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Actualités
	Le Bonjour du «Soir» Confiance toute !
	ORGANISATION DU CONCOURS DE GRADATION POUR LES SPÉCIALISTES Un acquis «historique» pour le SNPSSP
	CONSIDÉRÉ COMME L’UN DES PRINCIPAUX CHEFS TERRORISTES DANS LA RÉGION DU SAHEL  La France confirme l’élimination de l’émir Abou Zeïd
	ABOUDJERRA SOLTANI À PROPOS DU PHÉNOMÈNE :  «La corruption s’est structurée et s’est immunisée»
	TIGUENTOURINE, MALI, CONFLITS SOCIAUX  La faillite de la communication officielle
	LE POLITOLOGUE MOHAMED CHAFIK MESBAH AU SOIR D’ALGÉRIE : «La présidence de la République est le centre d’impulsion stratégique»
	Pr BRAHIM BRAHIMI, DIRECTEUR DE L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE JOURNALISME ET DES SCIENCES DE L’INFORMATION, AU SOIR :  «Seuls le ministère de la Défense et la DGSN ont conscience de l’importance de la communication institutionnelle»
	SELON LA BANQUE D’ALGÉRIE Le leasing supplée au blocage des agréments bancaires
	MÉDICAMENTS Baisse de 25,84% des importations en janvier et février
	PARC DOUNIA DES GRANDS-VENTS L’ouverture se fera à partir de cet été, selon Amara Benyounès
	À L’OCCASION DU 56e ANNIVERSAIRE DE SA MORT Hommage au chahid Ali Boumendjel

Actualités : 

Par Maâmar Farah
Dimanche 17 mars 2013.- Dans cette salle douillette d'un hôpital algérois (ex- CNMS), mon voisin de lit est un gars excentrique. Il en est à son troisième «stent» (petit dispositif sous forme de ressort qui sert à dilater les artères bouchées). 
Il raconte son premier infarctus : «J'étais à Londres quand c'est arrivé...» Je l'interromps pour lui faire remarquer qu'il avait de la chance car, en Europe, tout est fait pour rapprocher, du citoyen, les centres de traitement d'urgence des crises cardiaques, car il faut intervenir dans les heures qui suivent l'attaque. Chez nous, ces centres sont rares, donc parfois inaccessibles aux patients, quand ils ne sont pas éternellement en panne ! Mais devinez ce que m'a répondu le gars ? «Non ! Je ne suis pas resté à Londres. Je suis rentré à Alger et j'ai aussitôt été admis à la clinique Al...» Les autres patients de la salle étaient interloqués. Ils regardaient le gars comme s'il s'agissait d'un Martien. Moi, je riais sous cape. Nous sommes, au moins, deux dans ce pays à faire une confiance aveugle aux médecins algériens ! Et ce n'est pas de la démagogie car nous leur confions le bien le plus précieux en ce bas-monde : notre vie et celle de nos enfants ! 
maamarfarah20@yahoo.fr 
«Les pontes qui se baladent du côté de la steppe et au Sahara devraient y penser ! En cas d'attaque, ils seraient dans les mêmes conditions que le commun des mortels. Entre deux petits bobos traités à Paris, vous pourriez avoir besoin de ces centres de coronographie ! Vite, un plan national de traitement d'urgence des AVC et des infarctus et mangez moins gras, moins salé, moins sucré et moins de dollars de la corruption.» 
(Tata Aldjia)

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Actualités : 

Par Fatma Haouari
L’ouverture du ciel algérien aux avions de l’Hexagone suite à l’intervention armée française au Mali révélée par le ministre de la Défense français, ainsi que la prise d’otages de Tiguentourine d’In Salah, à Illizi, ont mis à nu les failles de la communication institutionnelle. Alors que l’assaut des forces spéciales de l’ANP pour contrer les terroristes qui voulaient tout faire exploser dans une opération spectaculaire a été un franc succès militaire, il a failli tourner, médiatiquement, à la défaite.

