28e vendredi : Plusieurs arrestations parmi les manifestants à Alger

 

28e vendredi : Plusieurs arrestations parmi les manifestants à Alger (Saïd Salhi)

 

vendredi 30 août 2019 à 15:50

Source de l'article : Algerie360.com

 

 

 

 

 

Comme chaque vendredi, un important dispositif policier a été déployé, dès les premières heures de la matinée, de cette 28e mobilisation, au niveau des principales places qui accueillaient les manifestants.

Selon le vice-président de la LADDH, Said Salhi, plusieurs arrestations ont été effectuées au niveau de la place Audin, point de ralliement de la grande manifestation hebdomadaire contre le système.

 

 

 

à l'instant, des interpellations parmis les manifestants pacifiques au niveau de la place Audin

 

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De son coté, le journaliste Khaled Drareni, a aussi signalé une interpellation au même lieu.

 

 

 

13h20

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Un jeune manifestant interpellé à la

place Maurice Audin

 

 

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Il faut rappeler que durant les derniers vendredis, la police a procédé à des arrestations matinales avant de relâcher les manifestants en fin de journée.

Massin.A

 

 

Mascara : Le hirak ne faiblit pas

 

SOUAG ABDELOUAHAB

 

 

30 AOÛT 2019 À 18 H 01 MIN

 

1156

À Mascara, le chef d’État-major, Ahmed Gaïd Salah, le président du panel pour le dialogue et la médiation, Karim Younes, les élus des assemblés (APC, APW, APN et Sénat), le FLN et ses pâles copies, et la mafia du foncier étaient, en cette 28e édition du mouvement populaire, de nouveau la cible des manifestants.

«Dawla madania, machi askaria (État civil et non militaire)», «El Gaïd Salah barka men laâb, 7 wa 8 soulta li chaâb (Gaïd Salah arrête de jouer, les articles 7 et 8 de la constitution stipulent le pouvoir au peuple)» et «Ya El Gaïd, makanche intikhabate maâ issabate (Ô Gaïd, pas d’élections avec les bandes de voleurs)» étaient parmi les principaux slogans scandés, à gorges déployés, par les activistes du hirak qui ont sillonnés plusieurs artères de la Cité de l’Émir Abdelkader.

En ce 28e Vendredi de mobilisation, «les mascaréens sont sortis pour répondre au discours menaçant du chef d’État major», nous dira un activiste avant d’ajouter «Karim Younes ne nous représente pas. Il est un pur produit du FLN et à la solde à la solde du pouvoir. Les revendication du hirak sont clair : Le départ de tous les symboles civils et militaire de l’ancien système.»

Devant le siège de la mouhafadha du FLN, les nombreux manifestants ont scandé «FLN et RND dégagez», «FLN et RNT, tous à la prison d’El Harrach» et «makanche intikhabate, gaâ terahlou (Pas d’élection, dégagez tous).» Les manifestants ont, après plusieurs kilomètres de marche, observé une halte devant le siège de l’APW où ils ont scandé : «Issaba mahalia (bande de voleurs locale)» et de réclamer «l’ouverture des enquêtes judiciaires sur la gestion des APC et de l’APW.»

Même les oligarques qui ont amassé des fortunes colossales à la faveur de leur soutien à la Issaba (bande de Bouteflika) ont été ciblés par les activistes du hirak. Devant le siège de la Cour de Mascara, les manifestants ont demandé l’ouverture d’enquêtes judiciaires sur les différentes affaires de corruption, de détournement de fonciers, abus de fonctions, blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite.

La liberté, nous ça ne nous fait pas peur !

elwatan.com/edito/la-liberte-nous-ca-ne-nous-fait-pas-peur-29-08-2019

 

August 29, 2019

 

Au fil des jours et avec une profonde amertume, on se rend compte que la télévision publique est devenue un appareil de propagande à sens unique, où devant la foule cathodique, les bonimenteurs et autres «douktours» ont le beau rôle, qui n’hésitent pas à travestir une réalité pourtant bien évidente. Face à cet état de fait, on retient que ce média lourd, assujetti à des pesanteurs qui le dépassent, n’est pas dédouané pour autant des dérives qui l’éloignent du professionnalisme, de l’éthique et surtout de la vérité. Ne doit-il pas se conformer aux principes simples, dont le respect des faits et le souci de la vérité qui doivent primer sur toutes les opinions préétablies ? Sans oublier l’effort de discernement et le souci de bien dire les choses.

Au-delà donc de la désinformation, il y a la propagande et la manipulation de l’opinion, qui consistent à fabriquer le consentement, qui est le contraire de la démocratie. Qui dit démocratie doit absolument se baser sur un principe de liberté du peuple. Et qui dit liberté sous-entend absence de contraintes !

Ce qui est sûr, c’est que plus que l’écrit, l’image capte et émeut. Et la libre circulation des images constitue de nos jours le principal vecteur de liberté. C’est connu, les images sont un bain quasi hypnotique, qui impressionne l’inconscient plus que le conscient, hors des mécanismes que le travail mental d’éveil que la lecture entretient.

C’est cette même liberté qui a été zappée, lors du direct consacré au chanteur Soolking, entonnée à gorges déployées par des milliers de jeunes au stade du 20 Août ; la télévision estimait les paroles trop tranchées pour ses tendres et fragiles oreilles, s’érigeant en puissance tutrice pour nous faire partager cette mesquine censure. Car en apothéose de ce concert, l’hymne des jeunes, La Liberté, a retenti dans le ciel d’Alger, mais l’EPTV a préféré couper le son ! Bonjour censure, bonjour tristesse ! Ne se souciant même pas du respect collectif qu’elle doit à ses téléspectateurs/contribuables qui participent à son financement. Cette vision contestable, doublée de cette manière de juger l’autre selon ses seuls critères, est dangereuse et participe d’un autoritarisme qui n’augure rien de bon ! «La liberté, c’est tout ce qui nous reste», ont chanté les milliers de jeunes. «Rends-moi ma liberté, je te le demande gentiment», ont-ils repris en chœur, avec la rage de vivre leur temps.

Ce sont ces mêmes slogans qui ont accompagné la révolution pacifique dès son déclenchement, le 22 février dernier, qui elle aussi ne semble pas se frayer une place dans l’agenda de l’Unique. Ce qui est une aberration pour une structure publique encline, hélas, à jouer les vierges effarouchées, plutôt que de réfléchir sérieusement à son rôle dans la société, dont elle est l’émanation ! N’a-t-on pas admis que le peuple qui marche depuis plus de six mois ne le fait pas pour son ventre, mais pour sa dignité et sa liberté volée ? Avec un haut niveau de conscience politique. En revendiquant sa participation effective à la gestion de ses affaires. Et en s’érigeant comme acteur de son propre destin.

 

 

 



30/08/2019
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