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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Courage, Monsieur le juge !
Par Maâmar Farah Je sais que certains d'entre vous en riront. D'autres vont faire la moue. Oui, le scepticisme est justifié en pareil cas : il y eut tant de scandales de corruption étouffés, tant de dossiers passés aux oubliettes. Mais ce que l'opinion publique a fait pour l'Armée nationale populaire, au moment où elle subissait les violentes critiques de certains gouvernements étrangers et le feu nourri d'une presse revancharde et haineuse, cette même opinion peut le faire aujourd'hui pour la Justice algérienne ! Malgré toutes les pressions, tous les obstacles, tous les ordres venus d'en haut, il existe des juges courageux et intègres qui croient en l'indépendance de la justice. Ce ne sera pas facile, mais si la presse et les réseaux sociaux se mettent de la partie, il est probable que «la justice de la nuit» ne réussira pas à étouffer cette sale affaire de corruption venue d'Italie et qui éclabousse des personnalités algériennes au point de pousser le tribunal d'Alger à ouvrir une information judiciaire. Disons au juge d'instruction chargé de cette affaire : «COURAGE !» maamarfarah20@yahoo.fr «Je ne crois pas que la justice sera capable de traiter cette affaire ! Ou plutôt je la crois seulement capable de la traiter si les personnes incriminées sont de petit calibre. Faut pas rêver, quand même neveu... Moi, j'adore la justice indépendante et les... Plasma 3D !» (Tata Aldjia)
Actualités : CENSÉ ÉVITER LES COUPURES DE COURANT ESTIVALES DANS LE SUD Retard dans le programme des centrales électriques
Le vaste programme de réalisation de petites centrales de production d'énergie électrique à travers le sud du pays semble compromis et devra ainsi accuser un retard inquiétant. Les promesses faites par le ministre de l’Energie et des Mines aux populations des zones désertiques ne seront pas tenues et les coupures d’électricité seront sans doute fréquentes pendant l’été prochain. La Société algérienne de production de l'électricité (SPE) a déclaré, cette semaine, infructueux plusieurs appels d’offres relatifs à la réalisation de plusieurs centrales de production d’énergie électrique et relance le débat sur le programme élaboré par la Sonelgaz. Ainsi, le projet de réalisation à Béni Abbès (wilaya de Béchar) d'une centrale en turbines à gaz d'une puissance de 2x17mW est déclaré infructueux sans autres précisions. Idem pour le projet d’El Goléa (wilaya de Ghardaïa), lancé en août 2012, pour la réalisation d'une centrale à turbines à gaz d'une puissance de 3x20mW. C’est également le cas pour le projet de lancement, à Tamanrasset, d’une centrale de 3x17mW. Le plus inquiétant encore est le report des projets de réalisation des centrales diesel sud. Ce programme concerne surtout des zones qui ne sont pas toutes connectées au réseau national. Il s’agit surtout des projets promis pour la région de Tindouf, Hassi Khebbi, Oum Lassel qui ont été déclarés infructueux, tout comme ceux de la zone de Talmine, Aïn Belbel, Timiaouine et M'guiden, dans le sud de la wilaya d’Adrar. La compromission a touché également la wilaya d’Illizi qui devait réceptionner des centrales diesel pour Djanet, Tin Alkoum, Bordj Omar Idriss et Debdeb. Le programme devant alimenter en électricité la wilaya de Tamanrasset à travers les zones de Bordj Badji Mokhtar, Idless et Tin Zaouatine est également déclaré infructueux par la SPE. Le report massif de ces procédures de passation de marchés inquiète à plus d’un titre. Outre le préjudice causé aux populations du Sud, l’infructuosité de ces appels d’offres interpelle les pouvoirs publics sur les difficultés de mettre en œuvre des programmes aussi ambitieux. Le problème ne réside pas uniquement dans les procédures de passation de marchés, mais plutôt dans les délais de livraison imposés aux maîtres d’ouvrage. Fodil B.
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Actualités : BANQUE EXTÉRIEURE D’ALGÉRIE Plus de six milliards de centimes volatilisés d’un DAB ?
