11-aout 2009

°°LeSOIRDALGERIE- du MARDI 11 AOUT 2009 -*+*---Actualités LE CORPS DE SON FILS A ÉTÉ RETROUVÉ SUR LA PLAGE LA CAROUBE (ANNABA) La mère de Zinedine accuse la mafia des passeurs DIALOGUE ENTRE LES CULTURES Le mouvement des Combattants pour la paix remporte le Prix Euro-Med 2009 RENCONTRE INFORMELLE ENTRE LE FRONT POLISARIO ET LE MAROC Christopher Ross en maître du jeu BOUMERDÈS Une impressionnante armada pour déloger 35 familles OPÉRATION MILITAIRE D’ATH-OUABANE (TIZI-OUZOU) Le black-out de mise APRÈS LA FERMETURE DE LEURS 27 UNITÉS DE PRODUCTION 1 090 non-voyants appréhendent l’avenir TAXE SUR LES RECHARGEMENTS PRÉPAYÉS Fin de la cacophonie GESTION ÉCONOMIQUE Le gouvernement sait-il où il va ? LES SCIENTIFIQUES SONT FORMELS Samedi 22 août : premier jour du Ramadan GRIPPE PORCINE Un vingtième cas confirmé Périscoop Le contre-pied d’Ould- Abbès En attendant Sidi-Saïd... Des nominations «anticipées» chez Djiar Des changements à Algérie Télécom Régions TLEMCEN Honaïne, un petit royaume sur mer KHENCHELA Le logement rural inexploité RELIZANE Des habitants réclament le gaz naturel BRÈVES… INSPECTION DU TRAVAIL À SKIKDA 15 787 infractions commises durant le 1er semestre 2009 SÉTIF Création de l’association «Les amis des Ath Yalas» à Guenzet Sports FOOTBALL ALGÉRIE-URUGUAY Un sérieux test pour les Verts TOURNOI DE L'UNAF (-17 ANS) Un nouveau test pour les cadets RAFIK SAÏFI À AL KHOR : «Je suis ici pour le titre» HANDBALL 17e CHAMPIONNAT DU MONDE JUNIORS GARÇONS HADJAZI SAÏD, LE COACH NATIONAL SE CONFIE AU SOIR : «On ne prépare pas un Mondial en un mois» VOILE Coupe d’Algérie à Alger-Plage JUDO CHAMPIONNAT DU MONDE CADETS Les Algériens fébriles FOOTBALL ANGLETERRE Manchester City : Questions pour des millions Chronique du jour A FONDS PERDUS Les monopoles ont une patrie Culture 2e ÉDITION DU FESTIVAL NATIONAL DU RAÏ À SIDI-BEL-ABBÈS De l’improvisation pour sauver le festival CÉLÉBRATION DE L’INDÉPENDANCE ET DU CONGRÈS DE LA SOUMMAM À TIZI-OUZOU L’histoire et la culture revisitées à Illoula Ou Malou Femme magazine Se muscler les jambes en douceur... Des idées pour minceur Gâteau de courgettes aux herbes Petits soufflés au chocolat Monde ESPAGNE Une femme présumée membre de l'ETA recherchée pour les attaques de Majorque AFRIQUE L'Angola s'engage à tenir la présidentielle «dans les temps», selon Clinton IRAN Rafsandjani ne dirigera pas la prière de Téhéran vendredi AFGHANISTAN Les talibans ont pris le dessus, selon le commandant américain -- °°°°- -MARDI 11 AOUT 2009 --

Mardi 11 août, 223e jour de l'année

Le dicton météorologique du jour:

"Si le jour de Sainte Claire

La journée est chaude et claire,

Comptez sur les fruits à couteau,

A coup sûr ils seront beaux"

Le proverbe du jour:

"Le pain de la nourrice est beaucoup plus doux que le gâteau de la mère" (proverbe hollandais)

La citation du jour:

"Elle est en retard, c'est qu'elle viendra" (Sacha Guitry)

 

lehic.dz@hotmail.com


LES SCIENTIFIQUES SONT FORMELS
Samedi 22 août : premier jour du Ramadan

Les spécialistes en astronomie sont comme l’année passée, formels quand à l’impossibilité d’observer le croissant lunaire, la nuit du jeudi 20 août 2009 censée être celle du doute. C’est l’association Islamic Crescent Observation Project (ICOP), une référence dans les pays arabes qui a annoncé la couleur en diffusant des informations concernant le début du mois sacré de Ramadan sur son site Internet. Suite...


