168-/-ACTUALITES Du Vendredi 16 juin 2017

 

 

 

   

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Vendredi  16 juin 2017

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L'Horloge Inversée

 

 

 

 

 

  

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Les tweets de Trump exposés à New York
(Photo TIMOTHY A. CLARY / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 23h05) Bientôt cinq mois que les Américains s'insurgent, se désolent ou se réjouissent devant les tweets incessants du président Donald Trump. Ses courts messages font l'objet d'une exposition ce week-end à New York, mise en scène par le présentateur et humoriste sud-africain Trevor Noah. Lire
Milan: Zegna lance les défilés hommes tout en légèreté
(Photo Miguel MEDINA / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 22h48) La maison italienne Ermenegildo Zegna a lancé vendredi soir, à Milan, la fashion week masculine avec un défilé tout en légèreté dans les matières comme dans les formes. Lire
Six nations 2018: France-Italie délocalisé à Marseille, une première
(Photo BORIS HORVAT / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 22h39) Le XV de France recevra l'Italie le 23 février 2018 à l'occasion du Tournoi des six nations au stade Orange Vélodrome de Marseille, pour le premier match joué hors région parisienne dans l'histoire de cette compétition, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. Lire
Législatives: vers une majorité écrasante pour La République en Marche
(Photo LOIC VENANCE / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 21h43) Les Français s'apprêtent à donner une très large majorité parlementaire à Emmanuel Macron dimanche au second tour des élections législatives, au terme d'une séquence électorale qui a vu la déroute des partis traditionnels et bouleversé le paysage politique. Lire
Incendie à Londres: au moins 30 morts, colère des survivants
(Photo Tolga AKMEN / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 21h42) Des manifestants en colère après l'incendie de la tour Grenfell à Londres ont envahi vendredi une mairie de quartier, dénonçant la gestion de l'immeuble mais aussi la réaction de Theresa May face à ce drame qui a fait au moins 30 morts. Lire
Décès d'Helmut Kohl, père de l'Allemagne unifiée et Européen convaincu
(Photo DAVID GANNON / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 21h39) Helmut Kohl, père de la réunification allemande 45 ans après la Deuxième guerre mondiale, pilier de la construction européenne et détenteur du record de longévité à la chancellerie (1982-1998) dans l'Allemagne moderne, est mort vendredi à 87 ans. Lire
Cuba: Trump durcit le ton et marque la rupture avec Obama
(Photo MANDEL NGAN / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 21h35) Donald Trump s'est engagé vendredi depuis la Floride à redéfinir en profondeur le rapprochement avec Cuba, lancé fin 2014 par son prédécesseur Barack Obama après plus d'un demi-siècle de tensions, dénonçant avec force le régime "brutal" au pouvoir à La Havane. Lire
Affaire Grégory: le grand-oncle et la grand-tante de l'enfant écroués
(Photo PHILIPPE DESMAZES / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 20h57) Coup de théâtre, 32 ans après la mort du petit Grégory: son grand-oncle et sa grand-tante, Marcel et Jacqueline Jacob, ont été mis en examen vendredi à Dijon pour enlèvement et séquestration suivis de mort, puis écroués, dans l'une des plus énigmatiques affaires de l'histoire criminelle. Lire
Mort du Professeur Christian Cabrol, pionnier de la greffe cardiaque en Europe
(Photo PIERRE-FRANCK COLOMBIER / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 20h19) Une grande figure de la chirurgie s'est éteinte. Le Professeur Christian Cabrol est mort vendredi matin à Paris à l'âge de 91 ans et restera dans l'histoire comme l'auteur de la première greffe cardiaque en Europe. Lire
Syrie: l'armée russe affirme avoir probablement tué le chef de l'EI
