264-/-Dimanche 21 Septembre 2014
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Ali Benflis : «Le pouvoir n’est plus identifiable…»
le 21.09.14 | 10h00
Ancien chef de gouvernement et candidat à l’élection présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis livre, à El Watan, son point de vue sur la situation du pays. Il parle de la vacance du pouvoir, du rôle de l’armée, du rendez-vous que le ministère de l’Intérieur refuse de lui fixer pour déposer le dossier d’agrément de son nouveau parti et surtout des perspectives de l’opposition démocratique qui s’organise.
-Depuis la dernière élection présidentielle à laquelle vous avez participé, vous parlez de crise de régime. Quelles sont pour vous les manifestations de cette crise en termes concrets ?
Les manifestations de cette crise sont visibles à l’œil nu. Il y a d’abord une vacance avérée du pouvoir que les institutions compétentes en la matière – Conseil constitutionnel et Parlement – sont empêchées de constater. Le régime en place s’emploie maladroitement et vainement à en cacher la réalité et à la soustraire à nos yeux. Lorsqu’il y a vacance du pouvoir et que les mécanismes constitutionnels prévus pour la constater ne peuvent pas le faire ou sont empêchés de le faire, cela s’appelle, dans tous les pays du monde, une crise constitutionnelle.
Il y a, ensuite, comme conséquence directe de cette vacance du pouvoir, des institutions et une administration nationale ou locale à l’arrêt. Le bureau présidentiel est inoccupé. Les réunions du Conseil des ministres sont devenues rarissimes, elles sont annoncées et célébrées comme autant d’exploits. Le Conseil des ministres ne se réunissant plus, les projets de loi deviennent à leur tour des objets rares. Dans de telles conditions, le Parlement est condamné à l’inactivité puisqu’il n’a qu’épisodiquement matière à légiférer.
En droit comme en politique, une telle situation a un nom : c’est une crise institutionnelle. Et de fait, il y a crise institutionnelle dès lors que les institutions de la République n’assument plus intégralement leurs missions constitutionnelles. Il y a, enfin, la problématique de la légitimité institutionnelle. De la base au sommet, toutes les institutions manquent de légitimité. Elles ne sont pas l’émanation de la volonté populaire mais le produit de simples quotas électoraux que l’appareil politico-administratif distribue à sa seule discrétion et selon son bon plaisir. Qui, aujourd’hui, oserait soutenir contre l’évidence que nous jouissons d’institutions représentatives et légitimes ? Personne, à part le régime lui-même et le système d’allégeances rentières qui s’est constitué autour de lui. Il y a de ce fait une crise de légitimité.
Au total, donc, nous sommes simultanément en face de trois crises – une crise institutionnelle, une crise constitutionnelle et une crise de légitimité qui sont parfaitement constitutives d’une crise de régime.
-Vous évoquez la vacance du pouvoir, l’absence du chef de l’Etat des écrans, la gestion hasardeuse des affaires de l’Etat. Ne voyez-vous pas là l’urgence de changer, alors que l’opposition prend tout son temps pour se regrouper ?
Je ne crois pas que l’opposition nationale ait perdu du temps. Nous vivons des moments graves et délicats. Je dis cela en pesant mes mots de manière rigoureuse et responsable. La précipitation n’est jamais bonne conseillère. La situation est si grave et si délicate qu’elle exige de nous le sens de la mesure et la marche à pas comptés. Notre pays a souffert trop longtemps, notre peuple s’est beaucoup sacrifié. Epargnons- lui les épreuves que nous pouvons éviter et les ruptures brutales dont nous pouvons nous passer. C’est cette voie de la sagesse et de la raison que l’opposition nationale a choisi de suivre. J’ajoute à cela que l’opposition est une miraculée du système politique algérien.
Oui, faire de l’opposition dans l’Algérie d’aujourd’hui relève du miracle. L’opposition nationale est persona non grata dans les médias publics, elle trouve souvent porte close dans certains espaces médiatiques privés aux mains des nouvelles puissances de l’argent douteux, elle est mise sous l’éteignoir au Parlement, elle subit un harcèlement assidu dans toutes ses activités, y compris les plus ordinaires et les plus anodines. Le régime en place a tous les droits et l’opposition a tous les torts. Voilà le message, voilà le mot d’ordre et voilà la ligne de conduite que ce régime s’est donnée par l’excès, par l’abus et par le déni. Faire de l’opposition, dans ces conditions, c’est s’astreindre au parcours du combattant. C’est se résoudre au saut d’obstacles dont le pouvoir jalonne le quotidien de l’opposition nationale.
La grande victoire de l’opposition nationale est d’avoir survécu à tous les coups de boutoir du régime en place, à l’embargo qu’il veut imposer sur sa moindre initiative et au blocus qu’il veut organiser autour de toutes ses activités. Mais l’opposition nationale ne s’est pas contentée de se battre pour sa survie. Elle s’est donné pour premier objectif d’unifier ses rangs, cela est en train de se faire. Elle s’est donné pour second objectif de proposer une issue apaisée, ordonnée et consensuelle à la crise politique à laquelle le pays est confronté, ce projet avance sérieusement et sereinement.Elle s’est donné pour troisième objectif d’aller à la rencontre de notre peuple pour qu’il soit partie prenante dans le changement démocratique, c’est là la finalité de toute notre entreprise.
-Vous avez posé le diagnostic de la situation, en qualifiant la crise actuelle de crise de régime. Vous préconisez le retour à la volonté populaire. Une telle solution est-elle possible dans la situation actuelle, sachant qu’elle n’est pas voulue par les tenants du pouvoir ?
