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Faire les achats des vêtements de l’Aïd impose à beaucoup de citoyens une contrainte financière. Trop chers sont les habits proposés cet été, selon l’appréciation des pères de famille rencontrés au niveau de plusieurs surfaces commerciales.
Un tour dans certains marchés de la capitale renseigne sur la «flambée» généralisée qui touche tous les articles de prêt-à-porter. Des shorts à plus de 2000 DA, des petits tee-shirts pour fillette dont le prix dépasse les 1500 DA choquent les chefs de famille en quête d’une «bonne occasion» pour vêtir leurs enfants à moindre coût. C’est peine perdue. Dans une boutique spécialisée dans l’habillement pour enfants, située sur la rue Belouizdad, des ensembles pour enfants d’à peine trois ans, de fabrication chinoise, comprenant un pantacourt et un tee-shirt, coûtent 3000 DA, «alors qu’il y a quelques mois, ils étaient affichés à 2200 DA», fait remarquer une dame indignée par «l’avidité» de certains commerçants qui n’hésitent pas à doubler les prix pour s’assurer une bonne marge bénéficiaire.
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Al-Qaïda au Yémen visé à nouveau par une attaque de drone
le 07.08.13 | 11h23 | mis à jour le 07.08.13 | 13h13
Sept membres présumés d'Al-Qaïda ont été tués dans une attaque menée par un...
Al-Qaïda a subi mercredi une nouvelle attaque de drone, probablement américain, au Yémen au lendemain de l'évacuation de personnels diplomatiques des Etats-Unis et du Royaume-Uni de Sanaa de crainte d'attentats du réseau extrémiste. L'attaque menée par un drone, la cinquième en onze jours, a coûté à Al-Qaïda sept de ses hommes qui circulaient en voiture dans le sud du pays, a indiqué une source tribale. Les Etats-Unis sont les seuls à disposer de ce type d'appareils dans la région. "Les deux voitures circulant dans la localité de Nassab (de la province sudiste de Chabwa) ont été totalement détruites et les sept corps déchiquetés", a précisé cette source. Les cinq attaques menées depuis le 28 juillet dans le sud, le sud-est et l'est de Sanaa, ont fait au total 24 morts.
Egypte: la médiation internationale échoue, les islamistes menacés
le 07.08.13 | 11h35 | mis à jour le 07.08.13 | 13h03
Le gouvernement intérimaire en Egypte a annoncé mercredi que les efforts internationaux pour régler la crise avaient échoué, laissant craindre une confrontation brutale entre forces de l'ordre et manifestants partisans du président Mohamed Morsi destitué par l'armée. Au terme de dix jours d'un ballet diplomatique qui a vu se succéder émissaires européens, américains, africains et arabes au Caire, le gouvernement installé par l'armée a brusquement mis un terme aux espoirs internationaux de trouver une solution politique négociée dans le pays où plus de 250 personnes ont déjà péri dans des affrontements entre pro-Morsi et forces de l'ordre ou anti-Morsi depuis fin juin.
L'info en continu
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LA JUSTICE ITALIENNE AVANCE SUR LE DOSSIER SONATRACH Khelil-Bédjaoui : l’étau se resserre
Nouvelles révélations dans l’affaire Saipem-Sonatrach. Les aveux de l’ancien directeur des opérations de ladite entreprise enfoncent un peu plus Chakib Khelil. Tullio Orsi a affirmé que de l’argent était directement donné à l’ex-ministre de l’Energie par le biais de Farid Bedjaoui. L’étau se resserre autour de
Nouvelles révélations dans l’affaire Saipem-Sonatrach. Les aveux de l’ancien directeur des opérations de ladite entreprise enfoncent un peu plus Chakib Khelil. Tullio Orsi a affirmé que de l’argent était directement donné à l’ex-ministre de l’Energie par le biais de Farid Bedjaoui. L’étau se resserre autour de ce dernier. Un mandat d’arrêt international vient d’être lancé à son encontre. La justice italienne s’intéresse également au rôle joué par Mohamed Meziane.
