251-/- ACTUALITES Du Mardi 05 Septembre 2017
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Algérie - Prévisions météo : Mardi 5 septembre 2017
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Mardi 05 Mai 2015
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ACTUALITÉ

Le blogueur Merzoug Touati en grève de la faim depuis six jours
Il multiplie les attaques contre le régime : Boukrouh, l’homme qui dérange
Rentrée parlementaire : Les «élus du peuple» Saison 8
Appels à l’application de l’article 102 et l’intervention de l’armée : Bensalah et Bouhadja sur la défensive
Réunion demain du Conseil des ministres : Le plan d’action du gouvernement et la loi sur la monnaie et le crédit au menu
Des voix l’appellent à intervenir dans le jeu politique : L’armée est-elle le recours salutaire ?
Algérie-France : Yousfi s’entretient avec l’ambassadeur de France
Marche aux Issers (Boumerdès) : La population s’élève contre l’insécurité
Algérie - Italie : Vers l’actualisation de l’accord sécuritaire bilatéral de 2009
Elections locales à Annaba : Les opportunistes écartés, selon Talai Boudjema

Mondial 2018 (éliminatoires) Algérie - Zambie, ce soir à 20h30 : Une victoire pour l’honneur
Conférence de presse de Lucas Alcaraz : «Il y aura des changements»
CAF : CAN-2019 : Un dossier encombrant
Cameroun 1 - Nigeria 1 : Les Super Eagles se rapprochent du Mondial
Ligue 1 - 2e journée : NAHD - USMA domicilié au 20 Août 55
MOB : Rezki revient sur sa démission
ECONOMIE

Le risque de surproduction refait surface : Les prix du pétrole repartent à la baisse
Importations en provenance de France : La facture de poudre de lait en hausse
Marché mondial des céréales : Les prix restent stables
Marché du Gaz : L’Algérie augmente ses exportations vers l’Europe
Production pétrolière Américaine : Les raffineries du Texas reprennent leurs activités
Sommet des BRICS : La Chine appelle à une coopération substantielle
INTERNATIONAL

Sardaigne : Une alarme exagérée concernant les harraga
Face au nouvel essai nucléaire de la Corée du Nord : Le Conseil de sécurité des Nations unies examine un nouveau train de sanctions
Droits de l’homme au Maroc : Les députés européens dénoncent le chantage de Rabat
Rohingyas de Birmanie: 87.000 réfugiés au Bangladesh en 10 jours
Remaniement ministériel en Tunisie dans les prochaines 36 heures : L’ossature du gouvernement Chahed resterait en place
Corée du Nord : Pyongyang annonce l’essai «parfaitement réussi» d’une bombe à hydrogène
CULTURE

Théâtre : Chroniques avignonnaises : La résurgence des origines
Salle Ibn Khaldoun : Concert de musiques actuelles
Le groupe AMZIK enflamme les scènes de France : Les ruraux universels
Théâtre : La Chute, nouveau projet de Mohamed Adar
L’écrivain Dogan Akhanli, une «tête de turc» à Madrid : Il n’est pas sorti de l’auberge espagnole
Théâtre : Chroniques avignonnaises : L’actualité morale de Jean Valjean
RÉGION EST

Gestion de la gare routière est de Constantine : Un contrat qui expire et une APC qui «ronronne»
Sétif : Grave carambolage sur l’autoroute Est-Ouest
Elections locales à Annaba : Les opportunistes écartés, selon Talai Boudjema
Centre de vacances de Bordj Blida (Jijel) : Une infrastructure polyvalente
Bilan des feux de forêt à Skikda : Deux victimes et 10% du couvert végétal partis en fumée
Hocine Necib à Batna : Lancement de projets de transfert d’eau
Aïd El Adha à Biskra : L’abattoir industriel assailli par des centaines de clients
Plus que six mois de réserve au barrage de hammam debagh de Guelma : L’ADE et la direction de l’hydraulique rassurent
RÉGION OUEST

