Bouteflika Pas de reprise avant septembre
Abdelaziz Bouteflika ne reprendra pas de sitôt. Selon une source sûre, il faut compter «au moins un mois» avant que l’actuel locataire du palais d’El Mouradia puisse reprendre un semblant d’activité officielle. Il faut dire que les séquelles de l’accident vasculaire cérébral
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Actualités : Bouteflika Pas de reprise avant septembre
Abdelaziz Bouteflika ne reprendra pas de sitôt. Selon une source sûre, il faut compter «au moins un mois» avant que l’actuel locataire du palais d’El Mouradia puisse reprendre un semblant d’activité officielle. Il faut dire que les séquelles de l’accident vasculaire cérébral survenu le 27 avril dernier sont très lourdes.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) Selon notre source, Bouteflika que les Algériens ont vu pour la dernière fois en date, le 16 juillet dernier, n’a pas encore quitté sa chaise roulante. Il était donc évident qu’il rate les deux sorties protocolaires traditionnelles des prières du 27e jour du mois de Ramadhan et du jour de l’Aïd. Depuis son retour au pays, Bouteflika n’a, par ailleurs, jamais quitté sa résidence privée de Sidi Fredj où il dispose, depuis janvier 2006, d’un hôpital de campagne aménagé et doté de tous les moyens nécessaires au suivi de sa première maladie, qui lui avait valu un premier séjour à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce de Paris. Tenu hermétiquement à l’écart de tout et de tous, à l’exception du très restreint cercle familial, Bouteflika n’a eu, depuis le 16 juillet, «qu’un ou deux contacts avec Sellal et un autre haut responsable», nous confie-t-on de même source. Pour le reste, il est «soumis à un suivi médical strict assuré par un staff entièrement étranger comprenant deux médecins et trois infirmières». Le choix de cette équipe médicale, de nationalités française et anglaise, est expliqué par notre interlocuteur par deux raisons : «D’abord, il est naturel que le président soit suivi, en tant que patient, par cette même équipe qui le suivait à Paris depuis le 27 avril. C’est elle qui détient son dossier médical. Ceci d’un côté. De l’autre, c’est la meilleure manière de garder le secret. Rappelez-vous l’épisode Bougherbal qui, les premiers jours de l’hospitalisation fin avril, multipliait les interviews dans la presse !». Ce, alors même que Bouteflika n’avait à aucun moment été suivi par Bougherbal qui, de sources sûres, n’a fait qu’endosser le fameux communiqué, le tout premier, qui faisait état d’un «simple AIT sans séquelles…». Aussi, le suivi médical comporte également tout un programme de rééducation pour que Bouteflika puisse retrouver, un tant soit peu, l’usage des parties de son organisme endommagées par l’AVC. «La plus notable évolution concerne la voix. En tout cas, il peut s’exprimer même si ce n’est pas encore la perfection», se contente de nous révéler notre source. Cependant que la locomotion elle, tarde à suivre. «L’image d’un président sur une chaise roulante a toujours constitué la hantise de tous les chefs d’Etat et des pouvoirs à travers le monde», nous expliquera également, à sa manière, notre source suggérant par là que, revoir de nouvelles images de Bouteflika de sitôt est complètement exclu. «Cela dit, vous allez bien entendre parler de lui !» ironise encore notre source. «Oui, il y aura un grand remaniement du gouvernement en septembre ainsi que l’élection d’un nouveau secrétaire général du FLN à la même période.» K. A.
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Actualités : EXTRÊME SUD DU PAYS Les cas de paludisme ont atteint un chiffre historique
N’étant plus sur la liste des pays endémiques en matière de paludisme, l’Algérie continue néanmoins d’enregistrer des centaines de cas. A Tamanrasset, ville où la mobilité et le brassage entre pays frontaliers sont grands, les spécialistes tirent la sonnette d’alarme : 806 cas de paludisme y sont recensés. «historique», commente le Dr Akhamoukh Elias, chef de service maladies infectieuses à l’hôpital de Tamanrasset. Ce qui est inquiétant, dit-il, c’est la proportion de cas enregistrés chez les populations autochtones. Sans une politique d’information d’envergure, le pire est à craindre. Il livre son analyse dans cet entretien.
