092-/-ACTUALITES DU JEUDI 02 AVRIL 2015
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Jeudi 02 Avril 2015
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الخميس 12 جمادى الآخرة 1436 ه
الخميس 2 أفريل 2015 م
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Le béton asphyxie le nord de l'Algérie Cinquante ans après l’indépendance, le pays navigue à vue et peine à trouver la voie à suivre pour garantir un... |
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Boumerdes: Cinq ans de prison pour un directeur d'école qui a abusé sexuellement d'une élève
Les faits avaient choqué plus d’un. La punition infligée à son auteur par la justice aussi. Le directeur de...
Autoroute Est-Ouest, Khalifa bank, Khalifa Moumen et Sonatrach I : 4 procès en six semaines...
La deuxième session criminelle de l’année judiciaire en cours, aussi bien de la cour d’Alger que de celle de Blida, retiendra...
Quand un plan anti-crise fait défaut...
L’idée d’une baisse prolongée des cours du brut commence à être intégrée en haut lieu....
Issad Rebrab à propos de la promotion des exportations : «Il faut une volonté politique»
Invité à la conférence nationale sur le commerce extérieur, le patron du groupe privé Cevital, Issad Rebrab, n’y...
Actualité
Le béton asphyxie le nord de l'Algérie
Cinquante ans après l’indépendance, le pays navigue à vue et peine à trouver la voie à suivre pour garantir un...
«L'option des Hauts-Plateaux et du Grand-Sud est restée une chimère»
«Le SNAT a été bousillé lors de la campagne pour le 4e mandat»
«On assiste à une politique de dévorement durable»
ESS - Real Banjul (Gambie), demain à 18h30 : Une opportunité pour préparer le marathon
Les Noir et Blanc, qui n’ont certainement pas digéré la dernière défaite en championnat national, à domicile de...
CSC - NAHD : Reporté au 10 avril
CAF. ASO - Horoya Conakry (Guinée), demain à 18H: Horoya croit à la qualification
L’équipe guinéenne Horoya Conakry est arrivée mardi à Chlef, en provenance de Casablanca (Maroc).
Economie
Revenus des opérations à l'exportation: des délais de rapatriement à rallonger
Dépenaliser l’acte d’exporter, améliorer les délais de la récupération de la TVA, prévoir des ports...
Election de Muhammadu Buhari à la tête du Nigeria : Première alternance démocratique du pays
Avec un peu plus de quinze millions de voix, soit 53,9% des suffrages, Muhammadu Buhari, 72 ans, candidat du Congrès progressiste (APC), a...
La Palestine membre officiel
Une cérémonie à huis clos a été organisée au siège de Cour pénale internationale (CPI) à...
Patrimoine mondial classé par l'UNESCO : Réhabilitation de deux sites algériens dégradés
Vu à la télé : Le long sommeil
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Faillite de la politique d’aménagement du territoire
Le béton asphyxie le nord de l’Algérie
le 02.04.15 | 10h00
Cinquante ans après l’indépendance, le pays navigue à vue et peine à trouver la voie à suivre pour garantir un développement harmonieux, durable et équitable sur l’ensemble de son territoire.
Est-ce normal que 63% des Algériens vivent sur 4% du territoire et que le Sahara, qui représente 87% de la surface du pays, ne soit occupé que par 9% de la population ? Comment stopper la sécheresse, l’exode rural et l’avancée du béton au détriment des terres agricoles ? Quelles sont les politiques à mettre en œuvre pour mettre un terme à la littoralisation et assurer la pérennité des ressources stratégiques ? Telles sont les problématiques majeures qui menacent l’avenir du pays à moyen et long termes.
Cela fait plus de cinq ans qu’on a entendu parler du schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), mais ses orientations ne sont pas, ou peu appliquées sur le terrain.
Cet instrument de prospective, qui définit «les enjeux et les scénarios de développement souhaitables à l’horizon 2030», semble avoir été rangé dans les tiroirs quelques mois après son élaboration. Le territoire national est caractérisé par des déséquilibres frappants. Les différences entre les milieux ruraux et urbains, d’une part, et entre le littoral et la steppe, d’autre part, constituent une véritable menace pour la pérennité des ressources naturelles.
