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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Tu te tais ou je démolis ta maison !
Par Maamar Farah Du jamais vu ! Un maire menace un journaliste de représailles d'un genre particulier : démolir sa maison ! La mésaventure est arrivée à notre confrère d' El Khabar, Nourredine Belhouari, un père de six enfants, que j'ai eu le plaisir de connaître et d'apprécier lors de mon passage à Tlemcen. Le motif : Nourredine a publié une photo représentant un drapeau algérien déchiré, au fronton d'une institution officielle de Bensekrane ! Vous allez penser que notre confrère a déniché une baraque dans un bidonville et qu'il est normal de la démolir ! Nourredine n'est pas un nouveau débarqué et, s'il en avait les moyens, il habiterait à Tlemcen, sur le lieu de son travail. Il a voulu simplement agrandir la maison familiale. Il est en possession d'un permis de construire et d'un acte de propriété. Monsieur le maire ne s'est jamais intéressé à cette maison, ni à son agrandissement mais quand il a vu la photo du drapeau en piteux état — comme il en existe tant partout — il a voulu se venger ! Nous exprimons notre solidarité pleine et entière avec Nourredine et appelons les autorités de la wilaya de Tlemcen à voir de plus près cette affaire. Sinon, je vais appeler tata Kheïra de Remchi. Je ne dis pas de qui elle est parente... Là-bas, tu as un chef, la femme, la sœur ou la cousine d'un chef à chaque centimètre carré ! maamarfarah20@yahoo.fr «Les Libyens ont rassuré M. Sellal à Ghadamès. Nous allons la rendre hermétique cette frontière. Bon boulot, les gars ! Il ne manquait que les Israéliens dans la sélection multinationale que vous nous avez envoyée !» (Tata Aldjia)
Actualités : MISSILES, LANCE-ROQUETTES, EXPLOSIFS L’assaut qui a permis d’éviter le pire
L’assaut mené par les unités d’élite de l’Armée populaire nationale à Tigantourine a permis de sauver la vie de centaines de personnes. Surarmés, les terroristes étaient décidés à commettre un carnage si les autorités algériennes ne leur avaient pas permis de quitter le territoire avec des otages étrangers. L’opération de nettoyage du site se poursuivait encore hier soir. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Opération salvatrice. En intervenant, dès jeudi, dans le complexe gazier de Tigantourine, les unités d’élite de l’ANP (Groupe d’intervention spéciale, Détachement d’intervention spéciale et Paracommandos) ont permis de sauver d’une mort certaine plusieurs centaines de personnes détenues par un groupe terroriste affilié à Al- Qaïda. Un groupe «très lourdement armé, y compris de missiles, de lance-roquettes et autres armes de guerre», a rapporté une source sécuritaire citée par l’agence APS. Jusqu’à hier, une centaine de ressortissants étrangers et 573 Algériens ont réussi à être libérés. Le dernier bilan, bien que provisoire, fait état du décès de 12 personnes «des Algériens et étrangers», ainsi que de l’élimination de 18 terroristes. Il est certain que nous sommes très loin du scénario catastrophe annoncé par des personnalités politiques occidentales et relayé durant plus de 48 heures par de nombreux médias étrangers. «Dramatique», «sanglant», «catastrophique», «brutal»… l’action des forces de sécurité algériennes a été vivement critiquée dès le début de son lancement. Pourtant, tous les commentateurs —spécialisés ou improvisés — se sont basés sur des informations provenant «d’agences de presse» mauritaniennes. Ces sites internet sont en fait les relais médiatiques des groupes terroristes qui activent dans la région du Sahel. Jeudi, en début d’après-midi, soit quelques heures après l’assaut des unités d’élite, un de ces sites met en ligne une dépêche dans laquelle il est fait état d’un bombardement aérien contre le site industriel. Une information qui donne lieu immédiatement à une levée de boucliers contre l’Algérie qui se trouve accusée de tirer à l’arme lourde, sans faire de distinction entre les otages et les terroristes. Il est cependant important de revenir à la journée de jeudi pour tenter de comprendre ce qui s’est produit. Le groupe terroriste a tenté, durant toute la matinée, de quitter le site à bord de véhicules tout-terrains. Objectif : sortir du territoire algérien avec un maximum d’otages étrangers. Une option rejetée par le gouvernement algérien, mais aussi par l’ensemble des pays ayant des ressortissants sur place. Incapables de sortir, les terroristes auraient menacé de faire sauter le site industriel. C’est à ce moment précis que l’armée décide d’intervenir. Les fameux «bombardements aériens» dont faisaient état les sites mauritaniens étaient en fait les «tirs de saturation» d’hélicoptères anti-char Mi 24. «Les tirs de saturation ont plusieurs objectifs : ils obligent les terroristes à se terrer et ont un effet psychologique important du fait de la puissance de feu. Ils permettent aussi aux éclaireurs d’avancer et de se positionner à l’intérieur du site», explique un ancien membre des forces spéciales algériennes. L’opération s’est ensuite déroulée dans plusieurs points du complexe : l’unité de traitement de gaz et les bases de vie. Hier soir, les militaires algériens poursuivaient encore les actions de sauvetage et de nettoyage. Elles ne prendront fin que lorsque l’ensemble de Tigantourine sera totalement sécurisé.
