179--/-ACTUALITES Du Mardi 27 juin 2017
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الثلاثاء 27 جوان 2017 م
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Algérie - Prévisions météo du mardi 27 Juin 2017
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Mardi 27 juin 2017
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ACTUALITÉ

19e anniversaire de l’assassinat de Matoub : Des milliers de personnes à Taourirt Moussa
Le plan d’action adopté vendredi à l’APN : La méthode Tebboune
A retenir
Tebboune rassure la presse
Le premier ministre dénonce une campagne haineuse contre les Subsahariens : La prise en charge des migrants annoncée
Des syndicalistes dénoncent une mesure «populiste et illégale» : Session spéciale pour les retardataires du baccalauréat
Commerces durant l’Aïd : Les permanences diversement assurées
Drame familial de Taghzout (Bouira) : Le tueur était déterminé à exterminer tous les membres de sa famille
Meurtre de Ridane (Bouira) : L’assassin serait le neveu de la victime
Les vœux de l’aïd sur réseaux sociaux : Une tendance de plus en plus lourde
SPORTS

Demi-finale de la coupe d’Algérie MCA 2 – ESS 3 (AP) : Coup de tonnerre à Bologhine
Mouloudia, la Grande désillusion
Boxe : La FAB va droit dans le mur
Sports scolaires : La FASS surprise par les affirmations du MJS
Mercato des Verts : Ça ne bouge pas encore pour les Algériens
Ligue 1 : Plus de 50 joueurs en fin de contrat
ECONOMIE
Le taux d'inflation moyen annuel à 6,9% jusqu'à mai 2017
Gestion douteuse à la société des mines de phosphates (Somiphos) Annaba et Tébessa : Le commissaire aux comptes alerte la justice
Prix du pétrole : Une perte de 4% sur une semaine
Marché pétrolier : Les plans contrariés de l’OPEP
Gaz et pétrole de schiste : L’exploration sera interdite en France
Energie : Dodsal décroche un contrat de 1,1 milliard de dollars
INTERNATIONAL

Ankara envoie des soldats et des blindés au Qatar : La Turquie aggrave la tension dans le Golfe
Pakistan : Triste Aïd après un incendie qui a fait 153 morts
Lutte contre le terrorisme au Sahel : Les menaces d’Idriss déby Itno
8 soldats tués dans des combats avec Boko Haram
Attentat terroriste contre la Grande Mosquée de La Mecque
Levée du blocus imposé au Qatar : L’Arabie Saoudite et les Emirats posent leurs conditions
CULTURE

8e anniversaire de la mort de Michaël Jackson : «Moonwalker», le marcheur du siècle
19e anniversaire de l’assassinat de Matoub : Des milliers de personnes à Taourirt Moussa
Association musicale andalouse El Djenadia : Le patrimoine andalou revisité dans deux nouveaux albums
La justice espagnole ordonne l'exhumation des restes de Salvador Dali
Aït Menguellet clôture sa tournée à Béjaïa : Les «années d’or» brillent toujours
Nadia Matoub : « Mon combat pour la mémoire de Lounès »
RÉGION EST

Démolition des constructions illicites à Constantine : Scandale à El Berda
Aïd El fitr : Une fête spéciale à Aïn El Fouara
Le CAC Annaba sans climatisation : L’autre souffrance des cancéreux
Jijel : Des travaux sylvicoles sur 1220 hectares
Célébration du Solstice d’été en Algérie : Une association de Skikda honorée
Lemcen (Batna) : Les habitants ferment le siège de l’apc
Sortie avec les gendarmes de Biskra : Une présence sur tous les fronts
Souk Ahras : Plus de 1000 policiers pour sécuriser la Fête de l’Aïd
RÉGION OUEST

De jeunes Oranais manifestent leur solidarité avec les migrants : Halte au racisme !
Mostaganem : La culture de l’arganier en quête de soutien
Chlef : Des projets agricoles jetés aux oubliettes
Ghazaouet : L’humour pimente les veillées ramadhanesques à la plage
Sidi Bel Abbès : Une belle soirée entre artistes au musée Ghanja
Mascara : Une jeune femme assassinée par un repris de justice
Frenda : L’écrivain et linguiste Amar Mahmoudi tire sa révérence
Émigration clandestine : 29 harraga interceptés au large de Béni Saf et de Mostaganem
RÉGION KABYLIE

