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Actualités : MESSAGE SUR LE 8 MAI 1945 DE BOUTEFLIKA Une entreprise de séduction interne et externe
Le pouvoir craint le pire. Et déjà de nombreux refus se sont manifestés depuis le début du 4e mandat : refus de prendre part à la cérémonie d’intronisation, refus de postes proposés dans le nouveau gouvernement et refus de prendre part au projet de nouvelle Constitution. Des messages du Président Bouteflika à décrypter, il y en a quasiment tous les jours et sur nombre de sujets, et il y en aura encore probablement. Pour l’instant, il faudra se contenter de ce type de communication qui ôte toute possibilité aux sémiologues d’analyser, gestes, tonalité et autres, l’écrit étant la seule source d’analyse. Le dernier en date est celui qu’il adressa à l’occasion de la commémoration du 69e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945. Son contenu nous renseigne sur deux aspects bien distincts : d’abord la quête désespérée du détenteur du 4e mandat de séduire l’opposition. Quant au deuxième point tout aussi important est le revirement spectaculaire opéré par Bouteflika dans son rapport à la France de Hollande, ce dernier ayant été le premier chef d’Etat à se précipiter à le féliciter pour son 4e mandat. Il est vrai que depuis deux ans il y a eu beaucoup de choses et notamment une longue hospitalisation chez le colonisateur ; un positionnement géopolitique nouveau consacré par la France à notre pays et enfin l’affaiblissement incontestable de notre diplomatie ces vingt dernières années qui permettent à la France aujourd’hui, comme aux Etats-Unis d’ailleurs, de jouer en terrain acquis et conquis. Alors que son discours prononcé à Sétif il y a deux ans — 8 mai 2012 — à l’occasion du 67e anniversaire de ces massacres s’adressait plus à la France pour lui suggérer «une lecture objective de l’histoire entre l’Algérie et la France» tout en lui rappelant avec force «le caractère imprescriptible de ces crimes et tous les crimes commis par la colonisation française durant les 132 ans d’occupation de l’Algérie», dans ce dernier message, rien de tel. Des massacres du 8 Mai il en fut question en introduction du message, mais pour les évacuer très vite et centrer sur l’essentiel : un message qui s’adresse d’abord aux Algériens et particulièrement à l’opposition pour l’amener à cautionner son immense projet de Constitution. C’est à une véritable entreprise de séduction que le Président Bouteflika s’est résigné bien malgré lui sûrement, sachant que ses troupes, celles ayant voté pour sa reconduction, étant bien peu nombreuses malgré tout et malgré ce qu’il en dit dans son message déclarant que le peuple «m’a honoré, dans sa majorité écrasante, en me renouvelant sa confiance…» Même si cela était vrai, ça ne suffirait pas et le Président plus qu’un autre le sait à ses dépens. L’opposition dans le pays, même si son encrage populaire n’est pas encore à la mesure des attentes des citoyens, a bien changé toutefois. Le regroupement des partis et ou d’associations d’idéologies très différentes en une association conjoncturelle pour un objectif commun minimum fait craindre le pire au pouvoir. Ce pire s’est déjà manifesté par de nombreux refus, qui se sont exprimés individuellement ou collectivement depuis le début de ce quatrième mandat : refus de prendre part à la cérémonie d’intronisation ; refus de postes proposés dans le nouveau gouvernement ; refus de prendre part au projet de nouvelle Constitution… Dans cette conjoncture politique très nouvelle, le sentiment de panique envahit la sphère dirigeante. C’est bien ce sentiment qui a poussé Bouteflika à charger son dernier texte d’appels à «la conjugaison des efforts dans la sérénité et l’unité loin de la haine et de la discorde» ou encore à expliquer que dans son message «il est plutôt question de la réunion de toutes les volontés nationales dans un esprit de solidarité, de coopération et de concorde en vue de consolider les bases de ce que nous entendons réaliser». L’«unification des rangs» à laquelle appelle Bouteflika» doit, selon lui, se faire «indépendamment des obédiences». En fait, son illusion est de penser que si l’opposition s’est faite contre lui, indépendamment des obédiences, son appel à l’unification des rangs pour réaliser son programme et notamment mettre en place sa nouvelle Constitution peut suivre le même chemin. Rien n’est moins sûr.