Y a-t-il réellement un scandale au niveau de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) ? Selon une note adressée par l’inspection générale au premier responsable de ladite banque, un déficit d’une valeur de 66 000 000 de centimes a été découvert dans une agence bancaire, dont le siège est situé à El Harrach. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Au niveau de la direction générale de la Banque extérieure d’Algérie, on ne veut ni infirmer ni confirmer l’information. Or, selon une source sûre, le président-directeur général (P-dg) de la Banque extérieure d’Algérie aurait demandé au premier responsable de l’inspection générale de «faire toute la lumière sur cette affaire, avant que des mesures appropriées ne soient prises à cet effet». La démarche du patron de la banque est des plus légitimes étant donné l’énigme entourant cette affaire. En effet, le déficit enregistré à la date du 30 septembre 2011 fait ressortir, selon notre source, un manque à gagner de six milliards six cent millions de centimes. Selon une note adressée au président-directeur général de la BEA et dont le Soir d’Algériedétient une copie, il ressort que ce «déficit a été enregistré au niveau du distributeur automatique de billets (DAB) installé au niveau de ladite agence». Or, le document en question ne précise pas «l’origine de ce détournement» ou encore moins «la stratégie mise en place pour «assurer» le vol de cette importante somme d’argent». Une autre question se pose : S’agit-il réellement d’un «hold-up» qui a eu lieu au niveau du DAB ? Une question toute légitime, sachant que l’utilisation de ce moyen de payement est mis exclusivement à la disposition de toute personne disposant d’une carte à puce destinée au retrait d’argent. Si c’était le cas, en combien de temps a eu lieu le détournement ? Sachant que la réglementation en vigueur plafonne le retrait de l’argent au niveau des DAB relevant des banques, à hauteur de 50 000 DA, alors que ceux situés au niveau des agences postales à hauteur de 20 000 DA. L’autre hypothèse avancée par les observateurs est celle relative à un éventuel «vol» qui a eu lieu à l’intérieur-même de l’agence bancaire. Des questions qui restent pour le moment sans réponses, en attendant que toute la lumière soit faite par l’inspection générale, telle que demandée par le patron de la BEA. A. B.
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Actualités : MALI Le Mujao signe sa première contre-attaque
La guerre au Mali, entamée avec l’intervention de l’aviation militaire française le 11 janvier dernier, est entrée dans sa phase cruciale : les attentats kamikazes et la guérilla dans les venelles des villes du nord, notamment à Gao. Hier, les soldats français ont dû faire appel à des hélicoptères de combat pour déloger un groupe du Mujao qui s’était retranché dans le commissariat principal de la ville. L’armée française, appuyée par les forces maliennes, est confrontée au plus dur dans cette guerre au Mali. Avant-hier, dans ville de Gao, elle a essuyé la première véritable contre-attaque des islamistes du Mujao. Des combats de rue entre soldats français djihadistes ont fait rage durant la journée du dimanche. L’aviation française a dû intervenir pour déloger un groupe d’islamistes fortement armé qui s’était retranché dans le commissariat central de la ville, un lieu que les éléments du Mujao avait transformé en quartier général durant leur prise de la ville. Les bombardements ont été déclenchés hier matin. La bâtisse a été totalement détruite. Un journaliste de l’AFP a rapporté avoir vu de nombreux débris corps humains. D’autres sources ont affirmé que des islamistes trouvant à l’intérieur du commissariat se seraient fait exploser. premier bilan non officiel des accrochages et des bombardements, établi hier en début de soirée, faisait état de 5 morts, deux djihadistes et trois civils ainsi que 17 blessés, dont deux soldats maliens. La mort de trois civils dans les accrochages de rues et les blessures de 15 autres personnes ont été confirmées par une source hospitalière. De même que l’armée malienne a confirmé les blessures de deux soldats dans la contre-offensive menée dimanche par le Mujao contre les forces françaises et maliennes. Le porte-parole du Mujao, Abou Walid Sahraoui, qui a revendiqué l’engagement de cette guérilla dans la ville de Gao, a affirmé que les combattants du Mujao sont dans Gao et entendent y rester. Les terroristes semblent avoir bien planifié cette riposte aux forces françaises et maliennes qui s’étaient déployées dans le nord du Mali sans vraiment éprouver de résistance véritable. Depuis samedi, ils ont enclenché des opérations kamikazes, deux en moins de heures ayant ciblé un poste de contrôle de l’armée malienne. Ces attentats kamikazes ont été revendiqués par le Mujao. Des suites des deux opérations kamikazes, un climat de peur s’est installé à Gao. La crainte de nouveaux attentats a conduit hier à la fermeture du marché principal de la ville. «Nous sommes dans la crainte d’un attentat, c’est pour cela que pour des raisons de sécurité, nous avons évacué le marché de Gao», a confirmé un officier l’armée malienne. L’armée française est intervenue au Mali le 11 janvier dernier, suite à un SOS lancé à son endroit par les autorités transition de Bamako qui redoutaient un déferlement des terroristes vers la capitale. Ces derniers avaient attaqué et pris la ville Konna, située au centre du Mali. La France a de suite mis sur pied l’opération Serval, qui a consisté dans un premier temps en un bombardement intensif des positions islamistes dans le centre du pays pour stopper la progression des islamistes vers le sud. La remontée des forces françaises au sol vers le nord du Mali pas rencontré de grande résistance, jusqu’à ces derniers jours le Mujao s’est engagé dans les combats. Sofiane Aït Iflis
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Sports : LE NIGERIA FÊTE SON TROISIÈME SACRE CONTINENTAL, L’AFRIQUE DE L’OUEST RETROUVE LE SOMMET Redistribution des cartes ou simple feu de paille ?