T. H. Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
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Actualités : Tigantourine : les premières leçons
Par Mâmar Farah maamarfarah20@yahoo.fr En attendant de connaître le bilan définitif de la prise d'otages d'In Aménas, il est opportun de relever quelques points qui ont attiré notre attention mais qui, à ce stade des événements, ne peuvent être considérés comme une analyse complète de ce qui vient de se passer car il faudra attendre les prochaines heures, voire les prochains jours, pour tirer toutes les conclusions de cette opération terroriste de grande envergure. 1- M. Daho Ould Kablia s'est précipité un peu en affirmant, dès mercredi soir, que les djihadistes engagés dans cette prise d'otages étaient de la région et ne venaient pas de l'étranger. Dans l'édition du jeudi, Le Soir d'Algérie signalait que parmi les assaillants, il y avait des personnes qui parlaient avec des accents égyptien, libyen, tunisien, etc. Et on était loin du compte : il y avait également un Français et, probablement, un Anglo-Saxon. Une véritable multinationale du crime venue de Libye. D'ailleurs, le lendemain, le ministre de l'Intérieur corrige le tir et reconnaît que ces terroristes venaient du pays limitrophe. L'Algérie est toujours visée par les mêmes mouvements islamistes. Le survol de notre territoire par des avions militaires français n'était qu'une excuse : ces hordes sauvages attendaient la moindre occasion pour nuire aux intérêts algériens et cette opération a dû être préparée bien avant la guerre au Mali. S'ils en avaient les moyens, ils transformeraient notre beau pays en Libye dévastée ou en Syrie déstabilisée et ruinée. L'islamisme ayant échoué à déclencher ici sa «révolution» macabre sur le plan politique, il en revient à son péché mignon : la force brutale, l'assassinat, l'enlèvement. Ignorer sa capacité de nuisance, baisser la garde, c'est lui permettre d'agir librement et de créer la confusion. Alors, vigilance ! 2- Il est bizarre que personne, parmi ces beaux donneurs de leçons, n'ait pensé à incriminer Sarkozy et son beau conseiller sioniste, M. Bernard-Henri Lévy, pour leur rôle et leur responsabilité dans l'implosion d'une Libye livrée aux mouvements extrémistes et dont les armes, du plus petit fusil aux lourdes et sophistiquées artilleries, sont à la portée de n'importe qui. Personne n'a pensé à rappeler que l'Algérie s'est époumonée à avertir les assaillants des conséquences néfastes de leur aide à l'extrémisme religieux et aux forces obscurantistes cachés au milieu des «révolutionnaires de l'Otan». Si le monde n'était pas aussi injuste, les tribunaux représentant les peuples et non les intérêts de l'impérialisme et des forts de ce monde, iraient chercher MM. Sarkozy et Bernard-Henri Lévy pour leur demander des comptes. Mais comme ce monde est injuste, il continuera à traîner devant le machin de La Haye les mêmes représentants des nations faibles, se cachant les yeux pour ne pas voir les crimes des puissants, faisant la sourde oreille aux cris des suppliciés d'Abou Ghrib en Irak ou aux pleurs des orphelins et des veuves en Palestine ! Sarkozy et la France officielle portent la responsabilité d'avoir anéanti un pays et totalement désorganisé tous ses services, le livrant aux hordes sauvages qui, au nom d'une démocratie retrouvée, font souvent pire que l'ancien dictateur. M. Bernard- Henri Lévy dit clairement qu'il a agi pour Israël et le sionisme. Il a, au moins, le mérite de la franchise. Mais, pour quels intérêts M. Sarkozy a-t-il agi ? Et dans quel état d'esprit est-il ce matin en apprenant le nombre de morts d'une opération conduite par des gens auxquels il a livré la Libye ? Durant toute la campagne peu glorieuse de l'Otan, nous avons attiré l'attention sur ces dangers et rappelé la présence de membres d'Aqmi parmi les «révolutionnaires khoroto». Nous avions clairement indiqué que notre pays serait parmi les premières cibles de cette internationale du crime qui va trouver aide financière, soutiens militaires et facilités dans la «nouvelle » Libye. Nous avions raison de craindre ce nouveau front et, maintenant que le pire a eu lieu, nous espérons que l'autre machin appelé communauté internationale, va demander des comptes aux autorités libyennes et s'occuper un peu de la foire aux armes qui se tient à ciel ouvert dans ce pays. Condamner l'assaut des militaires algériens contre le site gazier est bien beau, mais ne faut-il pas en même temps, condamner cette Libye devenue sanctuaire des terroristes ? 