LES ISLAMISTES ÉLIMINENT UN OPPOSANT La Tunisie face à ses assassins
Le pire est peut-être à craindre dans cette Tunisie qui peine toujours à asseoir une transition tranquille, après la révolution dite des «jasmins». Enlisé dans une grave crise politique, menacé dans sa sécurité par le terrorisme, le pays plonge dans le crime politique : l’assassinat, hier matin, du leader de l’opposition Belaïd Chokri, devant son domicile, en plein cœur de Tunis. Ses proches accusent le ...Suite
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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Quand le rouge vire au vert !
Par Maâmar Farah Campés dans un «ni-ni» qui trouve son origine dans l'incapacité à opter pour des choix politiques clairs, ils n'ont plus rien de leur passé gauchiste : ni la flamme qui brillait dans leurs yeux de jeunes révolutionnaires, ni le courage qui les poussait à affronter des compagnies de CRS... Tout au long des vingt dernières années, ils n'ont cessé de dénigrer la lutte antiterroriste algérienne, les «forfaits» des généraux et j'en passe... Et subitement, ils se contredisent d'une manière indigne en reprochant à l'Algérie ses... manquements à la lutte antiterroriste ! On bénirait presque M. Le Pen et sa fille qui, en pleine crise d'In Aménas, et comprenant parfaitement les enjeux, trouvaient juste l'intervention musclée de l'armée ! Dieu, protégez-nous de ces anciens rouges verdis par l'écologie, les bleus... marine, on s'en charge ! maamarfarah20@yahoo.fr «Hollande a répondu énergiquement à ces “snipers” de la politique. C'est le plus “Algérien” de tous les présidents français ! Dommage qu'il ne soit pas marié officiellement... Nous, les tatas, on fait attention à ces détails, bien que le mariage, ça ne vaccine pas contre les Sihem Lavabo !» (Tata Aldjia)
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Actualités : ZONE INDUSTRIELLE Vers une journée de contestation qui paralysera toutes les sociétés de raffinage
Les contestataires ne comprennent pas pourquoi les nouvelles mesures n’ont pas été renforcées par des moyens plus «évolués » tels que les scanners qui épargneront les longues heures de fouille au corps. Amel Bentolba - Alger (Le Soir) - Après plusieurs jours de contestation au niveau de la zone industrielle d’Arzew et de Bethioua, où les travailleurs manifestent contre les nouvelles mesures de sécurité appliquées suite aux événements d’In Aménas et constatant que leurs préoccupations n’ont à ce jour pas été prises en charge, l’on apprendra que l’ensemble des travailleurs du complexe de production de la zone industrielle d’Arzew ont décidé d’une journée de protestation, la semaine prochaine, pour dénoncer les perturbations enregistrées à la suite de l’application de ces nouvelles mesures de sécurité. Ce qui entraînera inévitablement la paralysie de toutes les sociétés de la raffinerie, la date sera fixée après concertation entre les travailleurs. Ce que ne cessent de dénoncer les travailleurs, ce sont les conditions d’accès à la zone qui leur sont devenues difficiles, causant une lenteur qui se répercute sur le travail au niveau de toutes les unités. Les contestataires ne comprennent pas pourquoi ces nouvelles mesures n’ont pas été renforcées par des moyens plus «évolués» tels que les scanners qui épargneront les longues heures de fouille au corps. Le point dit P1 connaît depuis une dizaine de jours une cadence dense dans la circulation, dès lors que les travailleurs sont déposés à l’entrée pour y subir une fouille de corps avant d’être acheminés à bord de bus vers leur lieu de travail, alors que les employés qui effectuent le système du quart sont obligés de laisser leurs véhicules à l’entrée principale de la zone. D’ailleurs, c’est à ce niveau-là que les travailleurs ont bloqué la route de la zone entre le P1 et le P3. «Si nous avons eu recours à cette forme de contestation, c’est pour que nos responsables comprennent la difficulté dans laquelle nous nous engouffrons depuis l’instauration de ce nouveau système de sécurité, nous perdons chaque jour deux heures (une à l’arrivée devant la zone et une autre à la fin du travail). Le matin nous prenons le bus et nous devons descendre une