(Photo Handout / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 18h36) L'armée russe a affirmé vendredi avoir probablement tué en Syrie le chef du groupe État islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi, lors de bombardements fin mai par son aviation visant une réunion de hauts dirigeants de l'organisation jihadiste près de Raqa. Lire
"Criminel de jeter en pâture le nom d'un couple" quand "on n'a rien" (avocat)
(Photo PHILIPPE DESMAZES / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 17h54) L'avocat de Marcel Jacob, mis en examen avec son épouse Jacqueline pour enlèvement et séquestration du petit Grégory, suivi de sa mort il y a 32 ans, a jugé vendredi "criminel de jeter en pâture le nom d'un couple". Lire
Hubert de Givenchy, "maître de l'élégance", retrace 40 ans de carrière
(Photo PHILIPPE HUGUEN / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 17h46) "La mode, c'est faire tout son possible pour embellir la femme": à 90 ans, le couturier français Hubert de Givenchy déroule plus de 40 ans de carrière à la Cité de la dentelle et de la mode de Calais. Lire
Affaire Grégory: le couple Jacob nie mais n'a pas d'alibi "confirmé"
(Photo PHILIPPE DESMAZES / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 17h41) Marcel et Jacqueline Jacob, mis en examen vendredi pour séquestration suivie de mort dans l'affaire Grégory, nient toute implication, a annoncé le procureur général de Dijon, pour qui ceux ont participé à l'enlèvement "sont les auteurs du crime". Lire
Grégory: les époux Jacob ne présentent pas d'alibi qui soit confirmé ou étayé
(Vendredi 16 juin 2017, 17h25) Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grand-tante de Grégory, cet enfant de 4 ans assassiné il y a 32 ans et retrouvé le 16 octobre 1984 dans la Vologne, ne présentent pas d'alibi "qui soit confirmé ou étayé", a annoncé vendredi le procureur général de Dijon. Lire
Euro Espoirs: tous aux trousses de la Suède
(Photo Paul ELLIS / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 17h20) La Suède parviendra-t-elle à conserver son titre ? Vainqueur surprise lors du précédent championnat d'Europe Espoirs, elle défend sa couronne à partir de vendredi en Pologne face à de très sérieux prétendants, l'Angleterre, l'Allemagne, le Portugal ou l'Espagne. Lire
Marcel Jacob mis en examen pour enlèvement et séquestration suivie de mort
(Photo PHILIPPE DESMAZES / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 16h54) Le grand-oncle du petit Grégory, Marcel Jacob, a été mis en examen vendredi pour enlèvement et séquestration suivie de mort, 32 ans après le meurtre de cet enfant de 4 ans retrouvé pieds et poings liés dans les eaux de la Vologne le 16 octobre 1984, a appris l'AFP de sources proches du dossier. Lire
Vaccination obligatoire pour les enfants: la ministre relance le débat
(Photo bertrand GUAY / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 16h20) Réactions épidermiques en perspective! La nouvelle ministre de la Santé Agnès Buzyn a relancé un débat sensible en annonçant vendredi qu'elle réfléchissait à rendre "obligatoires pour une durée limitée" onze vaccins pour enfants au lieu de trois, dans un contexte de défiance grandissante envers la vaccination. Lire
NKM a quitté l'hôpital Cochin
(Photo GEOFFROY VAN DER HASSELT / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 15h05) Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate LR aux législatives à Paris, a quitté vendredi l'hôpital Cochin où elle avait été admise après avoir été agressée jeudi en distribuant des tracts dans le Ve arrondissement. Lire
Grégory: Jacqueline Jacob mise en examen pour séquestration suivie de mort
(Photo - / afp.com)
(Vendredi 16 juin 2017, 14h53) La grand-tante du petit Grégory, Jacqueline Jacob, a été mise en examen vendredi pour enlèvement et séquestration suivie de mort, 32 ans après le meurtre de ce petit garçon de 4 ans retrouvé pieds et poings liés dans les eaux de la Vologne, le 16 octobre 1984, a-t-on appris de source proche du dossier.Lire
 
