Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : Dockers en colère, bateaux en rade, indifférence de l’employeur Le plus grand port d’Algérie sur une poudrière
Le terminal containers du port d’Alger, soit la partie gérée par l’émirati DP World, risque une paralysie totale de ses activités, si«l’employeur ne donne pas suite aux revendications des travailleurs». Les dockers qui observent des grèves cycliques depuis quelques jours promettent des démonstrations de force.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) Les dockers n’ont pas tardé à exprimer leur colère, en optant notamment pour des arrêts de travail instantanés. Des arrêts de travail qui ont créé confusion au niveau du port d’Alger, notamment au niveau du terminal containers, plaque tournante de la façade maritime algéroise. Les dockers qui n’excluent pas de recourir à une démonstration de force, c'est-à-dire à opter pour une grève générale illimitée, attendent, selon des sources syndicales, avec «impatience l’assemblée générale prévue pour le 8 du mois en cours pour trancher sur la suite à donner à leurs actions». Ces mêmes dockers n’ont pas attendu cette date fatidique du 8 octobre pour faire entendre leurs voix. Des arrêts de travail observés depuis quelques jours ont été la cause d’une perturbation du trafic commercial. Résultat : plus d’une vingtaine de bateaux sont signalés quotidiennement en rade. A l’origine de ce malaise social, les promesses non tenues de la direction émiratie DP World concernant l’augmentation des salaires. Une situation qui a exacerbé la colère des travailleurs.
Délai d’une semaine Une semaine. C’est le délai accordé par les travailleurs du port d’Alger à la direction émiratie DP World, qui gère l’établissement portuaire depuis 2009. Il est à rappeler que l’operateur émirati a bénéficié dans le cadre de l’accord signé avec le gouvernement algérien, d’un contrat de gestion de 30 années. Ainsi, les dockers ont dénoncé pour la énième fois «les conditions catastrophiques de travail» des quatre cents travailleurs. Une délégation de ses travailleurs a, d’ailleurs été reçue la semaine passée par le secrétaire national de l’UGTA chargé des conflits sociaux. Les travailleurs, par la voix du syndicat UGTA, réclament le respect des accords signés entre les deux parties concernant l’amélioration des conditions de travail. L’accord signé le 16 avril 2012 fixant le salaire minimum des travailleurs du port a été également mis aux oubliettes. Les travailleurs comptent entamer une grève illimitée dans une semaine. Toutefois, le secrétaire général tente de calmer la situation en nous déclarant que «lors de la prochaine assemblée générale, on tentera de régler tous les problèmes». Pour sa part, l’employeur considère que le rejet par la direction du port de toute augmentation salariale «avant 2014 » est justifié par la position «des autres actionnaires qui ne veulent pas revenir sur leur décision». Une réponse qualifiée par les travailleurs de provocation. Ils dénoncent «une injustice et un mépris vis-à-vis des travailleurs algériens à la limite du supportable». «La différence salariale entre les travailleurs algériens et ceux d’autres ports gérés par le même opérateur est inacceptable», explique-t-on. Et d’ajouter : «Pour l’équipement, les Emiratis n’ont rien apporté de plus. DP World n’a effectué aucun investissement depuis sa prise des commandes de l’entreprise. Rien n’a été fait pour améliorer les conditions de travail. Souvent, les travailleurs se débrouillent avec les moyens du bord. L’absence d’éclairage a engendré plusieurs accidents. Des chutes, des collisions et autres accidents parfois très graves, des amputations ont été enregistrés». Face à cette situation, le risque d’une démonstration de force n’est pas à exclure à moins que le premier responsable du secteur des transports n’intervienne d’autant que ce dernier s’est engagé dernièrement auprès du secrétaire général de l’UGTA lors d’une réunion qui a eu lieu au siège de son département à régler tous les problèmes soulevés par la Fédération des travailleurs des ports. A. B.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : Amar Ghoul le confirme : «Bouteflika a chargé le gouvernement de préparer les présidentielles»