fois arrivés devant le post de garde, de là nous devons marcher une centaine de mètres pour prendre un autre bus, sans oublier qu’entre-temps, nous sommes soumis à une autre fouille puis il faut “prier” pour qu’il y ait de la place dans les bus que nous reprenons à pied pour rejoindre nos unités sinon il faudra marcher. Trouvez-vous ces mesures logiques et évoluées ?» A propos des bus, leurs conducteurs se plaignent également du volume de travail en plus qu’ils doivent assurer depuis l’instauration des nouvelles mesures de sécurité. Ainsi la pression est maintenue par les travailleurs qui espèrent faire réagir leur tutelle durant la journée de grève qu’ils comptent entamer la semaine prochaine, si toutefois rien n’est décidé à partir «d’Alger» durant ce week-end. Amel Bentolba
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Actualités : LES ISLAMISTES ÉLIMINENT UN OPPOSANT La Tunisie face à ses assassins
Le pire est peut-être à craindre dans cette Tunisie qui peine toujours à asseoir une transition tranquille, après la révolution dite des «jasmins». Enlisé dans une grave crise politique, menacé dans sa sécurité par le terrorisme, le pays plonge dans le crime politique : l’assassinat, hier matin, du leader de l’opposition Belaïd Chokri, devant son domicile, en plein cœur de Tunis. Ses proches accusent le parti islamiste Ennahda de Rachid Ghanouchi. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - La Tunisie bascule. Dangereusement. L’assassinat, hier, de Belaïd Chokri, secrétaire général du Parti des patriotes démocratiques, figure de proue de l’opposition coalisée au sein du Front Populaire, n’augure rien de bon pour ce pays non encore sevré de l’amer goût de sa révolution avortée, détournée par les islamistes qui en ont tiré le plus grand profit politique. Le crime politique est toujours annonciateur du pire, notamment dans cette Tunisie très instable. La liquidation physique de Belaïd Chokri, militant de l’extrême gauche panarabiste, fervent opposant au gouvernement islamiste d’Ennahda, donne un autre visage, très dangereux, à la violence en Tunisie. Belaïd Chokri, personnalité politique très médiatisée après la révolution dite des «jasmins», a été atteint de trois balles, tirées à bout portant par un homme vêtu, selon les premiers éléments d’information, d’une kachabia. Il a été assassiné alors qu’il venait juste de sortir de chez lui. La nouvelle de son assassinat s’est répandue telle une traînée de poudre. Vite, des rassemblements de dénonciation ont essaimé un peu partout en Tunisie. Dans la capitale, les manifestants, d’abord un petit nombre, puis une véritable marée humaine, se sont rassemblés devant le siège du ministère de l’Intérieur, avenue Habib-Bourguiba. Reprenant à leur compte les accusations proférées par les proches de la victime à l’encontre du parti islamiste Ennahda de Rachid Ghenouchi, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au parti et au gouvernement. L’accusation la plus franche a émané du frère de la victime, Abdelmadjid Belaïd qui a clamé : «J’accuse Rachid Ghanouchi d’avoir fait assassiner mon frère.» Aussi, dans certaines localités, les manifestants se sont attaqués aux locaux du parti Ennahda, saccageant certains d’entre eux. A Sidi Bouzid, ville où s’était immolé Mohamed Bouazizi, le martyr par qui les Tunisiens déclenchèrent la révolution dite des jasmins, la police a usé de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. A Tunis également, où une foule immense a accompagné la dépouille de Belaïd Chokri, transportée à bord d’une ambulance tout au long de l’avenue Bourguiba. Les manifestants ont riposté par des jets de pierres et de bouteilles. En fin d’après-midi, les manifestants ont dressé les premières barricades dans Tunis où la nuit risque d’être agitée. Quatre partis appellent à une grève aujourd’hui jeudi Quatre partis de l’opposition tunisienne se sont immédiatement concertés après l’assassinat de Belaïd Chokri. Ils ont décidé de suspendre leur participation à l’Assemblée nationale constituante et ont appelé à une grève générale pour aujourd’hui jeudi. Le Front populaire, le parti républicain, Al Massar et Nidaa Tounes ont en effet lancé un appel à une