Est-il vraiment nécessaire d’aménager des voies express et de réaliser des autoroutes à coups de milliards de dinars si, au final, il faut mettre une éternité pour parcourir un petit tronçon ? La question se pose avec acuité au vu de ce que les automobilistes endurent sur la route, plus particulièrement à l’entrée de la capitale, en cette fin juillet. La police explique qu’il «est dans l’intérêt du citoyen qu’il en soit ainsi». Suite...

Les informations faisant état de l’abandon par la Sonatrach du projet de la raffinerie de Sougueur, dans la wilaya de Tiaret, a provoqué la colère des agriculteurs de cette localité. Ils sont, depuis 2008, dans l’impossibilité de travailler leurs terres. Les pouvoirs publics ne les ont toujours pas dédommagés. Suite...

Une casemate contenant un lot d’armes et de munitions a été découverte la semaine dernière dans les maquis d’Idjeur, au nord de la daïra de Bouzeguène, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Suite...

Au moment où les représentants du personnel navigant commercial entament la deuxième semaine de concertations avec la commission en charge de leur dossier, les déclarations des responsables d’Air Algérie se succèdent et sont loin d’être apaisantes. Suite...

Mandaté par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le groupe «Pharmacie» de la commission ad hoc de la conférence nationale des doyens de médecine a tenu, récemment, sa première réunion, à la faculté de médecine d’Oran, pour finaliser le processus de changement des études de pharmacie dans le fond et dans la forme. Suite...

Dans un communiqué adressé hier à notre rédaction, le bureau régional d’Alger du RCD exige la «cessation des poursuites judiciaires engagées contre les citoyens des Bois des Pins, à Hydra, qui se sont intercédés au projet de construction d’un parking sur un espace vert. Suite...

Les responsables des plus hautes instances de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) se réuniront, aujourd’hui, à Alger. Suite...

Consommer avec modération ! C’est le maître mot pour préserver sa santé durant le mois de Ramadan. Cette année, les journées de 16 heures de privation et les fortes chaleurs risquent de mettre à mal les jeûneurs. Suite...

La consommation de l’électricité augmentera certainement au mois de Ramadan mais ne devrait pas poser problème sauf grave incident et si le temps reste clément. Suite...

Les familles des 17 marins algériens otages de pirates somaliens depuis le 1er janvier de l’année en cours ont tenu, hier matin, vers 9h30, un sit-in devant l’ambassade de Jordanie, en guise de protestation contre l’armateur jordanien. Suite...

A quelques jours de la fin de la période de semence, qui devait s’effectuer du 20 juillet au 1er août, les agriculteurs de Aïn Bessem, commune située à 25 km au sud-ouest de Bouira, sont en proie à la tourmente en raison de l’absence d’eau d’irrigation. Suite...

Bénéficiant, jusque-là, uniquement aux retraités, malades chroniques et personnes âgées et à faible revenu, le système du tiers payant sera généralisé à partir du 1er août à l'ensemble des assurés sociaux titulaires de la carte Chifa. Suite...

Les cités et les quartiers périphériques de la ville de Guelma font grise mine. Les habitants dénoncent «l’état lamentable des aires de jeux et des espaces verts qui sont “labourés“ par les piétons et les voitures». Suite...

Le drame a eu lieu dans la commune d’El- Biodh, au début de cette semaine. Un retraité de l’enseignement, âgé d’une cinquantaine d’années, propriétaire d’une parcelle de terre agricole au lieudit Hamra, dans la commune d’El-Biod, a ouvert le feu sur un berger âgé d’une trentaine d’années, le tuant sur le coup. Suite...

C’est le même scénario, et rebelote pour chaque Ramadan, les autorités locales viennent de mobiliser, pour ce mois sacré, le montant de 900 millions de centimes pour l’achat de denrées et autres produits alimentaires de première nécessité afin de confectionner 13 000 couffins dont la distribution aux familles nécessiteuses a déjà commencé, et ce, depuis trois jours. Suite...

