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Actualités : Visite du premier ministre à Illizi Sellal s’en prend à Mouloud Hamrouche
De notre envoyé spécial à Illizi, Kamel Amarni C’est par la voix du Premier ministre que le pouvoir répliquait, jeudi dernier, au discours de Mouloud Hamrouche. «Nous n’avons pas, comme le prétendent certains depuis quelques jours, de minorité en Algérie», lançait en effet Abdelmalek Sellal à partir de la wilaya d’Illizi où il était en visite officielle, en allusion à la déclaration précédente de l’ex-chef de gouvernement. «En Algérie, nous avons des Terguis, des Kabyles, des Mozabites, etc. Nous n’avons pas de minorités ici, en Algérie. Nous avons des Algériens et je ne connais personnellement pas un seul Algérien qui n’aime pas son pays», répétait plusieurs fois le Premier ministre devant les «représentants de la société civile» de la wilaya d’Illizi. Le lieu, Illizi, était d’ailleurs tout indiqué pour ce genre de message et bien d’autres encore. Tiguentourine, le Sahel bouillonnant, la contestation sociale qui secoue les wilayas du Sud depuis des mois, tout cela fait de cette wilaya l’une, sinon la région la plus sensible du pays. Sellal rappellera ainsi qu’il y a d’ailleurs une année de cela, il était ici à Illizi à la suite de la dramatique prise d’otages de In Amenas. «L’Algérie vit, aujourd’hui, dans un océan d’instabilité. Nous sommes devenus une île dans cet océan-là et le seul secret de tout cela, c’est la stabilité.» Le Premier ministre qui est, bien entendu, en pleine pré-campagne électorale, remettait systématiquement Bouteflika au cœur de tous les thèmes de son discours. «Ce sont les enfants du Sud qui aiment le plus ce pays. C’est ce que m’avait dit le Président Bouteflika.» Le fonds spécial du Grand Sud ? «Ce n’est tout de même pas Sidna Nouh qui l’a institué mais bien le Président Bouteflika.» Pour Sellal, tous les problèmes «peuvent se régler, pour peu que l’on préserve la stabilité». Il ne manquera pas de saisir l’occasion de son séjour à Illizi où, il y a une année, l’armée algérienne avait réalisé un exploit de retentissement mondial en mettant en échec la prise d’otages la plus spectaculaire de toute l’histoire, pour lancer un autre message : «Nous avons des institutions fortes, un gouvernement fort, une armée très solide et des services de sécurité très efficaces (…) Certes, nous avons eu à vivre une crise grave dans les années 1990. Mais plus jamais nous revivrons ce cauchemar.» Sur sa lancée, et comme pour clarifier sa déclaration ambiguë de la veille faite à partir de Boumerdès, Sellal parlera de «la réconciliation nationale». Il dira ainsi : «Encore une fois, je le répète, nous sommes des gens de paix. Notre main reste tendue», à l’égard des terroristes encore en activité, cela va de soi. Avant de préciser : «Je rappelle que nous avions déjà pardonné à ces gens qui avaient tué. On leur a même donné des primes, de l’argent ! Que cherchent-ils de plus ? Désormais, nous ne parlons plus dans le vide. Ceux qui veulent rejoindre la communauté nationale n’ont qu’à se rendre. Car, et je le jure devant vous, et vous me connaissez bien, je ne suis pas un menteur, aujourd’hui, on ne joue plus !» Son message s’adressait aussi bien aux terroristes «encore en activité», qu’à bien d’autres destinataires : «Nous avons passé la première, puis la deuxième, puis la troisième. Aujourd’hui, nous sommes en train de passer à la quatrième. Et celui qui la rate, eh bien, tant pis pour lui !» Ce propos est à mettre dans la bouche du Premier ministre en exercice et du directeur de campagne de Abdelaziz Bouteflika. K. A.