Nawal Imès - Alger Le Soir) L’enquête s’accélère en Italie depuis l’arrestation, le 28 juillet dernier, de Pietro arone, responsable de la division ingénierie et construction de Saipem. Selon la juge italienne Alfonsa Ferraro, citée par le Corriere della Sera, Saipem a obtenu en Algérie sept contrats d'une valeur totale de huit milliards d'euros. Pour s’assurer d’obtenir ces marchés, le groupe a payé pas moins de 197 millions de dollars de pots-de-vin, présentés comme «des frais d'intermédiation » de la société Pearl Partners Limited, une société de Hong Kong contrôlée par M. Bédjaoui. Devant les juges, Pietro Varone a certifié que «Bédjaoui a dit clairement qu'il donnait l'argent au ministre de l'Energie Khelil». Selon les éléments de l’enquête révélés par le quotidien italien, l’ex-ministre de l’Energie était surnommé «le vieux» tandis que Bédjaoui était connu sous le nom du «jeune». Autre révélation : les contacts avec le ministre dans le cadre du contrat «Menzel Ledjimet East» avaient été soutenus au plus haut niveau par le P-dg d’ENI, Paolo Scaroni. Ce dernier, Khelil et Bédjaoui s’étaient même rencontrés plusieurs fois à Paris, Vienne et Milan. Autre rebondissement dans cette affaire. C’est le nom de l’ancien président de Sonatrach Mohamed Meziane qui revient. Le rôle que ce dernier a joué est appelé à être éclairci. Selon des éléments de l’enquête, il aurait bénéficié de voyages en Italie et d’une enveloppe de 100 000 dollars. Son fils aurait, lui, bénéficié d’un contrat de conseil avec Saipem pour la somme de 10 000 euros par mois alors que le chef de cabinet de l’ancien président de Sonatrach Mohamed Reda Hemche aurait, lui, perçu une commission indue de 1 750 000 dollars. C’est sur la base de tous ces faits que la justice italienne a lancé un mandat d’arrêt international contre Farid Bédjaoui. Le juge chargé de l’affaire a également lancé des commissions rogatoires au sujet de comptes détenus par Bédjaoui mais également par Chakib Khelil pour des montants de 123 millions de dollars, mais également à Beyrouth et Panama pour des montants inconnus. N. I.
Point de canicule. Pourtant, ces derniers jours, les gens ne cessent de se plaindre de la chaleur. Contrairement à ce qu’on pourrait penser ou ressentir, les températures sont saisonnières. Les spécialistes expliquent cette «canicule» par le taux d’humidité très élevé enregistré notamment sur les régions côtières. Un temps relativement chaud et ensoleillé est prévu aujourd’hui sur le nord du pays. L’été oblige. Le mercure affichera 36°C à Alger, 38°C à Oran, 40°C à Annaba et à Constantine et 43°C à Chlef. Des températures relativement élevées, selon l’Office national de météorologie (ONM). Bonne nouvelle pour ceux qui ne supportent pas la chaleur. Un net rafraîchissement est attendu pour demain sur les régions ouest et centre du pays. Il gagnera les régions de l’est à partir de vendredi et sera accompagné de passages nuageux pouvant occasionner quelques pluies notamment à Béjaïa et Annaba. Selon l’ONM, cette vague de rafraîchissement va s’étaler jusqu’au début de la semaine prochaine. Les températures maximales varieront ainsi entre 28 et 32°C sur le littoral. Rym Nasri
Un rapport sur les transferts illicites de capitaux, établi conjointement par le ministre des Finances et le Gouverneur de la Banque d’Algérie, a été transmis au président de la République et au Premier ministre.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) C’est ce qu’a indiqué hier le ministre des Finances dans un entretien accordé l’agence nationale de presse, en précisant que ledit rapport est établi et transmis chaque année et retrace les infractions constatées en matière d’infractions à la législation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger. Ce rapport, qui fait un inventaire des procès-verbaux dressés par les différents services concernés, rappelle également les conditions de prise en charge des poursuites par les instances judiciaires et présente l’évolution des infractions constatées en nombre et en valeur.br> Les infractions constatées Ces infractions concernent la fausse déclaration ; l’inobservation des obligations de déclaration ; le défaut de rapatriement des capitaux ; l’inobservation des procédures prescrites ou des formalités exigées ; le défaut d’autorisations requises ou le non-respect des conditions dont elles sont assorties ; l’achat, la vente, l’exportation ou l’importation de tout moyen de paiement, valeurs mobilières ou titres de créance libellés en monnaie étrangère ; l’exportation et l’importation de tout moyen de paiement, valeurs mobilières ou titres de créance libellés en monnaie nationale ; l’exportation ou l’importation de lingots d’or, de pièces de monnaies en or ou de pierres et métaux précieux. Selon Karim Djoudi, «le champ couvert par ces actes est très vaste, ce qui nous amène à mettre en place des mécanismes adaptés et coordonnés avec les différentes institutions de l’Etat pour identifier et enrayer ces actes qui sont à l’origine de pertes pour l’économie nationale ». 220 millions de dollars de délits Ainsi plus de 1 000 procès-verbaux ont été établis et transmis à la justice pour un corps de délit de 17 milliards de dinars, soit un équivalent de 220 millions de dollars. Certes, le ministre estime qu’il convient d’évaluer correctement l’évolution de ce phénomène, relevant que «ce dernier chiffre même s’il apparaît important marque néanmoins un net recul de 54% par rapport au niveau enregistré l’exercice précédent». Les moyens d’infraction utilisés Or, les procédés auxquels ont recours les auteurs de ces infractions sont nombreux et variés, indique le ministre qui relève que les auteurs «n’hésitent pas par exemple à chercher à tirer profit de tous les dispositifs mis en place par l’Etat pour préserver le pouvoir d’achat du citoyen, stimuler et soutenir les investissements productifs créateurs de richesses». Ainsi, «les moyens couramment utilisés dans ce cadre sont notamment : la surfacturation des importations, les ventes sans factures, les fausses déclarations en douane, le défaut de rapatriement par les agents économiques résidents de leurs recettes en devises, les déclarations minorées sur certaines exportations hors hydrocarbures, etc.», détaille Karim Djoudi. De fait, les flux importants d’importation «génèrent une multiplication d’intervenants dans la chaîne du commerce extérieur et, malheureusement, les tentations pour certains intervenants de tirer des avantages indus augmentent également », relève M. Djoudi. Dans ce cadre, un groupe de travail a été mis en place regroupant les services concernés du Ministère des Finances, la Banque d’Algérie et les banques publiques, indique le ministre. Mission de ce groupe, soumettre des propositions à l’effet de permettre : d’identifier les sources de transfert illicites de capitaux et d’infractions de change ; de lutter de façon plus approfondie contre les sources de transfert illicites de capitaux et d’infractions de change ; sérier les moyens de rationaliser les importations. La régulation des importations, l’autre bataille Certes, le ministre des Finances a insisté sur la nécessité de «lever toute équivoque concernant les risques d’amalgame entre les transferts effectués dans le cadre d’importations régulières et autres opérations régulièrement autorisées d’une part et les transferts illicites en relation avec des opérations irrégulières, opérées en violation manifeste de la réglementation applicable et constituant des infractions de change selon la loi algérienne, d’autre part». C’est ce genre d’opérations qui, indique-t-il, est sanctionné par l’établissement d’un P-V transmis à la justice pour d’éventuelles suites pénales. Pour autant, les structures du ministère des Finances «ont été instruites pour renforcer leur travail de contrôle sur les thèmes suivants : la surfacturation à l’importation, les transferts éventuels au titre des opérations entre entités d’un même groupe, les achats de produits non nécessaires à l’activité ou à la consommation nationale et disponibles sur le marché de la production nationale ainsi que la non-identification des bénéficiaires finaux des produits importés subventionnés et autres...», indique le ministre. A ce titre, un groupe de travail qui réunit plusieurs secteurs a été constitué et devrait rendre incessamment ses conclusions sur l’évolution des importations, indique-t-il. C. B.
