchandises d’une valeur de 1 686 498 DA.

Tipasa : Le néflier menacé de disparition

Université Ali Lounici (El Affroun) : La CNAC sensibilise et séduit les étudiants
Ramadhan 2018 à Médéa : Les prix des fruits et légumes restent encore trop élevés
RÉGION SUD
Séminaire national de la CNEFA à Tamanrasset : L’usage des TIC pour un renouveau pédagogique

Docteur Baaissa Babelhadj. Enseignant chercheur à l’université de Ouargla : J’interpelle les pouvoirs publics afin de déclencher un système de surveillance de la maladie du chameau fou
Un jeune policier décède en plein barrage à Ghardaïa
Il appelle à la constitution d’une force armée en Kabylie
La dérive de Ferhat Mehenni !
le 06.06.18 | 12h00
L'appel à la constitution d’une force armée est, selon Ferhat Mehenni, «une nouvelle étape de la démarche et du processus de conquête de l’indépendance de la Kabylie».
Nouvelle sortie surprenante de Ferhat Mehenni. A partir de Londres, où il a animé une conférence de presse lundi dernier, il appelle ouvertement à la mise en place d’un «corps de contrainte» et «de sécurité» en Kabylie. «Pour que cette indépendance devienne réalité, j’appelle la Kabylie, j’appelle le peuple kabyle, à accepter de bonne grâce et en toute conscience la mise sur pied d’un corps de contrainte, d’une organisation de sécurité de la Kabylie», lance-t-il, en faisant référence à l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, lors de la Deuxième Guerre mondiale.
Poursuivant, Ferhat Mehenni appelle aussi «la jeunesse à s’engager dans ce corps de contrainte et ce corps de sécurité». Cet appel à la constitution d’une force armée est, selon lui, «une nouvelle étape de la démarche et du processus de conquête de l’indépendance de la Kabylie». «Pour cet objectif, le pouvoir algérien fera tout pour m’éliminer, de préférence politiquement, mais surtout, mais aussi, physiquement», estime-t-il. Pourquoi a-t-il décidé de passer à une étape supérieure dans la radicalité ?
Est-il manipulé par des officines occultes, d’ici ou d’ailleurs, pour mettre, une nouvelle fois, la Kabylie dans un brasier dévastateur ? Qui veut une nouvelle tragédie et pour quel but ? En tout cas, cette sortie a surpris plus d’un, d’autant que le mouvement lancé, dans la foulée des événements du Printemps noir en 2001, s’est inscrit dans le combat pacifique.
Cet appel suscite déjà l’indignation du Rassemblement pour la Kabylie (RPK). Ce mouvement mis en place par d’anciens du MAK, appelle «tous les militants, toutes tendances confondues, à faire preuve de vigilance». «Il y a dans l’histoire des fautes politiques qui peuvent avoir pour conséquence la perte inutile de vies humaines.
La Kabylie a trop versé de sang pour s’engager dans de nouveaux drames. Notre responsabilité à tous est de participer à les éviter et de travailler à la construction d’un projet fédérateur qui donne l’espoir à notre jeunesse», explique le RPK dans une déclaration rendue publique hier. Le bureau du RPK, lit-on dans le même document, considère que les propos de Ferhat Mehenni «sont d’une extrême gravité pour les passer, cette fois-ci, sous silence».
«Son appel à la constitution de ''force de contraintes'' et de ''sécurité'' pour se substituer à l’autorité de l’Etat est de nature à ouvrir une brèche à la violence et déboucher à terme sur une guerre civile en Kabylie», indique le RPK, qui insiste sur la résistance pacifique. «Le combat des mouvements démocratiques a toujours été pacifique et a vocation à le demeurer ! Jeter la jeunesse kabyle dans une confrontation avec les services de sécurité, procède de l’abdication de toute responsabilité politique.
C’est l’exposer à un affrontement sanglant pire que ce que nous avons vécu au cours des événements de 2001», souligne encore le RPK. Et d’ajouter : «S’engager sur le terrain de la violence, c’est offrir une aubaine aux clans du pouvoir dans leurs manœuvres de stigmatisation de la Kabylie à la veille de l’échéance présidentielle de 2019.»
Rappelant le contexte régional marqué par la violence et la destruction, le RPK affirme que «la Kabylie a, comme toute société, besoin de vivre en paix et personne n’a le droit de remettre en cause cette profonde aspiration pour quelque intérêt ou objectif que ce soit».
Madjid Makedhi
Des cabinets de consulting pour préparer une nouvelle loi sur les hydrocarbures
Des concessions et des questions
le 06.06.18 | 12h00