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LES TITRES D'EL WATAN

ACTUALITÉ

Violence à l’université : Bataille dans les campus

Agression des enseignants à la faculté d’économie, des membres du Cnes tabassés à la faculté des sciences politiques, tentative d’assassinat de Mohamed Mili à M’sila, confrontations entre organisations estudiantines à Batna… Un cran dans la violence a été franchi. Les organisations estudiantines sont pointées du doigt. Analyse.

Autoroute Est-Ouest : Arrêt momentané des travaux des tunnels de Aïn Chriki

Mohcine Belabbas : «La CNLTD ne constitue pas l’opposition»

Ahmed Gasmi meilleur buteur de la Ligue 1

Carnet politique 3

Bac : Les retardataires ont toujours tort

CNAS Ambitions et désinvolture

Pourquoi je quitte l’université

Tébessa : Licenciés pour affiliation à des syndicats autonomes

49 kg de kif saisis par les douanes à Tiaret

 

SPORTS

COA : Berraf conforté par le CIO

Le président de la Comité olympique algérienne, Mustapha Berraf, qui été réélu le 27 mai dernier pour un second mandat, a été conforté par le Comité international olympique, le CIO.

Professionnalisme de pacotille…

Ronaldo : «Parfois, la meilleure réponse c’est de se taire.»

Relizane quitte l’élite

L’AGE d’athlétisme : Benmissi écrit au président de l’IAAF

Boxe : Mayweather va affronter Conor McGregor

 

ECONOMIE

Wilaya de Béjaïa : Issad Rebrab rencontre les élus

Le PDG du groupe Cevital a rencontré, dans la matinée d’hier, les élus APW et APN de la wilaya de Béjaïa au siège de son entreprise, situé à l’arrière-port, sur initiative du comité de soutien aux travailleurs du groupe et aux investissements économiques dans la wilaya.

Production agricole abondante : La transformation industrielle fait défaut

Boulenouar El Hadj Tahar. Président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) : «L’Algérie peut tripler sa production agricole»

Marché pétrolier : Le dynamisme des USA freine le rééquilibrage

Marché pétrolier : Le rééquilibrage se poursuit lentement

Marché obligataire : MLA compte lancer un emprunt chaque année

 

INTERNATIONAL

Leïla Aïchi. Candidate REM et MoDem aux législatives françaises (9e circonscription des Français de l’étranger) : Je n’ai jamais été désinvestie par La République En Marche

La polémique avec le Maroc, les cafouillages autour de son étiquette politique, ses projets pour les Français et les binationaux : la candidate la mieux placée, après le premier tour, pour remporter dimanche la 9e circonscription des Français de l’étranger aux législatives s’explique dans El Watan Week-end

Sahara occidental : Le procès de Gdeim Izik touche à sa fin

En bref…

Crise syrienne : Raqqa, la capitale de Daech cernée par les Kurdes

Contribution : Crise du Golfe : Pourquoi l’action musclée de Riyad pourrait-elle échouer ?

HRW prévient la coalition anti-EI sur le phosphore blanc

 

CULTURE

Montréal : Deuxième édition de la journée Assia Djebar

La deuxième édition de la journée Assia Djebar se tient aujourd’hui  à Montréal à la maison des écrivains, siège de l’Union des  écrivaines et écrivains du Québec.

Abdelkader Djeriou. Réalisateur et concepteur de l’émission «Nass Stah» : C’est la dernière saison de «Nass Stah» !

La maison de Lounès Matoub ne sera pas classée patrimoine local

Forum du quotidien Ech Echaâb : Le rôle de l’intellectuel en débat

Vu à la télé : L’orthodoxie de Ouyahia en question

Musique arabo-andalouse : Nassima ce soir à El Mougar

 

RÉGION EST

Création d’une nouvelle délégation dans ce secteur : Zouaghi,une agglomération face à des défis

L’Assemblée populaire communale de Constantine a adopté récemment une résolution pour la création d’une nouvelle délégation communale au niveau du secteur de Zouaghi Slimane.

Sétif : Toufik Guezzout nouveau P/APW

Annaba : Le SG de la wilaya fait mouche

Internet à Jijel : Une mesure d’Algérie Télécom surprend les abonnés

Seul moyen d’accès à internet dans les zones dépourvues de réseau téléphonique, la 4G LTE est depuis quelques jours au centre d’une préoccupation des abonnés.

Après le «massacre» des arbres à Skikda : Les dénonciations se poursuivent

Apparemment, personne ne s’attendait à ce que la population locale puisse se soulever et dénoncer la mise à mort des arbres qui ornent l’espace urbain de la ville de Skikda.

Lemcen (Batna) : Les habitants ferment le siège de l’apc

Saisie de 57,5 kg de cannabis

Lutte contre l’informel à Souk Ahras : Des groupes d’intérêt manœuvrent pour saboter l’opération

 

RÉGION OUEST

Saison estivale : Les plages seront-elles propres cet été ?

Les présidents des APC de Aïn El Turck, Bousfer et El Ançor appréhendent, en effet, cette saison estivale, dont le coup d’envoi coïncidera avec la fin du mois de carême et qui ne ressemblera pas aux précédentes du fait qu’aucune assistance financière n’est prévue en matière d’entretien des plages et de la collecte des ordures.

