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Mali: l'armée renforce la sécurité à Gao après un premier attentat suicide
le 09.02.13 | 10h35 | mis à jour le 09.02.13 | 11h47
Les soldats maliens renforçaient samedi la sécurité dans la région de Gao,...
Les soldats maliens renforçaient samedi la sécurité dans la région de Gao, dans le nord du Mali, après l'arrestation de deux jeunes portant des ceintures d'explosifs et au lendemain du premier attentat suicide recensé dans le pays.
La Cellule de traitement du renseignement financier (Ctrf), dépendant du ministère des Finances, a transmis à la justice 7 dossiers relatifs à des affaires de blanchiment d’argent depuis 2007, dont trois en 2012....
De notre envoyé spécial à Illizi Salah Benreguia Après les différentes rencontres initiées, il y a plus d’une année, par le Conseil national économique et social (Cnes), ...
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Condor a fêté, mercredi soir dernier, ses 10 ans d’existence en présentant ses nouveaux produits innovants et toujours adaptés aux goûts de sa clientèle....
De notre correspondant à Constantine A. Lemili Dans la wilaya de Constantine, les professionnels sont à couteaux tirés dans le secteur de la pharmacie, commercialement parlant. Le ...
Le débat sur la dépénalisation de l’acte de gestion est de nouveau relancé. Et ce, à la faveur de la sortie d’hier, du président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (Cncppdh) selon lequel rien n’a été réformé dans les textes relatifs à l’acte de gestion. Face à cette situation de tergiversations, Me Farouk Ksentini a appelé, hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale à dépénaliser l’acte de gestion....
L’Algérie continue de susciter l’intérêt des investisseurs étrangers, nombreux à vouloir venir chercher des opportunités d’affaires et investir en partenariat avec leurs homologues algériens. ...
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Par Hassan GherabLe Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se déplacera, demain, à Constantine, pour une visite de travail au cours de laquelle il inspectera des chantiers ...
De notre correspondant à Tizi Ouzou Lakhdar Siad Les travailleurs de l’Eniem (Entreprise nationale des industries de l’électroménager), l’une des rares entreprises rescapées du plan étatique de ...
A un peu plus d’une année des élections présidentielles 2014, les partis politiques ont quasiment un agenda identique : ils sont à la recherche de directions nouvelles. ...
Deux mille huit cent (2 800) garanties, pour un montant de 81 milliards de dinars, ont été délivrées par la Caisse de garantie des marchés publics (Cgmp). ...
Manifestation d’Ennahda et annonce du résultat de l’initiative de Jebali aujourd’hui
La Tunisie retient son souffle
15-02-2013
Par Ghada Hamrouche
La crise politique tunisienne connaîtra-t-elle son épilogue aujourd’hui ?
Les Tunisiens réussiront-ils à dépasser leurs clivages partisans pour former un gouvernement d’union nationale ? La grande manifestation à laquelle a appelé le parti d’Ennahda de Rached Ghannouchi réussira-t-elle à allier beaucoup de monde contre le gouvernement de technocrates que veut former le Premier ministre Hamadi Jebali ? Ce dernier a-t-il réussi ou échoué à convaincre la classe politique tunisienne de la nécessité d’un gouvernement apolitique ? Ce sont les réponses à toutes ces questions que l’on connaîtra aujourd’hui.
Ce samedi sera incontestablement une journée décisive dans la vie politique tunisienne. Dix jours après l’assassinat politique de l’opposant Chokri Belaïd et les dissensions apparues au grand jour au sommet de l’Etat, jamais les Tunisiens n’ont montré autant de divergences. Des divergences que cristallise, à lui seul, le parti majoritaire à l’Assemblée nationale constituante (ANC). Ennahda grand vainqueur des élections du 23 octobre ne veut pas entendre parler de gouvernement de technocrates.