Depuis plus d’une semaine, l’EN de volley-ball féminine se trouve à l’étranger où elle doit disputer plusieurs rencontres en Turquie, en Serbie et en Chine dans le cadre d’un tournoi mondial, et en guise de préparation pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations au mois de septembre prochain. Point de situation avec le coach national.
Le Soir d’Algérie : Où en est votre préparation ? Imadeddine Saïdani : Nous venons de passer une semaine en Turquie dans le cadre d’un Grand Prix mondial. Ensuite, on se déplacera en Serbie puis en Chine où on disputera trois rencontres dans chacun de ces pays. C’est un enchaînement non-stop. C’est une sorte de compétition mondiale ? Oui et chaque équipe se retrouve dans certains pays. y a vingt nations qui sont représentées. C’est la première fois que vous entraîner des filles ? Non, mais j’ai eu l’occasion de diriger des garçons également. Et quelle est la différence entre le fait d’entraîner des filles et des garçons ? Les filles sont plus fragiles mentalement et psychologiquement. Par conséquent, faut sans cesse discuter avecelles. Avec les garçons, il n’est pas nécessaire de trop parler. Avec quelles ambitions participez-vous à cette compétition internationale ? L’équipe nationale a été renouvelée à 80%. Nous avons inclu beaucoup d’éléments des U23. Cela veut dire qu’elles manquent d’expérience internationale ? Non, elles ont acquis de l’expérience dans les jeunes catégories et nous abordons cette compétition pour la renforcer parce que notre objectif c’est la Coupe d’Afrique des nations au mois de septembre prochain. Où situez-vous le niveau du volley féminin algérien par rapport au niveau mondial ? Nous sommes encore très loin du niveau mondial. Que répondez-vous à ceux qui disent que tant que la femme algérienne ne sera pas totalement émancipée, les résultats sportifs ne viendront pas ? En ce qui concerne le volley, ce n’est pas un problème d’émancipation mais de morphologie. On pensait que les Chinoises et les Japonaises étaient petites, mais aujourd’hui elles présentent des volleyeuses de plus de deux mètres. Chez nous, la plus grande mesure 1m87. Par conséquent, la taille est un handicap et tant qu’on n’aura pas des filles «géantes», on aura du mal à rivaliser avec les grandes nations du volley-ball. Les meilleures, ce sont les Brésiliennes. Il y a aussi les Italiennes, les Russes et les Japonaises qui arrivent en force. Optimiste tout de même pour l’avenir ? Certainement. Nous allons nous battre avec nos propres qualités et le premier test sérieux, ce sera donc au mois de septembre prochain. Propos recueillis par H. B.
Dr Mustapha Makaci explore tous les bienfaits que l’on peut tirer de l’utilisation de plantes bien de chez nous. Fleurs, bulbes, graines et racines se font la belle quittant les champs pour se retrouver dans notre boîte à pharmacie. Plantes anti-cancer, troubles du système nerveux, maladies cardiovasculaires, problèmes d’impuissance sexuelle…, l’auteur préconise tisane, infusion et décoction pour faire la peau aux maladies qui menacent de nous mettre KO.