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Actualités : MOULOUD HAMROUCHE À PROPOS DE L’INSTAURATION D’UN ÉTAT DÉMOCRATIQUE Il invite l’armée à s’impliquer
Mouloud Hamrouche n’est pas candidat à l’élection présidentielle du 17 avril. L’ancien chef de gouvernement estime que l’Algérie est dans «l’impasse» et appelle l’armée à s’impliquer pour instaurer «un Etat démocratique». Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Les «hamrouchiens» subissent une douche froide. Mouloud Hamrouche a annoncé, jeudi, sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. L’homme des réformes s’excuse. «Je demande pardon à celles et à ceux qui ont cru comprendre que ma précédente déclaration était un acte de candidature et je les remercie d’avoir montré tant de confiance, de disponibilité et d’enthousiasme», a déclaré Hamrouche à l’ouverture d’une conférence de presse animée à l’hôtel Safir. Dans sa déclaration liminaire, il estime «que les facteurs de blocage sont toujours là, avec ou sans renouvellement de mandat. Ces blocages sont des risques sérieux. Ce sont des impasses qui recèlent de graves menaces, exacerbent les facteurs de division, paralysent les institutions et soumettent les hommes à des pressions impossibles. Jusqu’à quand l’encadrement de nos forces de défense, de sécurité, nos cadres et acteurs économiques resteront soumis, à chaque échéance présidentielle et à chaque changement de responsables, à d’intolérables pressions, interrogations et examens de consciences ?». Pendant une heure, il tentera d’expliquer aux journalistes sa vision des choses. «Ces impasses sont dues à un système de gouvernance dépassé par le temps et le développement. Aujourd’hui, il est arrivé à un point où il ne peut permettre la gestion d’un pays de la taille et de la force de l’Algérie. Ce système ne peut garantir les intérêts, la sécurité et la politique du pays.» Tantôt optimiste, souvent pessimiste, Mouloud Hamrouche n’est ni pour ni contre un quatrième mandat en faveur de Abdelaziz Bouteflika (il lui souhaite un prompt rétablissement), refuse de soutenir son adversaire Ali Benflis et évite de se ranger dans le camp des responsables politiques qui ont appelé à un boycott actif. Il se place au-dessus de tous les acteurs politiques et refuse de donner du crédit au processus électoral tel qu’il est pratiqué en Algérie. «L’histoire de l’humanité et des Nations est là pour nous enseigner que seules les sociétés libres où les hommes sont libres ont eu la chance d’édifier des Etats forts et avoir des outils de gouvernance efficaces et avoir des gouvernements efficients. Et c’est cette liberté qui leur permet d’avoir une adhésion permanente de leur peuple, adhésion soumise périodiquement à un test : les élections. Les élections sont des mécanismes qui nous viennent de pays démocratiques, ce n’est pas une production nationale ou régionale. Elles nous viennent de pays occidentaux. Mais nous n’avons pas préparé au préalable notre environnement. Dans un pays comme l’Algérie, le processus électoral s’est transformé en un système d’exclusion, ce n’est plus un mécanisme qui permet au peuple de choisir entre plusieurs candidats, entre des visions différentes.» Mais l’homme politique ne propose aucune solution de sortie de crise. Le colonel à la retraite s’est contenté de pointer le doigt vers l’institution militaire. «Les armées des nations libres ont gagné toutes les guerres. Les hommes engagés dans l’armée ont ce sentiment de défendre un pays libre et de défendre leurs concitoyens qui sont tout aussi libres. L’histoire de l’humanité nous enseigne aussi que le déclin des empires et des civilisations a toujours été causé par un problème de gouvernance. J’ai des sentiments particuliers pour l’armée car c’est ma maison. Des militaires à la retraite et de nombreux autres encore en poste étaient mes collègues. Voilà pour le plan personnel. Mais sur le plan politique, j’ai toujours dit que toute solution consensuelle dûment étudiée nécessite la participation de l’institution militaire. N’oublions jamais que la mission principale de l’armée est la défense du pays, son territoire et son peuple. Donc si le peuple choisit la liberté, je suis profondément convaincu que les militaires le soutiendront», soulignera-t-il. Mouloud Hamrouche a fermé, jeudi, la parenthèse ouverte par la lettre qu’il avait rendue publique le 17 février. Dix jours de suspense intense pour annoncer… une non-participation. T. H.
