0172 -/-ACTUALITÉS Du Jeudi 21 Juin 2018
*******
+
|
Les prévisons météo du jeudi 21 juin sur Canal_Algérie
|
![]() |
|
|
|
|
Canal Algérie | Journal télévisé de 12 h pour Jeudi 21 Juin 2018
|
|
|
التلفزيون الجزائري | نشرة أخبار الظهيرة ليو الخميس 21 جوان 2018 م
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que leprésent nous échappe" (Gustave Flaubert
Actualité

Le sujet d’arabe sur la toile dès le rétablissement de la connexion : Premier jour du bac «sans incident»
Les premières épreuves du baccalauréat se sont déroulées hier sans incident.
Coupures d’internet : Mécontentement et manque à gagner pour les entreprises
Après la cocaïne, l’immobilier : Kamel Chikhi au cœur d’un nouveau scandale
Deux magistrats, le chauffeur du d'DGSN, un ex-p/apc et le fils d’un ancien premier ministre écroués
L’académie de la langue amazighe en débat à l’APN : Les députés fustigent le discours «séparatiste»
Planche à billets : Le montant des tirages risque de grimper
Taxes sur les véhicules montés localement : La commission finances supprime la TVA
Où est la commission de contrôle promise ?
Colloque international sur le Rebelle à Béjaïa : Matoub, une œuvre poétique multidimensionnelle
La famille du Rebelle demande l’ouverture du dossier : «Il y a des éléments nouveaux dans l’affaire de l’assassinat de Matoub»
Sports

Élection du président de la LFP : Le successeur de Kerbadj sera connu aujourd’hui
LFW Oran : Parfum de scandale
Saïd Roumane hospitalisé à Alger
USM Alger : Mashumba signe pour 3 ans
MO Constantine : Vers le retour de Demigha
USM El Harrach : Bouslimani bloque l’AGEx
Economie

La Banque d’Algérie en fera l’annonce aujourd’hui : Vers de nouvelles mesures pour la collecte des devises
Désaccords entre l’Iran et l’Arabie saoudite : L’OPEP joue sa cohésion
Restrictions aux importations : L’Algérie économise à peine 535 millions de dollars
Reconduction de l’accord de réduction : La réunion de l’OPEP s’annonce tendue
Réformes dans la région MENA et hausse des prix du pétrole : Jihad Azour conseille de continuer sur la voie de la rigueur
Textile : L’usine Tayal opère sa première exportation
International

Réformes sociétales en Tunisie : La Commission des libertés individuelles présente ses propositions de réforme
Selon l’organisation Human Rights Watch : Nouvelles arrestations de militantes des droits des femmes
Crise migratoire : Un mini-sommet européen pour atténuer les tensions
Il a écopé de 5 ans de prison pour détournement de fonds : Le beau-frère du roi d’Espagne derrière les barreaux
L’islamophobie et le racisme gagnent du terrain dans les villes britanniques : Le Royaume-Uni face au terrorisme d’extrême droite
Brèves...
Culture

Annexe de la Bibliothèque Nationale Frantz Fanon à Alger : Réouverture à la fin de l’année 2019
La chronique de Abderezak Merad : Le populisme au secours du football
Hommage à Matoub Lounès au Bataclan : Fidèle à l’esprit du poète
Vente-dédicace à la Librairie du Tiers-Monde : L’ambassadeur de France, Xavier Driencourt, se «délivre»
Colloque international à l’université de Béjaïa : Matoub Lounès, le «philosophe existentialiste»
Concert-événement de Tiken Jah Fakoly : Un rastaman à Alger
Région Est
SNAPAP à Constantine : Le bureau de wilaya dénonce les conditions de travail
Algérie Télécom de Sétif : Quand le client est réprimandé
Université Badji Mokhtar de Annaba : 300 étudiants pour une opération de job dating
Dédoublement de la RN 27 à Jjijel : Inscription de 18 km en 2019
Evocation . Zidane Hamrouche. Ancien éducateur : La mémoire d’un juste
Youcef Boukhentach aux commandes du festival international de Timgad : Grand soulagement exprimé à Batna
Biskra : Prise en charge des déficients mentaux errants
Université Chadli Bendjedid d’El Tarf : 21 projets pédagogiques en souffrance depuis 10 ans
Région Ouest