Le Soir d’Algérie : Les statistiques font état de 806 cas de paludisme recensés au niveau de Tamanrasset. Que vous inspirent ces chiffres ? Dr Akhamoukh Elias : C’est un chiffre historique, du jamais vu depuis 40 ans, surtout vu les statistiques des dernières années : 55 cas en 2009, 339 en 2010 et 157 cas en 2011. Ce qui est alarmant, ce sont des cas autochtones, non importés, à Tin Zaouatine. Vu le réchauffement climatique et les problèmes politiques du Sahel, ça ne risque pas de s'arranger. C'est vrai que le paludisme était répandu en Algérie notamment au début du 20e siècle d'où le vieux dicton des colons «en Algérie, là où il n'y a pas d'eau on meurt de soif, là où il y a de l'eau on meurt de fièvre», mais depuis l'application du programme national de lutte en 1968, l'Algérie n'est plus un pays d’endémie, mais ça risque de changer.
Vous exercez au niveau de Tamanrasset, ville qui connaît un transit important de migrants et une grande mobilité des populations. Cela représente-t-il un facteur aggravant ? Pas tant que ça, vu nos statistiques de l'année dernière, 77% des patients étaient algériens qui faisaient l'aller-retour avec le Niger et le Mali, donc, non, c'est plus la population algérienne surtout qui doit être informée et qui doit se protéger et il faut rappeler que le paludisme n'est pas une maladie contagieuse. Existe-t-il pour autant des populations à risque ? Le risque est premièrement pour les voyageurs vers les pays limitrophes, qui le plus souvent, ne connaissent pas la maladie et ses risques, ou bien la sous-estime, qu'ils soient clandestins ou non mais il existe un risque pour la zone frontalière de Tin Zaouatine qui peut devenir un vrai foyer du moustique vecteur de la malaria, et les autorités sanitaires ont déjà commencé un travail de lutte contre cet insecte mais je persiste à dire que le plus gros problème est l'information. Avez-vous le sentiment que l’inquiétude des médecins est partagée par les pouvoirs publics ? J'estime que cette maladie est sous surveillance épidémiologique, et on est en contact permanent avec le ministère de la Santé, mais la journée de lutte contre le paludisme organisée à Msila cette année à laquelle on n’a pas été invité même en étant chef de service des maladies infectieuses aurait dû se tenir à Tamanrasset pour mieux informer la population locale et aussi pour encourager le personnel médical et paramédical. La saison de la maladie va commencer au mois d’août, donc je conseille à tous les voyageurs vers les pays subsahariens de consulter afin d’éventuellement prendre un traitement préventif, et surtout de s’équiper lors de leur séjour de moyens tels que des moustiquaires imprégnés d’insecticides, et d’éviter d'y aller sauf nécessité absolue pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. N. I. |
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Actualités : Tébessa Renforcement du dispositif de sécurité sur la frontière
Le dispositif de sécurité mis en place sur la bande frontalière de la wilaya de Tébessa vient d’être renforcé par deux nouveaux escadrons des groupes des gardes-frontières (GGF) de la Gendarmerie nationale, a-t-on appris hier auprès d’une source sécuritaire. Ces deux escadrons implantés à Bekkaria et El-Kouif, seront encadrés d’ici le mois d’octobre prochain par la 5e circonscription régionale des groupes gardes-frontières, réalisée dans la localité d’El-Aouinet, qui devrait couvrir également les wilayas de Souk Ahras et El- Tarf, a-t-on fait savoir de même source, précisant que cette structure, la deuxième du genre en Algérie, devra assurer une formation pédagogique de qualité au profit des forces héliportées. La mobilisation de ces escadrons s’inscrit dans le cadre des mesures de sécurité prises par le 5e commandement régional de la Gendarmerie nationale pour la protection de cette bande frontalière, d’environ 300 km de long, assurée auparavant par 28 brigades de Gendarmerie nationale, 4 compagnies territoriales, 4 sections de sécurité et de recherche dont une est chargée de la sécurité des biens et des personnes, 2 unités de GGF à Bir El-Ater et El Aouinet, et un escadron de sécurité motorisé. La même source a, en outre, indiqué que les missions des unités des groupes des gardes-frontières (GGF) consistent à surveiller en permanence les zones frontalières, à observer et à détecter toute incursion de nature à porter atteinte à l’intégrité ou à la sécurité du territoire.