«Le Sud est l’avenir de l’Algérie et nous ne pouvons le négliger ou le laisser à tout vent», a déclaré le Premier ministre la semaine dernière à Hassi Messaoud. Dans la pratique, c’est tout l’opposé de ce discours qui se fait.
Des menaces multiformes
L’Etat continue à réaliser de nouvelles villes au Nord au moment où on devrait les voir pousser au Sud. Résultat : pas moins de 300 000 ha de terres agricoles ont cédé la place au béton depuis l’indépendance. Au rythme où vont les choses, les habitants des villes du Tell risquent de ne pas trouver où cultiver une seule patate. Le gros des programmes de logements et des équipements publics affectés aux wilayas du littoral est réalisé sur des sols fertiles. «Certains responsables n’accordent aucune importance à l’aspect qualitatif des projets et leur impact sur le développement local. Le plus important pour eux, c’est de les réaliser à temps afin de recevoir les félicitations de leurs chefs hiérarchiques», soutient M. Oulhadj, un architecte exerçant à Rouiba.
Il y a quelques jours, le wali de Bouira avait annoncé l’inscription d’un projet d’une nouvelle zone industrielle dans la commune de Dirah, sur une surface de 700 ha de terre agricole. Un projet contraire aux objectifs et aux orientations du SNAT. En matière économique, les dernières statistiques de l’ONS font état que 8,5% des entreprises du pays sont basées dans le sud du pays et un quart dans les Hauts-Plateaux. Cet organisme révèle que seulement 12% des entités administratives recensées à l’échelle nationale sont installées dans le Sud et 28% dans les Hauts-Plateaux.
Comment mettre un terme à ces déséquilibres ? L’urgence est de stopper l’exode des populations des Hauts-Plateaux et du Sud vers les villes du Nord et du littoral. L’objectif à long terme est de parvenir à renverser cette tendance aux conséquences fâcheuses sur le milieu et les ressources naturelles. Selon les experts, celles-ci sont en «dégradation constante en raison des pratiques culturales, des pollutions, des facteurs naturels et anthropiques». Le SNAT fait état de 11 millions d’hectares menacés par la désertification, et 12 millions touchés par l’érosion hydrique en zones de montagnes. L’érosion éolienne concerne 32 millions d’hectares de zones arides et semi-arides.
La salinisation, elle, touche principalement les terres irriguées de l’Ouest et les oasis. Des phénomènes aggravés par la restriction de la surface boisée qui a perdu 21% de son étendue depuis 1955, en raison des incendies, du surpâturage et des coupes de bois, affirment les experts qui ont mis sept ans pour élaboré leur étude qui révèle les opportunités et les contraintes du territoire.
Depuis le début du XXe siècle, pas moins de 30 espèces floristiques ont complètement disparu et un grand nombre se trouve menacé d’extinction. C’est dire que la situation ne prête guère à l’optimisme et appelle à des solutions urgentes pour garantir le devenir des générations futures. Même nos ressources énergétiques sont limitées. Le rapport du Forum économique mondial (FEM) de 2014 classe l’Algérie à la 88e place pour la contribution de son système énergétique à la croissance et au développement économique, avec un score de 0,34.
Cet indice démontre dans quelle mesure l’énergie d’un pays peut soutenir ou non le développement et la croissance. En ce qui concerne le respect de l’environnement, le rapport classe l’Algérie à la 85e position avec un score de 0,40. Même les ressources hydriques ne sont pas exploitées de manière rationnelle. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on fasse état de protestations dans les quatre coins du pays à cause de la pénurie d’eau potable. L’Algérie compte 72 barrages d’eau et 9 stations d’épuration. La réalisation de ce genre de structures est assez couteuse. Ce qui est insoutenable à long terme, notamment après la chute des prix du pétrole.
D’où la nécessitée de généraliser l’utilisation des eaux épurées dans l’irrigation, afin d’économiser cette ressource, préconisent les spécialistes. Le pays s’est doté d’une centaine de stations d’épuration durant ces dernières années, mais on n’a pas encore formé le personnel (5000) devant les faire fonctionner.