«Mais je crois que le dernier communiqué du Conseil des ministres est très clair : le président de la République a chargé le gouvernement de préparer les élections présidentielles.» Telle est la réponse de Amar Ghoul à la question d’un confrère à propos d’une «prolongation du mandat» en cours de Abdelaziz Bouteflika. C’était hier en marge d’une activité que Ghoul consacrait pour son parti, le TAJ.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) Président du TAJ, Amar Ghoul est également membre du gouvernement. Donc, «témoin direct» de ce dont il était question en réalité lors du dernier Conseil des ministres. Les présidentielles auront bel et bien lieu dans les délais contrairement à ce que certaines rumeurs soutenaient ces derniers mois. D’ailleurs, tous les acteurs qui constituent la «mouvance présidentielle» sont déjà en campagne «anticipée» pour le quatrième mandat. Amar Ghoul et son parti en font bien sûr partie. «Nous comptons jouer les premiers rôles lors des prochaines élections présidentielles», ne cessait de répéter l’actuel ministre des Transports. Aussi, et après un premier sommet bilatéral qu’il avait tenu avec son homologue du FLN, Amar Saïdani, il y a quelques jours, le président du TAJ confirmera d’autres contacts, d’autres rencontres pour les jours à venir. «Nous avons entrepris des contacts avec plusieurs partis avec lesquels nous partageons quelques points essentiels. Nous, nous plaidons pour un dialogue ouvert qui prenne en considération quelques éléments essentiels pour nous, à savoir la stabilité du pays, la sécurité nationale et, bien sûr, la position par rapport aux prochaines élections présidentielles.» Il est ainsi à prévoir une sorte d’alliance électorale qui regroupera, au moins, le TAJ, le FLN, le RND, le MPA et, d’une manière ou d’une autre, le PT et le FFS. En tout cas, s’agissant du TAJ, il est manifeste que le parti accentue la cadence en prévision du scrutin majeur d’avril 2014. Après avoir célébré son premier anniversaire la semaine dernière par une grandiose manifestation publique à la Safex d’Alger, le parti de Amar Ghoul a tenu, hier, une rencontre préparatoire à une «grande conférence nationale des élus du parti pour la fin du mois d’octobre ou le début novembre». Cette rencontre a eu lieu au siège du parti à Ben Aknoun à Alger. La cérémonie d’ouverture sera marquée par un hommage posthume à notre regretté confrère Omar Ouarthilani, le directeur d’El Khabar que les zombies islamistes avaient assassiné le 3 octobre 1995. Un hommage rendu en présence de la veuve du défunt. Ghoul, qui semble bien maîtriser l’art du marketing politique, a réservé un autre hommage à une autre catégorie, les moudjahidine et ce, à travers Arezki Basta, honoré à l’occasion. «C’est notre manière de souligner notre fidélité aux hommes et aux institutions.» Dans son allocution, Ghoul qui annoncera une série d’activités pour son parti pour les semaines et mois à venir, ne manquera pas de réaffirmer son soutien aux dernières décisions du Conseil des ministres ainsi qu’aux visites du Premier ministre à travers les wilayas. K. A.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Actualités : À l’appel du Cnapest Début demain d’une grève reconductible dans les écoles
Premier jour demain d’une grève reconductible à l’appel du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique élargi (Cnapest). Le syndicat pointe du doigt le département de Baba Ahmed qu’il qualifie de «mauvais élève» et estime que la durée de la grève dépendra de la réaction du ministère de l’Education.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) Le bras de fer entre le ministère de l’Education et les syndicats autonomes reprend de plus belle. Dès demain, les enseignants des trois paliers affiliés au Cnapest entameront une grève d’un jour automatiquement reconductible et dont la durée sera en fonction de la réponse de la tutelle. Pour Nouar Larbi, coordonnateur du syndicat autonome, à charge du département de Baba Ahmed de mettre un terme au débrayage en ouvrant un véritable dialogue. Pour le numéro un du Cnapest, l’administration du ministère de l’Education est un «mauvais élève» qui répète les mêmes erreurs, ce qui, dit-il, a «contraint» le syndicat sous la pression de la base à recourir à la grève. Nouar Larbi accuse la tutelle de «créer des poches de tension» avec la suspension de syndicalistes et entraves aux libertés syndicales ajoutant qu’il avait le sentiment que tout l’exécutif n’était pas disposé à être à l’écoute des doléances. Il en veut pour preuve, l’absence de réaction de la tutelle qui a pourtant reçu le préavis de grève le 29 septembre dernier. Un préavis dans lequel le syndicat rappelle la multitude de dossiers toujours en suspens. En tête de ces revendications, la réintégration d’un membre du conseil national licencié abusivement et faisant l’objet de poursuites judiciaires. Le syndicat insiste sur la régularisation des enseignants considérés «en voie d’extinction» par le statut particulier en les intégrant aux grades prévus par le statut particulier en valorisant leurs années d’expérience. Il revendique également l’organisation de concours pour permettre aux enseignants d’accéder au grade d’enseignant principal et formateur. Le Cnapest appelle également à la mise en œuvre des dispositions relatives à la prime du Sud et à son calcul sur la base des nouveaux salaires avec un effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008, à la réouverture du dossier des logements de fonction, de celui de la médecine du travail, celui des œuvres sociales, de la retraite après 25 ans de service. Dans un communiqué sanctionnant la réunion de samedi, le Cnapest appelle la tutelle à accélérer la mise en place de la commission gouvernementale chargée d’effectuer l’inventaire des biens et des avoirs des œuvres sociales et exige l’intégration des enseignants licenciés qui avaient réussi au concours de recrutement au cours de l’année 2012 et l’application du nouveau statut particulier de la corporation. Plusieurs de ces revendications ont déjà fait l’objet de procès-verbaux sans concrétisation aucune. Le département de Baba Ahmed finira-t-il par réagir pour éviter une grève ouverte de plusieurs semaines ? Wait and see… N. I.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : Football Ligue 2 (7e journée) L’USM Bel-Abbès conforte son leadership