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Sports : Athlétisme Mondiaux 2013 L'heure de la reconquête pour Bolt
L'heure de la reconquête a sonné pour la superstar de l'athlétisme mondial Usain Bolt, avec la finale du 100 m des Championnats du monde de Moscou ce soir, où il voudra effacer son faux départ de 2011. Il est seul grand favori de la course comme il a pu être seul dans la détresse en Corée du Sud, deux ans plus tôt. En début de la soirée (18h50, heures algériennes), Bolt, le roi du chronomètre, a l'occasion de remettre les pendules à l'heure. Il y a deux ans à Daegu, Bolt avait forcé le trait et son départ pour maximiser ses chances, poussé dans ses retranchements par son partenaire d'entraînement Yohan Blake. Son faux départ reste comme une des images fortes de l'athlétisme de ces dernières années. Cette fois, pas de Blake dans les pattes, puisqu’une de ses cuisses manque de fraîcheur. Pas de Tyson Gay ou d'Asafa Powell non plus. Les deux sont cloués au sol par le dopage, et Powell n'était de toute façon pas qualifié en individuel. Le sprint mondial se retrouve donc comme un poulet dont la tête, celle de Bolt, ce serait largement détachée du corps. A son meilleur niveau, Bolt possède en effet 20 centièmes d'avance sur la concurrence. Et même si cette saison, avec un meilleur chrono de 9 sec 85/100e, il n'a que 2 centièmes de marge sur son compatriote Nesta Carter et quatre sur l'Américain Justin Gatlin, on voit mal qui pourrait être le renard dans le poulailler. Justin Gatlin se pose simplement en dernier rempart d'une Amérique qui devrait subir la domination jamaïcaine dans le sprint, une nouvelle fois.
La tsarine Isinbayeva Le champion olympique 2004, suspendu quatre ans pour dopage à la testostérone entre 2006 et 2010, espère bien rattraper le temps perdu, comme il a déjà commencé à le faire aux JO l'an dernier avec une médaille de bronze sur la ligne droite. Derrière, la masse des poursuivants est compacte. Les postulants au podium sont de toutes nationalités, avec outre Carter, les espoirs européens portés par le Britannique James Dasaolu (9.91) et les Français Jimmy Vicaut (9.95) ou Christophe Lemaitre (10.07 cette année, mais 4e en 2011). L'autre attraction du jour sera la reine éthiopienne Tirunesh Dibaba, qui visera un 3e titre mondial sur 10.000 m après ceux de 2005 et 2007. Dibaba, double championne olympique en titre de la distance, espère retrouver une couronne qu'elle a dû rendre sans combattre, blessée en 2009 comme 2011 lors des deux dernières éditions des Mondiaux. Aujourd’hui sera également le jour de consécration pour la longueur dames, avec une bataille annoncée entre l'Américaine Brittney Reese, la Nigériane Blessing Okagbare et la Russe Darya Klishina. Enfin, les décathloniens termineront leurs travaux d'Hercule, avec l'objectif titre pour l'Américain Ashton Eaton, recordman du monde de la discipline. Il s'agira également de l'entrée en lice des hurdlers, avec l'armada américaine (Merritt, Richardson, Wilson). Et le public russe ne manquera pas de faire une ovation à sa tsarine Yelena Isinbayeva, pour les qualifications de la perche en soirée. |
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Sports : Judo Nacer Ouarab (entraÎneur de la sélection militaire) : «Les responsables de la FAJ doivent reconnaître leur échec»
Ancien directeur technique national de la FAJ, Nacer Ouarab, continue de mener sa passion sous d’autres cieux en hissant toujours plus haut l’emblème national. Après son départ de la fédération où il avait passé 20 ans, il sera sollicité pour diriger la sélection militaire. Selon le technicien, rien n’a changé dans la mesure où il continue à former des champions et à glaner les médailles. D’ailleurs, sa sélection vient de réaliser de grandes performances, au cours des derniers Championnats du monde organisés au Kazakhstan.
