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الجزائر - نشرة الأخبار : الإثنين 9 أكتوبر 2017 م
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ACTUALITÉ

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Messahel dément tout refus de l'Algérie d'octroyer des visas aux touristes étrangers
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Scandale de la dilapidation du foncier forestier à Tipasa : Solidarité incompréhensible autour des mis en cause
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La grande muette au centre des enjeux
SPORTS

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ECONOMIE

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Exploration et exploitation des hydrocarbures de schiste : Quid de la transition énergétique ?
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Financement non conventionnel et développement de la production : Une équation difficile aux multiples inconnues
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Des secteurs en deçà de leur potentiel de production
INTERNATIONAL

Plus de 350 000 personnes ont manifesté hier à Barcelone : Les Espagnols disent «non» à l’indépendance de la Catalogne
Elles lui reprochent d’avoir plongé la région dans le chaos : Des ONG africaines déposent plainte contre Sarkozy devant la CPI
Brèves...
Crise catalane : Les Espagnols manifestent pour «le dialogue» et l’«unité»
Ils envisagent de fermer l’oléoduc du Kurdistan : La Turquie, l’Iran et l’Irak cherchent à asphyxier Erbil
Hasni Abidi. Directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) : «Les Kurdes ressentent de l’amertume vis-à-vis du monde arabe»
CULTURE

Rachid Boudjedra s’attire les foudres des écrivains algériens
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Ifsan. Chanteur d’expression kabyle : Après une saison d’enfer, le printemps
Théâtre : Hommage à Sirat Boumediène
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RÉGION EST
Projet des 6200 logements à El Khroub (Constantine) : Le wali s’engage dans une course contre la montre
Sétif : Que va-t-on faire de Souk El Fedjr ?
Crise financière : Youcef Yousfi bloque la deuxième phase de l’investissement à Sider El Hadjar

Le pdg de Sonelgaz à Jijel : Maintien des projets énergétiques
Plus de 40 millions de dinars de pertes à Skikda : Un sérieux coup pour la filière du liège
Contre les mauvais payeurs, Sonelgaz sévit : 22 sièges des communes dans le noir à Batna
Pagaille au lycée Boulanouar

Ouverture d’un site minier d’extraction de sable : Le Parc national d’El Kala en voie de disparition
RÉGION OUEST
Terrorisme : Trois personnes condamnées par contumace à Oran

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Chlef : Le chantier du parc industriel abandonné
Tlemcen : L’absence d’une passerelle met en danger les piétons
Les conditions pour accéder à pied à la nouvelle gare routière sont dangereuses.
Un dramatique accident fait 4 morts et 4 blessés graves

Mascara : Des écoliers en danger à Mamounia
Tiaret : Une femme meurt de paludisme

Témouchent : Relogement de 112 familles
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Tizi Ouzou : Les défis de la filière lait

Figue sèche de Beni Maouche : Lendemains désenchanteurs de la labellisation
Ahnif (Bouira) : Cinq engins explosifs détruits à Tamelaht
Thénia (Boumerdès) : 12 élèves intoxiqués par l’eau du robinet
Protestation à la SDC
RÉGION CENTRE

Face au gaspillage de cette denrée alimentaire : Des bacs à ordures «jaunes»…pour le pain

Scandale de la dilapidation du foncier forestier à Tipasa : Solidarité incompréhensible autour des mis en cause

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Sonelgaz Hassi R’mel : Des candidats dénoncent leur exclusion
RÉGION SUD
Dotée du système LAPI : La police de Tamanrasset à l’ère des nouvelles technologies
Ouargla : Les chômeurs exigent des solutions