3- Tout au long de la longue journée du jeudi, les Algériens ont cherché à comprendre ce qui se passait. A la télévision nationale, on a fait comme d'habitude. Ni vu, ni connu. Ils n'ont rien dit ou presque. Au moment où toutes les télévisions du monde étaient branchées sur In Aménas, l'ENTV parlait de théâtre, de nouvelles routes et de football. Ce n'est pas nouveau et il est inutile de remuer le couteau dans la plaie. Nous sommes fatigués de rappeler cette télévision à son devoir premier qui est d'informer les Algériens qui sont obligés, à chaque fois, de puiser les nouvelles chez les étrangers. Inutile aussi de rappeler le rôle néfaste de la chaîne qatarie «Al Khanzira» qui, contre toute éthique, a donné la parole aux ravisseurs. Ainsi, en l'absence de toute réaction officielle, les terroristes devenaient la principale source d'information pour toute la planète ! Al Jazeera est l'ennemie du peuple algérien. Il n'y a rien à attendre de ces princes laudateurs des sionistes, de ces traîtres qui n'ont qu'une envie, qu'un rêve : voir notre pays déstabilisé, injecter leur venin dans l'esprit de nos jeunes pour en finir avec les républiques arabes ! Un journal français a même accusé le Qatar de financer certaines organisations terroristes du Sahel et, à voir la facilité avec laquelle les terroristes communiquent à travers Al Jazeera, on lui donnerait raison. N'oublions pas que cette chaîne était par «hasard» devant notre consulat de Gao pour filmer nos diplomates à l'intérieur d'une grosse 4X4 ! La chaîne qatarie était la seule autorisée à relater les «hauts faits» de la guérilla islamiste dans les rues de la capitale du nord du Mali et dans celles de Tombouctou et de Kidal ! Nous pensons qu'il est temps de demander des comptes au sponsor major des intégristes et de revoir nos relations avec cet Etat fantoche où il n'existe ni démocratie, ni partis, ni syndicat, ni droit de grève, ni de presse libre ! Mais à voir l'accueil chaleureux qui lui a été réservé lors de son dernier séjour chez nous, on peut douter d'un quelconque sursaut de notre part ! Evidemment, on nous dira que le champ audiovisuel s'est enrichi des chaînes privées. Ces dernières ont essayé d'intervenir dès l'annonce de la prise d'otages mais le manque de moyens et l'absence d'informations fiables rendaient leur tâche extrêmement difficile. 4- Dans les jours qui suivent, les observateurs tenteront de comprendre comment un site parmi les mieux protégés en Algérie a pu être attaqué avec une facilité déconcertante et comment une poignée de terroristes ont pu enlever des expatriés et prendre possession d'une base de vie et d'un complexe industriel ! Nous savons qu'il y a deux types de sécurité : la première, confiée aux forces militaires, concerne l'extérieur des sites industriels ; la seconde, intra-muros, est gérée par des sociétés privées appartenant généralement à des officiers en retraite. Nous savons qu'il est difficile, voire impossible de circuler dans toute la région sans titre de passage délivré par les autorités militaires. Pour aller dans ces zones pétrolières, plusieurs de nos collègues ou amis rendant visite à leurs familles, se sont vu obligés de solliciter ces documents. On peut légitimement se poser des questions sur la présence de plusieurs voitures bourrées de terroristes et d'explosifs dans les parages de ce site hyper-protégé ! Il y a visiblement défaillance et il faudrait consolider la sécurité par le renforcement des contrôles et l'installation de barrages fixes. Au nord, nous sommes souvent contrariés