L'USM Bel-Abbès a conforté sa place de leader du championnat d'Algérie de Ligue 2 professionnelle grâce à sa victoire contre son dauphin le WA Tlemcen (1-0) dans le choc de la septième journée disputée vendredi et marquée également par le nul entre le CA Batna et le MSP Batna (1-1) dans le derby des Aurès, qui a précipité le départ de l'entraîneur Ali Fergani. Les protégés de Abdelkrim Bira ont confirmé leur belle entame de saison en battant difficilement leur ex-poursuivant direct le WAT grâce à un but de l'attaquant Ouznadji à la demi-heure de jeu.
Grâce à cette victoire, la cinquième de la saison, l'USM Bel-Abbès porte son avance à quatre points sur son adversaire du jour, qui recule à la troisième place, et à deux longueurs sur le nouveau dauphin l'ASM Oran, vainqueur à l'arraché contre l'AS Khroub (1-0). L'équipe oranaise a souffert le martyre avant de trouver le chemin des filets grâce à un penalty transformé par Balegh à cinq minutes de la fin de la partie.
L'USM Blida est l'autre grand bénéficiaire de cette journée, après son large succès contre la lanterne rouge l'ES Mostaganem sur le score de 4 à 0 grâce notamment à un doublé de Gaïd. L'équipe blidéenne se hisse à la quatrième place au classement général en compagnie du WA Tlemcen. En revanche, le NA Hussein-dey n'a pas confirmé le nul ramené la semaine dernière de Tlemcen face au WAT en concédant le nul sur sa pelouse face à l'A Bou-Saâda (0-0). Le derby des Aurès entre le CA Batna qui a vécu une semaine difficile après sa défaite face à l'ABS, et son rival de toujours le MSP Batna, n'a pas connu de vainqueur (1-1).
Le CA Batna a ouvert la marque par Merazka (54’) et le MSP Batna a remis les pendules à l'heure à cinq minutes de la fin par Hellal malgré son infériorité numérique dans un match marqué par l'expulsion de trois joueurs. De son côté, le MC Saïda a signé sa première victoire de la saison sur sa pelouse en dominant le promu l'US Chaouia (2-1). Un succès qui permet MCS de remonter à la 5e place avec 10 points. En bas du classement, les journées se suivent et se ressemblent pour l'AB Merouana, l'USMM Hadjout et l'ES Mostaganem qui n'arrivent toujours pas à quitter la zone rouge.
- Résultats
- CA Batna-MSP Batna 1-1
- ASM Oran-AS Khroub 1-0
- O. Médéa-USMM Hadjout 3-0
- AB Merouana-USM Annaba 1-1
- NA Hussein-Dey- A. Bou Saâda 0-0
- MC Saïda-US Chaouia 2-1
- USM Blida-ES Mostaganem 4-0
- USM Bel-Abbès- WA Tlemcen 1-0
Prochaine journée (8e) Vendredi 18 octobre MSP Batna-USM Bel-Abbès AS Khroub-MC Saïda USM Annaba-NA Hussein Dey AB Merouana-USM Blida USMM Hadjout-US Chaouia A Bou Saâda-O Médéa ES Mostaganem-ASM Oran WA Tlemcen-CA Batna
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : Handball Championnat Nationale Une (5e journée) La hiérarchie respectée, la JSK réapprend à gagner
Au soir de cette cinquième étape du championnat national de première division messieurs, la hiérarchie semble s’installer au niveau des quatre groupes puis que les chefs de file consolident constamment leurs premières loges alors que les «traînards» perdent de plus en plus du terrain par rapport au reste du peloton. Quant aux nouveaux pensionnaires, trois d’entre eux qui ont accédé dans les règles de l’art se sont bien habitués au rythme de la compétition alors que la formation qui a accédé d’une manière toujours contestée, prouve que sa place n’est pas méritée en ce palier. Dans la poule A, les Rouibéens, profitant du repos forcé des Pétroliers, les ont rejoints pour goûter aux sensations des «hautes cimes», c'est-à-dire de celles que ressentent des leaders. En effet, les banlieusards d’Alger sont revenus de Béjaïa avec le gain du match. Derrière ce duo, se positionnent les El-Biarois qui ont corrigé les Sudistes de Ouargla alors que les Tizi-Ouzéens ont renoué avec le succès aux dépens des Blidéens qu’ils rejoignent au classement. Dans le groupe suivant, Baraki «écrase» tout sur son passage comme en témoigne sa quatrième victoire pour autant de match, ramenée de Touggourt. Il est talonné par les M’silis et Boufarikois. Quant au groupe C, il semble être le plus équilibré car quatre longueurs séparent les leaders des locataires de la sixième place alors que les Algérois de Bab-El-Oued donnent l’impression d’être «lâchés» par le peloton.