Millenium : Deux nouveaux boulevards et quatre ronds-points en projet
Mostaganem : Ouled Senoussi, un village oublié
Chlef : La distribution du ciment retrouve son cours normal
Plages de Sidna Youchaa et Barbadjan (Ghazaouet) : «Baraka» et beauté cachée
Sidi Bel Abbès : 1 mort et 3 blessés graves dans un accident
Mascara : Les gynécologues libéraux refusent d’assurer les services de garde
Tiaret : Le Festival de la chanson engagée du 10 au 13 septembre
Aïn Kihal (Aïn Témouchent) : Des logements seront livrés d’ici à la fin de l’année
RÉGION KABYLIE
Tigzirt (Tizi Ouzou) : Un muezzin assassiné

Salubrité publique : Béjaïa croule sous les ordures
Chorfa (Bouira) : Le maire attaque en justice deux animateurs d’une page Facebook
Marche aux Issers (Boumerdès) : La population s’élève contre l’insécurité
Protestation à la SDC
RÉGION CENTRE

La réglementation est ouvertement bafouée : L’énigme des chantiers à haut risque
Tipasa. Balade en mer : La bureaucratie prend le large
Attentat de Ouagadougou : Enterrement de la victime algérienne dans sa terre natale
Ouled Slimane (M’sila) : la population exige réparation à la chaîne Numidia News
RÉGION SUD
Tamanrasset : Une commission d’enquête ministérielle dépêchée à la Duch