grève générale en guise d’un premier acte de protestation et de dénonciation de l’assassinat du leader de l’opposition. Une action qui pourrait connaître des prolongements, tant est que l’opposition tunisienne ne compte pas laisser impuni ce crime politique, intervenu au moment fort d’une crise politique, résultante de la mésentente entre Ennahda et ses alliés dans le gouvernement. Des alliés qui réclament un remaniement gouvernemental. Ce à quoi Ennahda ne veut pas accéder. Le gouvernement tente l’apaisement Le président tunisien Moncef Marzouki, qui se trouvait au Parlement européen à Strasbourg, a dénoncé le crime qu’il a qualifié d’odieux et qu’il a attribué aux «ennemis de la révolution». «Cet odieux assassinat d'un leader politique que je connais bien (...) est une menace, c'est une lettre envoyée mais qui ne sera pas reçue», at- il déclaré devant le Parlement européen, ajoutant : «Nous refusons ce message et nous continuons à démasquer les ennemis de la révolution.» Moncef Marzouki a, par ailleurs, estimé exagérées les accusations du frère de la victime contre le parti Ennahda. «C'est exagéré de lancer des accusations de ce type, c'est absurde», s'est-il exclamé lors d'une conférence de presse à Strasbourg, poursuivant : «Je ne peux pas accepter qu'on commence à lancer des accusations de ce type. C'est une affaire qui sera probablement difficile à diligenter.» Pour le président tunisien, l’objectif des criminels est que les Tunisiens s’accusent les uns les autres. Moncef Marzouki, qui devait rallier Le Caire pour participer à la conférence de l’OCI, est rentré directement à Tunis. Avant l’intervention de Marzouki devant le Parlement européen, le Premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, a dénoncé l’assassinat le qualifiant d’acte terroriste. «C'est un acte criminel, un acte de terrorisme pas seulement contre Belaïd mais contre toute la Tunisie», a-t-il dit à la radio Mosaïque FM. Il a promis de tout faire pour arrêter le tueur. «Le peuple tunisien n'est pas habitué à ce genre de choses, c'est un tournant grave (...) notre devoir à tous, en tant que gouvernement, en tant que peuple, c'est de faire preuve de sagesse et de ne pas tomber dans le piège du criminel qui vise à plonger le pays dans le désordre», a-t-il encore déclaré. Le parti Ennahda, sur qui pèse l’accusation, a, de son côté, dénoncé un crime odieux visant à déstabiliser le pays. Le chef du Front populaire Hamma Hammami avait auparavant soutenu qu’«il (l’assassinat de Belaïd Chokri) a été commis par des partis politiques qui veulent enfoncer le pays dans le meurtre et l'anarchie. Tout le gouvernement et tout le pouvoir assument la responsabilité de ce crime odieux car les menaces contre Chokri et d'autres ne datent pas d'aujourd'hui». S. A. I.
REACTIONS... HANNENE ZBISS, JOURNALISTE À RÉALITÉS : «L’opposition va exiger le départ d’Ennahda»
«Cet assassinat politique marque un passage d’une étape à une autre, bien plus grave. La Tunisie est aujourd’hui confrontée à une situation de liquidation physique. L’assassinat de Chokri Belaïd intervient en pleine crise politique, il faut s’attendre à des répercussions sur le remaniement du gouvernement. Les partis d’opposition vont exiger le départ d’Ennahda des ministères de souveraineté, à savoir ceux de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de la Justice. Nous ne savons pas si Ennahda cédera facilement. Mais une chose est sûre, l’opposition et la société civile sont décidées à mener la contestation jusqu’au bout pour obtenir la chute du gouvernement actuel et aller vers un gouvernement d’union nationale.»
SAMI TAHRI, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT DE L’UGTT ET MEMBRE DU PARTI DES PATRIOTES DÉMOCRATES : «Faire que ce soit le premier et dernier assassinat politique»
«Nous devons faire en sorte que le meurtre de notre frère Chokri Belaïd soit le premier et dernier assassinat politique qui se produit en Tunisie. Il faut dénoncer avec force les facilités dont bénéficient les extrémistes de la part des autorités, notamment de la part du ministère de l’Intérieur. Les partis politiques de l’opposition se concertent pour éviter que le pays ne sombre dans le chaos.»