Autre défi à relever : repeupler les villages désertés durant la décennie noire à cause de l’insécurité. Selon le SNAT, 86% de la population du pays réside dans les chefs-lieux de communes, de daïras ou de wilayas. L’exode rural continue à ce jour. La wilaya de Tissemsilt compte, selon la presse, 73 écoles primaires fermées faute d’élèves à scolariser.
Tizi Ouzou en a 43 et Oum El Bouaghi 25. N’est-ce pas une preuve de l’inefficience de la stratégie adoptée jusque-là par les gouvernements successifs pour stopper ce phénomène et inciter les exilés à regagner leurs terres ? Le montant d’aide à l’habitat rural, fixé à 700 000 DA, est jugé insuffisant par de nombreux postulants, notamment ceux habitant les localités au relief très escarpé, où les travaux de terrassement et de fondation coûtent les yeux de la tête.
Repeupler les zones rurales
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communiqué
Le sigle d'El Watan usurpé
le 02.04.15 | 10h00
La SPA El Watan avise qu'elle n'a aucune relation, de près ou de loin, avec la chaîne privée de télévision El Watan DZ, qui a usurpé son sigle qui lui appartient depuis le 8 octobre 1990.
La SPA El Watan ne dispose, jusqu'à l'heure actuelle, d'aucune chaîne de télévision. Elle poursuit en justice El Watan DZ pour usurpation de sigle, déposé en bonne et due forme à l'INAPI.
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Karim Tedjani. Ecologiste
«On assiste à une politique de dévorement durable»
le 02.04.15 | 10h00
Karim Tedjani est un écologiste et fondateur du portail Nouara dédié à l’environnement en Algérie. Ce jeune passionné de la nature a sillonné plus de 20 wilayas du pays ces deux dernières années.
Durant ses longs périples, il a rencontré des centaines d’Algériens qui ont fait part de leurs déceptions et de leurs aspirations. Malgré les longues distances qui les séparent, ses interlocuteurs sont animés par un seul et même objectif, protéger leur milieu et ses ressources naturelles. Selon Tedjani, les déséquilibres, qui caractérisent l’aménagement du territoire national, sont le produit d’une fausse équité basée sur une politique qui ne tient pas compte de la diversité des cultures des populations et des caractéristiques des différentes régions du pays. «Cette règle qui consiste à penser global et agir local est une véritable menace pour tout ce qui fait la richesse de l’Algérie», avertit-il, estimant que certains Algériens se comportent comme des colonisés sur leurs propres terres.
L’Algérien doit, selon lui, se réconcilier avec son environnement et changer son rapport avec l’eau. Pour lui, les pouvoirs publics sont en train d’appliquer une politique de dévorement durable. «Le développement durable c’est un leurre. Moi, j’ai vu des gens massacrer des forêts avec la complicité des forestiers. L’Algérie dispose de beaucoup de lois, mais elles ne sont jamais appliquées», déplore-t-il.
Ramdane Koubabi
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Amar Berrara. P/APC de Timezrite (Boumerdès)
«Doter les collectivités territoriales de nombreux pouvoirs»
le 02.04.15 | 10h00
«Pour qu’il y ait un bon aménagement du territoire, ont doit d’abord modifier la Constitution et instaurer un système fédéral. L’expérience a démontré que ce sont les Etats fédéraux, comme l’Autriche, le Canada, l’Allemagne…, qui sont la référence dans ce domaine.
Sans décentralisation, on ne pourra rien faire. Il est anormal de décider à partir de Hydra ce qui devrait se faire dans des régions qui sont différentes à tous points de vue. Les limites entre les territoires doivent être définies selon des données géographiques et sociologiques et non en fonction de chiffres administratifs ou par des calculs politiciens. On doit aussi doter les collectivités locales de véritables pouvoirs, car celles d’aujourd’hui sont réduites à de simples appareils administratifs. Est-ce logique de mettre un élu sous la tutelle d’un administrateur ? La gestion des affaires de la commune nécessite des moyens financiers et une force d’exécution, c’est-à-dire une autorité.
Or, les APC n’ont ni l’un ni l’autre. Le maire n’a en vérité aucun pouvoir. Il ne peut toujours pas réquisitionner la force publique et n’a aucun droit de regard sur la gestion de l’hôpital du coin, du CFPA, des structures de sécurité…Pourtant, c’est lui le premier responsable sur le territoire de la commune.»