GRIPPE PORCINE
Un vingtième cas confirmé

La grippe porcine a touché, à ce jour, 20 personnes en Algérie. Le vingtième cas a été confirmé ce dimanche par le laboratoire de référence de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA). Le virus a été détecté chez un nourrisson de sexe masculin âgé de 14 mois, arrivé à Alger le 2 août dernier avec ses parents, en provenance d’Espagne. Suite...



Actualités : LES SCIENTIFIQUES SONT FORMELS
Samedi 22 août : premier jour du Ramadan


Les spécialistes en astronomie sont comme l’année passée, formels quand à l’impossibilité d’observer le croissant lunaire, la nuit du jeudi 20 août 2009 censée être celle du doute. C’est l’association Islamic Crescent Observation Project (ICOP), une référence dans les pays arabes qui a annoncé la couleur en diffusant des informations concernant le début du mois sacré de Ramadan sur son site Internet.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les membres de l’association ont démontré qu’il sera impossible d’observer le croissant lunaire dans la nuit de jeudi à vendredi. Soit la nuit du doute selon le calendrier de l’hégire. «A moins de posséder le pouvoir de voir par-dessus l’horizon, il ne sera pas possible de voir la lune la nuit du doute», souligne pour sa part le professeur Mimouni, président de l’association Sirius d’astronomie. Interrogé hier, il expliquera que le jeudi 20 août, la conjonction ou la naissance de la lune aura lieu à 11 h 02 mn heure locale, donc lors du coucher du soleil à Alger, l’astre lunaire sera couché quelques minutes avant. D’où l’impossibilité de le voir. Ces données font que le mois de Chaâbane s’étalera sur trente jours selon la communauté astronomique du mode arabe et le premier jour du Ramadan sera le samedi 22 août. Le professeur Mimouni ajoute que même dans les régions où la lune se couchera après le soleil, il sera difficile d’observer l’astre à l’œil nu. Le scientifique notera, par ailleurs, qu’il ne sera possible d’observer l’astre lunaire qu’à partir de la région de l’Amérique du sud et avec l’utilisation d’instruments d’observation. Les données scientifiques mises à part, en Algérie c’est le comité des croissants lunaires du ministère des Affaires religieuses qui est habilité à émettre une fetwa sur la date du début du mois de jeûne. A ce propos, un responsable au ministère des Affaires religieuses précisera que pour cette année, les membres du comité se réuniront la nuit du doute, soit le jeudi 20 août. Ces dispositions seront annoncées dans les prochains jours dans un communiqué, selon notre interlocuteur qui expliquera que le comité prend en considération aussi bien les données scientifiques que celles fournies par l’observation de l’astre lunaire par les membres du comité au niveau du territoire et à l’œil nu.
F.-Z. B.

UNION ASTRONOMIQUE MONDIALE
L’association Sirius primée

L’association Sirius d’astronomie a décroché le premier prix au concours des «100 heures d’astronomie ». L’annonce de la consécration de Sirius a été faite hier lors de l’assemblée générale de l’Union astronomique mondiale tenue à Rio de Janeiro. L’association, animée par des astronomes spécialistes et amateurs, a obtenu le premier prix dans la catégorie de la manifestation des «100 heures d’astronomie». Du 2 au 5 avril dernier, des milliers de sites de par le monde, selon un communiqué de Sirius, ont réuni des astronomes professionnels et amateurs. Ces derniers ont partagé leur passion pour l’astronomie avec le grand public. Cette manifestation est considérée comme la plus importante de tous les temps. Au moins un million de personnes ont dans ce cadre et pour la première fois regardé le ciel à travers un instrument d’optique. Plus de cent pays ont participé au projet ainsi que les 80 plus grands observatoires d’astronomie de par le monde, selon les informations fournies par l’association Sirius. Sirius est la seule association arabe à avoir pris part à ce concours.
F.-Z. B.



Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/08/11/article.php?sid=87027&cid=2


Actualités : GESTION ÉCONOMIQUE
Le gouvernement sait-il où il va ?