Le Soir d’Algérie : Votre analyse sur la participation de vos judokas, au Championnat du monde dernier ? Nacer Ouarab : C’était un rendez-vous mondial, qui a vu une très forte participation des grandes nations de la discipline avec des athlètes de renommée. Notre pays a été représenté par 7 judokas et nous avons récolté plusieurs médailles à Astana, notamment une médaille d'or historique, œuvre du judoka Mohamed-Amine Tayeb chez les +100 kg (super lourd). Une pérformance qui intervient 33 ans après la première médaille d'or algérienne remportée en Autriche, par Adda-Berkane Lakhdar. Il y’a eu aussi les médailles de bronze remportées respectivement par le jeune Kamel Haroun chez les 60 kg, et surtout celle de Lyès Bouyacoub chez les 100 kg. Je tiens à ce titre à saluer au passage l'excellente cinquième place enregistrée par le jeune Rachid Assameur chez les 90 kg, qui aurait même pu offrir à l'Algérie une médaille de bronze, si l'arbitrage ne l'avait pas désavantagé face à son adversaire allemand . Donc vous êtes satisfait du rendement de vos poulains ? Globalement, oui. Notre participation à ce rendez-vous reflète fidèlement tous les efforts consentis par nos judokas. Sur quoi s’articule votre programme ? Actuellement, nous sommes dans une période de repos. Nous allons reprendre d’ici quelques jours pour entamer un cycle de préparation sur plusieurs étapes en vue du championnat arabe qui aura lieu en décembre prochain. Mais notre principal objectif demeure les Jeux mondiaux de 2015 en Corée du Sud au cours desquels nous comptons nous illustrer. La discipline exige un matériel spécifique pour les entraînements, mais également pour la récupération… Le sport militaire s'est toujours fait un point d'honneur à mettre constamment ses athlètes dans des conditions de préparation de premier plan. Le directeur des sports militaires au ministère de la Défense nationale, le général Mokdad Benziane, a donné une dimension internationale aux infrastructures sportives. D’ailleurs, celles du Centre de regroupement et de préparation des équipes sportives militaires (CREPSM), n’ont rien à envier aux grands centres de préparation mondiaux. Elles sont quotidiennement sollicitées par l’ensemble des sélections nationales et toutes les formations sportives désirant accomplir un travail de qualité (stage de préparation et mise au vert). Cela vous encourage-t-il à élargir votre vision d’avenir ? Tout à fait. J’ai un projet qui me tient à cœur, et que je vais présenter au directeur des sports militaires. Il consiste à ouvrir une école de formation. D’ailleurs, j’ai déjà entamé un travail de prospection pour un éventuel recrutement de talents en mesure de renforcer nos rangs. Revenons au judo national, une discipline qui fut porteuse de médailles, mais qui semble en régression. Avec du recul, à quoi attribuez-vous ce déclin ? Au risque de me répéter, le judo national est victime des luttes intestines. Durant ces dernières années, les responsables de la FAJ sont entrés dans une guerre sans merci pour des intérêts purement personnels. Ajouter à cela les scandales qui ont éclaté ça et là. Ce qui engage le judo algérien dans une spirale destructrice. J’espère que les cadres dirigeants de cette discipline vont reconnaître leur échec et refaire leur feuille de route. Propos recueillis par A. Andaloussi |
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Périscoop : Progression maintenue
En dépit de l’agressivité de Mobilis sur le marché de la téléphonie mobile, Djezzy se maintient dans sa position de leader avec 16,8 millions d’abonnés, soit 52,5% du parc national. Les chiffres semestriels avancés, hier, par Vimpelcom font état d’une augmentation de 3% de son chiffre d’affaires qui a atteint 37 milliards de dinars. Selon les Russes, l’erreur constatée en juillet dernier sur l’état des abonnés n’a pas eu d’impact sur les résultats financiers de leur filiale algérienne.