4e mandat ? Une garantie plurielle pour la France Quant au message en direction des acteurs des massacres du 8 Mai 1945, il n’y en aura pas et comment peut-il en être autrement ? L’Algérie de Bouteflika a changé et la France dirigée par Hollande aussi. Aujourd’hui, Bouteflika ne s’encombre d’aucun sentiment de gêne pour choisir l’Hexagone et confier à ses militaires ses soins et ses convalescences. Au plan économique, tout est entrepris pour que la France consolide sa position sur notre territoire et développe sa part dans un marché énorme garantissant aux industries et notamment aux PME françaises une survie et à la France une part de l’immense gâteau pétrolier et gazier. Il faut faire vite avant que le prix des hydrocarbures ne chutent et avant que les puits ne soient à sec. Lorsque l’on dit, comme on l’a fait plus haut que dans le message de Bouteflika sur ce 69e anniversaire ne contient pas de message particulier en direction de la France, l’on n’est pas tout à fait exact. Il en contient un récurrent : la stabilité. A usage interne bien sûr mais aussi et surtout externe. Lorsqu’il évoque la stabilité, Bouteflika l’oppose à «la division, à la mésentente et à faire répandre l’irresponsabilité et le désordre». Voilà, suggère Bouteflika, ce qui peut arriver si la stabilité dont il pense être l’acteur principal, sinon l’unique, n’était pas aux commandes. Ce message subliminal a été relayé durant toute la campagne et continue de l’être. Dans ces conditions comment s’étonner que le premier chef d’Etat à féliciter Bouteflika a été Hollande. La satisfaction française s’explique au double plan économique et géopolitique. Les affaires françaises pourront continuer à se faire sans problèmes dans un climat stable. Dans le communiqué français de félicitations, il a été déclaré : «Au lendemain de la réélection d’Abdelaziz Bouteflika, le président de la République lui souhaite un plein succès dans l’accomplissement de sa haute mission». Cette haute mission, du point de vue français, n’est autre que la continuation des affaires florissantes pour son économie qui en a tant besoin et d’autre part, la poursuite du rôle régional que l’Hexagone a assigné à nos dirigeants : le programme sécuritaire commun notamment, et pas seulement, dans l’échange d’informations sécuritaires et la poursuite de la lutte antiterroriste au Maghreb et dans le Sahel, sans laquelle la paix de l’Hexagone serait compromise et sa France-Afrique remise en cause, même si la France socialiste se défend de poursuivre cette politique aujourd’hui. Khedidja Baba Ahmed
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Actualités : Accidents de la route 17 morts et 93 blessés durant la seule journée de jeudi
Dix-sept personnes sont mortes et 93 autres ont été blessées dans 46 accidents de la circulation routière survenus jeudi dans plusieurs wilayas du pays, a indiqué vendredi un bilan de la Gendarmerie nationale. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya d'Aïn Defla avec 3 personnes tuées dans un accident survenu dans la commune de Djelida, suivie de la wilaya de Relizane avec 2 personnes décédées dans la commune de Sidi-Lazreg, a précisé la même source. Selon le bilan de la Gendarmerie nationale, les 46 accidents enregistrés à travers 25 wilayas, ont causé aussi «des dégâts matériels importants» à 67 moyens de locomotion impliqués.
