257-/- ACTUALITES Du lundii 11 Septembre 2017
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Lundi 11 Septembre 2017
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Algérie - Journal télévisé 12 h : Lundi 11 septembre 2017
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ACTUALITÉ
30 blessés dans le renversement d’un bus à El Menéa
Bouira : Tension après l’affichage des listes des bénéficiaires de logements sociaux
Mme Benghabrit déplore l’insuffisance de l’encadrement administratif : 85% du budget de l’Education affectés aux salaires
Point de vue : Abdessalam Ali-Rachedi. ancien ministre : «Le déficit n’est qu’un symptôme d’une maladie sous-jacente»
Son rôle reste au cœur du débat national : L’armée, un enjeu politique
Financements non conventionnels : Ce que prévoit l’amendement de la loi sur la monnaie et le crédit
Elections locales : Veiller à la conformité de l’opération électorale avec les dispositions de la loi
Enfants en situation d’adoption : Bedoui annule les autorisations du juge pour le voyage à l’étranger
Hommage : François Nadiras, l’engagement d’une vie
Attentat kamikaze contre le siège de la sûrete de wilya de Tiaret : Les premières sanctions du Haut commandement de l’armée
SPORTS

Rapports MJS/Instances sportives : Ouyahia évoque des relations de «complémentarité»
JS Kabylie : Hannachi retire sa plainte
JSMB : Zeghdoud exige un meilleur rendement
Ligue 1 - 3e journée : Deux matches avancés
AAIF : Séminaire sur le professionnalisme
Le coin du referee : Augmenter les effectifs d’arbitres, entre exhibitionnisme et pragmatisme
ECONOMIE
Plus de 100.000 transactions effectuées depuis le lancement du e-paiement en octobre 2016
Otage de luttes politiciennes : L’économie algérienne en état d’instabilité chronique
Plan d’action du gouvernement : Du réchauffé en attendant les mécanismes d’application
Sur fond de choix économiques hasardeux : Le spectre du redressement budgétaire plane sur la rentrée
Khaled Menna. Economiste, chercheur au CREAD : «Un consensus est vital pour assurer une transition socialement équitable»
Licences d’importation : «Un mécanisme rigide et non optimal», selon les experts
INTERNATIONAL
Egypte: 18 morts dans une attaque contre des forces de sécurité au Sinaï
Les territoires palestiniens grignotés de partout par les colonies : Israël tue la solution à deux Etats
Des survivants rohingyas racontent un massacre : Birmanie, l’enfer sur terre pour les musulmans
Hisham Alaoui, personna non grata en Tunisie : Il a été expulsé vendredi
Premiers contacts entre Ryadh et Doha et déjà des malentendus : Ryadh annonce que le Qatar est prêt au dialogue
Libye : Des dirigeants africains fustigent la «dissonance des interventions» étrangères
CULTURE

Rencontres cinématographiques de Béjaia : Atlal : stigmates et ruines de l’Histoire
Fête de la culture et de l’histoire d’Irdjen : Raviver la mémoire
Théâtre de Bouteghwa (Aokas) : Soirée mémorable avec Malika Domrane
Radio Chaîne 3. Nouvelle grille septembre 2017-2018 : Ambition, professionnalisme et citoyenneté
Godard, cinéaste de légende et citoyen ordinaire d’une bourgade suisse : Le charme discret
Louise Dib- Graphiste-typographe : «Mon grand-père crée le contenu, moi, c’est plutôt la forme»
RÉGION EST
Sidi Mabrouk : Des citoyens privés de téléphone depuis près d’une année
Projet des grands transferts à Sétif : Est-ce le bout du tunnel ?
Son procès est prévu aujourd’hui au tribunal de Annaba : L’avocate en cavale se rend à la justice
Jijel : Insuffisances dans la gestion
Hammadi Krouma (Skikda) des citoyens bloquent le siège de la commune : Des citoyens bloquent le siège de la commune

Rentrée scolaire à Batna : Surcharge des classes et manque de personnel

Secteur de l’éducation à Biskra : Le Cnapeste dénonce une anarchie

Programme de développement à Khenchela : Les budgets d’équipement en souffrance chronique
RÉGION OUEST
Sidi Chahmi : Les habitants de Haï Meddah en colère
Mostaganem : Plusieurs quartiers submergés par les eaux pluviales
Ténès (Chlef) : Le port de Sidi Abderrahmane sombre dans l’insalubrité
Tlemcen : Ces enfants qui n’ont pas rejoint les bancs de l’école…

L’ex-directrice de l’éducation de Sidi Bel Abbès suspendue : Les dessous d’une affaire

Mascara : Des écoliers en danger à Mamounia
Tiaret : L’enseignement de tamazight au point zéro
Relizane : Des collégiens n’ont pas pu accéder à leurs salles de cours à Oued R’hiou
RÉGION KABYLIE
Aïn El Hammam : Le chantier des 45 logements relancé