Le procès CNAN reporté au 29 avril
Deux ex-PDG, des cadres et Ghaith Pharaon à la barre
le 02.04.15 | 10h00
V ingt-trois prévenus étaient à la barre, dont deux anciens PDG du groupe CNAN, des cadres de la compagnie et le richissime Saoudien, Ghaith Rashad Pharaon, actionnaire d’une filiale de la CNAN et de la cimenterie de Beni Saf, qui a brillé par son absence à l’audience…
Hier, l’audience du pôle pénal de Sidi M’hamed près la cour d’Alger, a connu une effervescence particulière. La salle était archicomble, dès 9h30.
Le détenu, Ali Boumbar, ancien PDG de la CNAN, n’était toujours pas arrivé, suscitant une attente de près d’une heure. C’est le seul prévenu en détention provisoire parmi les 21 cadres de l’entreprise poursuivis pour, entre autres, «association de malfaiteurs», «dilapidation de deniers publics» et «négligence».
A noter Ali Koudil, son prédécesseur à la tête de la compagnie, qui avait été condamné pour l’affaire du naufrage de deux navires au port d’Alger, avec à leur bord 18 marins, mais aussi de nombreux cadres dirigeants notamment de filiales du groupe CNAN, ainsi que le Saoudien, Ghaith Rashad Pharaon, qui avait défrayé la chronique il y a un peu plus d’une année, lorsqu’il avait saisi des navires du groupe CNAN, à l’étranger, en prenant en otage le personnel navigant, avant de réclamer le paiement de factures, que beaucoup jugent complaisantes, pour ne pas dire fictives.
Saisie de navires CNAà l’étranger
Cet homme d’affaires, faut-il le rappeler, est à la tête d’un groupe, qui avait acheté 35% des parts de la cimenterie de Beni Saf, à l’ouest du pays, mais aussi 49% des actions de la filiale du groupe CNAN, IBC (International Bulk Carriers). C’est cette transaction qui a retenu l’attention de la justice.
Il s’agit en fait d’une joint-venture qui a permis, à Pharaon, d’exploiter sept navires de la filiale, Aïn Témouchent, El Hadjar, Nedroma, Nememcha, Blida, Djebel Ksel et Djebel Rafaâ. Dès la signature de l’accord, Pharaon a créé une nouvelle société, Leedarwo, avec un capital ne dépassant pas les 1000 dollars, pour sous-traiter l’affrètement des navires à la charge d’IBC, et dont il est actionnaire. Profitant d’un marché à la hausse, Leedarwo gagne une fortune, mais IBC ne reçoit que des miettes.
L’enquête ouverte au niveau du pôle pénal s’est attardée sur ces graves dérives, et pour lesquelles de nombreux cadres dirigeants de la CNAN et de la filiale IBC ont été poursuivis en 2012.
Beaucoup d’absents au procès
Vingt-trois d’entre eux ont été inculpés, avant que la chambre d’accusation ne décide d’un non-lieu au profit de 12 d’entre eux, appelés à comparaître en tant que témoins. Hier, ni Ghaith Pharaon ni Mohamed Tahar Djoudi n’ont répondu présents à l’appel du juge, tout comme la majorité des témoins. Dès l’ouverture de l’audience, un des avocats a demandé le renvoi du procès, en raison de l’état de santé d’un de ses confrères constitué.
«De grâce, ne me parlez pas de renvoi. J’ai renvoyé des affaires pour examiner celle-ci, et en venant, je priais Dieu pour que vous ne demandiez pas l’ajournement. Pourquoi me faites- vous çà ?», lance le magistrat à l’avocat. Un autre défenseur a demandé au juge la convocation du rédacteur du rapport de l’IGF. «Nous avions exigé son audition au juge d’instruction et ce dernier a refusé, mais la chambre d’accusation l’a sommé de le faire.
Aujourd’hui, nous voulons qu’il soit présent, parce que le rapport qu’il a établi est très important pour le dossier», dit-il. Très contrarié, le juge prononce le renvoi de l’affaire au 29 avril.
Salima Tlemçani
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