Les officiels qui ont brillé par leurs contradictions vont se sentir obligés de rendre des comptes à l’opinion internationale sans même tenter de rassurer l’opinion publique nationale, devenue exsangue par le drame et ne comprenant pas ce qui se passait. Ces mêmes officiels accordaient des interviews aux médias français alors que la presse algérienne était superbement ignorée. Sur la question du Mali, avant que la France ne dépêche ses forces armées, il fallait se munir d’un décodeur pour comprendre les propos, d’un côté, du ministre de l’Intérieur et, de l’autre, de celui des Affaires étrangères. Une ambivalence dans le discours qui a obligé les journalistes à taper souvent à côté. Sans des données exactes, comment peut-on faire un article qui ne ressemble pas à de vagues «insinuations». Même le plus chevronné des professionnels ne peut que produire de pâles feuillets. Du coup, sur les questions importantes, les journalistes sont restés sur leur faim. Un comble pour un journaliste de ne pas connaître les positions de son pays sur des sujets cruciaux qui impliquent directement la nation. Le peuple est ainsi mis à l’écart, obligé de se tourner vers les chaînes étrangères pour s’informer et quand il s’agit de l’Algérie, certaines chaînes, on l’a vu durant la décennie noire, ne mettent pas de gants pour lui tomber dessus et ternir son image. Nos officiels ont frisé le ridicule avec leur communication tâtonnante, manquant de confiance, le front suintant de gêne sur les plateaux de France 24. Une chaîne, paraît-il, très regardée par le président Bouteflika. Les journalistes, qui ne savaient pas quoi faire, sollicitaient leurs sources «anonymes» ou faisaient appel à des spécialistes pour des analyses comblant comme ils pouvaient le vide dû à la parcimonie en informations officielles. L’affaire Sonatrach 2 a également mis en évidence le déficit en information judiciaire. Nos dirigeants sont restés longtemps silencieux avant de faire des déclarations à l’emporte-pièce, du genre «c’est un acte isolé» pendant que le ministre indélicat entre et sort en Algérie sans être inquiété et que les scandales liés à la corruption fleurissent chaque jour sur les tabloïds. Les partis politiques sont restés amorphes, donnant souvent l’impression d’attendre un «signal» avant de s’exprimer.
Le Président en mode «épistolaire» 
Le président Bouteflika qui était très volubile avant et après sa première mandature est devenu subitement peu loquace, mais il écrit. Il écrit beaucoup, surtout des lettres dont il délègue la lecture à son armada de conseillers. A chaque importante occasion, il envoie une correspondance. Point de discours à la nation et peu d’apparitions publiques, uniquement des lettres. Et sur les événements qui ont mis en émoi toute l’Algérie, il n’a pas disserté. A ce propos, sur l’assaut de l’ANP suite à l’attaque de Tiguentourine, sa sortie médiatique a mis un retard d’un mois. Idem pour l’affaire Sonatrach 2. Cette situation a donné lieu à des rumeurs. Nous avons constaté aussi la lenteur avec laquelle la rumeur sur le décès du Président a été démentie après qu’un journaliste blogueur français l’ait donné dans une dépêche pour mort. Celle-ci a été largement diffusée sur la Toile. Les services de communication de la Présidence ont mis jours pour démentir l’information et c’est le porte-parole du ministère des Affaires étrangères qui a livré sa mise au point. Pareil pour son transfert à l’hôpital du Val-de- Grâce en 2005. Ce sont les journaux français qui ont confirmé sa maladie, gardée longtemps dans le secret. Cela donne un aperçu sur la réalité du pouvoir et de nos ministères qui ont tous les yeux rivés vers le nord de la Méditerranée. Le journaliste français blogueur s’en est tiré à bon compte alors que si c’était un journaliste algérien qui avait été à l’origine du tuyau crevé, il aurait été traité d’amateur et traîné en justice et peut-être même accusé de menacer la stabilité du pays ! Toujours est-il que la rumeur a pris la place de l’information, que ce soit dans les affaires politiques, économiques, extérieures ou autre et face au silence nimbé de mystère, la spéculation est devenue légion. Il est vrai que depuis quelque temps, l’information secrète et inaccessible pour les journalistes algériens est à la portée de ceux de l’Hexagone. Sur la santé du président, on devrait dorénavant prendre ses nouvelles chez les dirigeants français. Au cours de la récente conférence de presse à Alger tenue par le président de l’Assemblée française, Claude Bartolone, ce dernier a rassuré le peuple algérien en disant que «Bouteflika était alerte et il se porte bien» ! Cet situation est l’apanage des régimes fermés et autoritaires qui nient l’existence d’une opinion publique envers laquelle ils ne se sentent pas redevables et à laquelle ils refusent de rendre des comptes. Il faut croire que nos officiels ne tirent pas les leçons du passé et encore moins de ce qui se trame autour du pays. L’absence de stratégie de communication est le terrain privilégié de la colère et des malentendus. Les contestations sociales en sont un exemple édifiant. Les élus locaux et responsables de l’administration se comportent exactement comme les hauts responsables, ils les imitent, sauf qu’ils ont surtout peur d’être évincer de leurs postes. Ne parlons pas des chargés de communication au sein des institutions. Rares sont ceux qui sont disponibles ou habilités à parler sauf pour dire que «tout va bien». Ils ne sont pas non plus formés. Certaines structures étatiques sollicitées par les journalistes exigent une demande écrite qu’il faut faxer avec les questions préalablement inscrites. Quant au délai de réponse, il faut s’armer de patience ou se résigner au refus. Les ambassadeurs sont aux abonnés absents. Ils ne prennent même pas la peine de recevoir les journalistes qui font le déplacement à l’étranger, dans le cadre de leur travail. Les walis et chefs de daïra sont quasiment impossibles à contacter. Vous trouverez toujours un préposé à la réception pour vous signifier que vous ne serez pas reçu. Les correspondants locaux sont les plus exposés à ce genre d’embûches, leur travail pour s’enquérir d’informations de proximité relève du parcours du combattant sans oublier qu’ils travaillent dans des conditions difficiles. Ils peuvent faire même l’objet de menaces. Les cas dans ce sens ne manquent pas. Au droit d’informer s’opposent toutes les formes de rétention d’information pour maintenir les populations dans l’ignorance. 
F. H.