Gel de la grève des résidents : Confusion autour de la reprise des gardes au CHU d’Oran
Université de Mostaganem : Conflit entre le CNES et le rectorat
Chlef : Plusieurs projets liés à la voie ferrée urbaine à l’arrêt
Tlemcen : Les avocats boycottent les audiences
Promotion de l’investissement productif à Sidi Bel Abbès : Les modalités de création du CLES finalisées
Pénétrante autoroutière de Mascara : Un chantier qui s’éternise
Tiaret : Séminaire de formation au profit des chasseurs
Béchar : Une gare routière intercommunale à l’abandon
Région Kabylie
Tizi N’Berber : Réhabilitation de structures abandonnées

Colloque international sur le Rebelle à Béjaïa : Matoub, une œuvre poétique multidimensionnelle
Bouira : L’épineux problème des déchets inertes
Logement à Boumerdès : Plusieurs projets en stand-by
Son enseignement reste symbolique en dehors de la Kabylie : Seulement 4% des candidats au Bem ont passé l’épreuve de tamazight
Le sujet d’arabe sur la toile dès le rétablissement de la connexion
Premier jour du bac «sans incident»
21.06.18 | 12h00

Dans l’ensemble, les épreuves d’hier se sont déroulées sans encombres
Les premières épreuves du baccalauréat se sont déroulées hier sans incident.
La coupure d’internet durant les premières heures des épreuves a permis une «meilleure» sécurisation des épreuves en comparaison avec les années précédentes, si l’on se fie à l’absence de fuites ou de diffusion des sujets juste après le lancement de l’examen, comme ce fut le cas pour les dernières sessions du baccalauréat. Comme annoncé, internet a été coupé hier sur l’ensemble du territoire national durant la première heure de chacune des deux premières épreuves de l’examen, et il en sera ainsi jusqu’au 25 juin.
Cette mesure, jugée extrême, «est la seule alternative pour consacrer l’équité et la justice pour l’ensemble des candidats, en attendant une solution définitive qui doit être de type pédagogique», selon la ministre de l’Education nationale, qui expliquait avant l’examen que l’objectif est de faire barrage à la diffusion des sujets et d’éviter l’envoi en externe des réponses à des candidats via les réseaux sociaux. C’est une solution «temporaire», et ce, «en attendant des solutions définitives aux fuites et à la fraude», a souligné hier à Tébessa la ministre de l’Education.
Le sujet de Lettres arabes était sur la Toile dès le rétablissement de la connexion internet. «Des sanctions seront prises par la commission interministérielle présidée par le ministère de la Justice à l’encontre des responsables des fuites du sujet de l’épreuve de langue arabe sur le réseau social Facebook», a en outre indiqué la ministre. La première journée s’est déroulée dans des conditions «normales», selon MM. Idir Achour et Abdelouahab Lamri Zegar, représentants respectivement du Conseil des lycées d’Algérie (CELA) et de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), contactés hier par El Watan.
Pour Meziane Meriane, coordonnateur national du Syndicat national des enseignants du secondaire et du technique (Snapest), la diffusion du sujet dès le rétablissement de l’internet est «énigmatique». Selon lui, cela pourrait révéler «un dysfonctionnement» dans le dispositif de sécurisation qu’il faut chercher au niveau du secrétariat des centres d’examen.
Des personnes (surveillants, agents de l’administration….), en dehors des candidats, ont-elles eu accès aux sujets malgré le dispositif, s’interroge M. Meriane, soulignant que la réglementation exige du chef de centre de ne distribuer les sujets qu’aux candidats. En principe, il y a une vérification stricte du nombre de sujets distribués. L’autre scénario que pourrait révéler la diffusion du sujet sur internet, selon M. Meriane, est que des candidats aient pu garder leurs téléphones portables et ont pu ainsi diffuser le sujet en attente de réponse de l’extérieur, malgré le dispositif draconien mis en place. Pour M. Meriane, ces pratiques subsistent à cause du traitement réservé au cas de la fuite des sujets de 2016, dont les conclusions de l’enquête ne sont pas connues du grand public.