Le gouvernement se dirige-t-il vers un but et en fonction de quels moyens ? L’Exécutif sait-il où il va ? En d’autres termes, les pouvoirs publics ont-ils une stratégie économique bien précise ? Un questionnement auquel l’on est tenté clairement de répondre non.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir)- Par stratégie, l’on entend l’art de diriger et de coordonner des actions pour atteindre un objectif, censé être global et à long terme. Une définition commune, inspirée par l’art militaire et présente dans la littérature tant virtuelle que dans les dictionnaires. Il s’agit de définir des actions de manière cohérente selon une logique séquentielle, continue et ininterrompue, pour atteindre un ou des objectifs. Comme il s’agit de traduire cette démarche en plans d’actions ciblés et temporels, mais aussi des plans alternatifs en cas d’impondérables. Cette conception de la stratégie s’applique-t-elle à la conduite des affaires économiques en Algérie ? Essayons d’y répondre loin de tout a priori. Relevant de la responsabilité de tout gouvernement, la conduite des affaires économiques suppose une vision à court, moyen et long terme. Elle suppose l’existence d’un ou plusieurs objectifs bien précis et des moyens notamment matériels nécessaires à leur réalisation. Cela sans omettre l’élément humain primordial. En termes de vision, le gouvernement tant l’actuel que les précédents se projette mal ou peu sur le long terme. Certes, des concepts globaux (économie de marché, développement, insertion dans l’économie mondiale, préparer l’après-pétrole…) sont mis en avant dans les discours officiels. Des concepts qui restent de simples mots qu’on galvaude au gré des circonstances politiques internes et externes. Ainsi, le gouvernement se contente d’évoquer l’après-pétrole mais ne le définit pas clairement, résolument et en termes d’actions et de moyens à mobiliser. Autre exemple, l’exécutif prône l’insertion dans l’économie mondiale (ouverture du commerce extérieur, adhésions aux regroupements économiques et commerciaux régionaux et mondiaux…). Toutefois, cette insertion reste un vœu pieux tant elle est bridée par le manque d’anticipation et de bonne gouvernance, des engagements pris mais non respectés, des actions entamées mais non achevées pour des raisons tant objectives que subjectives. L’Exécutif engage des réformes et des actions d’ordre économique qu’autorise le contexte financier, mais dans le flou, sans voir loin et sans utiliser les moyens adéquats. Des réformes sont enclenchées, menées à la hussarde, remises en cause continuellement et qui ne sont jamais achevées ou évaluées à bon escient. Des changements tactiques sont opérés sans répondre à aucune logique. Des objectifs, parfois chiffrés, sont annoncés mais ne correspondent pas cependant aux moyens en place ou contredisent des objectifs fixés antérieurement (dans le domaine financier, bancaire, la promotion de l’investissement…). Voire, le gouvernement opte, comme but de son action, pour la maîtrise coercitive du commerce extérieur et décide en ce sens, sans prendre en considération les répercussions en découlant tant au plan national qu’international. Pis, il annonce des mesures, suivies de contre-mesures parfois contradictoires, au risque de discréditer son action et de la rendre incompréhensible. Ce qui est contraire à l’essence même de la stratégie, savoir où l’on veut y aller, comment y aller et pourquoi y aller, se préparer à y aller, obéir à une règle de conduite et respecter ses engagements. Des options de développement sont annoncées, présentées comme des buts, ou une panacée, et confiées pour leur réalisation à un encadrement humain dont la compétence seule ne suffit pas. Des choix économiques sont fixés mais qui sont irréalisables faute de moyens suffisants ou à cause de blocages et lourdeurs bureaucratiques tenaces. Ou bien les moyens financiers, logistiques et humains existent mais sont inutiles faute d’une vision globale. Ou bien le gouvernement choisit mal les moyens de sa politique. Des options sont envisagées mais qui sont reniées par la suite, en fonction d’humeurs ou d’intérêts personnels parfois divergents. Des choix primordiaux sont renvoyés aux calendes grecques à cause de divergences d’approche au plus haut niveau, d’une tendance quasi obsessionnelle des décideurs au compromis et au reniement devant des pressions exogènes et/ou internes difficilement surmontables. Mais aussi faute d’existence d’espaces de dialogue et de concertation, de contrepouvoirs représentatifs, agissants et réactifs (parlement, sphères syndicales et patronales, mouvement associatifs, médias…). En somme, le gouvernement ne sait pas où aller même s’il croit le savoir, patine et fait du surplace, notamment dans la gestion financière et bancaire. Une situation qui perdure depuis plus d’une décade, le politique ne jouant pas son rôle en matière de réflexion et conception et l’économique en subissant les répercussions. La question pouvant faire l’objet de moult études, l’Algérie manque ainsi cruellement de stratégie dans le domaine économique.
C. B.