DES CITOYENS INTERPELLENT OULD KABLIA À ILLIZI «Nous exigeons des excuses»
De notre envoyé spécial à Illizi, Mehdi Mehenni Illizi, 14 février 2013. Il est 11h30. Dans la salle de conférences de la ville, un jeune citoyen, la vingtaine, s’adresse au ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia : «Monsieur le ministre, vous qui parlez et vous exprimez en notre nom et au nom de l’Algérie. Vous qui avez toujours dit que le terrorisme n’est pas propre à l’Algérie mais un fléau qui touche l’ensemble des nations, vous avez déclaré... ...Suite
Par Maâmar Farah Torsi... Vous ne le connaissez pas ? Il fait partie de ces patrons étrangers qui viennent chez nous, sûrs d'eux, pleins d'arrogance et de mépris pour les cadres nationaux qui leur font perdre leur temps à eux, les bâtisseurs» de l'Algérie nouvelle ! De ces gars qui reçoivent des contrats faramineux, des usines cédées pour deux sous, des hôtels bradés, des mines «offertes» et tout ça pour la «rentabilité» qui serait étrangère à nos mœurs ! Le capitalisme triomphe partout et vous ne réussirez pas à nous détourner de notre voie, nous disaient-ils ! Leur voie, c'étaient les milliards versés dans des comptes en Suisse et ailleurs, c'était la frénésie du luxe et des châteaux ; c'étaient les jets privés et les yachts ! Nous rêvions d'un grand destin pour l'Algérie ; nous rêvions de bonheur partagé, de roses et de liberté ; ils rêvaient aux pacotilles d'une jet-set contrefaite ; leur opportunisme les poussait vers un monde qui n'était pas le leur car ils traînaient partout les odeurs du maraboutisme et du tribalisme... Et dès le début des années 2000, nous avertissions : nous quittons les balises de la Révolution algérienne, nous sortons des lignes rouges ! On ne donne pas la mine de l'Ouenza, — revenue au peuple en 1966, à un groupe étranger, comme ça ! On ne vend pas El Hadjar pour deux sous ! On nous répondait : taisez-vous les «boumedienistes» ! Torsi... Il fut le chef de Saipem en Algérie. Il a tout donné à la justice et aux flics italiens ! Il y a des Torsi partout et ils parleront tôt ou tard ! maamarfarah20@yahoo.fr «J'ai connu un certain Torsi à Madaure, c'était un touriste sarde. Il avait échangé ses lires contre des dinars, auprès de Lekhmissi. Je crois que tu peux ajouter le nom de ton tonton juste derrière Chakib Khelil...» (Tata Aldjia)
Par Naïma Yachir naiyach@yahoo.fr Les yeux rivés sur son téléviseur Mourad, ce féru de la montagne, attend avec impatience le bulletin météorologique. Sa fille de six ans, une poupée dans les bras, chante des berceuses. Lui, de son air le plus agacé, dit : - Chut ! la météo. Elle, triste d’avoir interrompu ses chansons, se tait et retourne dans sa chambre. Le bulletin s’annonce, l’atmosphère est au suspense, Mourad a les boules, il tient son ventre, ça y est, la présentatrice apparaît à l’écran et annonce de sa voix fluette «neige et tempête sur 700 m d’altitude. Mourad, affalé sur le divan, est contrarié. - Et encore des routes coupées. Quel gâchis ! Je ne pourrai pas bouger ce week-end. Quelle chance pour ceux qui sont déjà là-haut, quel plaisir pour les yeux de voir cette immensité couverte de son manteau blanc. Déçu, il éteindra son poste et rejoindra sa petite fille qui est déjà couchée. Mourad n’est pas le seul à guetter la météo. Saliha, la soixantaine passée, ne rate jamais le bulletin. Et pour cause, elle doit se rendre à Blida le lendemain pour assister à une cérémonie de mariage et elle déteste rouler sous la pluie. Et manque de pot, il pleuvra et il fera très froid. «Quelle poisse !» La météo est un terme qui a enrichi le lexique des Algériens inquiets ces dernières années des perturbations atmosphériques de leur pays. Il est rentré dans nos mœurs, et il est sur toutes les langues. Grands et petits s’y intéressent, commentent et bien entendu critiquent. «Ils sont toujours à côté de la plaque, ils ont annoncé les foudres du ciel, je me suis blindée et me suis encombrée de mon parapluie que je vais encore perdre, cela fera le troisième cette saison, alors que le soleil brille.» A bord de son taxi, ce chauffeur qui n’est pas né de la dernière pluie ne tarit pas d’éloges sur les prévisions météorologiques. Il s’adresse aux passagers : «Vraiment, je leur tire chapeau, tout ce qu’ils ont prédit s’est