Nouvelles de Mostaganem

Chlef : La ville croule sous les ordures

La ville de Chlef et ses quartiers périphériques sont envahis par les ordures suite à la grève observée par les agents de nettoiement de l’entreprise Tetach depuis dimanche dernier.

Tlemcen : Le centre anticancer sera réceptionné en septembre

Le centre anticancer de Tlemcen, implanté dans la commune de Chetouane, devra être réceptionné le mois de septembre prochain. Le nouveau ministre de la Santé, en déplacement dans la wilaya avant-hier, a instruit l’entreprise chargée de sa construction d’accélérer les travaux.

Sidi Bel Abbès : L’OPGI paralysé par une grève du personnel

L’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Sidi Bel Abbès est paralysé depuis plus de dix jours par une grève du personnel, qui réclame le départ du directeur général de l’office.

Mascara : Les médecins face aux risques de la prescription des psychotropes

Tiaret : 110 logements sociaux distribués à Bougara

Emboîtant le pas à Madna, Sebaine et Rahouia, la commune de Bougara a vu ses habitants se ruer pour voir, sur le fronton de l’APC, affichée une liste de 110 bénéficiaires.

Béchar : A quand l’ouverture de la station de surveillance de l’environnement ?

Annoncée à maintes reprises il y a plusieurs mois, l’ouverture de la station de surveillance de l’environnement tarde. Pourtant, les travaux de sa structure ont été achevés et il ne reste que sa mise en exploitation par l’Observatoire national (Onedd).

  
L’Algérie a acheté une technologie sophistiquée pour espionner sa population

Violence à l’université : Bataille dans les campus

le 16.06.17 | 12h00

 
 

Agression des enseignants à la faculté d’économie, des membres du Cnes tabassés à la faculté des sciences politiques, tentative d’assassinat de Mohamed Mili à M’sila, confrontations entre organisations estudiantines à Batna… Un cran dans la violence a été franchi. Les organisations estudiantines sont pointées du doigt. Analyse.

T. G., un étudiant en sciences politiques, a été radié à vie de toues les universités algériennes. Décision prise par le conseil de discipline de l’université d’Alger après preuve de son implication, avec d’autres personnes, dans l’agression des enseignants et travailleurs de la faculté d’économie d’ Alger 3, jeudi 1er juin.

Or, mardi dernier, le doyen de la faculté des sciences politiques l’a fait entrer à l’examen de rattrapage 20 minutes avant la fin de l’épreuve, malgré les contestations des enseignants surveillants, apprend-on auprès des enseignants. «Les surveillants ont fait un rapport car le doyen a fait entrer l’étudiant radié 40 minutes après le début de l’examen, ce qui est illégal car le délai possible est de 30 minutes.

Il a usé de son autorité de doyen pour imposer l’étudiant», relate Louisa Dris Hamadache, professeur à la faculté des sciences politiques d’Alger 3. En réponse, «le doyen, qui est juriste de formation, affirme qu’il n’a pas compris ce qu’implique une radiation définitive de l’université. Il prétend aussi ne pas savoir qu’un étudiant ne peut pas rejoindre une salle d’examen 20 minutes avant la fin de celui-ci», ajoute-t-elle.

Si le phénomène de la violence en milieu universitaire n’est pas nouveau, il a cependant pris une tournure dangereuse ces derniers temps. Confrontations sur les campus, port d’armes, agressions verbales et physiques, tentative d’assassinat et vandalisme  des lieux publics… Les enseignants et coordinateurs du Cnes parlent d’un taux qui dépasse aujourd’hui les 60%.

Chaque jour, des dizaines de cas de violence, verbale et physique, sont enregistrés dans les différents établissements universitaires à travers le pays. La plus grave : la tentative d’assassinat de Mohamed Mili, de l’université de M’sila. Le chef de la spécialité Master Trafic Urbain s’est retrouvé dans un coma profond, à l’hôpital Al Zahraoui, après avoir été agressé le 21 mai par trois étudiants d’une organisation estudiantine.

Plus tôt, en février, alors qu’ils tenaient une assemblée générale pour l’installation d’un bureau du Cnes, plusieurs enseignants ont été violentés par un groupe de jeunes baltaguia à la faculté des sciences politiques et de l’information d’Alger 3. Le coordinateur du conseil a été blessé à la tête, un enseignant a eu trois points de suture au poignet et un autre a reçu un gros coup au thorax. En effet, le phénomène de la violence a, sournoisement, gangrené l’université et est devenu courant dans plusieurs enceintes universitaires. La cause : le laxisme, l’impunité et le laisser-faire de certains responsables et administrateurs.