Me SAÏDA GARRACH, AVOCATE ET MEMBRE DE L’ASSOCIATION DES FEMMES DÉMOCRATES : Chokri représentait un réel danger pour les islamistes»
«Chokri Belaïd était un ami, un frère et un camarade. Je milite à ses côtés depuis 1985. Il nous a annoncé avoir reçu des menaces. Il les a prises très au sérieux. Chokri était croyant et courageux, il n’a jamais été lâche. Mais il n’a jamais exigé de protection personnelle. Il a pris attache avec les autorités pour exiger que la loi soit appliquée à l’ensemble des Tunisiens. De par sa grande culture politique et ses connaissances religieuses, Chokri Belaïd représentait un réel danger pour les islamistes. Il est clair qu’ils ne supportaient plus son franc-parler.» Propos recueillis par Tarek Hafid
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Sports : DEMI-FINALES, MALI 0 - NIGERIA 4 Super Eagles pour de vrai !
Fiche technique : Durban, stade Moses Mabhida, temps couvert avec pluie, pelouse parfaite, affluence nombreuse, arbitrage de M. Gassama Bakary Papa Gambie), assisté de MM. Ogbamariam W. Angesom (Erythrée) et Kabanda Félicien (Rwanda). 4ème arbitre : Gehad Grisha (Égypte). Commissaire au match : Hima Souley (Niger). Buts : Eichiejile (25’), Ideye (30’), Emenike (44’), Musa (60’) Nigeria, Diarra Fanta (74’) Mali. Avts : Maiga (38’) Mali, Samba Sow (68’), Diawara (84’), Ambrose 26’) Nigeria. Mali : Samassa Mamadou, Fousseyni Diawara, Adama Tamboura, Mohamed Lamine Sissoko (Diabaté Cheikh Tidiane, 5’), Traoré Kalilou Mohamed, Maiga Modibo (Diarra Cheikh Fanta Mady (46’), Keita Seydou, Wague Molla, Samassa Mahamadou, Traoré El-Hadji Mahamane (Samba Sow, 67’), N’Diaye Mahamadou. Entr. : Patrice Carteron. Nigeria : Vincent Enyeama, Eichiejile Elderson, Ambrose Efe Eric Joseph Yobo, 81’), Emenike Emmanuel Chinenye, Michel John Obi, Moses Victor (Musa Ahmed, 52’), Ideye Brown Aide (Ozoenyi Christantu). «A trop vouloir tirer sur la ficelle, elle finit par casser», dit le proverbe français. Le Mali en a désormais la preuve. Lui qui, malgré les avertissements récoltés durant les deux premières étapes de ce tournoi, face au Ghana notamment, continuait à se livrer à toute sorte de risques. Tellement la stratégie déployée par Patrice Carteron, un jeu focalisé sur la prudence et la multiplication des passes latérales (cela rappelle étrangement les dernières prestations de nos Verts) faisait, et a fait hier, le bonheur des équipes adverses. Le Nigeria, cette mécanique qui a défoncé le gît des Eléphants, n’a pas longtemps observé pour se donner de l’air en moins d’une mi-temps. La première, en fait, durant laquelle les Super Aigles n’ont pas caché leur jeu, en mouvement et en toute-puissance. Le nid des Aigles, ceux du Mali, ne semblait point cette inconnue pour Mikel Obi et les siens. En deux tons, trois mouvements, l’Aigle de Carteron a disparu des radars. Cruel. Sur le premier but, Victor Moses embarque Tamboura et dépose le cuir sur la tête d’Eichiejile. Un classique appris dans les écoles. La tête plongeante du latéral gauche nigérian laisse le revenant Gassama Mohamed sur le carreau (25’). Et puis, cinq minutes plus tard, alors que les «Jaunes» croyaient possible de retrouver des esprits pour se rebiffer, Ideye l’infatigable porteur d’eau de la sélection de Keshi, double la mise suite à une nouvelle échappée de Victor Moses relayée par Emenike (30’). Le buteur du Nigeria