par la présence de dizaines de barrages sur des tronçons très courts. N'est-il pas temps d'alléger ces dispositifs vigilants et intraitables sur une ampoule rouge grillée ou deux kilomètres de plus par rapport à la limite autorisée, pour mettre le maximum d'obstacles sur les routes du Sud et celles proches des frontières ? Quant à la surveillance des sites eux-mêmes, tout est à revoir. Les sociétés chargées de ce travail ne sont pas toutes d'un bon niveau. Et, en attendant de savoir exactement ce qui s'est passé, il y a lieu de revoir entièrement ce système à base de copinage et de compromissions. On peut comprendre que l'on puisse fermer les yeux sur la qualité des services administratifs ou de gestion des «bases de vie», mais manquer de vigilance en matière de sécurité est impardonnable ! Il faut impliquer les forces publiques dans la gestion de cette sécurité intérieure. Pour le moment, c'est le seul moyen de garantir l'inviolabilité des lieux et de rassurer les sociétés étrangères. Puisqu'on ne peut pas autoriser les sociétés occidentales de gardiennage à armer des spécialistes expatriés, il vaut mieux que l'Etat reprenne la surveillance intramuros. Du moins, dans une phase transitoire, en attendant que l'on fasse le ménage dans le secteur. 5- Enfin, il est certain que l'opération d'In Aménas va déplacer certaines lignes de démarcation sur les plans politique et idéologique. Le pouvoir actuel, jugé trop permissif avec l'islamisme et qui a libéré des terroristes recyclés depuis, à coups de milliards, dans le commerce, va devoir revoir sa ligne. Il ne s'agit pas de revenir sur la politique de réconciliation nationale qui a permis à de nombreux terroristes de rompre définitivement avec les groupes armés, comme il n'est plus possible d'interdire les partis islamistes modérés qui disent agir dans un cadre démocratique. Ce qui est demandé dans la phase actuelle est d'intensifier la lutte anti-terroriste, de surveiller les éléments libérés qui sont susceptibles de rejoindre le maquis et de revoir entièrement les programmes scolaires qui doivent s'ouvrir davantage sur le monde extérieur, les langues, la science et la technologie. Il est nécessaire aussi de lancer un plan spécial pour l'emploi des jeunes (pas les contrats bidon, mais de véritables emplois dans les secteurs productifs) et une politique des loisirs qui puiserait dans les budgets colossaux des festivals et des inutiles «années de...», les financements nécessaires à une vie culturelle «normale». Durant de longues années, nous avons eu l'impression que la lutte des patriotes algériens, leurs sacrifices et leurs espoirs ont été trahis par une politique de compromission avec l'islamisme. Il faut rendre l'Algérie aux Algériens. Politiquement, économiquement, culturellement, culinairement, sur le plan des habits, etc. Dans les années difficiles, nous n'avons compté que sur nous-mêmes. Ni l'Occident, ni le monde arabe (hormis la Tunisie) n'ont compris notre situation, ni aidé à y faire face. C'est parce que nous avons compté sur nos propres forces que nous avons pu nous en sortir. Avec des caisses vides, le désintérêt d'un monde incrédule, l'indifférence des puissances, l'hypocrisie des frères, l'Algérie a résisté et gagné. Ayons en mémoire ces barouds, ces tirs en l'air des policiers et des gendarmes, ces youyous stridents qui ont salué la victoire de l'Algérie républicaine ! L'Algérie algérienne revenait sur scène après avoir failli disparaître ! Et si nous avons pu faire tout cela avec zéro dinar en poche, que ne pourrions-nous faire avec les coffres pleins ! Que ceux qui détiennent les clés du coffre comprennent que ce pays est riche sur tous les plans, que nous n'avons pas besoin des Qataris pour édifier l'usine sidérurgique de Bellara, rêvée par les patriotes des années 1970... Revenons à notre philosophie de cette époque glorieuse, revenons au «compter-sur-soi», revenons à une certaine idée de l'intégrité, de la justice, de la solidarité et du bien collectif, revenons à nous-mêmes pour sauver nos enfants ! M. F.