avéré juste. D’ailleurs j’avais une course à Bordj, je l’ai annulée car ils ont prévu pluie et mauvais temps.» Un client de l’épicier du coin que j’ai croisé en faisant mes courses était tout content d’annoncer que le froid et la pluie «cesseront cette nuit, demain retour du beau temps. Ce n’est pas moi qui le dit je l’ai lu dans les journaux». La petite Maya qui n’a pas encore bouclé ses sept ans se met elle aussi de la partie. Le matin en s’apprêtant à rejoindre son école, elle s’acharne à vouloir chausser ses bottes, son père ne veut pas : «Il fait beau aujourd’hui ne t’encombre pas avec.» Elle rechigne et lui répond : «Non papa, il va pleuvoir, la météo l’a prévu.» Elle ne mettra pas ses bottes. Mais elle ne croyait pas si bien dire. La météo lui donnera raison : il pleuvra ce jour-là !
De notre envoyé spécial à Illizi, Mehdi Mehenni Illizi, 14 février 2013. Il est 11h30. Dans la salle de conférences de la ville, un jeune citoyen, la vingtaine, s’adresse au ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia : «Monsieur le ministre, vous qui parlez et vous exprimez en notre nom et au nom de l’Algérie. Vous qui avez toujours dit que le terrorisme n’est pas propre à l’Algérie mais un fléau qui touche l’ensemble des nations, vous avez déclaré, alors que le monde entier vous regardait et vous écoutait, que le groupe terroriste qui a pris en otage le complexe gazier de Tiguentourine est issu de la région. Cela ne reflète-t-il pas votre mauvais jugement quant à la population de la région ?». Malaise général dans la salle ! Le wali d’Illizi assis à la droite de son ministre, ne peut plus se tenir sur sa chaise. Les voix s’éteignent, les regards ne se croisent plus. Deux hommes s’approchent tour à tour et discrètement de l’intervenant, pour calmer ses ardeurs, mais sans succès. Le jeune Brahim Intamet, imperturbable, enchaîne : «Monsieur le ministre, vous avez dit en vous adressant à la nation, qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter; cela se passe aux frontières… Le sort du Sud n’est-il pas celui du Nord et vice-versa, Monsieur le ministre ? Nous exigeons de vous des excuses officielles ». Certains intervenants qui monopolisaient la parole depuis déjà un moment, pour la plupart des cadres de l’administration locale, venus prononcer des louanges à tout va pour le président de la République et le gouvernement, dans l’espoir de quelque promotion, rangent leurs feuilles de discours et se mettent à l’écart. Brahim Intamet a comme libéré la parole et le ton. Un débat véritable et un franc parlé s’installent. Place aux choses sérieuses. Ahmed Zegri, ancien député (1997-2002), actuellement patron d’une agence de voyage fait une révélation : «En 2001, alors que je me rendais souvent en Libye, j’ai dit à Ahmed Ouyahia qu’il fallait renforcer la vigilance sur les puits de pétrole et de gaz. Il m’avait alors répondu : nous n’allons quand même pas installer devant chaque puits une armée. A l’époque les Touareg algériens qui se déplaçaient en Libye avaient compris ce qui se préparait pour l’Algérie. C’était évident. En 2003 avec la prise d’otages des 32 touristes dans la région d’Illizi, j’ai réussi à avoir un dossier confidentiel en Libye que j’ai transmis à qui de droit. Cela a permis de déchiffrer certaines équations à l’époque. Mais c’était la seule fois où l’Etat algérien a travaillé avec nous, bien que nous ayons réussi à retrouver les traces des ravisseurs». Ahmed Zegri ne s’arrête pas là. Ilfait le lien : «Si l’Etat travaillait avec nous, le groupe terroriste qui a pris en otage le complexe gazier de Tiguentourine n’aurait jamais pu s’infiltrer chez nous. Il existe seulement trois postes avancés du côté de la bande frontalière avec la Libye et ils ne comptent pas assez d’effectifs. De plus, les militaires postés là-bas ne connaissent pas tous les gens de la région. Souvent des personnes suspectes se font passer pour des éleveurs qui ont perdu leurs troupeaux de camelins… Choses qu’ils ne peuvent pas raconter à nous, car nous connaissons tous les éleveurs ici et làbas, l’information circule entre nous et nous maîtrisons surtout la géographie de la région… Je demanderais, à l’occasion, de refaire un recensement de la population des trois daïras de la wilaya pour éviter à l’avenir de tomber dans une