Port d’Oran Mise en échec d’une tentative de trafic de 40 kg de kif vers l’Espagne Une tentative de trafic de 40 kilogrammes de kif traité vers l’Espagne a été mise en échec, vendredi soir au port d’Oran, par les services des douanes, a-t-on appris hier auprès d’une source sécuritaire. La marchandise prohibée a été découverte à l’intérieur d’un véhicule au moment de l’inspection par scanner, préalable à l’embarquement, a précisé la même source. Le passager propriétaire du véhicule est un Algérien résidant à l’étranger.
Ouargla La pénurie de carburant à son paroxysme La pénurie de carburant enregistrée depuis quelques jours à Ouargla, et à un degré moindre dans les autres villes de la wilaya, est arrivée à son comble ces jours de fête de l’Aïd El-Fitr, a-t-on constaté. De longues files d’automobilistes ont été enregistrées au niveau des stations-service de la ville de Ouargla et ses environs, pour obtenir, au prix de quelques heures d’attente, de jour comme de nuit, quelques litres de carburants et éviter l’immobilisation de leurs véhicules. La crise de carburant, touchant particulièrement l’essence (super et sans plomb), rare ces derniers temps dans les stations, est de plus en plus vive. Les automobilistes, de plus en plus angoissés par le spectre de la pénurie, préfèrent faire le plein de leurs réservoirs, a indiqué le gérant d’une station-service privée. Contacté à ce sujet par l’APS, le directeur par intérim de l’énergie et des mines (DEM) de la wilaya, M. Boufatah Babaia, a expliqué cette «tension temporaire» sur l’essence, plus particulièrement le super et le sans plomb, par le fait que ces types de carburant, acheminés à partir de Skikda ou parfois d’autres raffineries du nord du pays, est souvent provoquée par certains propriétaires de stations-service, qui ne passent pas leurs commandes à temps, mais aussi par les durées de transport. La wilaya de Ouargla n’a pas enregistré, cependant, de pénurie en ce qui concerne l’essence normale et le gasoil dont l’approvisionnement est assuré à partir de la raffinerie de Hassi-Messaoud, a-t-il ajouté. Le responsable a fait savoir par ailleurs que cette wilaya est moins touchée que d’autres, notamment frontalières, par le phénomène de la contrebande de carburant souvent à l’origine des pénuries. Les services de la DEM restent mobilisés pour appliquer la stratégie nationale de lutte contre ce fléau en coordination avec les services sécuritaires. La wilaya de Ouargla compte 35 stations-services implantées sur son territoire, dont 22 détenues par des privés, et enregistre actuellement 10 autres en projet, avalisées par le Comité d’assistance à la localisation et la promotion de l’investissement et la régulation foncière (CALPIREF), selon la même source. APS
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Régions : Le Soir du Centre
SOLIDARITÉ À AÏn Defla L’heure des bilans 49 923 couffins remplis de provisions à raison de 4 000 DA chacun ont été distribués dans les 36 communes que compte la wilaya de Aïn Defla dont 47 423 sur le budget des APC, 500 par la Sonatrach, et 2 000 payés sur le budget de la wilaya. Couffins de provisions, repas servis à table ou à emporter dans les restaurants animés par des associations caritatives, les comités du Croissant-Rouge algérien, repas gratuits servis durant tout le mois par des restaurateurs bienfaiteurs privés qui ont tenu à garder l’anonymat, circoncisions collectives d’enfants de familles démunies, avec trousseaux et agrémentées de fêtes durant la nuit du 27e jour de ce mois sacré, mobilisation de bénévoles, hommes et femmes, qui n’ont pas lésiné sur les efforts fournis, malgré la canicule qui a sévi, dons en nature de particuliers et de commerçants anonymes, tel a été l’éventail des actions menées durant tout le mois qui vient de s’écouler, sans relâche et ce, en direction des nécessiteux. Un large mouvement de solidarité, de générosité qui dénote de la sensibilité importante chez le citoyen