Relance du tourisme saharien : Les promesses de Hassan Marmouri
Equipe nationale : Une crise qui s’installe dans la durée
le 09.10.17 | 12h00
La sélection nationale de football n’a pas pu se racheter, avant-hier, face au Cameroun qui a remporté la rencontre sur le score de deux buts à zéro, à l’occasion de la cinquième et avant-dernière journée des éliminatoires du Mondial 2018.
Un rendez-vous planétaire que les deux sélections rateront, puisqu’elles étaient déjà éliminées à l’issue de la quatrième journée. Jamais les Verts n’ont eu un parcours aussi chaotique. En cinq matchs, l’EN n’a récolté qu’un seul point, lors de son nul (1-1) du premier match face au Cameroun (match aller). Après, il y a eu quatre défaites de suite : face au Nigeria (3-1), la Zambie en aller (3-1) et retour (1-0) et finalement le Cameroun (2-0). En somme, l’Algérie a encaissé dix buts durant ces cinq rencontres contre trois buts inscrits, avec donc une différence de buts de -7. Seul le Mali, dernier du groupe C, est dans une situation pire (-8) même si celui-ci comptabilise trois points (trois nuls).
Un effectif remanié tout aussi amorphe
Pourtant, avant cette rencontre, le sélectionneur national, Lucas Alcaraz, s’est montré plutôt serein. «Je veux remporter ce match pour les supporters, mais surtout pour amorcer un nouveau départ», avait-il déclaré mercredi dernier. Si la qualification au Mondial était déjà compromise avant son arrivée, le technicien espagnol était attendu quand même pour les aspects tactiques et organisationnels. Dans cet ordre d’idées, il avait pris quelques décisions relatives à la composante : trois piliers de l’équipe ont été écartés (Mahrez, Bentaleb et Slimani), d’autres ont été rappelés (Feghouli et Cadamuro), et certains jeunes éléments ont été incorporés pour la première fois. Et le déclic n’a finalement pas été provoqué. Hormis une légère amélioration pour ce qui est de la combativité sur le terrain, ce qui est sûrement le résultat de la fougue des nouveaux éléments qui veulent démontrer quelque chose et des «rappelés» qui aspirent à prendre leur revanche, la manière de jouer des Verts n’était pas meilleure.
Dans un match sans aucune pression, le staff n’a pu mettre en place le dispositif adéquat pour remporter cette rencontre, face à un adversaire, déjà éliminé aussi, et qui n’a pas montré grand-chose également durant ces éliminatoires. Si Alcaraz s’est vu accorder, lors de ses tout premiers matchs, le «bénéfice du doute», en évoquant notamment la «non-combativité» des joueurs habituellement convoqués, d’où la mise à l’écart du trio cité ci-dessus, aujourd’hui, son départ fait l’unanimité.
Le départ d’Alcaraz fait l’unanimité
Quelle que soit la nature des problèmes existant au sein de la sélection, la responsabilité du sélectionneur est fortement engagée. C’est lui qui est censé trouver les solutions nécessaires. Et à ce titre, il devient de plus en plus clair qu’Alcaraz est dans l’incapacité à «remobiliser» un groupe en proie à des doutes énormes. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi, qui avait fait appel au technicien espagnol pour remplacer Leekens près d’un mois après son élection en mars dernier, est apparemment conscient lui aussi que le départ de ce sélectionneur est inéluctable.
Pas plus tard qu’hier, le patron de l’instance fédérale a rappelé, non sans omettre de signaler que la prestation des Verts a été décevante encore une fois, qu’un bilan au sujet du travail d’Alcaraz sera effectué après le match face au Nigeria, prévu le mois prochain. Une manière d’annoncer que le sursis accordé au coach pourrait prendre fin à cette date-là.
La «crise» a commencé avec le départ de Gourcuff
Il fait dire que l’actuelle crise de la sélection nationale remonte à plus d’une année, plus exactement au lendemain du départ de l’ex-sélectionneur Christian Gourcuff (2014-2016). Celui-ci a quitté son poste par «consentement mutuel». Ce qui n’avait pas empêché de provoquer des «remous» au sein du collectif.
Les joueurs avaient adopté sa manière de faire et conséquemment, ils n’avaient pas «apprécié» son départ. Par la suite, le président de la FAF de l’époque, Mohamed Raouraoua, n’a pu trouver un «digne» successeur. Les venues du Serbe Milovan Rajevac (juin – octobre 2016) et du Belge Georges Leekens (octobre 2016 – janvier 2017) ont compliqué davantage la situation. Ce sont les joueurs qui avaient carrément réclamé le départ du Serbe, alors que le Belge a démissionné après le fiasco de la CAN. Alcaraz est donc venu dans un contexte particulier et les décisions prises récemment n’ont rien réglé, bien au contraire. Les mises à l’écart de plusieurs joueurs, les déclarations «incendiaires» de quelques autres (Feghouli par exemple), la polémique Ghoulam, entre autres, n’ont fait qu’accentuer la crise.
La FAF pourra-t-elle y remédier dans un proche avenir ? En tout cas, il est quasiment certain que la solution qui sera envisagée se fera sans Alcaraz. Le futur staff aura la lourde tâche de remobiliser et restructurer une sélection qui a le moral à terre. Et ça devrait se faire très vite. Des échéances pointent à l’horizon et l’équipe nationale devrait y être prête.
Résultats complets
Mali - Côte d’Ivoire 0-0
AfSud - Burkina Faso 3-1
Ouganda - Ghana 0-0
Cameroun - Algérie 2-0
Nigeria - Zambie 1-0
Guinée - Tunisie 1-4
Libye - RD Congo 1-2
Cap-Vert - Sénégal 1-2
Maroc - Gabon 3-0
Egypte - Congo 2-1
Programme de la 6e journée
- Groupe A
Tunisie - Libye
RD Congo - Guinée
- Groupe B
Zambie - Cameroun
Algérie - Nigeria
- Groupe C
Côte d’Ivoire - Maroc
Gabon - Mali
- Groupe D
Sénégal - Afrique du Sud
Burkina Faso - Cap-Vert
- Groupe E
Ghana - Egypte
Congo - Ougand
Abdelghani Aïchoun
La classe politique unanime
L’armée ne doit pas empêcher le changement
le 09.10.17 | 12h00