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Actualités :

La facture des importations de médicaments a sensiblement diminué durant le premier bimestre de l’année 2013, comparativement à la même période de l’année 2012. Un bon augure, tant est qu’elle inverse la tendance haussière qui a marqué l’année 2012 par rapport à l’année 2011.

Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Les Douanes algériennes ont indiqué, en effet, que les importations en produits pharmaceutiques ont atteint 255,04 millions de dollars durant les deux premiers mois de l’année 2013, soit une baisse de 25,84% par rapport à la même période de l’année 2012. La baisse de la facture pharmaceutique est conséquence de la diminution des quantités de produits importées. De 5 272 tonnes importées durant les deux premiers mois de 2012, l’Algérie n’en a importé que 5015 tonnes en janvier et février derniers, soit un recul équivalent à 4,87%, selon la statistique établie par le CNIS. La baisse de la facture des importations des produits pharmaceutiques a été plus sensible s’agissant des médicaments à usage humain. L’Algérie en a importé pour 243,62 millions de dollars contre 328,34 millions de dollars durant les deux premiers mois de 2012, soit une baisse de 25,50%. Avec une facture d’importation de 7,20 millions de dollars, contre 11,41 millions de dollars durant la période de référence de l’année 2012, les produits pharmaceutiques viennent en seconde position. La baisse qui y est enregistrée est cependant plus importante. Elle a été de l’ordre de 36,9%. En produits vétérinaires, l’Algérie a également dépensé légèrement moins : 4,21 millions de dollars contre 4,14 millions de dollars pour la même période de l’année 2012, soit une baisse de 1,63%. A l’échelle de l’année 2012, les importations de produits pharmaceutiques avaient atteint 2,23 milliards de dollars, en hausse par rapport à 2011 (13,6%) où la facture payée était de 1,96 milliard de dollars. La hausse était également en termes de volume, passant de 24,468 tonnes en 2011 à 35,540 tonnes en 2012, soit une augmentation de plus de 45%. 
S. A. I

