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Actualités : Saâdani l’a annoncé hier Bouteflika va donner un poste à Chakib Khelil
Chakib Khelil est manifestement appelé à occuper de nouveau un poste de responsabilité. La nouvelle n’est plus du domaine de la rumeur. C’est une information livrée hier par Ammar Saâdani dans un entretien accordé à TSA. Le SG du FLN, qui incarne aujourd’hui le rôle de véritable porte-parole des centres de décision, nous en apprend aussi un peu plus sur le retour, très controversé, de l’ancien ministre de l’Energie. Abla Chérif - Alger (Le Soir) - «Khelil peut revenir et renouer effectivement avec la gestion en tant que cadre de l’Etat et ce, quel que soit le poste que va lui accorder le président de la République. C’est son droit et celui de tous les cadres lésés», nous apprend donc Saâdani. Le ton qu’il utilise ne souffre aucune équivoque pas plus qu’il ne laisse planer le doute en imputant directement la décision au chef de l’Etat qui «va», dit-il, accorder à l’ancien patron du ministère de l’Energie un poste de responsabilité qu’il préfère sans doute ne pas dévoiler pour l’instant. On se souvient cependant l’insistance avec laquelle le même secrétaire général du FLN avait notamment évoqué la «souffrance» de la Sonatrach depuis le départ de Chakib Khelil, soutenant que ce dernier fait «partie des hommes qui doivent diriger cette société». Cette déclaration a été faite peu de temps après l’annonce du retour de Khelil qui peut, a-t-il ajouté, à nouveau «occuper un poste de ministre ou même plus». Toutes les hypothèses sont, dès lors, permises et la «réintégration» de l’homme accusé de corruption, de malversations… semble n’être qu’une question de temps. Comme à son habitude, Saâdani a balayé d’un revers de la main toutes les accusations de l’ancien ministre affirmant que celui-ci n’avait pas été «condamné par la justice mais bien par des parties et des personnes qui avaient des intérêts politiques et personnels (…) Il n’a aucune affaire en justice en Italie ni ailleurs. Ce sont des rumeurs, des affaires montées de toutes pièces». Etranges déclarations faites de surcroît à l’heure où la justice milanaise en charge du dossier poursuit son travail. Il y a quelques mois encore, les juges italiens avaient même affirmé détenir des preuves contre Chakib Khelil (des écoutes téléphoniques) dans l’affaire des pots-de-vin. Le tribunal de Milan d’experts parmi lesquels le juge qui avait entraîné la chute de Berlusconi n’a pas classé l’affaire officiellement, et doit, au contraire, se prononcer dans quelques jours sur la demande introduite par Farid Bejaoui lequel réclame la présence de Chakib Khelil qui doit, dit-il, être entendu sur les accusations de corruption dont il fait l’objet. Dans ce contexte, la réponse que doit fournir la justice italienne à ce propos renseignera définitivement sur cette affaire aux dessous opaques. Une affaire qui ne semble aucunement inquiéter les dirigeants algériens, à en croire l’assurance de Saâdani En sait-il davantage sur le sujet ? Se peut-il que son assurance et ses propos (jamais lancés à la légère) reflètent l’existence effective d’une sorte de deal entre les responsables algériens et italiens autour d’une affaire devenue trop encombrante pour l’Algérie et son Président connu pour ses liens d’amitié avec Chakib Khelil ? Si tel est le cas, les explications données par le secrétaire général du FLN au sujet des raisons du retour de l’ancien ministre prendraient tout leur sens. Ainsi, il explique à TSA que ce retour répond non seulement à un besoin de réhabilitation «mais il met aussi fin aux menaces non justifiées à l’encontre des cadres honnêtes et propres». Cette fois, cependant, Saâdani n’identifie pas l’origine des menaces mais suggère clairement que c’est leur retour au pays qui permettra de les absoudre et de les réhabiliter. En les protégeant des poursuites dont ils font l’objet à l’étranger ? En protégeant l’ancien ministre de l’Energie d’une éventuelle mise en application du mandat d’arrêt international lancé à son encontre et qui ne semble, à ce jour, n’avoir fait l’objet d’aucune annulation ? L’hypothèse fait de plus en plus son chemin chez l’opinion algérienne, exaspérée par ces «coups de force» à répétition. L’opacité entretenue autour de ce dossier sensible et les méthodes mêmes utilisées par les responsables algériens pour justifier un tel retour non seulement au pays, mais aussi à un poste de responsabilité à présent, laissent inévitablement la voie ouverte à toutes sortes d’interrogations. Car pour tous, et en l’absence de démonstrations inverses, Chakib Khelil reste justiciable… A. C.