POLÉMIQUE SUR LES «GROUPES ET MINORITÉS» «Chacun de nous avait son identité locale»
Hamrouche s’est expliqué sur la question des «groupes et des minorités» qu’il avait évoqués dans sa première lettre. «Dans ma première lettre, j’ai usé d’un langage inhabituel en prenant le risque d’être attaqué de toute part car j’ai parlé de vérités. J’ai parlé de groupes et de minorités. Nous sommes des Algériens et c’est une identité qui a été récupérée que récemment. Il faut se rappeler qu’il y a cinquante ans, nous n’avions pas le droit de nous appeler Algérien car nous n’avions pas le droit à cette identité et à cette nationalité. Chacun de nous avait son identité locale. Aujourd’hui, c’est cette identité nationale qui nous permet de discuter. Pour préserver cet acquis, il faut que les droits de tous les Algériens, de l’ensemble des régions, de l’ensemble des groupes et de l’ensemble des minorités soient garantis par l’Etat.» T. H.
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Actualités : Industrie énergétique Le partenariat GE-opérateurs algériens se renforce
Engagé depuis plus de quarante ans, le partenariat entre la compagnie américaine General Electric (GE) et les groupes algériens Sonelgaz et Sonatrach se renforce. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Les grands projets industriels qui sont lancés dans le secteur de l’énergie et des hydrocarbures, la firme américaine y compte participer fortement. Il s’agit pour GE de développer une présence locale renforcée notamment dans le domaine de la maintenance et de la fabrication d’équipements d’énergie. Soit, «continuer à agir en tant que partenaire engagé fournissant des technologies de pointe», déclare le président-directeur général de GE Oil&Gas, Lorenzo Simonelli. Il intervenait jeudi dernier à l’occasion de la célébration du vingtième anniversaire de la société Algesco, une joint-venture créée depuis 1993 entre GE, Sonatrach et Sonelgaz, dédiée aux activités de services et de réparation des turbomachines et implantée depuis 2010 à Guerouaou (Boufarik). «Algesco symbolise l’optimisme de GE pour l’avenir de l’industrie énergétique et notre engagement à en faire partie», déclare le CEO de GE Oil&Gas. «être là physiquement avec un établissement du type Algesco est très important. C’est ce que l’on appelle chez GE la “Localisation”. Les projets complexes exigent une présence locale forte», déclare M. Simonelli. Lancée au début des années 1990 dans le cadre d’un partenariat public-privé, parmi les plus porteurs en Algérie, la société Algesco est une infrastructure de premier plan à l’échelle mondiale. Située à l’origine à Hassi R’mel avant d’être transférée depuis 2010 à Boufarik, l’unité de maintenance qui est implantée sur plus de 18 000 m², représente un investissement de 36 millions de dollars. Algesco compte plus de 200 employés spécialisés dans la réparation, sur site, des turbines à gaz et à vapeur, les compresseurs centrifuges et alternatifs et les extenseurs, ainsi que dans l’ingénierie, la surveillance et le diagnostic… L’unité dispose également d’un centre d’apprentissage pouvant former jusqu’à 250 professionnels par an. Une infrastructure qui se veut, dira le P-dg de GE Oil&Gas, un «centre d’excellence et partenaire de confiance pour les acteurs du secteur de l’énergie». Une assertion que le vice-président TRC à Sonatrach, Allaoua Saïdani, présent à cette cérémonie, confirmera en assurant que les compétences technologiques d’Algesco sont «en adéquation» avec les besoins du groupe dans les domaines de la compression et du pompage du gaz et du pétrole. «Nous espérons élargir les activités de notre filiale commune à d’autres horizons», dira ce dirigeant de Sonatrach. Autre partenaire, le groupe Sonelgaz dont le P-dg, Noureddine Boutarfa a indiqué par la voix d’un conseiller, M. Mazri, que la société Algesco «a démontré sa valeur» en servant de «plaque tournante régionale pour les services après-ventes de turbomachines», en assurant «le support et le soutien en services et réparation en temps opportun afin d’accroître l’efficacité des opérations des centrales électriques». Un partenariat entre GE et Sonelgaz qui amorce un autre pic de développement, la réalisation d’un méga-complexe industriel de fabrication de blocs de puissance (turbines à gaz et à vapeur, alternateurs et systèmes de contrôle-commande). Devant être implanté à Batna et détenu à 49% par une filiale de la firme américaine, ce projet devrait contribuer à consolider le partenariat entre GE et les opérateurs énergétiques algériens, booster le développement industriel local, la création d’emplois…