n’en manquera d’apporter sa contribution au «butin» en transformant le coupfranc, dévié par Momo Sissoko, qui trompe son propre gardien. Un 3-0 qui reflète la physionomie d’une première période durant laquelle les Maliens n’ont pas eu de chance, un zeste de culot, devant les bois d’Enyeama. Les opportunités n’en manquaient pas pour Keita et ses petits amis incapables de mettre le juste pied, le bon coup de tête et la passe finale pour surprendre leurs vis-à-vis. Carteron rie jaune Dans les gradins, le décor pourtant multicolore n’incite plus à la joie. Chez la galerie malienne particulièrement. Pour Carteron, tenter un va-tout serait l’unique solution pouvoir revenir dans le cours du match, dans l’histoire. L’ex-coach GFCO Dijon sort en dix minutes Modibo Maiga et Momo Sissoko, deux milieux de terrain, et incorpore successivement Diarra et Diabaté, milieu offensif et un attaquant de pointe (pour appuyer le longiligne Samassa Mahamadou). Cela donnera quelques accélérations et des approximations. Sans plus. Keshi, lui, intègre sa petite fusée, Ahmed Musa, à la place de son génie Victor Moses, à la base de deux premières réalisations nigérianes. Un choix cornélien mais judicieux. Musa partira dans le dos Panique au centre de presse Panique au centre de presse Contrairement aux tours précédents (1er tour et quarts de finale), où les centres des médias semblaient «déserts» (exception faite de ceux de Rustenburg et de Johannesburg où ont évolué l’Algérie et l’Afrique du Sud), la demi-finale a connu un important flux de reporters. Quelque deux cent cinquante journalistes étaient accrédités pour le match d’hier à Durban, entre le Mali et le Nigeria. Un nombre qu’il fallait contenir en donnant la priorité aux journalistes des équipes en lice. Les médias internationaux, dont une quinzaine de reporters algériens, se devaient d’attendre avant de pouvoir bénéficier de leurs tickets pour la zone mixte et la salle de conférences. L’officier média de la CAF, l’Angolais Arlindo Macedo, qui affichait ses inquiétudes, vu le nombre exceptionnel des demandes, dut finalement retrouver le sourire. Les installations du Mabhida Stadium ayant des capacités d’accueil tellement grandes que toutes les requêtes ont été satisfaites, au bonheur des reporters accrédités. Keshi n’est pas rancunier Keshi n’est pas rancunier Limogé par la Fédération malienne au sortir de la CAN-2010, en Angola, Stephen Keshi, qui drive les Super Aigles depuis novembre 2011, a obtenu une belle revanche face à ses ex-joueurs. Ce qui ne l’a pas mis pour autant en extase. Au contraire, il était le premier à consoler, à la fin du match d’hier, Keita et consorts. Le Mabhida Stadium, un bijou Le Mabhida Stadium, un bijou De toutes les villes hôtes de cette CAN, celle de Durban paraît disposer de beaucoup plus d’infrastructures sportives. La deuxième capitale du tourisme balnéaire (Cape Town étant leader en la matière) dispose d’une véritable ville sportive. Jugez-en : outre le Moses Mabhida Stadium, de nombreux autres stades et salles jalonnent la périphérie Ouest de la ville. Des terrains de football, de rugby, de cricket, d’athlétisme mais aussi des piscines, des aires de jeu. Ceci sans citer les allées de la parade marine qui offre un couloir de quelque 7 kilomètres sur lequel les macadams de tout âge se déchaussent à longueur de journée et de semaine. M. B.