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Sports : Qualifications de la CAN-2017 (4e journée, groupe J) : Éthiopie 3 – Algérie 3 Des frayeurs et des ressources
Comme il fallait s’y attendre, la mission des Verts à Addis-Abeba n’a rien d’une simple formalité. Etrillés 7-1, vendredi passé à Blida, les Ethiopiens tenaient à leur revanche. Conditions climatiques et de jeu aidant, les Walyas n’ont accompli que la moitié de leur objectif, arrachant un nul mérité face à un ensemble algérien qui a alterné le bon, le moyen et le mauvais.
Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Pas de grands chamboulements, comme attendu, dans le Onze de départ choisi par Christian Gourcuff. Excepté Mesloub qui prenait le poste de Medjani, au milieu, le joueur de Levante ayant été décalé dans l’axe défensif en remplacement de Belkaroui, laissé sur le banc suite à des soucis physiques connus à la fin de la manche de vendredi passé, le sélectionneur des Verts a reconduit le groupe qui avait étrillé les Walyas, quatre jours plus tôt à Blida (7-1).Johannes Sahle, lui, a complètement reconfiguré son Onze avec l’intronisation de quatre éléments, le gardien Abel Mamo, le défenseur Suliman Mohammed, le milieu Anteneh Tesfaye et l’attaquant Mengesha qui avait été incorporé dans le quart d’heure de la rencontre de vendredi. Sur le terrain, le dispositif de Gourcuff n’a pas vraiment changé, même s’il faut reconnaître qu’instinctivement, sous la pression précoce des Ethiopiens, les joueurs algériens ont reculé d’un cran. Ce qui s’est traduit par un ascendant des joueurs de Sahle matérialisé à l’entrée de la demi-heure par une réalisation de Kebede. Le buteur des Walyas, auteur du but d’honneur à Blida, a repris sans être inquiété un corner de son camarade Bekele. Un but qui venait confirmer les approximations de la défense algérienne trop hésitante à chaque incursion adverse. Devant, les essais de Feghouli, Slimani et autre Mahrez n’arrivaient que rarement à proximité de la zone de Mamo, le portier éthiopien suivant du regard, en deux reprises, des frappes liftées de Feghouli qui passaient à côté de son poteau gauche (12’ et 31’). Sans percussion, le souffle à moitié coupé, les Algériens ont souffert dans leur quête de contrôler le jeu. Dépossédés du cuir, sur une pelouse qui n’en avait que le nom, les camarades de Brahimi vaquaient telles des âmes en peine.Sans vraiment perdre le nord, les hommes de Gourcuff se réveillent peu à peu, parvenant à rétablir l’équilibre avant la fin du premier acte. Un contre rondement mené par Mesloub, qui effectue une passe aveugle sous forme d’aile de pigeon, trouve Slimani, qui venait d’être averti par l’arbitre, le buteur des Verts n’avait qu’à exécuter une tête plongeante victorieuse.
Slimani-Kebede, duels de chasseurs ! Une égalisation qui a fait beaucoup de bien aux joueurs algériens qui vont se ruer, dès lors, sur le périmètre de Mamo. Sans effet sur le tableau d’affichage qui verra les deux teams rentrer dans leurs vestiaires dos à dos. Dès la reprise, le coach éthiopien apporte son premier changement à vocation offensive. Fikadu viendra épauler l’inarrêtable Kebede. Celui-ci ne tardera pas à profiter de cet apport en «défonçant» l’arrière-garde algérienne figée par la déroutante percée du buteur éthiopien (49’). Sonnés par cette réalisation sur laquelle Zeffane mais aussi l’axe défensif algérien sont responsables, les Verts se remettent difficilement dans le match. Les balles données en intervalle n’arrivent pas à destination faute d’un souffle plus long des avants. Gourcuff décidé alors de sortir Boudebouz du banc fait sortir Mesloub, trop mou et mal inspiré. Et le premier ballon joué par le Montpelliérain, un corner semblable à celui qui a permis aux locaux d’ouvrir le score, permettra à Mandi de crucifier Mamo d’une reprise de tête rageuse (60’). L’on pensait alors l’EN définitivement relancée, soulagée. En vain. Un autre moment d’errements de la défense permet à Fikadu de retourner au fond des bois algériens une frappe mal repoussée par M’Bolhi (64’). L’intrigante prestation de nos défenseurs a donné l’avantage aux attaquants éthiopiens qui allaient se donner un malin plaisir pour tenter le diable à plusieurs reprises. Les joueurs de Sahle avaient tellement envie de se faire pardonner aux yeux de leur public, en se montrant gourmands en de nombreuses actions offensives, qu’ils oubliaient de défendre. Ce qui ne pardonnait pas face à des virtuoses de l’acabit de Brahimi, fauché dans les 18 yards alors qu’il se dirigeait droit vers les buts. Le penalty accordé par le referee kenyan, irréprochable faut-il le souligner, sera exécuté en force par Ghoulam (85’). L’EN a assuré le point du nul en attendant son billet pour Gabon-2017. Avec en effet 10 points dans son escarcelle, contre 5 pour l’Ethiopie, l’on voit mal les Verts rater la marche vers la 31e phase finale du Mondial africain. M. B.