en faveur des moins favorisés. On notera que ce sont l’Etat et les collectivités locales qui ont été les plus grands pourvoyeurs de fonds pour dynamiser ce mouvement de solidarité par le biais des associations de bénévoles, de manière directe ou indirecte. En effet, ce sont 49 923 couffins remplis de provisions à raison de 4 000 DA chacun, qui ont été distribués dans les 36 communes que compte la wilaya de Aïn Defla dont 47 423 sur le budget des APC, 500 par la Sonatrach, et 2 000 payés sur le budget de la wilaya. S’agissant des lieux de restauration ouverts, on en a compté 17 qui ont fonctionné durant tout le mois, 3 par le biais des comités locaux du Croissant-Rouge, ceux de Aïn Defla, animés par un groupe de jeunes au lycée Alili, à Miliana par les sœurs Seghir Mokhtar (qui le font depuis des années), aidées de plusieurs bénévoles, et Khemis Miliana, par Mme Hachemi, 2 par des associations de Khemis Miliana Ennour au niveau du CFPA de Boutane, et celle de Souffay, animées respectivement par Belkhebir Chérifa et Magnia. A ces 3 restaurants, on ajoutera 8 animés par les APC elles-mêmes et 4 par des bienfaiteurs dont un restaurateur de profession, celui de Khemis Miliana qui a servi gracieusement quelque 250 repas avec 40 kg de viande quotidiennement, une action qu’il mène depuis 6 années consécutives. Au total, ce sont 105 421 repas qui ont été servis dont 14 236 à table au moment de la rupture du jeûne et 91 185 emportés. A propos des restaurants animés par le Croissant-Rouge, une remarque s’impose car des reproches ont été faits à leur égard. En effet, des voix se sont élévées pour dire que «normalement, c’est à cette organisation de contribuer à l’effort de solidarité envers les démunis et non pas le faire sur le dos des APC qui chaque année, pourvoie à la presque totalité des besoins. A ce sujet, il faut cependant noter des différences. En effet, à titre d’exemple, l’APC de Miliana n’a fourni qu’un moyen de transport, et ce sont les animatrices qui ont quémandé divers produits alimentaires notamment des fruits et légumes auprès des commerçants des différents marchés de gros de Aïn Defla, de Chlef et autre Hattatba et qui n’ont manqué de rien eu égard aux bonnes dispositions des commerçants qui ont fait preuve d’une grande générosité au point où ce comité a aidé d’autres associations en redistribuant une partie des dons collectés. Selon la présidente de ce comité local, celui de Miliana, le comité de wilaya n’a contribué en aucune façon, d’aucune manière. Des propos qui nous ont été confirmés par le responsable du comité local du CRA de Aïn Defla à qui nous avons rendu visite : «Nous n’avons reçu du comité de wilaya qu’une aide dérisoire soit 12 poulets et un cageot de salade alors que nous avons plus de 300 pensionnaires quotidiennement.» En ce qui concerne la participation financière de l’Etat, elle est estimée à 218 987 474 DA dont 198 190 474 DA sur les budgets communaux, 12 789 000 DA débloqués par le ministère de la Solidarité via la DAS (Direction de l’assistance sociale) et 8 millions de DA sur les fonds de la wilaya (2`000 couffins). L’aide directe de la DAS a servi à fournir les viandes rouges, les produits d’épicerie et la fourniture de 950 trousseaux complets pour les enfants circonsis. La Direction de la pêche de Aïn Defla a apporté une aide appréciable par la fourniture de 2 quintaux de poissons d’eau douce. Enfin, une remarque au passage, les responsables de la plus grande surface commerciale de la wilaya de Aïn Defla sollicités pour une éventuelle contribution ont répondu qu’«après consultation de notre Direction générale, nous ne pouvons qu’autoriser vos bénévoles à faire des quêtes avec vos insignes distinctifs auprès de notre clientèle au niveau des caisses ou entre les rayonnages». En un mot, une autorisation à la mendicité, ce qui ne correspond pas du tout à la grande générosité dont a toujours fait preuve le patron du groupement, il faut le dire. Karim O.