General Electric en Algérie Présente depuis 1973 en Algérie, General Electric opère dans divers secteurs d’activités, avec deux bureaux et deux filiales et un effectif de plus de 440. Les engagements de GE couvrent les secteurs de l’énergie, du pétrole et du gaz, de l’électricité et de l’eau. La firme américaine fournit plus de 25% des besoins des ménages à Alger à travers la station de dessalement de l’eau de mer d’El Hamma dont elle détient 70%. Plus de 1 000 kilomètres de pipelines sont inspectés annuellement par les équipes de GE qui a fourni plus de 450 turbines à gaz, 340 compresseurs et 200 pompes à divers partenaires. GE a pris en charge plus de 7 900 MW de capacités de génération électrique installée et compte soutenir technologiquement les projets d’extension prévus pour fournir 5 600 MW d’électricité additionnelle et en cours de construction. Rappelons, ainsi, que les turbines à gaz de classe F de GE alimentent la centrale électrique à cycle combiné de Koudiet Eddraouch (El Tarf) qui devrait produire 1 200 MW. Notons également que toutes les 25 minutes, un avion propulsé par un moteur de GE et de ses coentreprises décolle de l’Algérie. En outre, plus de 300 ingénieurs sont formés dans le pays par GE. Plus de 2 200 produits et technologies de GE Healthcare (filiale spécialisée dans les équipements d’imagerie médicale et de diagnostic) sont déployés dans les hôpitaux à travers le pays… C. B.
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Actualités : Ils dénoncent le 4e mandat pour Bouteflika Sit-in aujourd’hui à Alger
Empêchés de tenir un sit-in, samedi dernier, devant l’Université de Bouzaréah, contre un 4e mandat du président Bouteflika, les initiateurs récidivent. Un collectif de citoyen appelle à nouveau à un rassemblement, ce matin, devant la faculté centrale. Au même moment, d’autres appels à des protestations ont été lancés à travers les autres wilayas. Différentes actions pour un seul message «15 ans barakat».
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Le groupe de citoyens ayant réagi spontanément en sortant dans la rue pour dénoncer l’annonce de la candidature du président sortant, prend forme d’un collectif. Une trentaine de personnes, regroupant des journalistes, des militants des droits de l’homme, des personnalités publiques et des facebookers, se sont réunis, jeudi, à Alger. Objectif : préparer une plateforme d’idées et d’actions à entreprendre d’ici le 17 avril prochain mais aussi proposer une alternative pour l’après-17 avril. Ce front de l’opposition citoyenne, en plus de s’opposer à un quatrième mandat, fait de la limitation des mandats présidentiels et d’une élection libre son cheval de bataille. «Président à vie, on le savait. Depuis le 12 novembre 2008 et ce viol scandaleux de la Constitution. On ne va pas revenir au passé, en se disant mais pourquoi on n'a pas protégé la Constitution à deux mandats. Moi, je dis : y a pas que vous, Monsieur le Président, qui avez des feuilles et un stylo. Nous aussi, nous, c'est-à-dire l'autre société civile, celle que vous passez votre temps à insulter, à réprimer, à matraquer, oui, voilà, celle qui est à la solde de l'étranger, on a des feuilles et un stylo, et on va l’écrire, notre version, notre récit, et, même si on ne connaît personne au Conseil constitutionnel (que vous avez privatisé), on sait écrire des trucs comme “L'Algérie est un pays libre», «l’Algérien est un citoyen libre”, les flics sont payés pour arrêter les Chakib Khelil et leurs parrains, pas les enseignants grévistes, les familles de disparus, les syndicalistes autonomes, les chômeurs en action, les mutilés du service militaire». «Pas besoin d’être médecin pour attester, Monsieur le Président, qu'en plus de l'AVC, du cancer déguisé en ulcère hémorragique, vous avez aussi Alzheimer. Vous semblez avoir loupé une date : 1962. Oui, d'après les registres de l'ONU, on est indépendants depuis, quand même, un bail. Vous n’êtes pas au courant ? Du moins, administrativement. Pour ce qui est de la dignité, c'est une autre histoire. Un autre 1er-Novembre à écrire…», a écrit Mustapha Benfodil, initiateur de ce projet de think tank. «Il a osé, nous aussi», ont lancé les membres de ce collectif qui voit dans leur action de sortir pacifiquement dans la rue «une chance historique pour s’impliquer dans le choix de leur avenir».