Si le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué que des expériences étrangères seront prises en compte pour la confection de la nouvelle loi sur les hydrocarbures dans le but de la rendre plus attractive, la déclaration de Abdelmoumen Ould Kaddour a été axée sur le recours à des cabinets américains, ce qui ne manquera pas de jeter encore une fois la «suspicion» sur la nature de la révision escomptée.
L’Algérie a fait appel aux cabinets conseil américain Curtis, Mallet-Prévost, Colt & Mosle LLP ainsi que d’autres consultants afin de l’aider à réviser sa loi sur les hydrocarbures. C’est l’annonce qui a été faite lundi dernier par le PDG de la compagnie Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, lors d’une cérémonie de signature de contrat.
Si le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué, dans des annonces antérieures, que des expériences étrangères seront prises en compte pour la confection de la nouvelle loi sur les hydrocarbures dans le but de la rendre plus attractive, la déclaration de M. Ould Kaddour a été axée sur le recours à des cabinets américains, ce qui ne manquera pas de jeter encore une fois la «suspicion» sur la nature de la révision escomptée.
M. Ould Kaddour a estimé que «plus tôt nous aurons une loi attrayante, mieux ce sera». Et d’ajouter que «les entreprises étrangères veulent savoir combien elles recevront lorsqu’elles investiront». Sans donner d’échéance pour la confection de la loi, les déclarations du PDG de Sonatrach traduisent un empressement à revoir ses articles afin d’attirer le maximum d’investisseurs et le plus tôt possible : «Le processus de révision de la loi sur les hydrocarbures est très complexe vu le nombre d’intervenants.
On espère pouvoir avancer et le plus tôt possible… Il y a beaucoup d’entreprises étrangères qui attendent cette loi pour venir investir.» Abdelmoumen Ould Kaddour n’hésite d’ailleurs pas à critiquer ses contradicteurs et autres experts qui se sont exprimés contre certaines de ses décisions, notamment celle concernant l’achat de la raffinerie d’ExxonMobil à Augusta, en Italie.
«On m’a dit que nous avions 40 millions d’experts en football en Algérie, mais maintenant, j’ai découvert que nous avions aussi 40 millions d’Algériens experts en pétrole et en gaz», avait lâché le PDG de Sonatrach, en minimisant du sérieux des arguments de ses contradicteurs.
L’empressement de M. Ould Kaddour contredit toutefois la déclaration, il y a quelques jours à Boumerdès, du ministre de l’Energie, qui avait souligné qu’«il ne faut jamais se presser lorsque nous préparons une loi de cette envergure, qui engage tout un pays». M. Guitouni disait aussi dans sa déclaration que la future loi s’inspire des «expériences d’autres pays afin d’éviter leurs erreurs et tenir compte de leurs succès».
La fiscalité pétrolière est l’axe principal de la révision
Ces dernières années, Sonatrach a mis tous ses moyens en œuvre afin d’augmenter ses capacités de production en l’absence des investissements étrangers espérés. Un effort colossal qui a épuisé ses ressources, notamment depuis la baisse drastique des prix du pétrole entamée depuis 2014.
Et c’est cette situation, aggravée par le manque d’attractivité du secteur pour les compagnies étrangères, qui est l’argument majeur du gouvernement pour recourir à la décision de modifier la loi sur les hydrocarbures. En octobre 2017, le Premier ministre avait estimé nécessaire une révision de cette loi en fonction des défis actuels dans le domaine de l’énergie ; il avait même appelé à décomplexer le débat sur le recours au gaz de schiste, en notant qu’il était temps que Sonatrach exploite toutes ses énergies au service de l’entreprise et du pays.
M. Ouyahia avait assuré toutefois que la règle 51/49% ne serait pas remise en cause. Mais ce qui pose problème, selon les promoteurs de cette révision, c’est l’aspect fiscal de la loi. Le ministre de l’Energie avait souligné, dans une déclaration au début de l’année, que lorsque le dispositif fiscal avait été introduit dans la loi en vigueur, le baril de pétrole était à plus de 100 dollars. «Ce n’est pas le cas aujourd’hui…
Nous ne pouvons appliquer le même dispositif fiscal aussi bien pour un baril à 150 dollars qu’à 50 dollars, car l’investisseur ne viendra pas», avait-il soutenu. Les compagnies étrangères avaient, pour rappel, fortement contesté la règle d’écrémage des superprofits appliquée selon la loi de 2013 sur les bénéficiaires du taux réduit de l’impôt complémentaire sur le résultat (ICR).
Cette même loi élargissait le contrôle fiscal — que Sonatrach subissait seule — aux compagnies pétrolières étrangères, en sus de la révision de la méthodologie de détermination du taux de la taxe sur le revenu pétrolier (TRP) qui est appliquée sur la rentabilité du projet et non plus sur le chiffre d’affaires.
Aussi, la loi de 2013 accorde l’exclusivité à Sonatrach dans l’activité de transport par canalisations ainsi que dans l’approvisionnement du marché national en besoins énergétiques. Ce qui obligeait les contractants étrangers à céder une partie de leur production au prix international. De plus, la même loi autorise un acquittement en nature de la redevance, en assouplissant aussi les activités de prospection, de recherche et d’exploitation des hydrocarbures, avec le renforcement du rôle de Sonatrach dans ces activités.
Depuis Washington, lors d’une rencontre en novembre dernier, organisée par le think tank américain Center for Transatlantic Relations, le conseiller du PDG de Sonatrach, Mahieddine Taleb, lui aussi ancien de BRC, avait déclaré que «c’est presque toute la fiscalité qui est à revoir» afin, dit-il, de faciliter la prise de décision d’investissement aux compagnies pétrolières en leur permettant d’avoir une meilleure visibilité à long terme du secteur pétro-gazier algérien.
Le président du conseil d’affaires algéro-américain, Smail Chikhoune, se déclarait satisfait de la décision de révision de la loi sur les hydrocarbures, notamment la révision du taux de la fiscalité pétrolière. Il notait aussi que les compagnies américaines qui viennent investir prennent des risques, lorsqu’elles recherchent de nouveaux gisements : «Si elles ne trouvent rien, elles auront perdu leur argent...»
Et de noter que cela justifie que l’Algérie revoie sa loi. Suggère-t-il, par ses propos, une couverture par l’Algérie des risques à l’exploration ? On le verra bien une fois que les contours de la nouvelle loi seront connus.
Nadjia Bouaricha
Zidane Moments of Magic