Complicité

Abdelhafid Milat, coordinateur du Cnes, le confirme : «La complicité de l’administration est l’un des facteurs importants de cette montée de violence à l’intérieur de l’université. Elle joue souvent un rôle négatif et est complice dans certains cas.» Il donne un exemple : «La décision provocatrice émise par l’ancien directeur de l’université de M’sila au sujet des étudiants qui ont essayé de tuer un professeur. Les agresseurs ont été condamnés à l’exclusion de l’université pendant deux ans, mais l’ex-directeur a annulé la décision du conseil de discipline, comme s’il leur disait : ‘‘Tabassez comme et qui vous voulez, vous ne craignez rien tant que Bouterfaya est avec vous.’’»

Pour Ahmed Rouadjia, professeur à l’université de M’sila et directeur du laboratoire d’étude historique, sociologique et des changements sociaux et économiques, la seule panacée trouvée par les pouvoirs publics pour endiguer les violences n’est pas la répression ou la sanction contre les fautifs et les délinquants de tous bords, mais le dialogue.

«Le dialogue est un leitmotiv dans le discours officiel, et qui suppose, dans sa logique conciliante, à mettre sur un même plan, agressé et agresseur, victime et bourreau ! C’est ce laxisme doublé d’expectative qui témoigne du recul de l’Etat, pour ne pas dire son abdication, et qui donne raison à tous les tenants de la loi du talion, tant au sein de l’université qu’en dehors de celle-ci», déplore-t-il.

Impunité

Naim Zaidi, enseignant à la faculté des sciences politiques et des relations internationales, a été témoin de plusieurs cas de violence où des enseignants ont été frappés par des soi-disant étudiants dans une salle réservée aux enseignants, ou quand ses collègues, femmes plus particulièrement, se font agresser en cours, en période d’examen ou lors des surveillances. «L’administration tente de réagir et de faire son travail avec ce qu’elle possède comme ressources, mais les choses sont organisées de façon telle qu’elle donne l’impression de se déresponsabiliser ou d’être impuissante, faute de volonté ou de moyens ou des deux à la fois», explique-t-il.

Par ailleurs, pour nos professeurs, si la vie universitaire est arrivée à un stade aussi critique, c’est aussi à cause de l’impunité. «Faire preuve de tolérance et de longanimité à l’égard des délinquants, c’est se dessaisir de ses prérogatives régaliennes au profit des groupes maffieux. C’est accorder une prime d’encouragement à tous les hors-la-loi.

On vient de le voir : c’est parce que le recteur précédent et les vice-recteurs n’ont rien fait pour sanctionner les coupables, que ces derniers ont récidivé…», assure le professeur Ahmed Rouadjia. Avis partagé par Naim Zaidi qui affirme que si impunité il y a, la violence ne disparaîtra jamais de l’université, ou de la société globalement. Pour lui, «il faut élaborer et appliquer les lois, mais des lois qui vont dans le sens de la justice. Il faut apprendre à agir selon des normes universalistes, légalistes et méritocratiques, comme disait le sociologue Max Weber».

Autre paramètre qui influence fortement sur la fréquence des violences en milieu universitaire : les organisations estudiantines. Abdelhafid Milat explique que les organisations estudiantines, comme toute organisation, association, syndicat ou parties, a des éléments loyaux et producteurs comme elle comprend des éléments corrupteurs et parasites. «On se pose toujours la question sur ce qui encourage ces derniers à recourir à la violence pour imposer leurs demandes illégales ?

A mon avis, ce sont des parties au sein de l’administration universitaire qui entreprennent des relations suspectes avec certains opportunistes et parasites qui encouragent ces derniers à utiliser la violence lorsque leurs requêtes sont rejetées», analyse le professeur. Cependant, pour Naim Zaidi, si ces organisations jouent toujours un rôle dans les violences, ceci est lié aussi à la gestion purement administrative. «Elle fait qu’un certain clientélisme trouve son essence et son essor dans une telle configuration. Aussi, il ne faut pas occulter une particularité liée à l’apparition des organisations estudiantines gravitant autour d’organisations, comme les partis politiques.