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Sports
	FOOTBALL : ÉLIMINATION DES U20 DE LA CAN-2013 L’anthologie d’un échec programmé
	VAHID HALILHODZIC (SÉLECTIONNEUR NATIONAL) FACE À LA PRESSE : «La pression sera énorme, mais je veux une victoire»
	HANDBALL  Derouaz dévoile son plan

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Sports 

Le football algérien continue de manger son pain noir. Les U17, les A et depuis ce 22 mars, les U20. Les résultats techniques de nos sélections empirent. Pas la moindre note d’espoir ne se profile.

Du haut de la pyramide, l’échec passe à l’applaudimètre. Raouraoua qui a échoué dans tous ses plans de redressement se contentera de ne pas reconduire les entraîneurs. Avec le coopérant français des U20, Jean-Marc Nobilo, recruté pour justifier la médiocrité des prestations des techniciens locaux, le président de la FAF n’a même pas besoin de signifier une mise de fin de fonction. Celle-ci est contractualisée : l’ancien directeur du centre de formation du Havre AC, d’où est issu Yazid Mansouri, le nouveau membre du BF chargé du suivi des internationaux algériens d’outre-mer, a tout prévu. Il a signé un contrat d’objectif, celui de mener les U20 en Turquie où se tiendra l’été prochain le Mondial de la catégorie. Nobilo qui reconnaît avoir échoué dans sa mission part sans payer les pots cassés. Il rentre chez lui avec des regrets dont celui ne pas pouvoir assurer une promotion chez les U23 qu’il ambitionnait de driver dans un proche avenir. C’est le scénario attendu quand il s’agit d’un coach étranger. Au lendemain d’un fiasco, il prend le premier avion à destination de son pays. Ce énième ratage n’a rien d’anormal. C’est une suite logique de la politique prônée par le président de la FAF. Raouraoua qui a introduit l’instance nationale du football parmi… le cercle des banques ou établissements financiers en activité dans le pays, s’est très peu soucié des facteurs liés à la pratique du sport-roi. Une discipline que l’argent seul ne peut dynamiser. Encore faut-il préciser que les moyens accordés aux jeunes sélections ne représentent que des miettes par rapport aux budgets alloués aux Verts de Vahid Halilhodzic, pour des prestations autrement plus hideuses. Celle fournie par l’équipe de Nobilo, composée d’académiciens et de quelques émigrés, est une copie conforme aux attentes des spécialistes. Ces derniers soulignaient, à chaque fois, que l’occasion leur était offerte, l’opacité qui entourait la mise en place de cette sélection, sa préparation et les véritables missions assignées à son staff conduit par Jean-Marc Nobilo. Ce dernier à qui la FAF a accordé de larges prérogatives, comme celle d’avoir un droit de regard sur les autres sélections, notamment la défunte En U17 coachée par Abdelkader Soltani, puis par Malik Zorgane, laquelle équipe a été éliminée par le Botswana, s’entêtait à ignorer toutes les suggestions et remarques que des membres de la DTN/FAF lui faisaient depuis sa prise de fonction. Ce manque de communication et le refus de collaborer avec les techniciens locaux s’est brusquement manifesté le jour où Nobilo a été interpellé sur la nécessité de faire appel aux joueurs formés par l’Académie du Paradou AC. La réponse négative donnée par le formateur français cachait mal un malaise francofrançais. JMN (Jean-Marc Nobilo), éminent cadre-formateur en France a mal digéré le fait que JMG (Jean-Marc Guillou, l’inspirateur de l’académie du PAC) soit mêlé à son limogeage, en octobre 2011, de la DTN de la fédération ivoirienne de football. L’ancien sélectionneur du Bénin a même suggéré que la décision de la FIF était «soufflée» par l’ancien responsable du centre de formation de l’ASEC Mimosas. A l’époque, Nobilo s’interrogeait sur les raisons exactes de son limogeage, contestant que la fédération ivoirienne invoque la fin de la collaboration d’«un commun accord», huit mois après son engagement. Son cas est semblable à celui de l’actuel sélectionneur des Verts, Vahid Halilhodzic. Pourtant, contrairement au Bosnien viré par la FIF juste après l’élimination de la CAN-2010, face à l’Algérie, Nobilo n’a pas chômé longtemps. A peine un petit mois de repos dans le Midi- Pyrénées que Raouraoua lui propose de s’occuper des affaires de la sélection U20 et d’observer les autres sélections. En somme, un sélectionneur dans la peau du DTN. Au bout de quinze mois, Nobilo est parvenu à ses fins. L’Algérie qui caressait le rêve de revenir dans une phase finale de la coupe du Monde dès cet été, en Turquie, se contentera de pleurer ses jeunes footballeurs. Nobilo a déjà préparé sa réinsertion en France, où il devra rejoindre dans les jours à venir le centre de formation de l’O Marseille. 
M. B