Fiche technique Addis-Abeba, stade Ydnekachew-Tessema, temps chaud et humide, pelouse lamentable, affluence nombreuse (30.000 spectateurs), arbitrage du trio Davies Ogenche Omweno-Marwa Aden Range- Gilbert Cheruiyot(Kenya) Buts : Kebede (29’ et 49’), Fikadu (64’) Ethiopie, Slimani (42’), Mandi (60’), Ghoulam (s.p. 85’) Algérie Avts : Slimani (41’) Algérie Ethiopie : Abele Mamo, Mekunnen Alua Grima, Mergiya Tadle Mengesha (Elias Mamo, 70’, Suliman Mohammed, Anteneh Tesfaye, Gibetu Getaneh Kebede, Deng Ramkel Lok (Abdulkerim, 83’), Gobeze Behaido Assefah, Seyoum Ashalew Tamene (Demissie Dawt Fikadu, 46’), Godo Shemeles Bekele. Entr. : Yohannes Sahle Algérie : M’Bolhi, Zeffane, Ghoulam, Mandi, Medjani, Mesloub (Boudebouz, 58’), Taider, Brahimi (Guedioura, 88’), Feghouli (Ghezzal, 75’), Mahrez, Slimani. Entr. : Christian Gourcuff
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Jack l’Eventreur VS Raspoutine ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
USA ! Donald Trump s’en prend violemment à l’Arabie Saoudite. Finalement, en chaque salaud sommeille un bond fond.
Faut juste savoir le dénicher !
Quelle est cette urgence qui sonne aux portes de l’opposition démocratique qu’elle se voit «obligée» d’inviter Rachad, Benhadj, les résidus poilus du FIS, l’éplucheur de pommes de terre à l’envers, Abdelhamid Brahimi ou encore Anouar Haddam à venir assister au Mazafran II ? J’espère qu’il s’agit juste d’un «malentendu journalistique» et que des confrères ont mal interprété le carnet de bal de l’ICSO, croyant y lire ces noms tristement gravés dans l’histoire sanglante du pays. Mais tout de même ! J’ai bien lu, par contre, cette déclaration d’un membre du comité préparatoire du Mazafran II, qui, pour balayer d’un revers de sa main ce genre d’interrogations, a tout simplement rappelé que «le pouvoir a bien invité d’anciens émirs terroristes à dialoguer au Palais et à donner leur avis sur la Constitution réformée». Oui ! C’est vrai ! Il a raison, le bougre ! Et donc, poursuivons sur cette voie de la «raison et de la sagesse» : si demain, Abdekka, dans ses deux déclinaisons «prénominiques» et dans l’ensemble de ses succursales agissantes et mobiles, déterre en Angleterre le corps de Jack l’Eventreur et le ramène en Algérie afin que le macchabé british donne son avis sur nos prochaines législatives, l’opposition sera-t-elle alors obligée, en réaction, d’envoyer une délégation en Russie pour en exhumer à son tour la dépouille de Raspoutine afin de la convier à venir déblatérer dans une station balnéaire algérienne sur la présidentielle de 2019 ? Ça serait dans la logique des choses. Celle d’une sorte d’escalade hallucinante : puisque le pouvoir l’a fait, pourquoi pas nous ? Et c’est là que moi, pinson sans portée de voix réelle, j’ose quand même pousser mon cri entre les barreaux de ma cage : «Mais justement parce que c’est toi, mon ami ! Et toi, tu ne peux pas monter à l’assaut démocratique de la citadelle juché sur le dos de Mourad Dhina !» Travailler inlassablement au départ de ce système, oui ! Mais pas avec ceux qui travaillent inlassablement, depuis des décennies, au… départ de l’Algérie du concert des nations ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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