Système digestif perturbé, sommeil en pointillé, tête en marteau piqueur, nerfs en vrille, rhume tenace…, cet ouvrage vous propose de retrouver une santé de fer en ayant recours au monde de la phytothérapie. En se basant sur l’histoire de cette médecine douce ancestrale, Dr Mustapha Makaci explore tous les bienfaits que l’on peut tirer de l’utilisation de plantes bien de chez nous. Fleurs, bulbes, graines et racines se font la belle quittant les champs pour se retrouver dans notre boîte à pharmacie. Plantes anti-cancer, troubles du système nerveux, maladies cardiovasculaires, problèmes d’impuissance sexuelle…, l’auteur préconise tisane, infusion et décoction pour faire la peau aux maladies qui menacent de nous mettre KO. Dans son préambule, l’auteur note : «Ces 30 dernières années ont vu le retour à la médecine par les plantes… En général, le corps humain est bien mieux adapté à un traitement à base de plantes qu’à une thérapeutique exclusivement chimique… La phytothérapie propose des remèdes naturels bien acceptés par l’organisme, ce qui explique le renouveau que connaît aujourd’hui la phytothérapie.» Mustapha Makaci est originaire de Aïn-Tédelès, région de Mostaganem. Il a obtenu son doctorat en médecine en 1949. Il a exercé comme médecin dans la Basse-Casbah avant d’intégrer les unités de l’ALN (Armée de libération nationale), notamment dans les services du ministère de l’Armement et des Liaisons générales (Malg, zone Ouest). Mustapha Makaci est également membre fondateur du Croissant-Rouge algérien. Sabrinal Le royaume végétal qui guérit les maladies, de Mustapha Makaci, Thala Editions, 480 DA, 267 P.
Belkhadem candidat à la présidentielle de 2014. Au point où on en est, on peut se dire…
… Tue !
L’enquête sur les scandales «Sonatrach» avance à grands pas. En Italie, bien sûr ! Et des journaux italiens, à travers des aveux de responsables d’ENI, l’entreprise italienne en «affaires» avec Sonatrach, révèlent que l’implication de Farid Bédjaoui, «le neveu de l’Oncle qui n’a rien à voir» ainsi que celle de Chakib Khelil ne font plus l’ombre d’un derrick de doute. Je m’en… doutais un peu, je dois bien vous l’avouer ! Au-delà de ces «révélations », j’en retiens une autre que je trouve succulente. Dans les bureaux qui comptent de l’entreprise italienne, les deux comparses algériens, Bédjaoui, le «neveu de l’Oncle qui n’était même pas au courant qu’il avait un neveu», et Khelil avaient des surnoms qui me saisissent d’émotion par leur côté mignon et affectif. Vrai de vrai ! Les Italiens les surnommaient le «jeune» et le «vieux». Comme c’est touchant ! La preuve par deux que la jonction entre l’ancienne génération de corrompus et la nouvelle est faite, et solidement faite. Et puis, définitivement aussi, le deuil de la théorie qui voudrait que la mort de ceux qui nous gouvernent fera tomber le système comme un fruit pourri ! Erreur, les frères patients et vaillamment postés au pied de l’arbre. Les vieux fruits joufflus et ridés tomberont, certes, mais déjà, d’autres ont bourgeonné et mûrissent pépèrement dans l’arbre. Ils ont assuré leur relève monstrueuse, les bougres ! Ils ont procréé, directement ou par lien de sang, les rejetons qui vont s’asseoir à leur tour derrière la caisse enregistreuse et percevoir les biffetons sales. La jonction générationnelle des affreux ! La soudure maffieuse La transition génético-gangstériste. La Famille ne meurt jamais. Elle se refile le témoin et élimine au passage ceux qui deviennent gênants ! Le «jeune» et le «vieux» ! Comme une promesse que ce hold-up de l’indépendance n’est toujours pas terminé ni ses auteurs bouclés. De la fenêtre de leurs havres de vieillesse, les anciens capos observent non sans fierté les jeunes pousses dévorer avec le même appétit qu’eux, à leur âge. Mon Dieu cet affreux concert de mastication familiale ! Juste ponctué de temps à autre, entre deux bouchées, par le rire inimitable de Super Chakib, hors de portée du boulevard Abane-Ramdane et de Serkadji. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.