Le coordonnateur national du Snapest est catégorique : «Tant que les facteurs et causes ayant conduit à la fuite de 2016 ne sont pas identifiés et traités, le risque sera au rendez-vous à chaque session», a-t-il ajouté. Les sujets d’arabe étaient «abordables», selon les candidats interrogés hier au niveau de plusieurs centres d’examen de la capitale. Deux candidates en maths techniques du lycée Bedjaoui d’El Madania ont exprimé hier leur «soulagement» pour ce début des épreuves qu’elles passent dans l’établissement Kheireddine Barberousse Aroudj à Alger. Les candidats ont passé dans l’après-midi l’épreuve de sciences islamiques dans tous les paliers.
Aujourd’hui, les élèves seront interrogés dans les matières de spécialité. La session 2018 du baccalauréat concerne plus de 700 000 candidats, dont 40% de candidats libres, 4391 candidats détenus dans des établissements pénitentiaires, 216 non-voyants et 169 handicapés moteur. 849 candidats sont de nationalité étrangère et environ 57 000 candidats ont suivi un enseignement à distance.
Fatima Ait Khaldoun-Arab
Après la cocaïne, l’immobilier
Kamel Chikhi au cœur d’un nouveau scandale
le 21.06.18 | 12h00 Réagissez
Après la cocaïne, l’immobilier Kamel Chikhi au cœur d’un nouveau scandale Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte le 21.06.18 | 12h00 Réagissez Tribuanl de Sidi m'hamed zoom Tribuanl de Sidi m'hamed Imprimer Envoyer à un ami Flux RSS Partager L’information s’est répandue comme une traînée de poudre dans le milieu judiciaire et a fait l’effet d’une bombe. Le fils de l’ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, le chauffeur personnel de Abdelghani Hamel, patron de la police, mais surtout le procureur de Boudouaou et son adjoint ont été inculpés mardi dernier et placés, tard dans la soirée, sous mandat de dépôt par le juge de la 9e chambre du pôle pénal spécialisé d’Alger. Ils sont tous poursuivis pour leurs liens présumés avec Kamel Chikhi, propriétaire de la viande congelée, importée du Brésil et dans laquelle étaient dissimulés les 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran, le 29 mai dernier. Entassées dans la salle d’attente du deuxième étage où se trouve le bureau de la 9e chambre, de nombreuses personnes, notamment des magistrats, ont passé la nuit et certaines n’ont été entendues que durant la journée d’hier. En tout 22 personnes ont été convoquées par le juge et auditionnées, alors que la liste reste encore ouverte. C’est la première fois que l’appareil judiciaire se retrouve ainsi éclaboussé par une affaire aussi grave pour laquelle 11 magistrats ont été suspendus, sur les 18 entendus par l’inspection générale du ministère de la Justice. Tout ce branle-bas de combat a été déclenché dans le sillage de l’affaire des 701 kg de cocaïne au centre de laquelle se trouve Kamel Chikhi, dit «le boucher», âgé d’une quarantaine d’années, converti, en un court laps de temps, en un magnat de l’immobilier qui dépense sans compter pour se payer des villas situées dans des quartiers résidentiels, les raser et en faire des tours. A chaque fois que ses bulldozers entament les travaux de démolition, Chikhi fait face à la colère des riverains qui, dans la majorité des cas, se retrouvent déboutés par les tribunaux auxquels ils s’adressent. Que ce soit à Hydra, où ses