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Sports : LIGUE 1 (20E JOURNÉE) Le leader sétifien sur du velours, déplacement périlleux pour l'USM El Harrach
L'ES Sétif, leader du Championnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle de football avec 43 points, tentera de faire un autre pas vers la conservation de son titre en accueillant la JS Saoura, alors que son poursuivant, l'USM El-Harrach, effectuera un périlleux déplacement pour affronter le CA Batna, à l'occasion de la 20e journée prévue vendredi et samedi. Auréolés de leur victoire hors de leurs bases face au WA Tlemcen (1- 2) lors de la précédente journée, les Sétifiens veulent maintenir l'écart de 4 points qui les sépare de l'USMH, en croisant le fer avec la JS Saoura (26 points). Son dauphin, l'USM El Harrach, se déplacera à Batna pour défier le CAB local, lanterne rouge avec seulement 11 unités au compteur. Les deux équipes joueront sûrement pour la victoire car un nul n'arrangerait les affaires de personne. Les Harrachis ne veulent pas perdre du terrain et donner l'occasion au leader de «tuer» le championnat et les Batnéens sont conscients qu'une autre défaite ou même un nul compromettrait sérieusement leur chance pour le maintien en Ligue 1. Le MC Alger, qui partage la 3e place avec son voisin l'USM Alger avec 33 points, recevra la JSM Béjaïa à huis clos. Les hommes de Djamel Menad, qui affichent une belle forme, en témoigne leur précieux succès à Chlef devant l'ASO (0-1) sur un but du «revenant» Hadj Bougueche, comptent continuer sur cette lancée en alignant une troisième victoire de rang. De son côté, l'USM Alger ambitionne de mettre à profit la mauvaise passe du CA Bordj-Bou-Arréridj (10e-22 points) pour le surprendre sur son terrain et glaner les 3 points de la victoire qui lui permettront de rester sur le podium. Le stade du 20- Août-1955 d'Alger sera le théâtre d'une empoignade «classique» entre le CR Belouizdad (5e-29 points) et le MC Oran (12e-19 points), un match qui a tout le temps tenu ses promesses avec du spectacle et beaucoup de buts. Les camarades de Ammour, qui reviennent en force dans le championnat, compteront sur l'apport de leurs fidèles supporters pour se rapprocher davantage du peloton de tête. La rencontre MC El Eulma- WA Tlemcen se jouera sous le slogan «défaite interdite» vu que les Eulmis ne sont qu'à 3 points du premier relégable qui n'est autre que son adversaire du jour. Enfin, les matches JS Kabylie-ASO Chlef et CS Constantine-USM Bel-Abbès seront déterminants dans la course pour arracher des billets qualificatifs aux compétitions internationales pour les uns et éviter le spectre de la relégation pour les autres.
- Start Vendredi (15h) :
- A Alger (20-Août-1955) : CR Belouizdad-MC Oran
- A Bordj-Bou-Arréridj : CA Bordj Bou Arréridj-USM Alger.
- Samedi 9 février (15h) :
- A Alger (5-Juillet-1962) : MC Alger-JSM Béjaïa (huis clos)
- A Constantine (Hamlaoui) : CS Constantine-USM Bel-Abbès
- A Batna (1er-Novembre) : CA Batna-USM El Harrach
- A Tizi Ouzou (1er-Novembre) : JS Kabylie-ASO Chlef A El-Eulma (Zougar) : MC El Eulma-WA Tlemcen
- A Sétif (8-Mai-45) : ES Sétif-JS Saoura (18h).
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Culture : Le coup de bill’art du Soir La France peut déclarer l’état d’urgence en Algérie
Par Kader Bakou Aujourd’hui, en 2013, cinquante années après l’indépendance, la France peut «légalement» décréter l’état d’urgence en Algérie. Non, ce n’est pas une clause secrète des Accords d’Evian. «Avec quelque 10 500 lois, 127 000 décrets, 7 400 traités et 17 000 textes communautaires, la France est un méli-mélo législatif. Si le Parlement tente d'alléger cet arsenal, notre législation comprend encore nombre d'absurdités. Ainsi, une loi stipule que «l'état d'urgence peut être déclaré sur tout ou partie du territoire de l'Algérie», révèle cette semaine un journal français. Parmi les autres «absurdités» figurent des lois qui stipulent qu’en France seuls le vin, la bière, le cidre et le poiré sont les alcools autorisés sur le lieu de travail ; qu'il est prohibé de s'embrasser sur les rails ; qu'il faut toujours avoir une botte de foin chez soi au cas où le roi passerait avec son cheval ; ou encore qu'il est interdit de baptiser son cochon Napoléon. Par ailleurs, ce n’est que cette semaine de février 2013, que les femmes de Paris ont légalement le droit de porter des pantalons, après l’abrogation d’une loi rédigée, il y a plus de deux siècles. Jusqu’alors, il était interdit, sous peine d’emprisonnement, aux Parisiennes de porter un pantalon, a moins de tenir «par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d'un cheval». Cette loi votée le 7 novembre 1800 avec l'apparition des sans-culotte (honni soit qui mal y pense) et de leur vêtement perçu comme subversif vient enfin d'être abrogée grâce à une ordonnance du ministère français des Droits des femmes, datée du 31 janvier 2013. Cette loi d’un autre âge avait été dénoncée par le sénateur UMP de la Côte-d'Or Alain Houpert en juillet 2012, qui estimait qu’elle était incompatible avec les principes d'égalité. Elle n’était plus appliquée, bien sûr, mais l'élu estimait que le poids symbolique d'une telle loi pouvait «heurter nos sensibilités modernes», rapporte le Parisien. Finalement, cette loi caduque est devenue «une pièce d'archives, conservée comme telle par la préfecture de police de Paris», selon le Journal officiel de France. Les Algéroises ont-elles le droit de porter un pantalon ? K. B.