Plusieurs appels à la protestation lancés pour aujourd’hui Parallèlement au mouvement de protestation prévu aujourd’hui dans la capitale, des appels aux rassemblements ont été également lancés à travers d’autres wilayas du pays, à l’exemple de Bouira, Béjaïa, Constantine, Tizi-Ouzou et aussi en France. S. A.
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Sports |
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Handball : Championnat nationale Une Dames (16e journée) Le statu quo pourrait se maintenir |
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Volley-ball : éliminatoires africaines du Mondial-2014 dames L'Algérie hypothèque ses chances de qualification |
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22e journée MCA-ESS avancé au mercredi |
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Ligue 2 (21e journée) Résultats |
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USM Harrach Le forfait évité mais… |
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JSM Béjaïa Un derby sans attrait |
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USM Alger Gasmi forfait, Seguer le remplace |
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MO Béjaïa Les Crabes en conquérants à Aïn M’lila |
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Ligue 1 (21e journée) Vers l’échappée de l’USMA, les relégables abordent le «dernier quart d’heure» |
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1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, HAZARD, 11... La jurisprudence Belloumi... |
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Eliminatoires de la CAN-2014 Dames (1er tour, retour), ce soir (19h) à Rabat, Maroc-Algérie Les Algériennes sereines et motivées |
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Le budget prévisionnel 2014 de la FAF tournera autour de 150 millions d’euros Une enviable aisance financière |
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Sports : Ligue 1 (21e journée) Vers l’échappée de l’USMA, les relégables abordent le «dernier quart d’heure»
Le fractionnement des rencontres des dernières levées de notre championnat de Ligue 1 porte vraiment préjudice à l’éthique sportive. Le challenge national qui a entamé jeudi son «dernier quart d’heure» perd davantage de sa crédibilité avec les changements de terrains (Oran où le MCO, qui joue sa survie, recevra les derniers matches à domicile à Bouakeul), de dates et d’arbitres. Le tout avec la bienveillance de structures dirigeantes pour le moins complices. C’est pourquoi, il ne faut pas s’époumonner à dénoncer les violences passées et celles à venir. Le ton a été donné depuis l’entame de la seconde phase du championnat. Nombre d’empoignades se sont achevées en queue de poisson. Jeudi à Blida, les deux présidents des clubs du RCA et de l’ESS se sont donné en spectacle en s’échangeant des «coups réciproques» pour reprendre le jargon arbitral. Le match, lui, s’est terminé en faveur des gars de Larbaâ grâce à un penalty transformé par Amiri (28’). Du coup, les Sétifiens offrent une belle opportunité à l’USMA de prendre son envol. Les joueurs de Velud doivent vaincre ce soir, devant la JSS, s’ils veulent compter trois points d’avance sur l’Entente et huit unités sur le premier des autres prétendants, la JSK qui se déplace à Béjaïa avec l’espoir de coller aux co-leaders mais aussi pour composter officiellement le billet de l’enfer aux gars de Yemma Gouraya. Une aubaine d’autant plus intéressante pour les Canaris qu’un de leurs poursuivants, le MCA, sera en péril à Chlef. Le public suivra avec attention le duel des mal-classés, CRB-CABBA à l’issue duquel le vaincu pourra désormais préparer ses adieux à l’élite.