Source de cet article :
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°°Latribune-online- du MARDI 11 AOUT 2009 -*+*---Actualités e les Ligues régionales à réussir le début des championnats. - Poste-repos-horaires Repos hebdomadaire: Algérie Poste aménage les horaires d'ouverture de ses établissements - Accident de la route : Deux morts et un blessé grave dans un accident de la route à Chlef. - Santé / Bilan : Près de 3000 mordus en 2009 à Tizi-Ouzou par des canidés errants selon les services de prévention. - Algérie-santé-grippePorcine Un nouveau cas de grippe A/H1N1 détecté en Algérie. Avec ce nouveau cas enregistré, le nombre cumulé de cas confirmés en Algérie s'élève à 20 cas. - Sûreté-infrastructures-projets : projet de création de quatre nouvelles écoles de police à l'échelle nationale. - Désenclavement-routes : plus de deux milliards de dinars pour des pistes de désenclavement à Illizi. - Football-Algérie : l'équipe algérienne U-23 en stage à Blida. - Hydrocarbures : Création d'un groupement mixte algéro-vietnamien dans le secteur pétrolier. - Emigration clandestine : Sept candidats à l'émigration clandestine interceptés au large de Mostaganem. - Musique : Décès de l'artiste targuie Tarzagh Benomar à l'âge de 84 ans. - Hydraulique-gestion-étude : une étude pour déterminer le volume des eaux souterraines à M'sila. - Education-rentrée scolaire : réception en septembre prochain de 18 établissements scolaires à Chlef. - Ramadhan-solidarité : la substitution du couffin du Ramadhan par un chèque reportée à l'année prochaine. - - | -- °°°°- -MARDI 11 AOUT 2009 --

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Les prix flambent à l’approche du Ramadhan

Les consommateurs sans protection

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Photo : Riad

Par Billal Larbi

à moins de deux semaines du début du mois de Ramadhan, les prix des fruits, légumes et autres produits alimentaires flambent. Un simple tour du côté des marchés de la capitale renseigne sur cet état de fait. La valse des prix devient chose banale. Chaque année, en pareille circonstance, nous avons droit au même décor. Personne ne semble en mesure de mettre un terme à cette situation. A mesure que le Ramadhan approche, la flambée va aller crescendo. «Aïch yalguellil !» s’écriera une vieille dame, au couffin à moitié vide, rencontrée au marché Ali Mellah situé à la place du 1er Mai. Rien qu’en discutant avec elle, vous avez toutes les données relatives à la mercuriale. Inutile d’avancer plus loin tant les détails donnés sont exhaustifs. «La pomme de terre à 50 dinars et la tomate à 60 dinars ! C’est vraiment trop. Jusqu’où ira la patience du citoyen ? De nombreux pans de la société s’abstiendront de bien de produits», tranche-t-elle. Pour beaucoup de personnes interrogées, le prix du second légume cité (la tomate) est considéré comme inhabituel par rapport à l’été 2008. En effet, la tomate était alors cédée à 15 et 20 dinars (pour le premier choix). A quelques encablures de là, plus exactement au marché de Belcourt, le même constat est fait. Dans une anarchie indescriptible, exacerbée par un soleil de plomb et, de surcroît, dans un climat électrique (les prises de bec entre commerçants et consommateurs sont légion), les gens ne s’affairaient pas tellement à faire leurs emplettes. Contrairement aux saisons précédentes, ils ne «faisaient pas le plein» en matière d’achat. Leur frénésie a assurément baissé d’un cran. On se contentait du strict minimum. On est bien loin du temps où, lorsqu’on déambulait dans les marchés, l’expression «donnez-moi trois kilos» revenait comme un leitmotiv. Parfois, les gens se contentaient d’une livre d’un légume donné. Sachant pertinemment que la marchandise était disponible (mais à quel prix, s’il vous plaît !), les gens préféraient acheter sans se précipiter. Ce qui est sûr, c’est qu’en l’absence de l’affichage des prix par de nombreux commerçants (où sont donc passés les agents de contrôle de la DCP dont on nous
a tant parlé), les gens ne se hasardaient pas à acheter sans prendre la précaution de demander les prix. Ces derniers, justement, ne différaient pas tellement de ceux en vigueur ailleurs. La pomme de terre variait entre 35 et 45 dinars, les carottes étaient cédées à 40 dinars, la courgette à hauteur de 40-50 dinars, le poivron à 70 dinars. Pour les fruits, et au regard de la cherté de l’écrasante majorité d’entre eux (pêche à 150 dinars, raisins à 90 dinars, banane à 100 dinars…), les gens jetaient leur dévolu sur les produits de saison, pastèque et melon en tête, à la faveur de la baisse des prix de ces derniers. L’unanimité est totale au sujet du fait qu’en dépit de l’existence d’un arsenal juridique étoffé, le contrôle des produits et la protection du consommateur font défaut en Algérie. «La protection du consommateur constitue le dernier des soucis de ceux censés y veiller», nous diront en chÅ“ur des pères de famille venus faire le marché. Pour certains mandataires, il ne fait pas de doute que ce sont les spéculateurs, contrôlant les leviers d’un créneau échappant totalement à la régulation, qui sont derrière l’actuelle flambée des prix. Ils refusent qu’on veuille à tout prix le faire porter sciemment la responsabilité de cette hausse spectaculaire des fruits et légumes. «Même si la production de la tomate est inférieure à celle de l’année dernière, rien ne peut justifier les niveaux actuels des prix. Personne ne peut expliquer comment la tomate, chez les producteurs, est cédée sur le champ à environ 20 dinars alors que, sur les étals, ce prix est triplé», fera remarquer un grossiste, ajoutant que c’est l’informel qui dicte sa loi. C’est d’ailleurs sur ce dernier point qu’insistera Salah Souilah, le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA), lors de la conférence de presse qu’il a tenue récemment. Il n’y ira  pas par quatre chemins pour dire que c’est le marché informel qui mine tous les efforts déployés en matière de régulation. Mais, loin de toutes ces explications, le consommateur veut des réponses concrètes à ses questions. Qui est derrière la flambée de la mercuriale ? Cette dernière est-elle une fatalité à l’approche de chaque mois de Ramadhan ?
A quelle gymnastique le citoyen, aux modestes moyens, devra-t-il s’adonner pour passer le mois de carême sans trop de problèmes ? Des questions qui resteront sans doute sans réponse. Une chose est sûre : à la faveur du mois sacré, les commerçants ne vont pas se faire prier pour dépouiller les citoyens. L’opération risque de durer dans la mesure où, après le Ramadhan, il faudra compter avec les dépenses de l’Aïd et celles de la rentrée scolaire.
Bon courage à tous ! 