Sports : OUVERTURE, AUJOURD’HUI, DE LA 29e CAN DE FOOTBALL Afrique, profite de ta fête !
De nos envoyés spéciaux à Rustenburg, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid La CAN-2013 de football s’ouvre aujourd’hui à Johannesburg, en Afrique du Sud. Cette 29e Edition confiée, d’abord, à la Libye «gagnée» par les révolutions, a changé de mains mais reste toujours, comme d’ailleurs, tous les rouages de la CAF, sous le contrôle de Hayatou et ses membres du CE. Parmi lesquels Jacques Anouma, l’Ivoirien, ne siège plus pour avoir dit des choses pas bonnes à entendre au chef camerounais. La CAN de cette année présente de nombreuses caractéristiques qui font d’elle un événement pas comme les autres, ou les précédents en tout cas. C’est la première fois depuis 1957 que la compétition se déroule au cours d’une année impaire. Enjeux commerciaux, mais surtout politiques. Dans moins de deux mois, Issa Hayatou ira au Maroc fêter une nouvelle investiture. C’est au royaume que l’enfant de Garoua a pris le pouvoir du football africain, et c’est là-bas, au détour de quelques «effacements» qu’il sera réélu pour le sixième mandat d’affilée. L’Afrique du Sud, qui a fait son beurre en organisant, en 2010, la fête planétaire de la balle ronde, revient à ses premières amours, 17 ans après avoir abrité et gagné haut la main, sa CAN, en 1996. A l’époque, John Mosheu, Masinga, Doctor Khumalo et Mark Fish n’ont pas pu se priver d’une victoire contre l’apartheid et les grands d’Afrique. Aujourd’hui, la mission est plutôt pénible pour l’équipe du docteur Ogesund en dépit des gros moyens mis à la disposition des Bafana-Bafana et, mieux, de la défection de gros chasseurs de la trempe des Lions indomptables, ceux de la Téranga, et des Pharaons, pour ne citer que ceux-là. Alors pour qui sourira cette 29e CAN qui accueille les revenants Fennecs, les Ethiopiens sans oublier les bleus du Cap Vert ? La Côte d’Ivoire et ses vieux éléphants, les Aigles de Carthage, les Eperviers, les Super Eagles, les Etalons et toute la réserve se croient capables de danser sur le sol de Madiba, le grand absent de ces festivités d’une CAN rehaussée, en 1996, par sa présence plus que symbolique quand il remet à Tinkler, le capitaine blanc de l’équipe sud-africaine, le trophée légendaire. Jusqu’au 10 févier, la «jungle» vrombira à tous les sons, joies et déceptions. La CAN-2013 a tous les ingrédients pour demeurer mémorable et unique : celle de toutes les premières, en fait. M. B.