bakoukader@yahoo.fr
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Par la dague tu as tué, par le glaive tu mourras ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Abdekka daigne enfin lever le petit doigt pour Belkhadem. Oh ! Zut ! C’est pas…
… L’bon doigt !
D’accord ! Je vous comprends parfaitement. Vous allez me dire «quoiiiii ? Encore l’Empastillé ?» Et vous auriez raison de me reprocher de vous bassiner avec Abdelaziz II, ces derniers jours. Alors, promis, wallah que c’est la dernière, à moins bien sûr que Belkhadem n’arrive à se porter candidat à la direction du FLN, à moins qu’il ne réussisse à se faire réélire à ce poste, et bien évidemment, à moins que l’H.M.O.A, l’Homme qui Murmurait à l’Oreille de l’Ambassadeur, ne prenne la place d’Abdekka au Palais. Promis, juré, craché par terre et sur tout dressing qui contiendrait des tenues soudanaises. Vous allez comprendre pourquoi il m’était impossible de ne pas remettre sur le tapis mité Belkhadem. Le sieur a osé une interview dans les colonnes du journal arabe Echark El Awset. Et dans cette interview, l’Empastillé nous sort un truc incroyable de culot et de mauvaise foi. Il a dit ceci : «Lors de ce Comité Central, j’ai été trahi !» Mon Dieu ! Il a été trahi ! Judas se plaignant d’avoir été blousé ! Langue fourchue qui reproche à ses vipères de copains de l’avoir doublée ! On aura tout vu et surtout tout entendu et lu. Et c’est le même môssieur se plaignant aujourd’hui, toute honte bue jusqu’à la dernière goutte ronchonne, d’avoir été trahi qui, en 2004, lors de ce conclave des «traîtres» tenu aux portes du désert, à Laghouat, plongeait sa dague dans le dos de Ali Benflis. L’Empastillé a-t-il oublié cette loge de comploteurs qui s’étaient réunis dans une salle surchauffée, parce que non climatisée, et qui avaient écrit une nouvelle page dans le traité gluant et puant de «traîtrise humaine» ? S’il a des trous de mémoire, il m’est loisible de la lui rafraîchir en lui faisant parvenir gracieusement l’enregistrement vidéo de cette triste assemblée des Double-Face. Mais à la limite, que Belkhadem ait trahi, ait manœuvré bassement, ait épuisé les derniers crédits d’une dignité prépayée, ça ne me scandalise pas. C’est dans la pointure du bonhomme. Par contre, que ce même intrigant vienne aujourd’hui se plaindre qu’on lui ait fait subir ce qu’il appliquait lui-même aux autres, ça en devient lamentable, visqueux de fatuité. Comme tu as traité, tu es aujourd’hui traité ! Tu te serais retiré, avouant même à voix basse «j’ai toujours manigancé. En 2004, ça a marché. Cette fois-ci, je l’ai dans le baba !», personne au fond ne t’en aurait vraiment voulu avec acharnement. Les gens t’auraient juste demandé un petit truc : te faire oublier définitivement. Disparaître. Fondre. Te dissoudre. Libérer l’air. Mais non ! Toi, l’homme du conclave des Judas, tu te plains ouvertement qu’il puisse y avoir plus judas que toi. Un comble ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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