Qu’y a-t-il de si étrange ou de si déraisonnable à vouloir donner la parole au peuple ? Dans tous les pays du monde, toutes les crises de régime se résolvent de cette manière-là. C’est la seule issue que les démocraties connaissent. Bien sûr, les régimes personnels et autoritaires ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ne sont pas de cet avis et ont leur propre logique et leurs propres méthodes : l’intimidation, la diversion et le déni.
Le régime algérien en place est dans ce cas, il a fait siennes cette logique et ces méthodes. Que nous dit-il en effet ? «Circulez, il n’y a rien à changer». Pour lui la transition démocratique s’est déjà faite, même si nous ne l’avons ni vu ni senti passer. Si l’on croit encore ses dires, l’Algérie est aussi une démocratie accomplie, où il n’y a que quelques détails sans importance à parfaire ! Selon lui, l’économie nationale est florissante et suscite partout admiration et envie, à un point tel que les mains étrangères essaiment sur notre sol pour contrarier nos prouesses et nos brillantes performances.
Si on le croit, enfin, notre pays est un havre de paix qui regorge de stabilité au point de l’exporter, alors que dans notre naïveté nous n’attendions de lui qu’il exporte qu’une seule chose : des richesses que nous aurions créées de nos mains. Voilà le déni dans toute sa splendeur. Il y a d’un côté cette Algérie que seul le régime voit et de l’autre l’Algérie réelle qui est très loin de correspondre à ce que le régime prétend.Vous me dites que le pouvoir ne veut pas d’un retour à la volonté populaire. Je vous réponds que la situation que nous vivons actuellement est tellement anormale et tellement aberrante qu’il finira bien par s’y résoudre.
Certaines franges de l’opposition souhaitent et pensent que la solution à la crise actuelle doit passer par l’intervention de l’armée, son association au processus de transition. Qu’en est-il pour vous ? Et comment voyez-vous le rôle de l’armée dans cette situation ?
Je vous répond en vous rappelant un fait historique qui est malheureusement oublié lorsque l’on parle de notre Armée nationale populaire. Souvenez-vous, en 1997, l’International Crisis Group s’était saisi de la crise algérienne au moment où le terrorisme atteignait des sommets dans son agression contre notre population. Cette organisation avait, alors, établi un rapport dans lequel elle recommandait – tenez-vous bien – que l’ANP crée son propre parti dans le cadre de la recherche d’un règlement politique à cette crise. Cette recommandation scandaleuse avait, à juste titre, provoqué en son temps des réactions d’indignation unanimes à l’intérieur de notre pays et en dehors. Faisons donc très attention à ne pas donner une nouvelle vie à cette proposition scabreuse en nous inscrivant dans sa logique d’une manière ou d’une autre, intentionnellement ou non.
J’ai, en ce qui me concerne, des convictions très fortes et une conception très précise du rôle et de la place de notre armée au sein de la nation. Ma première conviction est que l’armée est l’armée de la République, de la nation et du peuple tout entier. Il ne s’agit pas là de slogans creux ou de mots vides de sens. Bien au contraire, tous ces concepts ont, chacun en ce qui le concerne, un contenu politique et juridique très précis. La République, la nation et le peuple étant pour moi, par essence, indivisibles, il serait malvenu de notre part d’impliquer directement ou indirectement l’ANP dans le débat politique qui est, par nature, diviseur et conflictuel. Je ne peux penser que, s’agissant de la République, de la nation et du peuple indivisibles, l’ANP puisse prendre fait et cause pour une partie contre une autre. La politique est l’affaire de ceux qui ont choisi d’en faire un service et une vocation. Laissons donc notre armée à sa mission et à sa vocation bien à elle. De surcroît, elle consent déjà de lourds sacrifices pour la protection intérieure et extérieure de la nation pour que nous l’investissions d’autres charges et responsabilités. Ma seconde conviction est que notre armée doit être mise à l’abri de la confrontation des projets politiques et des querelles partisanes.
Demander à l’armée de s’impliquer dans de telles confrontations ou de telles contradictions politiques, n’est-ce pas lui demander d’être un acteur politique ? N’est-ce pas exiger d’elle qu’elle fasse – à notre place – des choix politiques ? Et bien pire, n’est-ce pas la contraindre à porter un projet politique ? Est-ce bien cela que nous voulons ? Je ne le crois absolument pas.
Ma troisième conviction est que l’ordre démocratique que nous aspirons à bâtir a précisément, entre autres objectifs, de prémunir notre armée contre les retombées des luttes et des querelles partisanes. Devrions-nous, alors, entamer notre parcours démocratique en y commettant la première entorse à cette règle, en demandant que l’ANP y soit acteur, partie prenante et décideur ? Notre mission démocratique commune, telle que je la conçois, consiste à placer notre armée au-dessus des mêlées politiques et partisanes.
Bouteflika préside une réunion sur la situation sécuritaire aux frontières de l'Algérie
le 21.09.14 | 17h20
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présidé dimanche à Alger une réunion sur la situation sécuritaire aux frontières méridionales et orientales de l'Algérie et ses efforts pour la paix et la stabilité au Mali et en Libye.
"Son excellence, M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a tenu ce dimanche 21 septembre, une réunion sur la situation sécuritaire à nos frontières méridionales et orientales et sur les efforts que déploie l'Algérie pour faciliter l'avènement de la paix et de la stabilité au Mali et en Libye", indique un communiqué de la présidence de la République.
"Cette réunion a vu la participation de hauts responsables civils, militaires et des services de sécurité, dont M. Abdelmalek Sellal, Premier ministre, et M. Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire", précise la même source.
APS
Mots-clés
Bouteflika • Algérie • frontières
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