Saison estivale à Azeffoun : Sous de bons auspices

Cancer colorectal à Béjaïa : 2000 personnes dépistées
Drame familial de Taghzout (Bouira) : Le tueur était déterminé à exterminer tous les membres de sa famille
Campagne moissons-battages : Une superficie ciblée de plus de 46 000 ha à Boumerdès
Protestation à la SDC
RÉGION CENTRE

Fête de l’AÏd El Fitr : Joie et allégresse dans les cités
Port commercial El Hamdania : «arnaque» pour un mégaprojet
Blida : Détournements au CET
Laghouat : Des victimes du terrorisme réclament leur indemnisation
RÉGION SUD
Tamanrasset : Une fête de l’Aïd sous haute surveillance
Des projets d’autosuffisance à l’accompagnement des orphelins à Ouargla : Récompenses de fin d’année et habits neufs pour l’Aïd
Ghardaïa : Limogeage du coordinateur de wilaya du parti RND
CONTRIBUTIONS

Palestine : condition sine qua non de la paix au Moyen-Orient et dans le monde
De l’abstentionnisme actif
MAGAZINE

Immigrations subsahariennes : Ces artisans qui viennent de loin
Une journée à la poste...
Le plan d’action adopté vendredi à l’APN
La méthode Tebboune
le 27.06.17 | 12h00
Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à «respecter la liberté d’expression et le renforcement de l’exercice démocratique».
Il lui a fallu une annonce «forte» pour marquer les esprits et «séduire» la majorité parlementaire. Dans ses réponses aux députés au terme d’un débat général sur le plan d’action du gouvernement, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, entame son discours par la décision d’organiser une session spéciale du baccalauréat pour les retardataires.
Une mesure présidentielle — jugée «illégale et populiste» par certains parlementaires — qui annonce le ton et l’esprit des réponses du Premier ministre. Un tonnerre d’applaudissements fuse des quatre coins de l’hémicycle, comme pour donner le souffle nécessaire au Premier ministre qui passe ainsi son premier exercice du discours de politique générale.
Après un tour d’horizon politique, en évoquant un «contexte international instable en pleine transformation», avec ce que cela charrie comme risques et incertitudes, M. Tebboune rappelle les vertus de la stabilité algérienne. «Dans ce contexte international instable, l’Algérie demeure stable, avec une capacité à supporter la crise économique sans qu’elle ne se transforme en colère sociale.» Réaffirmant l’engagement de son gouvernement à «respecter la liberté d’expression, le renforcement de l’exercice démocratique», le Premier ministre entre dans le vif des préoccupations de l’heure. L’état d’urgence économique et sociale du pays.
Voulant ratisser large, il assure avoir bien pris en considération les inquiétudes exprimées par les différents groupes politiques, notamment qu’il «partage avec les députés». D’emblée, le chef de l’Exécutif s’est employé à rassurer sur «l’engagement de l’Etat en matière sociale» et refuse de parler d’austérité.
«Il s’agit de la rationalisation des dépenses et de revoir les priorités du développement et aussi de corriger le modèle économique national de sorte à garantir les grands équilibres financiers». Pour convaincre, il invoque les dépenses publiques allouées dans le domaine social : «25% du PIB sont orientés vers les transferts sociaux, 85% des Algériens bénéficient de la couverture…» Et dans le même ordre d’orientation, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’une commission nationale consultative pour étudier les formes de soutien destiné aux couches les plus vulnérables.
Cet organe sera chargé d’élaborer des mesures pouvant permettre de cibler les personnes ouvrant droit au soutien de l’Etat. «Des mesure inscrites dans le cadre des démarches du gouvernement pour renforcer le caractère social de l’Etat.» Cependant, le Premier ministre ne dévoile pas les mécanismes du financement, ni comment mobiliser les ressources financières nécessaires, dans un contexte économique sévère. Mais il évoque le lancement d’une réflexion sur l’exonération d’impôt des faibles revenus.
M. Tebboune a indiqué que «les citoyens et les salariés qui sont payés à l’heure, à la journée ou ceux ayant des salaires qui n’atteignent pas les 30 000 à 35 000 DA paient leurs impôts, mais leur contribution au budget de l’Etat demeure infime, alors qu’il existe des niches d’impôts beaucoup plus importantes et qui représentent 30 à 40 fois le volume des impôts payés par les petits salaires. On va voir comment exonérer une partie de cette franche des faibles revenus des impôts et aller vers d’autres impôts et taxes plus importants».