ACCIDENTS DE LA ROUTE À BLIDA 14 tués et 380 blessés durant le mois de Ramadhan Le mois de Ramadhan de cette année a enregistré, à Blida, un grand nombre de morts dans des accidents de la route puisque pas moins de 14 personnes sont décédées et 380 autres blessées. Un bilan très lourd disent les éléments de la Protection civile qui sont intervenus pour 298 accidents à travers les différentes localités de la wilaya de Blida. Cependant, c’est la RN1 entre Blida et Médéa qui a connu le plus grand de morts suivie de la RN29, entre Bougara et Soumaâ. Selon les enquêteurs, le facteur humain reste la première cause de ces accidents. M. B.
M'sila Un mort noyé le premier jour de l’Aïd au barrage K’sob Les éléments de la Protection civile de M'sila, section des plongeurs, ont repêché du fond du barrage K'sob de M'sila le corps d'un jeune homme, âgé de 33 ans dans la journée du jeudi, le premier jour de l'Aïd el Fitr. Il s'agit de B. H., résidant à Djaâfra l'un des plus anciens quartiers de la ville. La victime qui s'est rendue au barrage en compagnie de ses amis pour se baigner, selon notre source, a malheureusement été retenue par la boue. Le barrage complètement envasé est devenu un danger potentiel, vu le taux de vase qui ne cesse d'augmenter et prendre la place des eaux et diminuant ainsi la quantité de stockage. D'ailleurs, une opération de dévasement a été entamée depuis les années 1990 et jusqu'à ce jour, les travaux n'ont pas avancé, laissant des millions de m3 d'eau superficielle abandonnés au vu et au su de tous les responsables et une bonne enveloppe d'argent dépensée, sans que personne n'en profite, ni le citoyen, ni le secteur de l'agriculture. Le citoyen et le fellah de la région se demandent quand finiront ces travaux de dévasement. Le corps de la victime a été déposé à la morgue de l'hôpital Zehraoui de M'sila. A. Laïdi
Tizi-Ouzou Tala Amara attend son transformateur électrique Le comité de village de Tala Amara, dans la commune de Tizi-Rached, à une quinzaine de kilomètres de Tizi-Ouzou, se plaint du retard accusé par l’aboutissement du projet de pose d’un compteur électrique dont la mise en service permettra de mettre fin au cycle de coupures prolongées du courant électrique. Dans une requête adressée aux autorités, le comité de village réfute les raisons invoquées par l’entrepreneur à qui ont été confiés les travaux de réalisation du poste pour justifier les retards dans l’installation des équipements nécessaires à sa mise en service. «Le prétexte du surcoût du câble électrique est irrecevable et il est de la responsabilité de la Sonelgaz de veiller au respect des engagements pris par les différentes parties, y compris par cette entreprise», écrivent les représentants du village Tala Amara. Ils demandent que «les dispositions nécessaires soient prises afin que le citoyen ne soit ni victime, ni otage d’une quelconque considération à laquelle il est étranger». S. A. M.
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