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Sports : FOOTBALL : CHAMPIONNAT LIGUE 1 (17e JOURNÉE) L'ES Sétif en appel à Batna, les Harrachis visent le fauteuil de leader
L'ES Sétif, solide leader du championnat professionnel de Ligue 1 de football, effectuera un périlleux déplacement à Batna, alors que les Harrachis auront l'opportunité de prendre les commandes, à l'occasion de la réception du CAB Bordj Bou-Arréridj, dans le cadre de la 17e journée du championnat prévue samedi. L'ESS, large vainqueur du MC El-Eulma (3-1) lors de la précédente journée disputée mardi, aura un déplacement difficile à Batna où elle affrontera l'équipe locale, qui n'arrive pas à trouver ses marques depuis le début de la saison. Le CA Batna, qui a ramené un nul du terrain du CABBA lors de la précédente journée, occupe l’avant-dernière place avec 11 points seulement. Les Harrachis, auteurs d'une phase aller époustouflante avec dix victoires au compteur, auront l'avantage de recevoir le CABBA, qui pointe à la 12e place avec 19 points. Les hommes de Boualem Charef entameront cette rencontre, avec la ferme intention de s'emparer du fauteuil de leader, devant une équipe qui cherche à glaner le maximum de points hors de ses bases pour s'éloigner de la zone dangereuse. Cette 17e journée sera marquée également par un déplacement semé d'embûches des Belouizdadis à Chlef, face à l'ASO, qui est allée s'imposer contre la lanterne rouge, l'USM Bel-Abbès (0-1), lors de la précédente journée. Le CR Belouizdad qui avait renoué avec les victoires à l'occasion de son succès face à la JS Saoura (2-1), aura une mission difficile devant l'équipe locale qui cherche à prendre les trois points devant son public. L’USM Alger (4e-27 points),qui est revenue bredouille de son déplacement de Constantine en s'inclinant (1-0), aura l'occasion de se ressaisir en affrontant le MC El-Eulma au stade de Bologhine. La JS Kabylie essayera lors de son déplacement à Tlemcen, de se ressaisir après sa défaite face à l'USMH (0-1), mais la tâche des hommes de Nacer Sendjak ne sera guère facile devant une équipe locale, victorieuse lors de la 16e journée devant le MC Alger (0-1). Gonflé à bloc après un succès arraché haut la main en terre Bougiote, le MC Oran évoluera devant son public face au CS Constantine, qui occupe la sixième place du classement. Enfin, l'USMBA qui traverse une crise de résultats depuis le début de la saison, en occupant la 16e place au classement avec 10 points seulement, se déplacera à Béjaïa, battue par le MC Oran lors de la précédente journée (0-1).
- Start
- Samedi (15h)
- JSM Béjaïa-USM Bel-Abbès
- ASO Chlef-CR Belouizdad
- JS Saoura-MC Alger
- JS Kabylie-WA Tlemcen
- USM Harrach-CABB Arréridj
- CA Batna-ES Sétif
- USM Alger-MC El-Eulma (18h)
- MC Oran-CS Constantine (18h).
Sports : HANDBALL / 23e CHAMPIONNAT DU MONDE MESSIEURS 2013 MATCH DE LA 5e JOURNÉE DANS LE GROUPE D : ALGÉRIE-HONGRIE CET APRÈS-MIDI Les Verts obligés de réussir
Après une journée de repos bien méritée, notre équipe nationale messieurs replongera, cet après-midi, dans la compétition en disputant son cinquième et dernier match comptant pour le premier tour de ce Mondial espagnol du groupe D. Ce sera devant les Hongrois. Abritée par la salle Caja-Magica de Madrid, cette rencontre déterminera la suite du parcours des Verts dans ce Mondial. Ou ils se qualifient et ce sera, au minimum, l’amélioration assurée de leur classement dans cette compétition mondial, ou ce sera la poule de consolation autrement dit la «Coupe du Président». Après avoir réussi à remporter une large victoire qui leur a permis d’avoir un meilleur goal average par rapport aux Egyptiens, les protégés du trio Bouchekriou-Gharbi-Daoud n’ont plus aucun calcul à faire. Ils sont obligés de tenter le tout pour le tout, face à ces Hongrois, déjà qualifiés au second tour. Contacté par téléphone, le directeur des équipes nationales, Kordeloued Filali met en exergue la détermination des coéquipiers de Boudrali de jouer à fond, leur chance face aux Magyares. Concernant l’ambiance dans le groupe, il souligne qu’elle est au beau fixe, excepté le cas de Cheikh dont la guigne le poursuit depuis quelque temps. En effet, il ne pourra prendre part au match de ce soir à cause du méchant coup reçu lors de la rencontre devant les Croates. Toujours en observation médicale, cet élément pourrait être compétitif prochainement. Pour notre interlocuteur, avec une victoire ou nul, les Verts ne feront plus attention au résultat des Egyptiens. Dans le cas où une défaite sanctionnera leur match de ce soir, l’écart ne devrait pas être important. Il faut savoir que les Egyptiens auront une belle opportunité, ce soir face aux Australiens de soigner leur goal average qui est actuellement de moins 18 buts contre zéro pour les Algériens. Espérons ! O. K.