De nos envoyés spéciaux à Rustenburg, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid La 29e édition de la CAN restera dans les mémoires. D’abord, celle de tous les Nigérians qui ont repris goût aux consécrations, 19 ans après leur dernier grand succès sur la scène continentale, mais particulièrement du jeune Sunday Mba qui signera le seul but, celui de la victoire des Super Eagles. Ensuite chez les Burkinabés, comblés malgré une défaite amère. Les Etalons méritaient mieux qu’une place de dauphin mais, pour ceux qui connaissent bien ce pays, cette position de vice-champion va tout aussi bien au peuple qui a enfanté Thomas Sankara. Baisser de rideau sur la plus grande manifestation organisée par la CAF, dimanche soir, à Johannesburg. La crème des personnalités du football mondial et les politiques du pays organisateur sans oublier les deux pays finalistes, a assisté, peut-être, à l’ouverture d’une nouvelle page dans le livre d’or du ballon rond en Afrique. Comme en Guinée-équatoriale et au Gabon, en 2012, les traditions n’ont pas été globalement respectées durant cette nouvelle fête organisée, chaque deux ans, par la Confédération d’Issa Hayatou. Le Mali et le Ghana sont les seuls pays ayant réussi à maintenir le rythme en terminant successivement à la troisième et la quatrième place. Devant, c’est un habitué qui revient au sommet, et il s’agit du Nigeria, et juste derrière lui, le Burkina- Faso, sélection qui ne dit presque rien à personne quand il faut soutenir la comparaison avec beaucoup d’autres nations du football continental. Le dernier fait d’armes des Etalons remonte, il est vrai, à 1998 quand, organisateur du tournoi, l’ex- Haute Volta terminera au pied du podium. Pour le reste, des déceptions à la pelle. A commencer par le champion sortant, sorti dès le premier tour du groupe qui a fourni les deux animateurs de la 29e finale de la CAN. Cette insolite élimination des protégés de Hervé Renard qui déclarera que «la Zambie ne semble pas assez sexy pour plaire aux gens de la CAF», propos qui lui ont valu un simple avertissement et une amende de 10 000 dollars avec sursis, rappelle étrangement celle connue, en 1992 au Sénégal par les Verts. Champions à Alger, les capés de Cheikh Kermali ont quitté Ziguinchor et le pays de Senghor sur la pointe des pieds. Les faux calculs des Maghrébins L’autre grosse désillusion de ce tournoi est sans conteste cette équipe de la Côte-d’Ivoire, brillante lors de matches sans enjeu et de galas mais incapable de renouveler l’exploit des élèves de Léo Martial en 1992 face au Ghana. Cette dernière sélection n’est pas exempte de reproche tant elle a, elle aussi, déçu ses supporters et ses admirateurs. Si les vieux Eléphants n’ont plus rien à espérer à l’avenir avec la génération Drogba, mise à la retraite sans avoir gagné un titre, les Black Stars de Kwesi Appiah nous doivent une revanche. Ses jeunes éléments et le retour de ses meilleurs expatriés devront être de nouveau dans le carré magique dès la prochaine campagne au Maroc, en 2015. Une édition qui galvanisera le Maghreb tout entier. Une zone UNAF qui, en l’absence de l’Egypte, a sombré dès les premiers coups de boutoir des équipes de l’Afrique de l’Ouest et des Anglosaxons. L’Algérie, favorite malgré elle, et la Tunisie qui n’arrive pas à s’élever au niveau de ses clubs ont encore de quoi se faire pardonner. Le rendez-vous sur le sol chérifien leur ouvrira-t-il de nouveaux horizons ? M. B.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir Jugurtha et Vercingétorix, frères de combat
Par Kader Bakou Que y a-t-il de commun entre Jugurtha et Vercingétorix ? Dans le film français Vercingétorix : la légende du druide roi de Jacques Dorfmann, nous voyons que Vercingétorix, né aux environs de l’an 80 avant Jésus Christ en Gaule, l’actuelle France, est le premier à pouvoir fédérer la plupart des peuples gaulois contre l’envahisseur romain. Le consul Jules César à la tête des puissantes légions romaines dit au Gaulois que Rome est venue pour apporter la civilisation aux peuples «barbares». Il leur promet également que les Gaulois, qui collaboreront avec Rome et se montreront «méritants », seront, en récompense, considérés comme des citoyens romains. Vaincu à Alésia en l’an 52 avant Jésus Christ, Vercingétorix sera exhibé par Jules César comme trophée symbole de sa longue campagne