Résultats
Joué jeudi RC Arbaâ-ES Sétif 1-0.
Hier MC El-Eulma-CS Constantine (4-0).
Aujourd’hui (15h) à Oran Bouakeul : MCO-USM Harrach à Alger 20-Août-55 : CR Belouizdad-CA Bordj Bou-Arréridj à Béjaïa : JSMB-JS Kabylie à Ain M’lila : CRB Aïn Fekroune-MO Béjaïa à Chlef : ASO-MC Alger (17h45) à Alger Omar-Hamadi : USMA-JS Saoura (18h).
Sports : Ligue 2 (21e journée) Résultats
MCS-MSP Batna 1-1 ABM-AS Khroub 1-0 USMB-USM Annaba 0-0 O.M- US Chaouia 0-0 ASMO-USMM Hadjout 1-0 CAB-A Bou-Saâda 1-1 USMBA-ES Mostaganem 2-0 NA Hussein-Dey-WA Tlemcen 1-0
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Sports Eliminatoires de la CAN-2014 Dames (1er tour, retour), ce soir (19h) à Rabat, Maroc-Algérie Les Algériennes sereines et motivées
L'entraîneur de la sélection algérienne dames de football, Azzedine Chih, a déclaré que son équipe était «motivée et sereine» en vue de réaliser, ce soir (19h), un bon résultat face au Maroc et se qualifier au second tour des éliminatoires du Championnat d'Afrique des nations prévu en octobre 2014 en Namibie. «Mon équipe s’est bien préparée à Alger tant sur le plan mental et physique que sur le plan tactique. La rencontre ne sera pas facile face un adversaire que nous respectons, qui recèle des individualités remarquables et a les mêmes ambitions que nous, à savoir la qualification au prochain tour», a souligné à l’APS Azzedine Chih, indiquant toutefois que le groupe est «attristé» par une mauvaise nouvelle, apprise dès l'arrivée à l’aéroport de Casablanca. Une des joueuses, à savoir Affak Horiya (ASE Alger Centre) a, en effet, appris le décès de son père suite à un arrêt cardiaque survenu à Alger. Mais, a-t-il dit, cette triste nouvelle ayant touché un membre de l’équipe a démontré la solidarité du staff d’encadrement et des joueuses avec Horiya, qui a été soutenue et entourée de toute la sympathie possible, affirmant que la douleur de la joueuse qui est «toujours avec nous» est partagée par l’ensemble de la délégation sportive algérienne. La sélection algérienne est arrivée mercredi dans la capitale marocaine en vue du match retour du premier tour qualificatif au Championnat d'Afrique des nations CAN-2014 devant l’opposer à son homologue du Maroc, ce soir au stade Moulay-Hassan de Rabat. La délégation sportive algérienne est composée de 28 personnes (encadrement technique- administratif et 21 joueuses). L’équipe a entamé, mercredi après-midi, sa préparation au centre de football de Maamora à Salé (près de Rabat) par une séance de décrassage afin de «maintenir la forme des joueuses, les mettre dans de bonnes conditions physiques et prendre des repères», a indiqué l’entraîneur algérien. Deux autres séances d’entraînement ont eu lieu avant la rencontre de ce soir, a-t-il précisé. La première s’est déroulée jeudi, en fin d’après-midi, au centre de football de Maamora et la dernière, hier à 18h (19h algérienne), au stade Moulay-Hassan où se déroulera le match. Au match aller, disputé le 14 février dernier au stade Omar-Hamadi (Alger) les Algériennes, se sont imposées par 2 à 0 (mi-temps 1-0) grâce aux buts inscrits par Naïma Bouhenni-Benziane (12e et 56e). Dans le cas d'une qualification pour le second et dernier tour, l’Algérie rencontrera le vainqueur de la double confrontation entre l'égypte et la Tunisie. Le Championnat d'Afrique des nations CAN-2014, dont la phase finale aura lieu du 11 au 24 octobre en Namibie, est qualificatif pour la Coupe du monde 2015 au Canada.