engins ont provoqué un éboulement, ayant causé la mort d’un enfant, ou à Bir Mourad Raïs, où il a rasé un immense bois pour ériger une tour, ou encore à Ben Aknoun où il a obtenu un permis de construire d’un ensemble immobilier de plus de 10 étages, malgré les réserves de l’urbanisme, ou encore à Kouba, non loin du cercle de football où ses bulldozers ont failli faire effondrer des habitations, Kamel Chikhi arrive toujours à ses fins. Ceux qui le connaissent savent qu’il ne recule devant rien, puisqu’il a les moyens de corrompre les plus irréductibles. Ses connaissances sont très nombreuses et aussi importantes les unes que les autres. Dans la magistrature, la liste est longue. Mais c’est surtout à Alger et à Boumerdès, où ses amis se comptent le plus. Certains ont été mutés ailleurs. C’est le cas le procureur général de Sétif, d’ailleurs entendu par les inspecteurs du ministère de la Justice. Beaucoup de ses «amis» fréquentent son bureau où les caméras de surveillance ont enregistré leurs va-et-vient mais aussi ceux de nombreuses personnalités ou de leurs enfants. Il faut dire que Kamel Chikhi est connu pour «sa générosité» envers ses «amis», qu’il gratifie souvent de biens immobiliers, mais parfois d’aide financière, ou alors de voyages tous frais payés. Pour le juge de la 9e chambre, les présumées preuves sont suffisantes pour qualifier les faits reprochés aux magistrats inculpés d’«indus avantages» octroyés par Kamel Chikhi, «en contrepartie de services rendus». Ils ne sont pas les seuls, puisque d’autres seraient sur la liste des convocations. Visiblement, le juge semble avoir entre les mains une feuille de route bien définie. Celle d’identifier les complicités qui ont permis à Kamel Chikhi d’être au-dessus de la loi et d’ouvrir les portes les plus blindées. Ainsi si le chauffeur personnel du DGSN a été inculpé pour les services qu’il lui rendait afin de lui faciliter ses passages aux frontières, le fils de l’ancien Premier ministre s’est retrouvé inculpé et mis en détention pour le rôle qu’il aurait joué pour lui décrocher, nous dit-on, la licence d’importation de la viande. Mais, la liste des personnalités que Kamel Chikhi fréquentait ne s’arrête pas à ces deux personnages. Ses connaissances au sien de la police, de l’armée, de certains ministères sont aussi nombreuses que puissantes. Aujourd’hui, ce sont principalement les magistrats qui se trouvent au-devant de la scène, parce que le ministre de la Justice a ouvert une enquête sur toutes les affaires de Chikhi traitées par les tribunaux. Peut-on voir la même enquête sur les réseaux de ce magnat de l’immobilier dans d’autres administrations (fiscale, militaire, de la sûreté nationale et des collectivités locales) ? Autre question pesante. Aussi importante soit-elle, ces investigations ne doivent en aucun cas nous éloigner de l’affaire de la cocaïne, qui à ce jour n’a pas livré les secrets sur sa destination finale, ses propriétaires et les membres de l’organisation chargés de l’importer, la faire transiter par l’Algérie et l’acheminer vers acquéreurs. Hier, le collectif d’avocats des six prévenus placés sous mandat de dépôt, dans le cadre de ce dossier, dont Kamel Chikhi, ses deux frères, un de ses associés, son directeur financier et un de ses agents, a plaidé devant la chambre d’accusation pour une mise en liberté des mis en cause, mais il a été débouté en fin de journée. A ce jour, aucune commission rogatoire n’a été délivrée aux autorités espagnoles et brésiliennes pour connaître les circonstances de cette expédition de plus de 700 kg de cocaïne dans des cartons censés contenir de la viande. Salima Tlemçani
Algérie : Ahmed Benbitour le joker caché de l'Etat-Major |