Akbou (BéjaÏa) : Les handicapés face au manque d’accessibilité
Une cité urbaine inhospitalière, voire même hostile.
Bouira : Sit-in devant la direction de l’éducation

Secteur de l’éducation à Boumerdès : Surcharge des classes et manque d’encadrement
Protestation à la SDC
RÉGION CENTRE

En plus de la prime scolaire : Distribution de manuels aux élèves démunis

Tipasa. Balade en mer : La bureaucratie prend le large

Blida : Le wali à l’écoute des investisseurs
Laghouat : Les défis qui attendent le nouveau directeur de l’éducation
RÉGION SUD
Tamanrasset : Une commission d’enquête ministérielle dépêchée à la Duch
La ministre de l’éducation nationale à Ouargla : «Oui, il y a surcharge des classes, mais la solution est aussi pédagogique»

Ghardaia : Incendie dans un atelier de l’ENAC
Son rôle reste au cœur du débat national
L’armée, un enjeu politique
le 11.09.17 | 12h00
La grande muette donne de la voix. Adulée, crainte ou tout simplement admirée, l’armée a toujours su rester silencieuse.
Même au plus fort des tourmentes politiques qu’a connues le pays, l’ANP a agi dans l’ombre. Son empreinte est visible. Mais jamais elle ne reconnaît ce rôle.
Cette règle est en passe de changer.
Il est difficile de dire que l’ANP a fait sa mue. Mais son rôle, réel ou supposé, dans la vie politique du pays revient au-devant de la scène et fait l’objet, à nouveau, d’un débat public. Un débat auquel l’institution militaire elle-même participe. Même si cette immersion dans le débat public ne se fait pas toujours selon les normes admises dans d’autres armées dans le monde.
Ainsi, dès que la controverse autour de la capacité du chef de l’Etat à gérer les affaires de l’Etat a éclaté, les regards se sont rivés directement vers le siège des Tagarins. Le ministère de la Défense nationale est connu pour être faiseur de rois. Du moins depuis l’arrêt du processus électoral de 1992. C’est cette institution, alors drivée par le trio Nezzar-Lamari-Toufik, qui a désigné Liamine Zeroual chef de l’Etat en 1994.
C’est encore l’armée, dirigée par Mohamed Lamari et Toufik Mediène, qui ramènera, 5 ans plus tard, Abdelaziz Bouteflika pour présider aux destinées du pays. L’actuel chef de l’Etat a réussi à diminuer l’influence des généraux sur la décision politique. Mais sa santé déclinante a de nouveau remis au goût du jour le rôle de l’armée.
Alors que l’idée n’était pratiquement pas sur la scène publique en 2014, l’interpellation de l’armée pour jouer un rôle politique dans la période actuelle apparaît au grand jour en novembre 2016. L’adresse a fait sortir l’ANP de sa réserve. Dans un éditorial de la revue El Djeïch, son canal officiel, l’institution militaire rappelle qu’elle est «soumise à ses obligations constitutionnelles». C’est quasiment les même termes qui sont employés, cette fois-ci, par le chef d’état-major de l’ANP, lors de son récent déplacement à Constantine. Ahmed Gaïd Salah rappelle que l’armée s’en tient à ses obligations «constitutionnelles».
Autrement dit, elle ne sera pas mêlée à un quelconque jeu politique qui viserait à pousser le chef de l’Etat à céder sa place, ouvrant ainsi la voie à une élection présidentielle anticipée. Sauf que dans leurs interpellations, les hommes politiques n’ont pas appelé à un coup d’Etat. L’ancien ministre du Commerce, Noureddine Boukrouh, a même expliqué dans l’interview accordée à El Watan que son souhait n’est pas de voir l’armée jouer un rôle dans un quelconque coup d’Etat. «Mais certaines voix pourraient s’élever pour faire entendre raison au Président et le libérer de l’influence qu’exerce sur lui un groupe de personnes qu’on a vu à l’œuvre le mois dernier lors de l’affrontement entre Tebboune et Haddad», a-t-il expliqué.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, tous les partis politiques ne sont pas favorables à une intervention directe de l’armée dans le jeu politique. C’est le cas du RCD qui dit refuser de voir «une succession clanique succéder à une autre alternance clanique». Un avis que partage, à des nuances près, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) dont le président, Abdelmadjid Menasra, qualifie ceux qui appellent à l’application de l’article 102 de «parasites».
Toute cette animation prouve en tout cas que malgré les slogans, l’armée n’est jamais réellement loin de la politique. Même si, au fil des ans, les rôles qu’elle tient sont différents.
Ali Boukhlef
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Enfants en situation d’adoption
Bedoui annule les autorisations du juge pour le voyage à l’étranger
le 11.09.17 | 12h00
Les enfants mineurs adoptés n’auront plus besoin d’autorisation du juge des mineurs pour voyager avec leurs parents adoptifs. Le ministre de l’Intérieur vient d’annuler l’instruction de son prédécesseur, qui prive les parents adoptifs de leurs droits parentaux.