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Régions : Le Soir du Centre TIPASA Plusieurs communes se prémunissent contre certains motards
Il a été constaté que plusieurs communes côtières de la wilaya de Tipasa recourent aux ralentisseurs pour freiner les ardeurs des hordes de motards qui commencent à faire leur apparition en ce début de saison estivale. Un élu d’une commune côtière s’explique à ce sujet «nous n’avons jamais refusé d’accueillir des estivants sur nos côtes et sur nos plages. Cependant, nous déplorons que plusieurs jeunes gens à moto investissent nos communes, en prenant nos routes pour des circuits de course. Nous déplorons aussi la survenance de plusieurs accidents graves dus aux vitesses excessives de ces “motards” sur des tronçons souvent exigus, notamment entre Sidi-Ghilès et Damous. Aussi, nous avons décidé de mettre en place des ralentisseurs, communément appelés “dos-d’âne”», affirme l’élu d’une coquette ville touristique. Un résident de cette ville côtière de la wilaya de Tipasa nous dira à ce titre, «ces motards qui roulent à tombeau ouvert sur les tronçons autoroutiers Blida-El Affroun et Bou-Ismaïl-Cherchell ne semblent être freinés, ni par les radars, ni par les limitations de vitesse légales. Ils n’écoutent que le vrombissement de leurs grosses cylindrées. C’est suicidaire !», témoigne ce résident. Plus loin, un autre citoyen de Tipasa préconise plus de rigueur dans le contrôle de ces motos, «il serait peut-être opportun de déclarer une lutte ouverte à ces insensés de la route. Les conducteurs de motos de 125 CC doivent être appelés à un respect du code de la route, notamment lors des excès de vitesse, les dépassements dangereux, le non-port de casque». Un témoin du passage de ces hordes de motards s’insurge, «il est malheureux de constater que d’autres types de pseudomotards qui ne sont pas astreints au permis de conduire, utilisent de simples motocyclettes, qui sont enfourchées à deux, sans casques et roulant au maximum de leur vitesse. Lorsque ces motards de circonstance traversent la ville en groupe de 15 ou 20 motocyclettes, on dirait une nuée de sauterelles. Arrêtés au premier barrage, ces jeunes pleurnichent en jurant de ne plus recommencer», martèle notre témoin qui ajoute qu’il «convient de sensibiliser ces motards sur les risques de telles conduites et des dangers de la route». En marge de ces assauts des motards, certains automobilistes estiment que «l’installation des dos-d’âne comme obstacles, ne respectant ni la loi, ni l’urbanisme, ni l’esthétique de la ville, n’est pas la solution appropriée contre ces hordes de motards. Il faut sévir et être plus rigoureux lorsqu’ils traversent les villes de nuit, avec leur lot de nuisances sonores en perturbant la quiétude des citoyens». D’autres automobilistes condamnent ces dos-d’âne, érigés en violation de leurs préoccupations et qui voient leurs véhicules gravement malmenés ou endommagés. D’autres automobilistes avancent leurs propres arguments et affirment que «ces ralentisseurs sont soumis à l’autorisation préalable du wali et qu’ils doivent s’insérer dans un schéma d’aménagement global et leur choix devra être de dernier recours». Nos interlocuteurs sont formels et affirment que «la loi impose qu’en agglomération, les ralentisseurs sont interdits sur les voies à grande circulation, dans les virages et à la sortie de ces derniers». A Cherchell, la proximité d’un port de pêche alimente en gros cordages usagés les quartiers de certaines agglomérations urbaines qui, en dépit des «dos-d’âne», bouclent des voies de part en part à l’aide de ces cordages en guise d’obstacles pour faire ralentir les ardeurs des véhicules. Houari Larbi
Aïn-Soltane (Aïn-Defla) Un groupe d’individus investit le siège de l’APC et prend possession des lieux Cela s’est passé jeudi dernier à Aïn-Soltane, le chef-lieu d’une des communes de la daïra de Aïn-Lechiakh. A peine les services administratifs de l’APC ouverts qu’un groupe d’individus ont fait irruption dans le bâtiment, investi le siège, chassé le personnel avant d’occuper les lieux, empêchant ainsi les 24 000 habitants de la commune de profiter des différents services, et ce, durant toute la journée de jeudi. Des responsables locaux ont bien tenté de ramener les membres de ce groupe a la raison mais sans résultat. Ce n’est que peu après 17h30 qu’une réunion autour d’une table a pu avoir lieu entre