Classement avant les rencontres de ce soir
- Pts
- 1.Espagne 8
- 2. Croatie 8
- 3. Hongrie 4
- 4. Algérie 3
- 5. Égypte 1
- 6. Australie 0
Culture : 23e FESPACO L’Algérie présente en force
La production cinématographique algérienne sera représentée par 15 œuvres, dont 4 en compétition lors de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) prévu du 23 février au 2 mars 2013 dans la capitale burkinabée, a appris l’APS auprès des organisateurs. Pour cette année, le cinéma algérien sera représenté en compétition dans les catégories du documentaire, du long et du court métrage de fiction, la compétition officielle comptant au total 101 films en provenance de 35 pays. Dans la catégorie du long métrage de fiction, qui compte 19 films en provenance de 14 pays, Yema de Djamila Sahraoui et El Taïb (Le Repenti) de Merzak Allouache, plusieurs fois primés en 2012, concourront pour l'Etalon d’or de Yennenga, la plus haute distinction du festival. La Baie d'Alger de Merzak Allouache, Ibn Khaldoun de Chergui Kharoubi ainsi que la fiction documentaire de Abderrahmane Benaârous Destin d'un bergerseront projetés en hors compétition. Cette catégorie comprend également Always Brando du Tunisien Ridha Behi avec Les chevaux de Dieu du Marocain Nabil Ayouch, et La pirogue et Aujourd'hui, respectivement de Moussa Touré et Alain Gomis, deux réalisateurs sénégalais à succès. Le cinéaste Hamid Benamra sera le seul représentant du documentaire algérien en compétition officielle avec Bouts de vies, bouts de rêvesqui représentera le Maghreb au côté du Tunisien Hamdi Ben Ahmed avec son film Préhistoire de la Tunisie. La langue de Zahrade Fatima Sissani et Afric hotelde Nabil Djedouani et Hassan Ferhani seront aussi projetés en hors compétition. Dans la catégorie court métrage de fiction, la compétition officielle comprend 20 films en provenance de 17 pays. Down to Earth(les pieds sur terre), unique court métrage algérien sélectionné, de Mohamed El-Amine Hattou concourra avec le Tunisien Anis Lasoued, réalisateur du Les souliers de l'Aïd et les Marocains Maryam Touzani (réalisatrice de Quand ils dorment) et Fadil Chouika auteur de La main gauche. Plusieurs autres courts métrages algériens devraient aussi être présentés dont El Djazira(l'île) de Amine Sidi Boumediène, Mollement un samedi matinde Sofia Djama et Edwigede Mounia Meddour. Par ailleurs, le Fespaco comporte aussi d'autres catégories en compétition dédiées au film numérique, à la production destinée à la télévision et aux écoles de cinéma où cinq instituts africains seront représentées (Burkina Faso, Maroc, Togo, Bénin et Niger). En 2011, lors de la 22e édition du Fespaco, le réalisateur algérien Abdennour Zahzah avait reçu le Poulain d'or pour son court métrage Garagouz, alors que la comédie musicale, Essaha de Dahmane Ouzid avait reçu la prix de la meilleur affiche. Voyage à Algerde Abdelkrim Bahloul avait aussi raflé le prix du meilleur scénario ainsi que celui de la meilleure interprétation féminine revenu à Samia Meziane.
Culture : Le coup de bill’art du Soir L’âme de La Casbah
Par Kader Bakou Laâmouri Boulefaâ a donné dernièrement une conférence au Palais des Raïs d’Alger sur le thème : «Casbah d’Alger… âme et architecture». L’architecte et professeur d’université Boulefaâ est l’auteur du livre D’Alger et d’ailleurs, paru aux éditions Dalimen. Tel un archéologue des «signes», il a passé cinq années à essayer de découvrir et décrypter les messages mystérieux de La Casbah. A la fin, il est arrivé à cette conclusion : «Rien n'est gratuit ni aléatoire dans ce qu'on voit dans le bâti de La Casbah d'Alger, dont la pierre, le signe, le volume, la décoration s'inscrivent dans un langage architectural particulier qui obéit à une réflexion bien au-delà de l'aspect économique, technique, esthétique ou sociologique.» Selon lui, l’architecture de la Médina d’Alger est fortement imprégnée de soufisme et de spiritualité en général. La fameuse notion de «gestion de l’espace » prend ici une autre dimension et se veut un rappel permanent invitant à la méditation transcendantale. Par exemple, le wast eddar (patio) qui n’a pas de toit, permet de voir le ciel et de se rappeler de l’existence du Créateur à tout moment. Laâmouri Boulefaâ a aussi remarqué que la forme du patio rappelle celle de la Qaâba de La Mecque. Chaque élément architectural (la colonne torsadée, la voûte ogivale, le patio, la composition florale, la terrasse…) est chargé de sens qui ranime le cœur et l'esprit dans une dimension verticale, cette «ascension» vers les cieux. La Casbah est loin d’avoir livré tous ses secrets. K. B. bakoukader@yahoo.fr
Allez les Verts ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Le Japon proteste officiellement contre l’intervention de l’ANP à In Aménas. Oh ! Zut ! Le temps qu’on trouve un…
… traducteur, l’opération était déjà terminée. Mais promis, on va en embaucher un !