quelconque confusion». Un brouhaha dans la salle. Le wali d’Illizi prend le micro et prie les intervenants de ne pas sortir du contexte de la rencontre qui est le développement local. Difficile d’exaucer ce vœu pour une population qui a tant de choses à dire et qui veut surtout faire le point sur certains sujets. Un notable d’Illizi prend alors la parole à son tour : «Monsieur le ministre, quel est le sort de nos enfants ? Le problème sécuritaire dans la région fait fuir les touristes et nous n’avons plus de quoi vivre. Nous, les vieux, nous pouvons nous voiler la face avec notre chèche, mais nos enfants lisent et parlent différentes langues et ils sont surtout en contact avec le monde à travers les nouvelles technologies. Ils ont le sang vif par rapport à nous… ». Ould Kablia s’explique Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia qui avait déjà pris la parole pour l’ouverture de la rencontre, qui a débuté à 10h du matin, et qui s’inscrit dans le cadre des réunionsde concertation avec les populations locales pour le développement du Sud, a écouté les intervenants pendant plus de deux heures avant de revenir à la charge. Il tient à répondre en premier lieu, au jeune Brahim Intamet : «Je n’ai à aucun moment voulu toucher à la dignité de la population d’Illizi ni encore remettre en question son dévouement pour la Nation. Il ne faut donc pas faire sortir les mots de leur contexte général. En disant que le groupe terroriste qui avait pris le complexe gazier de Tiguentourine était issu de la région, je ne voulais pas faire entendre qu’ils sont d’Illizi ou de Tamanrasset. A vrai dire, j’insinuais la région du Sahel. Nous avons réussi à savoir, dès le premier jour d’où ils étaient rentrés mais je ne pouvais pas à ce moment là, le dire, pour ne pas froisser les autorités libyennes, car nous n’avions pas encore toutes les preuves. Deux jours après, lorsque nous avions annoncé le pays de provenance du groupe terroriste, le Premier ministre libyen nous a contacté et nous lui avons présenté les pièces à conviction ». Et, au ministre de l’Intérieur d'enchaîner pour répondre aux différents intervenants : «Nous entendons souvent que l’Etat ne fait pas assez pour la région du Sud et n’accorde pas beaucoup d’intérêt à sa population. Savezvous que l’Etat algérien a consacré 122 milliards de DA entre 1999 et 2012 à la région d’Illizi. Ce qui donne 10 milliards de DA par année. Je ne vous parlerais pas des routes et des ouvrages qui ont été construits, mais je me limiterais à vous citer ce que la ville réceptionnera en 2014. Il s’agit de 4 hôpitaux, 36 salles de soins, 8 salles d’accouchement, 15 groupes scolaires entre écoles primaires et lycées et 11 établissements d’enseignement moyen. Il y aura 20 élèves par classe. Aussi, une université avec 2 000 places pédagogiques et 1 000 lits, huit complexes sportifs et 45 aires de jeux profiteront à la population locale. En 2014, la ville comptera 21 700 logements et nous pouvons encore mettre à votre disposition 1000 habitations rurales. La ville de Bordj El Haouès sera également développée et élargie pour réduire la distance entre Djanet et Illizi. En matière d’emploi, 61 des 484 postes budgétaires réservés au sud, seront accordés à Illizi. Des 1 540 policiers que nous recruterons au Sud, 28 seront issus de la région. De même pour les 50 des 400 futurs pompiers qui rejoindront les casernes de la Protection civile. Pour les postes supérieurs, entre chefs de daïras, directeurs et inspecteurs généraux, 23 postes sont déjà garantis pour vous. Ceci, sans parler des 35 000 postes d’emploi en attente pour les régions du Sud et dont la part d’Illizi sera de 7 800 recrutements…». Toutefois, Dahou Ould Kablia reconnaît qu’il y a des insuffisances : «Il y a un problème de gouvernance dans la région. L’administration est faible et il n’y a pas de compétences vraiment capables de développer la région. Mais avec l’université qui ouvrira ses portes en 2014 et le lancement de la formation de proximité, les choses vont beaucoup s’améliorer». Il est 14h passées, les deux parties avaient vidé leur sac et un soulagement se sentait de part et d’autre. Illizi vient de casser un tabou. C’est alors qu’un des présents parmi l’assistance lancera : «Finalement ça ne coûte rien d’en parler.» M. M.