le P/APC et tous les membres du groupe, sous la surveillance d’éléments de la Gendarmerie. Qu’est-ce qui a motivé ce groupe à entreprendre ce «coup de force» ? Qui sont les membres de ce groupe ? Il s’agit en fait de jeunes de la localité qui émargent pour la plupart au «filet social» en effectuant divers travaux, des emplois précaires, et ce, depuis des années sans voir venir l’espoir d’un emploi stable couronné par un recrutement. L’un des membres, affirmant être diplômé, a exhibé un paquet de photos d’un local à usage commercial dans un état de délabrement total. Tous ont exigé un poste de travail affirmant que des postes avaient été attribués par la wilaya et que le maire ne voulait pas les leur affecter. A ces accusations, le maire a répondu calmement : «Allez à la DAL (Direction des administrations locales), informez-vous si réellement des postes nous ont été attribués». Unanimement ils ont refusé d’entreprendre cette démarche, prétextant «on ne nous dira pas la vérité, on ne nous laissera pas entrer à la wilaya, on ne nous recevra pas». Face à ces allégations, le maire leur a proposé «alors venez avec moi, je vous accompagnerai moi-même», proposition refusée aussi par «débrouillez-vous vous-même pour arracher ces postes ! Nous vous avons élus et si vous n’êtes pas capable de le faire, laissez la place à quelqu’un d’autre !» Un autre de renchérir : «Si nous ne les obtenons pas, nous reviendrons, et ce sera pour vous dire Arhal (partez).» Sûr de lui le maire dira : «Vous savez que notre commune est déficitaire et que nous ne fonctionnons que grâce aux subventions de la wilaya.» Ajoutant «même si des postes nous seront attribués, nous les distribuerons par ordre de mérite comme le stipule le règlement mais en aucun cas à 11 personnes qui usent de violence, car vous n’êtes pas les seuls à les mériter». A l’occasion, l’élu les informe des projets inscrits sur le territoire de la commune et qui vont générer des postes de travail stables à savoir la réalisation d’un CSP, d’une polyclinique et surtout d’une résidence universitaire de 4 000 lits. «Nous ne pouvons pas encore attendre, nous sommes âgés, nous voulons fonder des familles à l’instar de beaucoup de jeunes, sinon donnez-nous une allocation, une part du pétrole comme nous l’a promis le président de la République.» La réunion entre le maire et les 11 membres du groupe a pris fin vers 18h30 sans qu’une promesse de remise du siège à l’administration ne soit faite, donc le doute sur sa réouverture au public reste douteuse. Dehors, des habitants n’ont pas manqué d’exprimer leur désapprobation face à ce coup de force «même si la revendication des membres de ce groupe est légitime, le moyen utilisé pénalise les 24 000 habitants de la commune… réclamer des droits en privant des milliers d’autres de leurs droits est injuste, un procédé que personne honnêtement ne peut cautionner… il est temps que le droit des uns finisse là où commence le droit des autres surtout quand les autres sont la majorité», nous ont dit des citoyens. Karim O.
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Sports : Ligue 1 (27e journée) Jour de sacre pour l’USMA ?
Fin de suspense, ce soir ? Probable à la condition que l’USMA ne perd pas et que l’ESS, son dauphin soit accrochée à domicile. Sinon une énième victoire de cordée pour les Rouge et Noir scellerait le sort de ce challenge à sens unique. Le Chabab de Belouizdad, concerné par la lutte de survie, sera-t-il la neuvième victime de cordée des hommes de Velud ? Pas sûr même s’il faut dire que, cette saison, les gars de Laâqiba n’ont rien fait de bon pour espérer désarçonner un ensemble de Soustara qui crache le feu offensivement (39 buts inscrits) tout en ayant de solides arguments défensifs (18 buts encaissés). Pour l’Aigle Noir de Sétif, la préparation du match de Ligue des champions, la semaine prochaine face à l’ogre de l’ES Tunis, la réception du voisin bordjien, qui a déjà les deux pieds en ligue 2, peut être anecdotique car un succès ne changerait point la donne concernant la course au sacre, l’USMA aura l’occasion de fêter son titre mardi prochain à l’occasion de la venue du RCA. Les craintes sétifiennes viendraient de la menace de la JSK (46 points) qui guette le moindre faux pas pour s’installer en seconde position. Place pour laquelle son hôte, cet après-midi, l’USMH (43 points) en l’occurrence, est potentiellement candidate.