Hope : Ces jeunes qui veulent changer Ouargla
Réutilisation domestique de fûts industriels à In Salah : Shams interpelle les autorités
Il multiplie les attaques contre le régime
Boukrouh, l’homme qui dérange
le 05.09.17 | 12h00
Verbe incisif, quolibets et attaques frontales ; depuis quelques mois, l’ancien ministre du Commerce et candidat à l’élection présidentielle de 1995, Noureddine Boukrouh, ne laisse personne indifférent.
Sur sa page Facebook ou dans les journaux, l’homme politique, doublé d’un redoutable polémiste, multiplie les publications.
Des écrits qui semblent agacer au plus haut niveau de l’Etat. Des voix proches du système commencent même à faire monter les décibels qui pour répondre politiquement, qui pour menacer l’homme de poursuites judiciaires. Dans ses discours, le fondateur du Parti du renouveau algérien (PRA) s’en prend à la situation du pays où la maladie du président de la République paralyse les institutions de l’Etat. Il a interpellé, notamment, le conseiller et frère du chef de l’Etat après la polémique suscitée par l’image d’un Saïd Bouteflika riant en compagnie de Ali Haddad à El Alia. Boukrouh s’est également attardé sur la mise à l’écart de Abdelmadjid Tebboune et le retour de Ahmed Ouyahia aux affaires.
Mais de tous ses écrits, celui où l’ancien ministre du Commerce interpelle l’armée est celui qui semble avoir fait plus de mal. Dans un pamphlet intitulé «Une muette qui ne veut rien entendre», Noureddine Boukrouh indique que «l’Armée algérienne est devenue sous la chefferie du général Gaïd Salah l’armée du Président, lequel Président et ministre de la Défense nationale a changé la Constitution plusieurs fois durant ses quatre mandats pour en faire un habit sur mesure, un justaucorps qui lui colle à la peau comme l’habit porté par certains artistes ou sportifs».
Plus loin, l’homme politique, qui manie aussi bien le verbe en français qu’en arabe, s’interroge sur le sens à donner à la position d’Ahmed Gaïd Salah qui déclarait, il y a une semaine, que l’armée s’en tenait à ses «missions constitutionnelles».
«Quel sens peuvent revêtir des déclarations d’allégeance à la République quand cette allégeance ne va pas au ‘‘peuple souverain’’ mais à un homme invisible, inaudible et notoirement dépourvu de ses moyens physiques et intellectuels ?» interroge Boukrouh. Il reprochera au haut-commandement de l’armée de devenir «le bras armé et ponctuellement menaçant d’un régime moribond, d’un pays sans gouvernance et d’un Etat qui n’est plus gérant ou garant, mais tout simplement errant...».
Pour répondre à l’ancien ministre, l’armée a utilisé, dans un premier temps, des sources anonymes. Un officier supérieur qui a requis l’anonymat s’est exprimé dans les colonnes du journal arabophone El Bilad. Présenté comme un proche d’Ahmed Gaïd Salah, le responsable du ministère de la Défense a indiqué que «l’armée est en effet celle du Président qui est le chef suprême des forces armées».
«Des méthodes de voyous»
Hier encore, le secrétaire général du FLN s’est attaqué à l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 1995. Djamel Ould Abbès rappelle que les écrits du penseur font penser à ceux de l’été 1998 durant lequel le même auteur s’est distingué par des attaques contre le régime. Des attaques qui ont contribué à pousser l’ancien président, Liamine Zeroual, à démissionner. «Ce qui se dit actuellement nous rappelle les déclarations faites durant l’été 1998, notamment dans la presse.
Il y a du copié-collé. Mais cela ne nous inquiète pas, cela me fait même rire. C’était avec Zeroual, mais celui qui ne connaît pas Bouteflika se trompe. Zeroual a démissionné après trois mois de déclarations. Certains veulent rééditer le scénario de 1998», a-t-il dit, cité par le site TSA. Mais les propos de Boukrouh sont tombés dans d’autres oreilles. Des sites internet, réputés être proches de la présidence de la République, ont même donné des informations selon lesquelles les impôts demanderaient à l’ancien président du PRA de «payer des arriérés» d’impôts qui se «chiffreraient» à des milliards. Il s’agirait, selon Algérie