B. L. 

 

°°LEXPRESSIONDZ- du MARDI 11 AOUT 2009 -*+*---Actualités-Actualité FONCTION PUBLIQUE Vendredi et samedi, journées de repos hebdomadaire TICHY Les habitants de Mahoui désertent leur village POMME DE TERRE Une production de 25 millions de quintaux LES AUTORITÉS ONT MIS FIN AU SUSPENSE Seul le crédit immobilier sera accordé Internationale GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE LIBANAIS La mise en garde de Netanyahu VIOLENCES EN IRAK 42 tués et plus de 200 blessés dans trois attentats CONGRÈS DU FATAH Une nouvelle direction pour booster le parti APRÈS SA MÉDIATION EN CORÉE DU NORD Que faire de Bill Clinton? Sport SAMY BOUSEKINE, ENTRAÎNEUR DU MO BÉJAÏA «Le club est en danger» HADJ AÏSSA OPTE OFFICIELLEMENT POUR AL ITIFAK «Je suis venu pour gagner des titres» JEAN CASTELLAN, ENTRAÎNEUR DU MCEE «El Eulma sera au rendez-vous cette saison» MARADONA «Je n’imagine pas une Coupe du monde sans l’Argentine» Culture TERZAGH BENOMAR, LA DOYENNE DE L’IMZAD, TIRE SA RÉVÉRENCE La chanson tindi en deuil Dans les Coulisses CINÉMA GI Joe, le réveil du Cobra en tête du box office LE FESTIVAL DU FILM INTERNATIONAL DU SAHARA OCCIDENTAL «Seul au monde à se tenir dans un camp de réfugiés» Régions BOUIRA Anarchie et commerce informel TIZI OUZOU Qui gère le transport des voyageurs? BÉJAÏA Du désert à la plage TIZI OUZOU Menace sur le chêne-liège Dossiers 6E CONGRÈS DU FATAH La Palestine dans l’attente d’un messie ou d’un Mehdi DOMINIQUE DE VILLEPIN ET LES RELATIONS INTERNATIONALES L’algérie dans la cité des hommes AÂMI SAÏD L’homme de toutes les situations BÉJAÏA-ALGER EN AUTORAIL Le train reprend ses droits -- °°°°- -MARDI 11 AOUT 2009 --