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Sports : Le budget prévisionnel 2014 de la FAF tournera autour de 150 millions d’euros Une enviable aisance financière
La FAF fonctionne désormais sous un régime propre à une multinationale. Economiquement s’entend. Depuis l’avènement de Mohamed Raouraoua, les chiffres affichés (et certifiés par les experts) ne cessent de présenter des actifs très positifs. Depuis, en tout cas, l’an 2009 qui a vu le membre de l’exécutif de la Fifa reprendre la présidence de la FAF, la trésorerie de la plus médiatisée des instances sportives du pays, affiche une santé financière jamais connue par ailleurs. A telle enseigne que cette aisance financière fait languir de grandes entreprises (publiques et privées) du secteur économique.
Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) Mohamed Raouraoua, c’est connu, fait profiter la fédération de football de ses vertus managériales. Et chaque année qui passe apporte son lot de satisfactions au plan de la bonne gouvernance des ressources matérielle, humaine et surtout financière. La FAF fonctionne, désormais au rythme des fédérations d’outre-mer, même si son président continue de jalouser les instances fédérales des pays de la zone de l’Unaf, Tunisie et Maroc en particulier. Les bilans votés à chaque consultation organique (AGO et AGE) apportent la preuve que la manière de gérer de l’actuelle fédération de football dépasse les méthodes archaïques employées par les anciens bureaux mais également celle «édifiée» au niveau du ministère de la Jeunesse et des Sports, département qui continue de classer des projets passés par toutes les étapes (études, budgétisation etc.) sans jamais voir le jour. En cinq ans, la méthode Raouraoua a permis à la Fédération algérienne de football de décupler ses ressources, à récupérer un patrimoine et à redonner aux structures rattachées (Ligues) une forme de respectabilité structurelle. Le projet de professionnalisme semble tituber, c’est vrai. Ce qui n’est pas, force est de constater, du seul ressort de l’instance dirigée par le vice-président de la CAF. Les collectivités locales, le ministère de tutelle et surtout les clubs ciblés par la nouvelle organisation sont pour beaucoup dans le retard pris dans la promotion du schéma imposé depuis voilà quatre ans par une fédération visiblement très en avance, du moins sur le plan de la projection et de la perspective. La mise en application des lois, la concrétisation des promesses mais surtout la peur qui s’est emparée des staffs dirigeants de nos clubs rompus à l’assistanat et aux manœuvres mafieuses ont fini par ralentir l’action fondatrice de Mohamed Raouraoua. Ce dernier, qui avait durant son premier mandat fédéral, misé sur l’aspect technique pour mener à bien ses missions à la tête de la FAF a, lui aussi, compris qu’il fallait poursuivre, seul, la longue marche. Il réussira, depuis, à assurer une certaine autonomie financière (plus de 1 milliard 600 millions de dinars alloués à la fédération depuis le gouvernement Ouyahia «dorment» dans les comptes de la fédération) et, cerise sur le gâteau, à faire rallier de nouveaux partenaires, nationaux et internationaux, à son projet. A titre d’exemple, l’exercice financier 2014 prévoit un budget prévisionnel de plus de 159 milliards de centimes (1.597.541.844,03), en recettes, desquels la FAF compte dépenser un peu plus de 127 milliards de centimes (exactement 12.716.993.999,77) avec, par conséquent un solde positif de 325.842.444,26 centimes. Des chiffres qui font tourner la tête, c’est vrai, que la fédération a puisé notamment sur les attributions de la CAF et la Fifa (48%), du MJS (26%), sponsors et autres. Des provisions colossales qui sont appelées, au rythme où vont les choses, à se développer pour faire bénéficier, non seulement les sélections nationales, principale source de dépenses de la fédération ces dernières années (en 2013 nos sélections ont consommé 37% du budget de la FAF), mais également les structures de gestion (fédération et ligues). On est loin des 25 millions de dinars représentant l’état des finances de la FAF (sous Hamid Haddadj) en 2008. Depuis le retour de Raouraoua aux affaires de la fédération, les chiffres n’ont de cesse grimpé passant de 59 millions de dinars en 2009 puis à 1 milliard 500 millions de dinars en 2010 (année de la Coupe du monde) avant de chuter légèrement en 2011 (252 millions de dinars) pour remonter à 526 millions de dinars en 2012. L’an dernier a vu la trésorerie afficher un chiffre éloquent (1 milliard 748 millions de dinars) que le financier de l’instance fédérale a présenté comme «un excédent exceptionnel», rappelant que la valeur nette des évaluations du patrimoine de la fédération depuis sa création jusqu’en 2012 affichait 2 milliards de dinars. Mieux, le témoignage technique de M. Boukellal, commissaire aux comptes désigné par la FAF, qui a relevé que les comptes cumulés au 6 février 2013 «ne montrent pas d’anomalies significatives», et sont «réguliers et sincères» apporte une nouvelle preuve de la bonne gouvernance de cette structure fédérale qui continue de se projeter vers le meilleur avec notamment la construction d’un hôtel de standing (les études sont finalisées et les appels d’offres prochainement lancés), d’un Aspetar algérien et de nouvelles maisons de ligues à travers les régions. M. B.