En cours de réalisation, s’inscrivant dans la politique sociale amorcée par le pays, le projet du CHU de Mostaganem, qui constitue un important chantier en matière de mise à niveau de l’infrastructure sanitaire de la ville avec pour objectif de répondre aux besoins de la population et des populations des villes limitrophes (Mascara et Relizane), a été abandonné. Suite...

Un groupe d’associations locales et des citoyens établis au niveau du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras ayant l’esprit judicieux viennent de lancer un appel pressant aux autorités concernées pour mettre un terme au phénomène des agressions par les chiens appelés communément pitbulls dont sont victimes des bambins, des femmes et des fidèles après l'accomplissement de la prière d’el fedjr (aurore). Suite...

Un émouvant hommage a été rendu du 23 au 25 juillet, au journaliste Allaoua Aït-Mebarek, ex-directeur de la rédaction du Soir d’Algérie, ravi aux siens dans l’attentat à la bombe perpétré le 11 février 1996 contre le siège du journal, ainsi qu’à Akir Salem et Aït-Mebarek Ouramdane, deux jeunes appelés du service national tombés en service commandé lors de la décennie noire, par les habitants de Tanalt, dans la commune d’Imsouhal. Suite...

Merci la bombe !

Je suis toujours triste lorsque j’apprends qu’un métier est sur le point de disparaître. C’est à chaque fois une partie de nous qui part lorsqu’un métier s’en va. Un peu de notre identité. Un peu de notre histoire. Un peu de notre sociologie. Un peu de nous, quoi ! Nous aurions tort de ne pas prêter une oreille attentive à ce genre de phénomènes. Surtout que là, il ne s’agit pas d’un fait isolé, marginal. Non ! C’est toute une profession qui est menacée d’extinction totale chez nous. Et partout, à travers le pays. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi l’UGTA et les syndicats autonomes ne s’inquiètent pas du tout de cette situation, ne s’en offusquent pas et n’interviennent pas pour alerter sur les dangers d’une telle dérive. J’ai bien tenté de joindre quelques amis, sociologues du travail et du comportement professionnel. Tous m’ont fait la même réponse : «Nous ne savons pas ce qui motive ce processus de mort plus ou moins lente de ce corps de métier précisément.» Mazette ! Si même les sociologues ne le savent pas, qui alors pourrait nous aider à comprendre la chose. Pourtant, un métier ça ne peut pas disparaître comme ça, sans raison. Moi, généralement, lorsqu’un truc me turlupine, me prend la tête et que je n’arrive pas à trouver une solution, j’en touche un mot à Youcef. Qui est Youcef ? C’est le monsieur qui flashe mon décodeur pirate. Question décodeurs et flashage, Youcef n’est pas à proprement parler une lumière. Il me jure à chaque fois que le code qu’il vient d’avoir est infaillible, qu’il résistera à toutes les tentatives des groupes de chaînes pour l’annuler, mais dans les faits, son code tient une journée, au mieux une journée et demie et je me repointe chez lui en quête d’un nouveau code, d’un nouveau flashage et de nouvelles promesses d’infaillibilité. Mais si en flashage, Youcef me bourre le mou, par contre en sociologie du travail, il est imbattable. Je ne lui connais pas de pareil. Et c’est grâce à lui que j’ai compris pourquoi le métier de planton de mairie, le job qui consiste à ouvrir le matin les portes d’une mairie et à les refermer le soir est en voie de disparition. L’énigme, c’est Youcef et personne d’autre qui l’a levée. Sur un ton docte et qui ne prête à aucune discussion possible, Youcef m’a asséné cette vérité : «Aâmou Hakim, les plantons des mairies perdent leur job en Algérie pour la seule et bonne raison que c’est la population en colère qui ferme les portes des APC, et ce sont les brigades antiémeutes qui les rouvrent !» Lumineux ! Tout simplement lumineux. Je propose donc qu’en cette veille, avant-veille ou avant-avant-veille douteuse de Ramadan, nous ayons tous une pensée émue pour ce métier qui se meurt et que, dans la foulée, nous dénoncions de manière vigoureuse et ferme les citoyens en colère et les flics qui par leur concurrence déloyale tuent une profession honorable et ancestrale. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.