Ainsi, Saïda et Mila mènent le groupe mais ils doivent surveiller leurs poursuivants immédiats ayant pour noms Maghnia, Tadjenanet et aussi Aïn Touta. Pour le dernier groupe, les Skikdis affichent clairement leurs prétentions et leur belle victoire acquise chez les Bordjiens en est une preuve. Mais tout en dominant cette poule, les protégés d’Alliout sont sous la menace d’un trio formé de Bordj Bou-Arréridj, du Widad de Ouargla et à un degré moindre, d’El-Oued. Il faut s’attendre, lors des prochaines étapes à ce que l’intensité devienne plus forte. H. C.
Championnat national Une dames (3e journée) Résultats
- RIJ Alger-HBC El Biar 19-24
- GS Pétroliers-NRF Constantine 41-15
- HBC Gdyel-FS Constantine 20-26
- HBCF Arzew-ESFOR Touggourt 23-16
- HHB Saïda-OJS Constantine
- 19-22
- CR Didouche Mourad-ASFAK Constantine 22-24
- JS Awzelaguen-CHB Badjarah
- 29-36
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Sports : CA Batna Démission de Ali Fergani
L'entraîneur du CA Batna Ali Fergani a annoncé ce vendredi sa démission juste après le nul concédé par son équipe face au MSP Batna (1-1) lors du derby des Aurès comptant pour la septième journée du championnat d'Algérie de Ligue 2 professionnelle de football.
«Je quitte l'équipe comme il était convenu avec la direction du club quel que soit le résultat du match face au MSP Batna. Je laisse une équipe qui a un avenir devant elle à condition d'être patient avec ces jeunes joueurs», a déclaré Fergani à la presse à l'issue de la partie. Du côté de la direction du CA Batna, l'ancien entraîneur de la sélection algérienne a échoué dans sa mission et sa démission sera acceptée dès qu'elle sera sur le bureau du président. Ali Fergani, avait balayé lundi les «rumeurs» faisant état de son limogeage de son poste après la défaite essuyée face à l'A. Bou-Saâda (2-1), estimant qu'il jouit toujours de la confiance de la direction.
Nezzar exige une «notification écrite» Le technicien Ali Fergani, démissionnaire de son poste d'entraîneur du CA Batna vendredi à l'issue du match nul face au MSP Batna (1-1), doit notifier son retrait par écrit au plus tard aujourd’hui, a affirmé hier le président du club, Farid Nezzar. «Fergani a jusqu'à aujourd’hui pour nous présenter sa démission par écrit. Il a déclaré vendredi aux médias qu'il était démissionnaire, mais il doit la rendre officielle par écrit. Au niveau de la direction, nous allons bien évidemment accepter sa démission d'autant qu'il a échoué dans sa mission», a affirmé à l'APS le premier responsable du club des Aurès. «Dans le cas où Fergani ne déposerait pas sa démission, il sera affecté à la barre technique de l'équipe minime du CAB, afin de la préparer pour le match de coupe d'Algérie prévu vendredi prochain», a souligné Nezzar. Concernant le futur entraîneur du CAB, le président Nezzar indique que la direction va se «pencher sur la question dans les prochaines heures», précisant que le successeur de Fergani «aura pour objectif de mener le CAB vers la Ligue 1». «Rien n'est encore joué pour l'accession. Nous sommes seulement à la 7e journée, et nous devons nous battre pour accéder. Fergani a fait perdre des points au CAB, et j'espère que l'équipe parviendra à se ressaisir lors de ses prochaines sorties», a-t-il conclu.