Des organisations estudiantines, mais pas toutes, ne sont qu’un cadre permettant à des individus de négocier des intérêts particuliers qui sont souvent ceux des membres de leur parti.» Et d’ajouter : «Paradoxalement, ces organisations estudiantines, dont le rôle est aussi dénaturé, deviennent de véritables organisatrices d’une ‘‘dé-participation’’ estudiantine. Ajoutons à cela, le rôle purement formel des instances scientifiques et pédagogiques quasiment transformées en simples secrétariats.»

Leaders

A l’université de M’sila, une bonne partie des organisations estudiantines se recommande des différents partis politiques. Leur militantisme se réduit essentiellement à de basses revendications : obtenir des faveurs auprès des enseignants et de l’administration. Les leaders de ces groupes sont souvent de mèche avec certains vice-recteurs et doyens et se rendent mutuellement service. «Lorsqu’un recteur, par exemple, se montre peu commode ou sévère, il suscite une sorte de sainte alliance contre lui de manière à le faire rentrer dans «les rangs».

S’il ne cède pas aux pressions et aux demandes indues, on s’arrange pour déclencher sous n’importe quel prétexte une grève, un sit-in qui peuvent se muer en un blocus quasi militaire du rectorat. Inversement, un recteur qui se montre faible ou très paternaliste, il est vite phagocyté. Les étudiants deviennent violents et passent à l’acte lorsque leurs demandes, même illégitimes, sont insatisfaites», explique le professeur Ahmed Rouadjia. Cette hypothèse colle avec l’agression du Dr Zouhair Ammari, chef du département des sciences économiques, le 17 mai dernier, par trois étudiants pour une histoire de notes.

Ou encore, celle de Mohamed Mili par un groupe d’étudiants au motif d’exclusion. Face à cette situation critique, nombreux sont les enseignants qui tentent, depuis des années et à travers le pays, de trouver des solutions et mettre fin au phénomène de la violence qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

Mais en vain ! faute d’organisation peut-être, selon le professeur Rouadjia. Il témoigne du cas de l’université Mohamed Boudiaf de M’sila : «La culture de l’organisation pour la défense des valeurs civique, civile et éthique, et pour la préservation de la dignité de l’enseignant et du citoyen, fait cruellement défaut à l’université de M’sila. Même les ‘‘indigènes’’ de la ville ne se sentent guère concernés par ces questions de dénonciation de la violence dont ils sont pourtant les victimes ou qui pourraient l’être un jour.»

Échecs

Quant au professeur Naim Zaidi, il pense qu’avant toute forme d’organisation, il faut qu’il y ait une véritable prise de conscience qui doit conduire à un réagencement des priorités, de ce qui est fondamental et ce qui est secondaire. C’est à partir de ce moment-là que les enseignants auront toute la liberté de contourner les contraintes bureaucratiques et de s’organiser sous forme d’organisations syndicales ou d’associations professionnelles.

A noter que la prise de conscience peut passer aussi par ce «désir mimétique». Aujourd’hui, affaiblis après de nombreux échecs, ils tirent la sonnette d’alarme et interpellent le ministère de tutelle qui, selon eux, est le premier responsable censé penser à une politique, donc trouver les solutions aux problèmes de l’université et notamment la violence.

«Une politique qui doit avant tout associer les différentes parties concernées et pas seulement les divers segments de l’administration et permettre aussi qu’elle soit évaluée de façon objective. Une ‘‘bonne’’ politique de l’enseignement supérieur et de la recherche intègre forcément la participation d’autres secteurs. Autrement dit, mettre un terme au laxisme et prévenir les dérives, y compris ceux de l’autorité, contribuant ainsi à instaurer un climat de sérénité dans les établissements universitaires», explique Naim Zaidi.

Pour sa part, le coordinateur du Cnes, Abdelhafid Milat, affirme attendre beaucoup de la part du ministère et lui tend la main. «Personne ne nie la bonne volonté du ministère de l’Enseignement supérieur pour lutter contre la violence au sein de l’université, mais cela ne suffit pas», conclut l’enseignant.

A son avis, il faut prendre des décisions sévères contre toute personne qui tente de nuire à la sécurité et la souveraineté de l’université. C’est surtout la punition, le renforcement de l’éthique universitaire et la condamnation, toujours selon son analyse,  qui parviendront à éradiquer ce phénomène.   Affaire à suivre. Ryma

Maria Benyakoub
 
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17/06/2017
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