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Sports :Point de presse de Vahid Halilhodzic ce lundi La liste des 30 et le programme final de préparation au menu
Le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, animera un point de presse ce lundi matin (11h) au Centre technique national de la Fédération algérienne de football (FAF) à Sidi Moussa (Alger), 48 heures après le début de la première étape du stage des Verts en prévision de la Coupe du monde 2014 au Brésil (12 juin- 13 juillet). Le technicien bosnien devrait communiquer, pour la circonstance, le programme de préparation complet de l'équipe nationale qui fera son entrée lors du Mondial face à la Belgique le 17 juin. La liste des 23 joueurs qui seront concernés par la participation au rendez-vous planétaire devrait également être évoquée lors de cette rencontre avec la presse, par l'ancien sélectionneur de la Côte d'Ivoire. Une liste élargie de 30 joueurs a été déjà envoyée à la Fédération internationale de football (Fifa), en attendant que Halilhodzic tranche sur celle des 23, au plus tard le 2 juin prochain. Au menu des coéquipiers de Madjid Bougherra, un autre regroupement en Suisse à partir du 26 mai pendant lequel ils disputeront deux rencontres amicales face à l'Arménie, le 31 mai à Sion et à la Roumanie, le 4 juin à Genève. Le départ pour le Brésil est prévu pour le 7 juin.
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Sports : Handball : Championnat nationale Une Dames (23e journée) Un match décisif à Constantine
En ce samedi, la caravane des dames sera à sa 23e étape, autrement dit la 10e journée du retour. Quelques confrontations plus ou moins intéressantes sont à suivre. Pendant que les leaders et leurs dauphins poursuivent leur petit bonhomme de chemin en attendant de livrer leur face-à-face, trois formations luttent, désespérément, pour leur maintien en ce palier alors que le reste des pensionnaires ne jouent que pour améliorer leurs positions. Plus concrètement, les Pétrolières recevront les représentantes d’Arzew tandis que les El-Biaroises seront reçues par les Olympiennes de Constantine. Derrière ce duo, plusieurs formations visent cette troisième place du podium. Il s’agit du HBCF Arzew, du FS Constantine, du HHB Saïda et l’ASFAK Constantine qui semblent les plus aptes à la décrocher. Dans le bas du tableau, on retrouveles ensembles du CRB Didouche-Mourad, de la JS Awzelaguen et du NRF Constantine. Ces deux dernières devaient se rencontrer, hier, dans l’Antique-Cirta dans une pathétique explication. Pour l’équipe de Didouche-Mourad qui a les deux pieds en division inférieure, la partie à disputer devant les Universitaires d’Alger ne sera que pure formalité. Par contre les visiteuses devraient y ramener au minimum un point pour assurer sa place en ce palier. H. C.
Start (Aujourd’hui) à Constantine «salle Zouaghi» (11h) : ASFAKC-CHB Badjarah à Constantine «salle Hamlaoui»(10h) : OJSC-HBC El-Biar à Constantine «salle Hamlaoui» (11h30) : CR Didouche-Mourad-RIJA Alger à Bordj El-Kiffan (10h) : GS Pétroliers-HBCF Arzew à Saïda (10h) : HHBS-HBC Gdyel à Touggourt (10h): ESFORT-FS Constantine *Le match NRF Constantine-JS Awzelaguen s’est déroulé hier.
Championnat de France Mohamed Mokrani sacré avec Dunkerque L'international algérien de handball Mohamed Mokrani a été sacré champion de France avec son club l'US Dunkerque, après la défaite de son rival, le Paris Saint-Germain devant Montpellier (36-28), rapporte le site de L'Equipe.fr. Grâce à sa victoire, Montpellier prive le PSG du titre et le double au classement, puisqu'à deux journées de la fin, Paris (3e) compte cinq points de retard sur Dunkerque, sacré, pour la première fois de son histoire, champion de France. Victorieux la veille (mercredi) à Toulouse (24-21), les coéquipiers de Mokrani ont finalement assisté à leur couronnement devant la télévision, réunis tous ensemble. Les données étaient simples : Paris devait l’emporter en terre héraultaise ou abandonner son titre de champion de France. L'US Dunkerque prend donc la succession du PSG et de sa «Dream Team» qui avait tout écrasé l’an dernier, et appose désormais son nom aux côtés des plus grands du hand français. Pourtant, l'effectif de l'USDK contient moins de noms prestigieux que certains de ses adversaires, et malgré cela, l’équipe nordiste a dominé le championnat, battant deux fois le PSG, s’imposant à Montpellier le mois dernier, ne connaissant que trois fois la défaite. Troisième budget de la D1 avec quelque 4,6 millions d'euros, Dunkerque a fait jusqu'ici la différence avec Montpellier (6,6 millions d'euros) et le PSG, qui dispose de trois fois plus de moyens avec 13,6 millions d'euros annuels, en misant sur sa formation et la stabilité de son groupe. Il y a quatre ans, Dunkerque n’avait encore jamais rien gagné. Puis, coup sur coup, les titres (Coupe de France, Trophée des champions, Coupe de la Ligue) ont commencé à rentrer. Et, aujourd’hui, c’est le plus important de tous au niveau national que l’équipe nordiste vient de remporter.