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Culture
	En librairie ELLES, DES VOIX ALGERIÉNNES DE ABDELKRIM TAZAROUTE 23 ARTISTES AU PARCOURS EXCEPTIONNEL
	THÉÂTRE La pièce 132 ans revient à Mostaganem
	TÉBESSA De nouveaux sites archéologiques romains découverts
	CONFÉRENCE Dida Badi pour une redéfinition de la structure sociopolitique touareg
	CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) : Jusqu’au 26 mars : Journées du cinéma italien à Alger. PALAIS DES RAÏS (BAB EL-OUED, ALGER) : Jusqu’au 30 mars : Exposition d'arts plastiques, «N'gaous
	ACTUCULT

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Culture : 

L'anthropologue et universitaire Dida Badi a plaidé pour une redéfinition de la structure sociopolitique des Touareg à travers la rectification, entre autres, du concept de nomadisme, considérant que ce peuple a aussi été de tout temps sédentaire. 
Intervenant lors d'une conférence intitulée «Les Touareg du Tassili n'Ajjer. Pour une lecture renouvelée de la structure sociopolitique touarègue», animée au Centre diocésain des Glycines à Alger, Dida Badi estime que les études menées par le chercheur danois Nicolaisen Johannes n'ont pas tenu du contexte qui a contribué à l'origine de ce système «différent des autres sociétés berbères». «Les Touareg ont de tout temps été sédentaires même s'ils n'ont pas été sédentarisés à la faveur du politique. Il est erroné de croire qu'il n'y a que des nomades parmi eux, comme en témoigne la lignée des Touareg du Tassili, de Libye, etc.», explique le chercheur et auteur de plusieurs ouvrages et études sur la culture touarègue et saharienne. Pour le conférencier, lui-même Targui, il est grand temps de cesser de croire que les Touareg sont des nomades «fauteurs de troubles» s'agissant des frontières, mais qu'au contraire, il existe des populations parmi eux qui «ont des territoires et connaissent bien leurs limites et celles des autres». Le mot «thasserit» désigne d'ailleurs les frontières en targui, souligne-t-il à ce propos, avant de noter que les Touareg sédentaires ont un «savoir-faire agricole et des traditions de travail». Sur le système matrimonial qui caractérise la société touarègue, Dida Badi a apporté également quelques éclaircissements, dont la légende qui entoure la reine des Touareg. Pour lui, aucune certitude n'existe au sujet du règne de Tinhinane et de l'exercice du pouvoir politique qu'on lui attribue : «Ce nom signifie la voyageuse en targui et le nom de celle qui l'accompagnait Takamat qui veut dire ‘’la cueilleuse’’ et qui renvoie sans doute à une population spécialisée dans la cueillette de graminées », explique-t-il. «En réalité, ce n'est pas la femme qui exerce le pouvoir politique mais elle le délègue à son frère ou à un autre proche», souligne-t-il avant de noter que c'est la propriété foncière qui détermine le pouvoir politique. La particularité du matriarcat dans cette société, rappelle-til, réside précisément dans le fait que c'est la fille et non le fils qui hérite de la maison et/ou du terrain. La fille la lègue à son tour à ses filles une fois mariées, mais c'est l'homme qui exploite la propriété. «Au sujet de l'héritage, certains avancent l'argument religieux qu'il est illicite qu'il bénéficie à la femme et non pas à l'homme. Pour les Touareg, la tradition et l'autochtonie sont prioritaires à la chariaâ», relève-t-il.