L’ancien défenseur international algérien d’Al Sadd (Division 1 qatarie), Nadir Belhadj, n’a pas écarté l’idée de revenir en équipe nationale de football, quelques mois après sa décision de mettre fin à sa carrière internationale. «Si j’aurais une bonne discussion avec le sélectionneur Vahid Halilhodizc, je suis prêt à revenir, pourquoi pas, Vahid est un super coach. S’il me contacte, ainsi que le président de la fédération, je suis disposé à y retourner», a affirmé Belhadj (30 ans) dans un entretien au site spécialisé la Gazette du Fennec. Nadir Belhadj (54 sélections/ 4 buts) avait annoncé en mai dernier qu’il mettait un trait sur sa carrière internationale, après plusieurs années de loyaux services. Concernant les raisons qui l’ont poussé à quitter la sélection, Belhadj évoque «le souci de laisser la place aux jeunes». «J'ai eu une discussion franche avec Vahid Halilhodzic à qui j'ai fait part de mon désir d'arrêter de jouer en équipe nationale. J'ai préféré me retirer pour laisser la place aux jeunes, mais aussi parce qu'on m'a fait porter la responsabilité de la défaite en République centrafricaine (2-0, éliminatoires de la CAN-2012, ndlr), alors que toute l'équipe est passée à côté. On m'a aussi reproché d'avoir signé au Qatar et d'y avoir perdu mon niveau. Je pense que je méritais de jouer le match retour face au Maroc à Marrakech, en juin 2011. Le feeling n'est jamais passé avec Benchikha. Je n'ai jamais discuté avec lui, contrairement à ce qui a été dit et écrit. J'aime la rigueur, et celle que Vahid Halilhodzic a instaurée en sélection me convient parfaitement», a expliqué l’ancien joueur de Portsmouth FC (Division 3 anglaise). Appelé à se prononcer sur l’équipe nationale, Belhadj, considéré comme l’une des stars du championnat du Qatar, montre toujours son attachement aux Verts, en suivant avec attention la dernière sortie lors de la Coupe d’Afrique des nations CAN- 2013, disputée en Afrique du Sud, qui a vu l’élimination de la sélection dès le premier tour de la compétition. «C’est toujours un plaisir de revoir l’équipe nationale à l’occasion de cette CAN, il y a d’excellents joueurs, il ne faut pas remettre tout en cause, il faut garder le coach qui est en train de faire un bon travail. Il faut éviter de tout renverser, d’autant qu’il y a une qualification en Coupe du monde 2014 en jeu», a ajouté Belhadj, qui s’est dit «déçu» du parcours réalisé lors de cette édition. Et d’ajouter : «Il y a une bonne génération de joueurs à qui on doit faire confiance, ainsi qu'au coach, même si certains joueurs d'expérience auraient pu être utiles en Afrique du Sud comme Ziani ou Bougherra. L'équipe nationale est toujours dans mon cœur. Je me suis donné toujours à 100 % pour elle. Faudrait que j'ai une discussion avec le coach et le président, après on verra. Un retour, ça ne se fait pas comme ça, mais je ne suis pas contre», a réitéré Belhadj. Fier de son plan de carrière, l'ancien défenseur de l'Olympique lyonnais (Ligue 1 française) «ne regrette absolument» pas son choix d'avoir opté pour le Golfe, l'une des rares destinations qui s'offraient à lui au lendemain de la Coupe du monde 2010. «Je ne regrette pas d’être venu au Qatar, je suis à ma 3e année, et je me porte très bien», a affirmé Belhadj. Enfin, le défenseur algérien a laissé la porte ouverte quant à un éventuel retour en Europe la saison prochaine. «Je serai en fin de contrat au mois de juin prochain, j’ai des touches en Europe, je me sens bien ici au Qatar, on verra ce qui va se passer. Je veux jouer le plus longtemps possible», a-t-il conclu.