L’impasse politique dans laquelle s’est engagé le pouvoir ne cesse de faire réagir la classe politique qui interpelle, unanimement, l’armée sur son rôle constitutionnel à permettre une sortie de crise.
Trois personnalités nationales appellent l’Armée nationale populaire (ANP) «à se démarquer de manière convaincante du groupe qui s’est emparé indûment du pouvoir et entend le conserver en laissant croire qu’il a le soutien de cette même institution». Ali-Yahia Abdennour, militant des droits de l’homme, Rachid Benyellès, général à la retraite, et Ahmed Taleb Ibrahimi, ancien ministre et ancien candidat à l’élection présidentielle de 1999, viennent de joindre leurs voix à celles de ceux, qui comme eux — personnalités et classe politique —, sont inquiets de la situation politique du pays et de son avenir.
Dans un appel rendu public hier et dont la presse en a fait un large écho, ils interpellent expressément l’unique institution qui demeure encore à leurs yeux «la moins dépréciée du pays». Leur communiqué commun comporte plusieurs messages aussi importants les uns que les autres. Ils contestent, d’abord, la légitimité du groupe qui détient «indûment» les rênes du pouvoir, et prennent au passage soin d’accorder à l’institution militaire le bénéfice du doute, en soulignant précautionneusement que les détenteurs du pouvoir n’ont pas réellement son soutien qu’ils le laissent croire pour le conserver.
C’est cette couverture et cet «appui» de taille que les trois personnalités voudraient voir levés et de manière «convaincante». Pour elles, l’armée est la seule institution, l’unique qui ne soit pas dépréciée, qui est à même de jouer un rôle pour sauver ce qui reste encore à sauver. Ils considèrent «hélas, que les institutions chargées de la mise en œuvre de l’article 102 de la Constitution sont aux ordres de ceux qui détiennent véritablement le pouvoir, à savoir l’entourage familial du Président et un groupe de puissants oligarques disposant des richesses du peuple selon leur bon vouloir».
Les trois personnalités qui ont toujours mis en garde contre les dérives que pourrait comporter l’intervention de l’armée dans la politique y voient à présent l’ultime recours pour sortir le pays de la situation de crise qu’il vit. Elles souhaiteraient, même si c’est du bout des lèvres, qu’elle «accompagne le changement qui s’impose et de participer à l’édification d’une République véritablement démocratique».
Mais ce qu’elles lui demandent surtout, c’est de s’inscrire en faux de manière claire et précise par rapport à l’entourage familial du Président et les puissants oligarques qui l’entourent. «C’est le moins que l’institution militaire puisse faire», estiment Ali-Yahia Abdennour, Rachid Benyellès et Ahmed Taleb Ibrahimi dont l’appel rejoint, à quelques nuances près, ceux d’autres personnalités politiques qui ont demandé à l’armée de peser de tout son poids pour mettre un terme à l’impasse politique.
Mais l’institution militaire a déjà répondu à de pareilles sollicitations en soulignant qu’elle respectera à la lettre «ses missions constitutionnelles». Le chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la défense, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, l’a fait à plusieurs reprises, parfois sèchement, en renouvelant à chaque fois par des messages clairs et sans aucune ambiguïté son attachement à la légalité constitutionnelle.
Il n’a pas manqué d’ailleurs de le souligner dans son discours le 20 août dernier en réagissant au message du chef de l’Etat en disant : «Il m’est si propice en cette favorable occasion de saluer le contenu du message de Son Excellence Monsieur le Président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, adressé à l’occasion de cette mémorable date si chère à tous les Algériens et à travers lequel il a souligné que le peuple peut s’appuyer en toute quiétude sur l’ANP, digne héritière de l’ALN, lorsqu’il s’agit de préserver la sécurité du pays, de ses citoyens et de son intégrité territoriale».
L’institution militaire a également réagi par la voix de la revue El Djeich ou par le truchement d’anciens cadres de l’armée pour couper court à tous les appels qui sollicitent son intervention.
Said Rabia