ACTUALITÉ

FONCTIONNAIRES, RETRAITÉS ET ÉTUDIANTS PIÉGÉS PAR ALGÉRIE-POSTE
«Vous aurez vos chéquiers après...l’Aïd»
11 Août 2009 - Page : 3
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Beaucoup de citoyens attendent, désespérément, leurs carnets de chèques postaux

En attendant la réception d’un nouveau matériel sophistiqué, Algérie Poste affirme que la pénurie de chèques postaux ne sera résorbée qu’en octobre.

Ramadhan, rentrée sociale et Aïd: trois rendez-vous cruciaux auxquels les citoyens doivent faire face. Néanmoins, en cette période de grandes dépenses, les citoyens, notamment les fonctionnaires, les retraités et les étudiants boursiers, vivent au rythme des retards enregistrés par les services d’Algérie Poste en matière de délivrance de chèques postaux.
C’est un véritable cafouillage et un mécontentement général suscités par une telle situation et aggravés par le silence affiché des responsables. Or le courroux des titulaires de chèques postaux est à son comble, aggravé par la prochaine rentrée scolaire et le Ramadhan induisant des dépenses ruineuses.
En effet, beaucoup de citoyens attendent, désespérément, leurs carnets de chèques postaux, dont la demande a été faite depuis des mois. Joint hier par téléphone, M.Bouffenara, directeur de la communication à Algérie Poste, a tenu à éclaircir certains points. Tout en reconnaissant des défaillances au niveau de la livraison des chéquiers, il a expliqué que cela est dû principalement aux pannes répétées des équipements «vétustes».
Se voulant rassurant, il a affirmé qu’Algérie Poste a commandé un nouveau matériel sophistiqué entrant dans la confection des chèques postaux.
Sa réception au port d’Alger n’est prévue qu’à la fin du mois courant. Ce matériel, a-t-il ajouté, sera opérationnel, au plus tard, au mois d’octobre prochain.
De ce fait, des millions de fonctionnaires, de retraités et d’étudiants, ayant épuisé leurs chéquiers doivent prendre leur mal en patience en attendant de récupérer leur dû. Cette pénurie de chèques postaux, devenue récurrente, pénalise des milliers de ménages.
En effet, des parents d’élèves, en particulier ceux ayant épuisé leurs carnets de chèques ne peuvent opérer des retraits sur leurs comptes pourtant bien alimentés et leur situation est, au demeurant, intenable.
Des centaines d’entre eux attendent depuis des mois le renouvellement de leurs chéquiers bien qu’ils aient formulé la demande.
En vain. Parmi eux se trouvent aussi de simples salariés et des pensionnés. «Cela fait deux mois que je suis sans carnet de chèques. A chaque fois que je vais aux nouvelles, on me somme d’attendre que le postier vienne me le remettre comme il se doit quand il sera prêt», s’est indignée désabusée Saliha, une dame rencontrée dans un bureau de poste.
Quant à Hocine, enseignant de son état, la situation est plus grave. «N’ayant plus de chèques postaux en réserve, et attendant depuis des mois un carnet qui ne vient pas, je suis obligé d’emprunter de l’argent par-ci par-là pour entretenir mon ménage», a-t-il avancé.
Ainsi, des commandes faites depuis des mois n’ont pas été satisfaites et les titulaires de comptes courant postaux, désarmés, se retrouvent impuissants devant cette situation des plus inextricables et des plus énervantes, notamment à la veille de chauds rendez-vous sociaux. Pour résoudre ce fâcheux contretemps, M.Bouffenara préconise le recours aux cartes de retrait magnétiques avant d’admettre «malheureusement, le client algérien ne fait pas confiance à la transaction financière numérisée». Plus de 50% de la clientèle d’Algérie Poste en possession d’une carte magnétique, à savoir 5,8 millions de cartes distribuées depuis janvier 2007. Toutefois, le tiers de ces clients n’utilisent pas les cartes leur préférant les chèques postaux. Et pour cause. Le plus souvent les distributeurs automatiques ne fonctionnent pas.

Meriam SADAT

 



11/08/2009
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