A l’occasion de la commémoration de la journée de Youm Chahid, sous l’égide de la Direction de la jeunesse, des sports et des loisirs de la wilaya d’Alger, la Ligue de wilaya d’Alger des échecs, en collaboration avec le club sportif amateur Olympique Madinat Baraki OMB, organise tournoi de Youm Chahid open, individuel, mixte, toutes catégories, qui aura lieu aujourd’hui samedi 16 février 2013 à la bibliothèque de Baraki, Alger (juste à côté de l’APC de Baraki). La participation est libre, système suisse dirigé par ordinateur, six rondes à la cadence semi-rapide, trente minutes au finish par joueur, partie d’une heure. Prix et récompenses : Les trois premiers du classement général Le prix féminin (la première féminine du classement général) Le prix de la plus jeune participante Le prix du plus jeune participant.
Bernard Caporal retrace l’histoire de la capitale du Beylik de l’Ouest entre 1792 et 1831. Un ouvrage historique très riche, dont la lecture est rendue aisée par l’utilisation d’un style simple, accompagné d’un glossaire de termes arabes, berbères et turcs. Riche d’un passé plus que millénaire, Oran nous raconte son histoire sous la plume de Bernard Caporal (ancien maître de conférences à l’Université d’Alger, 1972-1986). Occupée dès 1509 par l’Espagne, Oran restera en marge de la vie de la Régence d’Alger pendant près de trois siècles. Par la conquête de Mohammed El-Kebir, elle brisera ses chaînes, mais d’autres troubles la guettent. Dans la première partie, l’auteur s’intéresse à l’occupation d’Oran par les Espagnols, au tremblement de terre ravageur ayant secoué cette ville en 1791 et aux beys à la tête d’El-Bahia de cette époque. Puis, en deuxième partie, le lecteur découvre comment était organisée la vie à Oran sous l’occupation ottomane : population, administration, vie religieuse, culturelle et artisanale, commerce avec les pays du bassin méditerranéen… Bernard Caporal retrace l’histoire de la capitale du Beylik de l’Ouest entre 1792 et 1831. Un ouvrage historique très riche, dont la lecture est rendue aisée par l’utilisation d’un style simple, accompagné d’un glossaire de termes arabes, berbères et turcs. Né à Izmir (Turquie), de père français et de mère néerlandaise, Bernard Caporal a fait ses premières études à Izmir et Istanbul. Il est titulaire de trois doctorats d’Etat en sciences économiques, sociales et politiques. Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, il a contribué en apportant sa pierre à l’édifice en donnant à Oran des cours d’alphabétisation et d’arabe pour adultes. Il a par ailleurs participé à la création d’établissements scolaires dans le primaire et le secondaire. Entre 1972 et 1986, Bernard Caporal a occupé le poste de maître de conférences à l’Université d’Alger. Sabrinal Oran, capitale du Beylik de l’Ouest (1792-1831), de Bernard Caporal, Editions Alpha, 2012, 607 P.