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Wallah qu’on s’excuse ! Vraiment, on est confus. Eh oui ! Excusez-nous et excusez surtout notre armée de ne pas avoir demandé aux tangos d’In Aménas s’ils voulaient des croissants à leur réveil sous siège, s’il souhaitaient des «Ghraief» des crêpes pour leur goûter de quatre heures et surtout, s’ils avaient une préférence en matière de 4X4, de marque japonaise, coréenne ou allemande pour fuir la zone contrôlée par les militaires. C’est vrai que vous avez raison, amis de l’Occident qui se réveille aujourd’hui à la réalité intégriste : nous aurions dû mettre des gants pour leur «enlever leur bon Dieu» à ces vermines ! Manque de bol, le responsable de l’entrepôt à gants était absent. Il est vrai aussi que nous aurions dû attendre que les ravisseurs prennent le large, pour ensuite, ensuite seulement, les prendre en chasse, comme dans nos jeux d’enfants, «Tchila !» et «Ghoumaydha !». Il est aussi et encore vrai que nous aurions dû vous consulter, parce que là, effectivement, nous sommes en vacances au Club Med’, allongés au bord de la piscine et nous sirotons des cocktails en attendant que vous soyez mis au courant et que vous nous donniez enfin le feu vert. Et puis, par-dessus tout, il est vrai que libérer des otages retenus dans une unité de traitement de gaz grande comme deux arrondissements parisiens réunis, et dans une base vie aux proportions presque aussi énormes que la bêtise du Premier ministre japonais, les sortir de là, vivants, pimpants, rasés de frais et chantant «15 kilomètres à pied, ça use, ça use !» c’est à la portée du premier venu, c’est un jeu d’enfant et n’importe qui peut s’y essayer. De qui se fout-on ? Le Japon qui proteste ? Les Etats-Unis qui demandent des explications ? Le Britannique qui se plaint que son téléphone n’ait pas sonné ? In Aménas, y a bouguelb ! Désert total, sur des milliers de kilomètres. Une seule brèche dans le dispositif d’encerclement, et alors, j’aurais été très curieux d’entendre ce «boys-band» nippo-britanno-américain geindre et pleurer parce que leurs ressortissants encore vivants se seraient volatilisés dans les sables. Dans la configuration de cette gigantesque prise d’otages, jamais connue auparavant, il y avait un prix à payer pour sauver quelques vies, des vies, au moins. L’Algérie, seule, confrontée à cette équation, a évalué ce prix et a agi. Je trouve magistral, oui, magistral l’issue de cette prise d’otages. Aujourd’hui, ça peut paraître insensé de dire cela, de l’écrire comme ça, tout de go. Je n’ai pas peur de le dire, de l’écrire et de l’assumer. Oui, magistral ! Et je parie que dans quelques semaines, voire quelques mois et années pour les plus ingrats, les «spécialistes » qui se relaient en ce moment sur les plateaux télé pour faire la moue et minauder sur la brutalité des forces de sécurité algériennes reviendront toute honte bue affirmer que les Algériens ont agi en maîtres stratèges dans cet épisode d’In Aménas. Et puis, au-delà, il est un gus, un mecton, une frappe qui, je le pense sincèrement aura compris le message, aura reçu la réponse qu’il voulait avoir de l’ANP. A Mokhtar Belmokhtar, dit le Borgne, les militaires algériens ont répondu sans ambiguïté : œil pour œil ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
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