militaire en Gaule. Il restera prisonnier dans les geôles du Tullianum jusqu'au triomphe de Jules César, entre août et septembre de l’an 46 av. J.C. Le Gaulois sera encore une fois exhibé à l'occasion de ce triomphe, puis exécuté par étranglement dans sa cellule. Jughurta, né vers l’an 160 av. J.C., est un roi de Numidie, dans l’actuelle Algérie, qui s’opposa durant sept ans à la puissance romaine. En 105 av. J.C., à l'initiative du questeur Sylla, Jugurtha est capturé par son beaupère Bocchus, roi de Maurétanie, qui le livrera à Rome et reçoit le titre d'«ami de Rome». Caius Marius, qui avait combattu Jugurtha, est alors réélu consul, et il reçoit les honneurs du triomphe lorsqu'il retourne à Rome. Jugurtha est mort — sans doute étranglé ou de faim — dans la prison de Tullianum vers 104 av. J.-C. (une autre version dit qu’il a été livré aux fauves au Colisée de Rome). Jugurtha et Vercingétorix se sont opposés à l’occupation romaine de leurs pays respectifs, la Numidie et la Gaule. Ils sont morts tous les deux étranglés dans les geôles du Tullianum. En 1830 après Jésus Christ, des descendants du Gaulois sont venus pour «apporter la civilisation» aux descendants du Numide. Mais, ce n’est pas la première fois dans l’histoire de l’humanité que d’anciennes victimes se transforment en oppresseurs. K. B. bakoukader@yahoo.fr
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Benoît ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
En France, tu manges de la viande, tu…
… gagnes au PMU !
Même le pape et il démissionne ! Finalement, nous aurions dû élire un pape, au lieu d’un président ! Moi, très franchement, je troquerais bien cette vieille garce d’urne visitée par tout le monde, souillée à n’en plus finir et travestie à tout-va contre deux petits nuages de fumée. L’un noir, l’autre blanc. De toutes les façons, avec ou sans ça, le pays part en fumée, en cendres, alors, autant adopter ce mode de scrutin, car un pape, maintenant, on le sait, ça démissionne. Vous me direz que Zeroual aussi a démissionné. Ben… à bien y regarder, y avait du pape dans la «Chedda» de Zeroual. A tout le moins, il avait des postures de Cardinal, le Liamine ! Droit comme un I dans ses bottes. Un I majuscule, bien évidemment, à ne pas confondre avec le petit «i» minuscule, tout riquiqui. Et donc, à partir de ce constat, je propose que l’axe unique de réforme de la Constitution soit consacré à cette transformation radicale. Désormais, les Algériens, peuple à majorité musulmane, voteront pour un pape. Comment ça «c’est impensable» ? C’est sûrement moins impensable que de nommer un Américain au poste de ministre de l’Energie. Et c’est encore moins improbable que de fourrer dans chaque ministère ou presque une chiée d’«enfants de», de «neveux et de nièces de». D’ailleurs pour nous blinder, nous exigerons que le pape à élire par la fumée ne traîne aucun neveu agrippé à sa soutane. Un pape sans neveu ! Je pense que c’est faisable. Parce que, très clairement, je crois que le fléau qui ronge l’Algérie, ce n’est pas prioritairement la corruption, non ! C’est le neveu ! Les neveux sont devenus un cancer. Et face au cancer, l’Algérie, tout le monde le sait, le professeur Bouzid en premier, est impuissante à réagir. S’il faut six mois pour un rendez- vous en radiothérapie, il faut plus d’une décennie pour se débarrasser d’un neveu gourmand et métastasé en dollars. Mais je ne veux surtout pas que l’on croie que je fais une fixette sur les neveux. J’en veux pour preuve cette autre suggestion : le pape candidat à l’élection algérienne ne doit pas non plus traîner, accroché à son bourdon, un frère. J’ouvre ici une parenthèse en direction des esprits tordus et pervers, le bourdon, c’est le bâton de pèlerin dans le langage ecclésiastique, à ne pas confondre avec l’autre bâton qui n’a d’ecclésiastique que l’hypothétique extase dont son propriétaire voudrait l’affubler par vantardise. Parenthèse fermée ! Donc, résumons-nous : plus de neveux, plus de frères. Il nous faut donc dénicher un pape orphelin, fils unique et sans famille. D’ici à ce qu’on trouve cet oiseau rare, et surtout d’ici à ce qu’on se mette vraiment en chasse du ministre de l’Energie américain qui a officié chez nous, je fume du thé et je reste éveillé sous l’autel à ce cauchemar qui continue. H. L.
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