1, d’une société fondée par l’homme politique en 1995. La méthode est connue.
Contacté, Noureddine Boukrouh dit s’attendre à ce genre d’attaques. «Mes derniers écrits liés au changement de gouvernement dans des conditions jamais vues et sur l’attitude de l’armée et des anciens responsables militaires devant l’état atteint par le pays ont et vont déclencher des réactions violentes», a-t-il indiqué à El Watan. Il estime que les attaques vont se concentrer «non pas sur les idées», mais sur sa personne.
Cela se fera avec «des méthodes de voyous et de bandits qui ne pensent pas, n’écrivent pas, mais savent seulement soudoyer, corrompre, faire du chantage, monter des ‘‘dossiers’’ ou assassiner». «C’est tout ce qu’il y a en face, des voyous et des bandits qui utilisent les moyens de l’Etat tombés entre leurs mains pour faire peur, réprimer et enrayer la prise de conscience qui est en train de s’opérer dans l’esprit de larges couches d’Algériens à propos de leur avenir», fulmine-t-il encore.
Ce n’est pas la première fois que Noureddine Boukrouh crée la polémique.
En 1988, l’homme s’était invité dans le débat public et avait fait sensation. Ce qu’il fera quelques années plus tard lorsqu’il accusera les militaires de «voleurs». Mais c’est surtout durant l’été 1998 que l’homme politique a croisé le fer avec le tout-puissant général Mohamed Betchine, alors ministre conseiller du président Liamine Zeroual. Les salves de Boukrouh ont même ouvert la porte à ce qui deviendra «le feuilleton de l’été 1998». Une saison durant laquelle des scandales à répétition seront révélés dans la presse. C’était loin d’être vain, puisque, en septembre, le président Zeroual annonçait sa démission et l’organisation d’une élection présidentielle anticipée.
Ali Boukhlef
Le blogueur Merzoug Touati en grève de la faim depuis six jours
le 05.09.17 | 11h28
Le blogueur Merzoug Touati, arrêté en janvier dernier à Béjaia. a entamé une grève de la faim depuis jeudi dernier.
« 6e jour de la grève de la faim de Touati Merzoug. Est-il accusé d’intelligence avec des parties étrangères, à l’insu des services de renseignement », écrit l’avocat du blogueur, Salah Dabouz, sur Facebook.
Merzoug Touati, 29 ans, a été arrêté en janvier dernier, après avoir publié sur le site hogra.com, une interview avec un Israélien. Ce dernier a affirmé que son pays disposait, jusqu’au début des années 2000, d’un bureau de liaison en Algérie.
Merzoug Touati, détenu à la prison d’Oued Ghir (Béjaia), attend son procès depuis 8 mois. Son avocat a annoncé récemment, avoir déposé plainte contre la chaine de télévision privée Ennahar qui a diffusé des informations mensongères sur cette affaire.
Farouk Djouadi
Algérie-France
Yousfi s’entretient avec l’ambassadeur de France
le 05.09.17 | 12h00
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, s’est entretenu, hier à Alger, avec l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, des différents projets de partenariats économiques, en particulier ceux en cours de maturation, a indiqué un communiqué du ministère. L’entretien a permis de procéder à une évaluation globale de la coopération bilatérale dans les secteurs de l’industrie et des mines et d’examiner les moyens de la consolider davantage. Les deux parties ont mis en exergue le renouveau que connaît la relation bilatérale, notamment dans le domaine économique, depuis la visite d’Etat qu’a effectuée en Algérie l’ancien président français, François Hollande, en décembre 2012. A l’occasion de cette rencontre, le ministre a rappelé les grands axes de la nouvelle vision économique de l’Algérie basée sur la promotion de l’industrie pour contribuer à la diversification de l’économie nationale.
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Algérie - Journal télévisé 19 h : Mardi 05 Septembre 2017
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الجزائر - نشرة أخبار :
Mardi 05 Septembre 2017
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Mardi 05 Mai 2015
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ACTUALITÉ