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Culture : Le coup de bill’art du Soir «Ah, si Boumediène…»
Par Kader Bakou «Ah ! si Boumediène était encore en vie, ils n’auraient pas osé faire ça», entend-on parfois autour de nous. Ces nostalgiques de l’ère du parti unique sont des gens âgés qui ont vécu cette «période dorée» de l’histoire moderne de l’Algérie.
Houari Boumediène avait des opposants à sa politique, opposants souvent qualifiés de «réactionnaires». Il y avait ceux qui n’étaient pas d’accord avec l’option socialiste de l’Algérie, tout simplement. D’autres, lui reprochaient sa «dictature» (parti unique, monopole des pouvoirs…) et parfois le fait d’avoir privilégié «l’extérieur sur l’intérieur». Il y avait aussi ceux qui estimaient qu’il n’avait pas pris en compte la diversité culturelle et ethnique de l’Algérie, notamment son identité amazighe. Les même gens, souvent des intellectuels, aujourd’hui, vous diront la même chose et reprendront les mêmes griefs au sujet du règne de Boumediène, globalement «négatif» selon eux. Même si quelqu’un n’est pas d’accord avec eux, il devrait au moins reconnaître que leur opposition à la politique de Boumediène, hier et aujourd’hui, est une question de principes.
Si Houari Boumediène était encore vivant et président de la République, ceux qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet seraient en train de le critiquer en répétant sur tous les toits que 48 ans de règne ne lui ont pas suffi et qu’il s’accroche encore au pouvoir. Ils diront certainement que c’est lui le responsable de tous les problèmes de l’Algérie. Il ne faut pas écouter n’importe qui, disant n’importe quoi ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
|
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
Amar, l’homme-orchestre ! |
|
Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Abdekka verrouille le jeu politique.
Les cadenas de la haine !
Amar. Orchestre. Oui, je sais, vous allez me dire «encore Saïdani ?» Eh ben non, perdu ! C’est un autre Amar qui m’intéresse aujourd’hui. Amar Ghoul, «Amimer Est-Ouest» pour les intimes ! Mon Dieu, ce gars-là me laissera toujours pantois. Vous pouvez lui confier n’importe quel poste, toutes les missions possibles et imaginables, il ne dira jamais non, ne reculera devant rien, mais surtout, il a cette formidable capacité de rendre grande, immense, énorme n’importe quelle petite tâche que vous lui auriez confiée. Là, depuis quelques heures, j’ai ouï-dire que Amimer Est-Ouest comptait mettre en branle des «méga» chantiers dans son nouveau secteur, les transports. Pour l’heure, on n’a pas encore le détail de ces chantiers - contrairement aux Chinois, bien sûr - mais on peut déjà imaginer ce que ce sera. Un tramway reliant Maghnia à El Tarf ? Pourquoi pas ! Un tramway Est-Ouest, au rythme du tramway, avec des arrêts dans chaque commune, je pense que les usagers devraient d’ores et déjà constituer leur stock de Dramamine ! Mais qu’importe la longueur unique au monde de ce tramway, Amar en est capable ! Comme de lancer aussi la construction de trémies mobiles, évoluant en fonction des bouchons qui apparaissent au fil de la journée. Le tout est de bien comprendre que cet homme-là ne reculera devant rien. Il transportera tout ce que le Palais lui demandera de transporter. Comment vous dire, il est… dévoué ! Voilà ! C’est le terme que je cherche depuis tout à l’heure. Dévoué ! Amimer Est-Ouest est totalement, obsessionnellement et compulsivement dévoué. Hier aux travaux publics. Aujourd’hui, aux transports. Et demain, là où Abdekka lui demandera d’être dévoué. Et puis, pas snob pour un sou, Amar ! Tu lui donnerais le Parc zoologique à redynamiser et à transformer en méga-animalerie et complexe des loisirs, il ne lui viendrait jamais à l’idée de te rappeler qu’il a été ministre, qu’il a été leader d’un parti ou qu’il a été proche des proches du premier cercle entourant le Palais. Jamais ! Amar prend ce que le châtelain lui donne et s’y met à fond. Bon, en même temps, faudrait pas non plus que cela donne des idées à Abdekka. Parce que confier le projet d’un zoo Est-Ouest à Si Amar, ça pourrait être interprété par les autres ministres dévoués comme de la concurrence déloyale. Eh oui ! Tous n’ont pas le talent de Ghoul. Mais tous travaillent déjà ardemment au chantier du grand zoo. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
|
|
|