Hier, il a fait part aux services de police, walis délégués, chefs de daïra et aux présidents d’APC de la nouvelle démarche relative au voyage des enfants mineurs en situation d’adoption, et ce, «en attendant une autre instruction plus détaillée en fonction de la diversité des situations juridiques».
Désormais, les enfants mineurs adoptés dans le cadre de la kafala pourront voyager avec leurs parents adoptifs sans passer par une autorisation du juge. Le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, vient d’annuler l’instruction de son prédécesseur, Tayeb Belaïz, datée du 15 juillet 2010, et réaffirmée le 30 août 2015, qui exige des parents une autorisation du juge pour faire voyager leurs enfants adoptifs mineurs.
Transmise au Directeur général de la Sûreté nationale, aux walis délégués, aux chefs de daïra et aux présidents des APC, la nouvelle instruction du ministre de l’Intérieur fait part des «démarches à suivre pour la sortie des enfants mineurs en recueil légal (makfuline) du territoire national». Ainsi, un enfant mineur peut voyager avec son tuteur légal sur simple «présentation de l’acte de la kafala, établi par le juge et le notaire, dont une copie sera conservée par les services compétents de la Sûreté nationale».
Dans le cas où l’acte de la kafala mentionne les deux époux, «chacun d’eux peut accompagner l’enfant mineur, qui peut quitter le territoire national avec un des parents dont le nom n’est pas porté sur l’acte de recueil, en présentant une autorisation du titulaire de la kafala légalisée au niveau d’un commissariat de police ou d’un officier d’état civil, ainsi que la copie de l’acte de recueil et du document de voyage». L’instruction précise également que l’enfant mineur adopté peut voyager avec une tierce personne, à condition que celle-ci soit «détentrice d’une autorisation du titulaire de la kafala légalisée et d’une copie de celle-ci».
Mieux encore. L’enfant mineur en situation d’adoption a le droit de quitter le territoire national, pour peu qu’il dispose «d’une autorisation du titulaire du droit de recueil légalisée, l’autorisant à voyager seul». L’instruction fait part à ses destinataires «d’une autre, plus détaillée, relative à la sortie des mineurs du territoire national en fonction de la diversité des situations juridiques, et ce, en relation avec les départements ministériels concernés». Cette décision vient, à point nommé, mettre un terme à des situations dramatiques vécues par des milliers de parents adoptifs, sommés brutalement par la police des frontières de présenter une autorisation du juge des mineurs pour faire voyager leurs enfants mineurs adoptés dans le cadre de la kafala, une loi qui leur donne tous les droit parentaux.
En juillet 2010, l’ancien ministre de l’Intérieur avait imposé le système d’autorisation du juge des mineurs pour les enfants mineurs adoptés dans le cadre de la kafala, après l’affaire de trafic d’enfants au centre de laquelle se trouvaient un médecin et un notaire. Quelques mois plus tard, l’instruction a été gelée. Quelques semaines après l’arrivée de Noureddine Bedoui à la tête du ministère de l’Intérieur, le secrétaire général de son département a transmis aux services de la police des frontières une directive dans laquelle il rappelle l’exécution des dispositions contenues dans l’instruction de Tayeb Belaïz.
C’était à la veille des vacances de l’été 2015. Dans les aéroports, le spectacle est aussi choquant que désolant ! Des dizaines d’enfants avec leurs parents adoptifs sont isolés des voyageurs et attendent au fond de la salle la décision de quitter ou non le territoire national. A Alger, des familles ont été sommées d’attendre des heures, en pleine nuit, le juge du tribunal d’El Harrach. Bon nombre d’entre elles ont raté leurs vols. Le sentiment de colère était perceptible chez ces parents totalement désemparés. Ils étaient loin de croire que l’on pouvait les priver de leur droit de parenté qui leur a été accordé il y a bien des années en vertu de l’acte de kafala.
Cette situation a suscité indignation et condamnation de la société civile, particulièrement des associations de protection de l’enfance. Les nombreuses déclarations publiques critiquant sévèrement l’instruction du ministère de l’Intérieur ont poussé ce dernier à reculer. La circulaire a été gelée, et ce n’est qu’en cette fin de semaine qu’elle a été annulée. Elle démontre combien le combat pour les droits de l’enfance est encore long et sinueux. Depuis des années, le mouvement associatif milite pour que les enfants adoptés dans le cadre de la kafala puissent jouir de tous leurs droits et que leurs parents adoptifs puissent avoir eux aussi tous les droits parentaux afin d’éliminer toute discrimination.
Salima Tlemçani
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