Le blogueur Merzoug Touati en grève de la faim depuis six jours
Il multiplie les attaques contre le régime : Boukrouh, l’homme qui dérange
Rentrée parlementaire : Les «élus du peuple» Saison 8
Appels à l’application de l’article 102 et l’intervention de l’armée : Bensalah et Bouhadja sur la défensive
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Algérie-France : Yousfi s’entretient avec l’ambassadeur de France
Marche aux Issers (Boumerdès) : La population s’élève contre l’insécurité
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Mondial 2018 (éliminatoires) Algérie - Zambie, ce soir à 20h30 : Une victoire pour l’honneur
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ECONOMIE

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CULTURE

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RÉGION OUEST

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Protestation à la SDC
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Boukrouh, l’homme qui dérange
le 05.09.17 | 12h00
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Sur sa page Facebook ou dans les journaux, l’homme politique, doublé d’un redoutable polémiste, multiplie les publications.
Des écrits qui semblent agacer au plus haut niveau de l’Etat. Des voix proches du système commencent même à faire monter les décibels qui pour répondre politiquement, qui pour menacer l’homme de poursuites judiciaires. Dans ses discours, le fondateur du Parti du renouveau algérien (PRA) s’en prend à la situation du pays où la maladie du président de la République paralyse les institutions de l’Etat. Il a interpellé, notamment, le conseiller et frère du chef de l’Etat après la polémique suscitée par l’image d’un Saïd Bouteflika riant en compagnie de Ali Haddad à El Alia. Boukrouh s’est également attardé sur la mise à l’écart de Abdelmadjid Tebboune et le retour de Ahmed Ouyahia aux affaires.
Mais de tous ses écrits, celui où l’ancien ministre du Commerce interpelle l’armée est celui qui semble avoir fait plus de mal. Dans un pamphlet intitulé «Une muette qui ne veut rien entendre», Noureddine Boukrouh indique que «l’Armée algérienne est devenue sous la chefferie du général Gaïd Salah l’armée du Président, lequel Président et ministre de la Défense nationale a changé la Constitution plusieurs fois durant ses quatre mandats pour en faire un habit sur mesure, un justaucorps qui lui colle à la peau comme l’habit porté par certains artistes ou sportifs».
Plus loin, l’homme politique, qui manie aussi bien le verbe en français qu’en arabe, s’interroge sur le sens à donner à la position d’Ahmed Gaïd Salah qui déclarait, il y a une semaine, que l’armée s’en tenait à ses «missions constitutionnelles».
«Quel sens peuvent revêtir des déclarations d’allégeance à la République quand cette allégeance ne va pas au ‘‘peuple souverain’’ mais à un homme invisible, inaudible et notoirement dépourvu de ses moyens physiques et intellectuels ?» interroge Boukrouh. Il reprochera au haut-commandement de l’armée de devenir «le bras armé et ponctuellement menaçant d’un régime moribond, d’un pays sans gouvernance et d’un Etat qui n’est plus gérant ou garant, mais tout simplement errant...».
Pour répondre à l’ancien ministre, l’armée a utilisé, dans un premier temps, des sources anonymes. Un officier supérieur qui a requis l’anonymat s’est exprimé dans les colonnes du journal arabophone El Bilad. Présenté comme un proche d’Ahmed Gaïd Salah, le responsable du ministère de la Défense a indiqué que «l’armée est en effet celle du Président qui est le chef suprême des forces armées».
«Des méthodes de voyous»
Hier encore, le secrétaire général du FLN s’est attaqué à l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 1995. Djamel Ould Abbès rappelle que les écrits du penseur font penser à ceux de l’été 1998 durant lequel le même auteur s’est distingué par des attaques contre le régime. Des attaques qui ont contribué à pousser l’ancien président, Liamine Zeroual, à démissionner. «Ce qui se dit actuellement nous rappelle les déclarations faites durant l’été 1998, notamment dans la presse.
Il y a du copié-collé. Mais cela ne nous inquiète pas, cela me fait même rire. C’était avec Zeroual, mais celui qui ne connaît pas Bouteflika se trompe. Zeroual a démissionné après trois mois de déclarations. Certains veulent rééditer le scénario de 1998», a-t-il dit, cité par le site TSA. Mais les propos de Boukrouh sont tombés dans d’autres oreilles. Des sites internet, réputés être proches de la présidence de la République, ont même donné des informations selon lesquelles les impôts demanderaient à l’ancien président du PRA de «payer des arriérés» d’impôts qui se «chiffreraient» à des milliards. Il s’agirait, selon Algérie
1, d’une société fondée par l’homme politique en 1995. La méthode est connue.
Contacté, Noureddine Boukrouh dit s’attendre à ce genre d’attaques. «Mes derniers écrits liés au changement de gouvernement dans des conditions jamais vues et sur l’attitude de l’armée et des anciens responsables militaires devant l’état atteint par le pays ont et vont déclencher des réactions violentes», a-t-il indiqué à El Watan. Il estime que les attaques vont se concentrer «non pas sur les idées», mais sur sa personne.
Cela se fera avec «des méthodes de voyous et de bandits qui ne pensent pas, n’écrivent pas, mais savent seulement soudoyer, corrompre, faire du chantage, monter des ‘‘dossiers’’ ou assassiner». «C’est tout ce qu’il y a en face, des voyous et des bandits qui utilisent les moyens de l’Etat tombés entre leurs mains pour faire peur, réprimer et enrayer la prise de conscience qui est en train de s’opérer dans l’esprit de larges couches d’Algériens à propos de leur avenir», fulmine-t-il encore.
Ce n’est pas la première fois que Noureddine Boukrouh crée la polémique.
En 1988, l’homme s’était invité dans le débat public et avait fait sensation. Ce qu’il fera quelques années plus tard lorsqu’il accusera les militaires de «voleurs». Mais c’est surtout durant l’été 1998 que l’homme politique a croisé le fer avec le tout-puissant général Mohamed Betchine, alors ministre conseiller du président Liamine Zeroual. Les salves de Boukrouh ont même ouvert la porte à ce qui deviendra «le feuilleton de l’été 1998». Une saison durant laquelle des scandales à répétition seront révélés dans la presse. C’était loin d’être vain, puisque, en septembre, le président Zeroual annonçait sa démission et l’organisation d’une élection présidentielle anticipée.
Ali Boukhlef
Le blogueur Merzoug Touati en grève de la faim depuis six jours
le 05.09.17 | 11h28
Le blogueur Merzoug Touati, arrêté en janvier dernier à Béjaia. a entamé une grève de la faim depuis jeudi dernier.
« 6e jour de la grève de la faim de Touati Merzoug. Est-il accusé d’intelligence avec des parties étrangères, à l’insu des services de renseignement », écrit l’avocat du blogueur, Salah Dabouz, sur Facebook.
Merzoug Touati, 29 ans, a été arrêté en janvier dernier, après avoir publié sur le site hogra.com, une interview avec un Israélien. Ce dernier a affirmé que son pays disposait, jusqu’au début des années 2000, d’un bureau de liaison en Algérie.
Merzoug Touati, détenu à la prison d’Oued Ghir (Béjaia), attend son procès depuis 8 mois. Son avocat a annoncé récemment, avoir déposé plainte contre la chaine de télévision privée Ennahar qui a diffusé des informations mensongères sur cette affaire.
Farouk Djouadi
Algérie-France
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le 05.09.17 | 12h00
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