Par Kader Bakou Sur cette lointaine planète, vivent deux peuples, les Lands et les Stans. Il ne fait pas bon vivre dans les pays du Land, dont une bonne partie est désertique. Les grandes villes sont souvent sales et ses habitants semblent trouver ça normal. Bien plus : ils jettent souvent n’importe où les papiers, les journaux et les objets usagés. Une anarchie sans pareil règne dans les transports en commun et quand vient le bus, tous se ruent vers la porte, et à qui montera le premier. Enfin, plusieurs pays de ce World Land dont le England, le Switzerland, Scotland, Ireland et Deutschland, sont la proie de violences inexplicables qui durent depuis plusieurs années. Au verdoyant pays des Stan, c’est tout le contraire. Les gens sont calmes et disciplinés. Les villes sont propres, car leurs habitants font preuve d’un civisme exemplaire. Presque tous les pays du World Stan, dont l’Afghanistan et le Pakistan, sont développés et produisent eux-mêmes tout ce dont ils ont besoin. Si vous allez vivre sur cette lointaine planète et que les pays du Land vous disent d’être un des leurs parce qu’ils détiennent la vérité, les croiriez-vous ? K. B. bakoukader@yahoo.fr
Intempéries à l’est du pays. 7 routes nationales bloquées par la neige. Mais les autorités l’ont promis : la situation va s’améliorer.
Dès que la neige aura fondu !
Les week-ends, je marque une pause. En fait de week-end, nous les journalistes n’avons qu’un seul jour de repos, le jeudi. Forcément, puisque mis à part certains de nos confrères qui paraissent le vendredi, nous autres ne sommes pas présents sur les étals. Bref ! Ce n’est pas à un exposé sur la parution des journaux et sur la dynamique du repos hebdomadaire des femmes et hommes de presse que je vous convie aujourd’hui. Non ! C’est juste pour vous dire que ce jour de repos, je le consacre généralement à faire un peu de rangement dans mes affaires, dans mes dossiers. Je suis un grand compulsif. Je dois à la vérité psychiatrique de vous avouer que je suis même un malade de l’archivage et du rangement. Ce qui me pose d’ailleurs d’énormes problèmes à la maison, cette dernière débordant de toutes ces pauvres jointures à cause des piles d’anciens journaux, de DVD et autres supports d’archivage que j’emmagasine outrageusement et compulsivement. Et c’est comme ça, grâce à ce fonds documentaire que je suis tombé, plutôt retombé sur ce fameux discours d’Abdekka où le président évoquait le «pont des généraux » et suggérait une liste de onze hauts gradés de l’ANP impliqués selon lui dans le trafic, la corruption et l’import-import à la limite bigrement dépassée de la légalité. J’avoue qu’avec du recul, jeudi donc, mais aussi hier vendredi, j’ai entendu et vu, réentendu et revu ce discours avec un sourire en coin. Voilà un monsieur élu au Palais présidentiel et dont l’une des plus importantes premières prises de parole publique a été en grande partie consacrée à tirer sur des généraux, les accusant de trucs pas très nets économiquement et éthiquement, et ce monsieur se trouve être le chef de l’Etat dont les mandats successifs à la tête du pays auront consacré le plus fort taux de «corruption civile» de l’Algérie indépendante. Eh oui ! Y a qu’à refaire défiler l’écheveau des scandales financiers de ces dix dernières années pour se rendre compte que ce sont, en majorité, des membres de l’aréopage civil virevoltant et gravitant autour et dans le Palais qui sont derrière la saignée économique de l’Algérie. C’est tout de même un comble ! Venir en 1999 placer et situer à haute voix la lutte contre la corruption à quelques centimètres seulement des casernes et des épaules vachement galonnées pour en arriver au bout de quelques années à produire malgré soi un bilan corruptif entièrement à l’actif de civils ! Bien sûr qu’il ne faut pas en tirer de conclusions hâtives. D’ailleurs, le journal ne me paie pas pour tirer des conclusions. Mais bien plutôt pour entretenir comme il se doit ma superbe collection d’archives. Et comme je suis quelqu’un de consciencieux, que je veux montrer à mon boss que cette collection, je l’entretiens comme la prunelle de mes yeux, je vous ai ressorti ce «bilan» extraordinairement décalé de la corruption à l’algérienne. Disons… une corruption de texture vraiment civile. Très très civile. Et même familialement civile. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.