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30 minutes chrono pour sortir de la crise ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Prestation de serment. Abdekka va lever la main gauche au ciel, puis poser sa main droite sur le…
…Vidal !
Une demi-heure de lucidité par jour. C’est le temps qui fait consensus en ce moment. Selon des sources horlogères certifiées, Abdekka dispose d’une demi-heure de lucidité par jour. Il faut donc gérer cette plage horaire de manière rationnelle. Essayons un peu d’imaginer ce que peut faire un Président sur le point de se faire réélire en une demi-heure, chrono en main. Il n’a pas le temps de se lever. Ça tombe bien, puisqu’il est cloué au fauteuil. Donc, là, et même si ça peut paraître infime, nous gagnons deux minutes entre le moment où son cerveau décide d’envoyer l’ordre à ses jambes et à son buste de se dresser et que ses membres inférieurs reçoivent le message et tentent tant bien que mal de l’exécuter. Pas la peine ! Cerveau, au repos ! Le petit corps malade peut rester assis. La suite ! Il faut bien dix minutes au moins pour l’opération toilette-maquillage. Non, on ne peut pas faire l’impasse sur cette étape. C’est loin d’être une perte de temps quand tu vois la pâleur du Châtelain. Un petit coup de gant de toilette. Un grand coup de fond de teint, et là, une fois le maquillage terminé, on jette un coup d’œil au chrono. Plus que 20 minutes. Le petit déjeuner. Une tartine. Une fine lame de beurre light et 4567 comprimés de médocs. Au rythme du va-et-vient du bras de la table vers la bouche et inversement, du temps à se verser un verre d’eau pour les pilules et à s’en renverser une bonne partie sur le veston, il faut compter une dizaine d’autres minutes. Et donc, il nous reste encore dix minutes. Et cette feuille de route posée sur le guéridon de l’entrée, avec dessus les rendez-vous de la journée. 7 ambassadeurs attendant de remettre leurs lettres de créance en mains propres au raïs. Le Premier ministre qui vient se plaindre comme tous les matins des coups bas du SG du FLN. Bon, lui à la limite, il pourra attendre. Personne ne le force. Par contre, les médecins qui doivent officier comme tous les matins aux tests psycho-moteurs ne peuvent pas attendre. Ils sont obligés de procéder à leurs mesures pendant cette demi-heure de lucidité, sinon, en dehors de ce laps de temps, les résultats sont faussés. Alors, en dix minutes, il faut caser 7 ambassadeurs, un Premier ministre boudeur, et une équipe médicale munie d’instruments de captage d’une éventuelle activité cérébrale. Ça va faire juste ! L’idéal, ça aurait été de disposer d’une heure pleine de lucidité. Mais bon ! Faut faire avec ce qu’on a ! 30 minutes chrono pour gérer le pays quotidiennement. A mon avis, à cette allure, le tram à l’ouest du pays sera terminé à la fin du mandat. Du 5e mandat, bien sûr ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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