Face aux difficultés économiques en raison de la chute des cours du pétrole dont dépendent essentiellement les recettes du pays, le gouvernement Tebboune ne délivre pas de feuille de route économique pouvant relancer et diversifier l’appareil productif national. S’il fait le choix de la «préférence nationale» en matière de production pour réduire les importations, le Premier ministre affirme que la priorité sera donnée «aux projets de petites et moyennes entreprises créatrices de richesses et d’emplois capables de participer à la diversification de l’économie».
«Les investissements rentables à long terme ne sont pas une priorité.» Il annonce également, mais prochainement, l’installation d’une «inspection générale rattachée au Premier ministère composée de compétences économiques, financières et juridiques qui se penchera sur les problèmes majeurs en matière de marchés publics et qui aura pour mission le contrôle minutieux des finances publiques, l’objectif est de parvenir à garantir la transparence, notamment en matière de marchés publics et à augmenter le rendement des investissements lancés».
Difficultés économiques
De l’avis de nombreux députés de différentes sensibilités politiques, les réponses du Premier ministre sont pleines de bonnes intentions, mais ce n’est pas un véritable plan d’action avec des objectifs clairs. Va-t-il pouvoir agir concrètement pour rendre attractif le climat des affaires, lutter vigoureusement contre la corruption et l’informel qui plombent la vie économique nationale ? «Notre grande problématique aujourd’hui ne réside pas dans les textes et lois, mais dans la volonté de faire. Nous sommes passés maître dans l’art de légiférer, mais finalement pour faire de nos lois des déclarations d’intention inapplicables», relève le député du RND, Seddik Chihab.
Le Parti des travailleurs (PT), qui s’est abstenu de voter la confiance, estime que le Premier ministre a «apporté des réponses satisfaisantes en termes de crédits économiques, réformes fiscales, préférence nationale et la réaffirmation du rôle social de l’Etat, cependant tout n’est pas blanc, nous restons vigilants, il faut attendre ce que va nous apporter la loi de finances 2018», craint Ramdane Taazibt. Même sentiment chez le Front El Moustakbal.
«Des mesures annoncées visant à protéger les couches défavorisées, mais nous avons enregistré beaucoup d’incohérences et de manques en matière de développement», regrette Khaled Tazaghart, dont le parti a opté également pour l’abstention. Lakhdar Benkhellaf du Front de la justice et du développement a voté contre le plan d’action du gouvernement parce qu’«il s’agit d’un plan impossible à concrétiser sur le terrain, il est sans objectif et sans délai de réalisation».
La critique se fait encore plus dure du côté du RCD qui a voté aussi contre un plan d’action «qui ne s’apparente ni plus ni moins qu’à une série de vœux et d’affirmations qui peuvent au mieux constituer des axes de réflexion». Le FFS, qui a adopté une position du «triple ni», estime de son côté que «le gouvernement ne pense qu’à préserver les équilibres budgétaires comme exigé par les institutions financières internationales, en limitant les dépenses publiques…»
En somme, les parlementaires ont émis beaucoup de réserves et de critiques, chacun avec sa manière et sa tonalité, mais au final la majorité a voté la confiance au gouvernement et son chef passe sans grande difficulté le test de l’Assemblée. Une chose sur laquelle l’ensemble du Parlement semble unanime. «ça nous change de Sellal !» Vraiment ?
A l’évidence et à la lumière des multiples réponses et déclarations, il apparaît que le gouvernement Tebboune n’est pas dans l’action, mais plutôt encore au stade de l’élaboration de la réflexion. Il ne marque pas non plus une rupture de fond avec l’équipe Sellal. Seuls, probablement, le style et la méthode changent.
Hacen Ouali
8e anniversaire de la mort de Michaël Jackson
«Moonwalker», le marcheur du siècle
le 27.06.17 | 12h00
Cette année, c’est la célébration du 8e anniversaire de la mort du «King of pop», la légende, Michaël Jackson. L’auteur mythique de Thriller. C’était le 25 juin 2009. MJ avait 50 ans.