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Cet été, grâce aux barrages pleins, pas de délestage de lait en sachet !
	Par Hakim Laâlam    Email : hlaalam@gmail.com
Sarkozy au juge Gentil : «Tout ça, c'est la faute à… … Chakib Khelil !» Si je comprends bien, l'été qui arrive sera le meilleur été depuis l'indépendance ! Pas de délestage électrique puisque les barrages sont pleins, historiquement pleins, ce qui devrait également, dans la foulée, assurer une disponibilité sans faille du lait pasteurisé en sachet. Jusqu'à hier, on avait encore une petite inquiétude s'agissant des bonbonnes de gaz butane, mais aux dernières nouvelles, la récolte de bouse de vache est elle aussi jugée historique par le ministre Benaïssa, ministre qui, dans la foulée, n'exclut pas d'ailleurs des possibilités d'exportation des déjections bovines par méthaniers. Des navires équipés, bien entendu, du moteur Renault fabriqué à Oran et que les Marocains nous envient déjà tellement. Il faudrait juste confirmer que le flashage des derniers nés de la gamme des décodeurs Dreambox est compatible avec un examen du baccalauréat à une seule session, la deuxième session étant exclue cet été, à moins, bien sûr, que le nouveau secrétaire général du FLN ne soit élu entre-temps. Actuellement, le processus est bloqué au sein du Front, aucune pastille ne voulant céder au lavage, situation d'autant plus triste que l'allemand Henkel envisage de mettre les voiles, et cela même si ces voiles déteignent dans le programme court avec ou sans essorage, avec ou sans Eau Ecarlate. Sur un autre front, un peu moins brun – quoique !— le front social, la principale revendication des jeunes chômeurs de Ghardaïa devrait être satisfaite avant la mi-août. Ils veulent la mer, les bougres ! «Ils vont l'avoir !» s'est exclamé le ministre du Tourisme, mais ils l'auront aussi avec Melzi, le seul homme au monde qui est puissant juste parce qu'il gère une centaine de villas et un bord de plage polluée. L'idée d'extrader Melzi sur une plage intérieure, à la périphérie de Metlili et du pays Chaâmba, me plaît bien, du reste ! Mais le clou de cet été paradisiaque, ça sera sans conteste le remplacement de Coach Vahid par The Coach ! Ah ! Ça, oui ! Il a mérité le titre de The Coach, le Français Nobilo qui a emmené si loin les moins de 20 ans. Je crois bien qu'on n'a jamais été aussi loin en matière de football gags en Algérie. Dans les chaumières ghanéennes, on en rit encore chaudement. Jusqu'à en suffoquer. Profitons-en alors au moins pour refiler aux frères ghanéens les fameux climatiseurs FIAT fabriqués dans l'usine de Tiaret. Leur compresseur équipe déjà les méthaniers qui transportent la bouse de vache. Quelle bouse de vache ? M'enfin ! Mais celle qui empêchera de toutes les façons toute extradition de Khelil vers l'Algérie en été, et à n'importe quelle autre saison de l'année, au demeurant. Je croyais avoir été clair tout au long de cette chronique, non ? C'est franchement déprimant votre manque d'attention. Tellement déprimant que j'en fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.  H. L.

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