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Pas si folle que ça, la guêpe royale ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
L’Algérie est tellement gangrenée par la corruption que même ses singes s’appellent…
… Magot !
Les cercles irradiants en charge de propager les intentions présidentielles nous jurent que Abdekka veut une réforme de la Constitution qui réintroduirait la limitation des mandats. Là, tu te dis deux choses : soit les cercles irradiants te prennent pour une buse. Soit le creusage vers le fond a réellement atteint les abysses et, vu ton âge, ton état physique et surtout mental, il vaut mieux que les fouilles futures continuent sans toi. En même temps, il te reste tout de même quelque énergie pour poser au moins une question, une dernière aux cercles irradiants : mais bonté divine, pourquoi il a changé la Constitution pour y introduire le mandat à vie, si c’est pour, ensuite, en «désintroduire» cette illimitation et refaire adopter par référendum la limitation ? Question légitime qui en appelle une autre, d’ordre médical. Abdekka relève-t-il du neuro ou du psy ? Mais ces deux questions, finalement, tu ne les poses pas. Pourquoi ? Parce que si tu les posais, il te faudrait alors en poser une troisième au… FCE. Le patronat algérien. Le patron des patrons a déclaré ceci, aussitôt après la présidentielle : «Dorénavant, il faudra préserver le FCE des joutes électorales et ne pas l’impliquer dans le soutien à un quelconque candidat.» Mais Bon Dieu de Bon Dieu, pourquoi ne l’as-tu pas fait avant le 17 ? J’aurais presque l’impression d’être devant des gosses pris en train de mordre dans le gâteau interdit et qui promettent de ne plus y toucher, mais que tu surprendras à nouveau dans la cuisine, la bouche pleine de crème pâtissière, à l’heure de la sieste ! En vérité, en toile de fond, ce qui est en train de se mettre en place est fort simple et terrifiant à la fois : l’Algérie s’est officiellement installée dans l’irrationnel. La rapine est le seul vecteur ayant ses règles, fonctionnant sur un «dogme» plus ou moins structuré celui du vol et de la mise en coupe réglée du pays. Pour le reste, le tableau de commande est devenu fou. Il en jaillit des flammèches, de la fumée et les vumètres ne correspondent plus à aucun paramètre logique. Le même qui s’est intronisé Roi à vie et à mort veut te vendre aujourd’hui la marchandise de l’alternance qu’il s’était pourtant acharné à autodafer personnellement comme produit Haram. Le même boss du FCE qui s’était embarqué consciemment, sans qu’on le torture dans les bus de soutien au 4e mandat, vient lui aussi te chanter quelques heures après l’annonce des résultats que le FCE nouveau ne sera plus partisan. Lah’bel ! L’irrationnel ! La schizophrénie ! Mais en apparence, en façade seulement. Car attention, cette «déraison institutionnelle» participe d’une logique criminelle : celle d’enfermer la majorité de la population dans une lassitude défaitiste. Ils nous poussent à lâcher prise par overdose d’écœurement. C’est encore plus sadique qu’on ne pourrait le penser. D’où mon premier réflexe. Primaire, je vous le concède, mais c’est le seul dont je dispose : Réapprovisionner à mort l’armoire à thé pour le fumer et rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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