A la veille de l’improbable-50 dates au Arena 02 de Londres (Royaume-Uni)-retour sur scène, Michael Jackson décédera d’une crise cardiaque. Un séisme ébranle le monde de la musique. Celui qui a révolutionné et marqué la musique, son siècle, est mort. Aussi, Michaël Jackson, le «king of pop», comme il s’était autoproclamé et tel qu’on aimait l’appeler par ce titre royal. Michaël Jackson s’en est allé très tôt, trop tôt, rejoindre le panthéon, comme Otis Redding, Jimi Hendrix, Elvis Presley, Bob Marley, John Lennon, Marvin Gaye…Michaël Jackson, était, est et sera toujours ce charismatique, emblématique et énigmatique chanteur d’obédience de Tamla Motown.
Ce label musical afro-américain de Détroit ayant découvert, promu et boosté la carrière discographique de Diana Ross, les Supremes, Four Tops, The Temptations, Marvin Gaye, The Commodores, Lionnel Ritchie, Martha and The Vandellas…MJ brillera au sein de sa fratrie, la formation filiale des Jackson’s Five, aux côtés de ses frères Germaine, Marlon, Tito et Randy (et épisodiquement en guest-star ses sœurs Latoya et Janet).
Après, en 1979, il bousculera l’establishment musical de l’époque, dominé par le disco en sortant l’album solo au succès d’estime Off The Wall recelant le très remuant titre Funky-disco-electro-soul Don’t Stop ‘Til You Get Enough ou encore Rock with You. Et là, nous avons déjà des prémices d’un «funk soul brother» (comme dirait Fatboy Slim) et avec son «primal scream» (cri primal), cette voix terrible et puis cette agilité chorégraphique déconcertante.
Thriller : 105 millions d’albums vendus dans le monde
L’écoute de Don’t Stop ‘Til You Get Enough est immanquablement une invitation à pousser les meubles de la maison et à s’éclater. Tant c’est un groove jovial. Ainsi, avec l’album Thriller, Michaël Jackson marquera de son empreinte personnelle sa carrière, et ce, en négociant un grand virage de la musique, en matière de «manœuvres orchestrales» comme dirait l’OMD.
Michael Jackson est en fait le «Obama» de la musique avant l’heure. Il réussira ce que d’autres artistes afro-américains n’ont pas pu réaliser, comme James Brown ou Aretha Franklin. Il a eu la géniale et brillante idée de faire sortir la musique black du ghetto sous la classification imposée de «race music» et de la «démocratiser urbi et orbi» à l’endroit d’un public blanc avec le mythique album Thriller.
De la soul (pas le groupe de rap), du funk, du rock, de la pop... La preuve, huit ans après sa mort, MJ, reste le numéro1 au classement des disques les plus vendus de tous les temps. Thriller a atteint la barre des 33 millions d’albums vendus depuis…35 ans (date de sa sortie). Et 105 millions d’albums vendus dans le monde. Un LP comptant des titres comme Beat It où le guitariste Eddie Van Halen joue un solo tueur. Et du coup, il ne changera pas cette recette «miracle» mâtinant funk et riffs pop-rock.
Il mettra à contribution de grands guitaristes, comme Slash des Guns’n’Roses, Steve Lukather, Jennifer Batten, ou encore l’Australo-Britannique Orianthi, lors de la préparation de la tournée This Is It…Et des duos sont là pour affirmer et confirmer cette bonne intelligence. A l’image des tandems avec Paul MacCartney, l’ex-Beatles sur The Girl is Mine et Say Say ou Mick Jagger, le leader et chanteur des Rolling Stones sur State of Shock figurant sur l’album Victory des Jacksons (1984). Du noir et blanc et plutôt du United Colors of Benetton. Et puis, Michael est le pionnier de l’Entertainement par excellence. Un chanteur et danseur d’une dimension exceptionnelle faisant dans le show physique et expressif.
Il entrera définitivement dans l’histoire à l’occasion de la célébration du 25e anniversaire de Tamla Motown en 1984. Evoluant sur Billie Jean, il dévoilera pour la première fois, cet énigmatique pas de danse extraterrestre, le fameux «Moonwalk» (marche sur la lune). Un exercice de style chorégraphique et scénique où il avance à reculons s’inspirant du mime Marceau, Fred Astaire et surtout James Brown.
En avance sur son temps
Michaël Jackson est aussi le précurseur de l’avènement du clip. Il est celui qui a offert un nouveau support visuel et à l’effet bœuf à la musique contemporaine. Il fera accepter le son «black» à la chaîne musicale MTV alors hermétique à l’émeri. Le clip Thriller d’une durée de 14 mn, scénarisé et réalisé par John Landis, est historique en ouvrant une voie royale et révolutionnaire à une nouvelle industrie du disque et du merchandising. Michael Jackson est aussi celui qui a lancé la «mode» du making-off (film du tournage de Thriller de 45 mn).
Michael Jackson est aussi celui qui a su et pu réunir 45 voix autour de la chanson caritative et humaniste We Are The World en 1985 (après Do They Know It’s Christmas initié par Bob Geldof en 1984) contre la faim en Afrique et plus en Ethiopie. Un titre cosigné avec Lionnel Richie (ex-Commodores) et dirigé par Quincy Jones.
We Are The World fut un casting de rêve : Kim Carnes, Harry Belafonte, Ray Charles, Bob Dylan, James Ingram, Michaël Jackson, Al Jarreau, Billy Joel, Cyndi Lauper, Huey Lewis, Kenny Loggins, Willie Nelson, Lionel Richie, Kenny Rogers, Diana Ross, Paul Simon, Bruce Springsteen, Tina Turner, Dionne Warwick…
En mars 2009, Michaël Jackson, à la veille de la série de concerts prévus en juillet 2009 à Londres, avait tenu des propos prémonitoires en s’adressant à une foule de centaines de fans dans la salle de spectacle 02 Arena : «Ces concerts seront mes derniers shows à Londres. Je veux dire, quand je dis c’est la bonne, c’est la bonne, la dernière. Je vais interpréter ce que mes fans voudraient écouter. C’est la ‘‘der’’, vraiment ! Le rideau final. Merci, c’est la bonne !»
En mai 2013, au Festival Mawazine-Musiques du monde, à Rabat(Maroc), les Jacksons remontaient sur scène. Une tournée internationale baptisée «Unity Tour». MJ manquait. «C’est très difficile de se produire sans Michaël. Vraiment il nous manque beaucoup. Il fait partie de nous. Nous étions une famille. C’est la raison pour laquelle nous sommes ensemble. Et chaque jour, Michaël nous manque. Mais je pense qu’il aurait voulu que nous continuions ce processus. Oui, c’est beaucoup d’émotion...» confiera Tito à El Watan.
Marlon étayera : «Ce n’est pas difficile, mais très émotionnel. Nous avons toujours Michaël à l’esprit, chaque soir sur scène.» C’est sûr, Michaël Jackson était un génie ! Il a assisté de son vivant à l’influence qu’il a eue sur de jeunes artistes. Sean «Diddy» Combs, Justin Timberlake, Usher, Chris Brown, Ne-Yo, Beyoncé, The Weeknd (bonne orthographe)...Le «Moonwalk», la marche du siècle !
K. Smail
Le président Bouteflika retire sa plainte pour diffamation contre le journal le Monde
le 20.06.17 | 14h42
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a retiré sa plainte pour diffamation contre le journal français Le Monde, ont annoncé mardi les avocats Chems-eddine Hafiz et Basile Ader lors du procès au Tribunal correctionnel de Paris.
Le dossier était bien ficelé et le procès était gagné d'avance par le plaignant, ont précisé les avocats à la presse qui ont relevé le geste fort du président de la République en direction de la presse, particulièrement pour le Monde. La première audience procédurale et de fixation de la date du procès, rappelle-t-on, s'est déroulée le 3 juin 2016, au cours de laquelle les avocats des deux parties ont été informés par la juge de la date.
La plainte a été déposée par les autorités algériennes au lendemain de la publication, le 5 avril 2016, par Le Monde d'un article intitulé "L'argent caché des chefs d'Etat" dans l'affaire "Panama papers", avec la photo du président Bouteflika en Une, alors que dans l'article principal, le nom du chef de l'Etat n'est aucunement évoqué et n'avait aucun lien avec l'affaire en question. Le lendemain, le journal a publié en page 8 un entrefilet de quelques lignes en précisant qu'il s'agissait d'une erreur .
Le directeur du Monde, Jérôme Fenoglio, avait adressé une lettre, en date du jeudi 7 avril de la même année, à l'ambassade d'Algérie en France, dans laquelle il avait exprimé ses regrets pour le rapprochement malencontreux avec le président Bouteflika, dont le nom n'est pas mentionné dans les fichiers des Panama Papers.
Lors de la première audience, l'avocat du quotidien, Christophe Bigot, avait déclaré à la juge que la défense du journal n'a pas encore mûri ses arguments, ou façon de dire simplement qu'il n'existe aucun argument valable pour défendre l'auteur de la diffamation. La partie plaignante réclamait, au titre de l'action publique, une condamnation du directeur du Monde à un euro symbolique pour diffamation, une publication judiciaire en première page du journal et une condamnation du prévenu et de la société éditrice à verser 10 000 euros qui serviront pour les frais de justice.
APS
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