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Mercredi 17 Octobre 2018

الأربعاء 17 أكتوبر 2018 م

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Canal Algérie | Journal télévisé 19 h du mercredi 17 octobre 2018

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  (Revue de presse du mercredi 03 janvier 2018) Les Universités publiques au bord du gouffre

 

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Oran : une cargaison de 57 tonnes de pneus refoulé

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Insuline: trois laboratoires dont Sanofi accusés d'avoir gonflé les prix

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Affaire Khashoggi : des policiers turcs fouillent la résidence du consul

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Des policiers turcs ont commencé mercredi à fouiller la résidence du consul d'Arabie saoudite à Istanbul dans le cadre de l'enquête sur la disparition du ...Lire

Plus de 55 tonnes de drogues saisies dans une opération policière internationale

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Plus de 55 tonnes de stupéfiants ont été saisies en septembre et en octobre lors d'une opération policière internationale, a annoncé mercredi Interpol qui l'a ...Lire

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Le bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN) a déclaré mercredi après-midi, lors d'une réunion extraordinaire, "la vacance du poste de président de l'Assemblée", indique un ... Lire

Forte baisse du taux de malnutrition en Algérie

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Macron à propos du 17 octobre 1961 :

17-10-2018 -

Le président Emmanuel Macron a affirmé mercredi que la République française "doit regarder en face" le massacre des Algériens à Paris et sa banlieue le ... Lire

Un élément de soutien terroristes arrêté à Batna

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Un élément de soutien aux groupes terroristes a été arrêté mardi à Batna par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) dans le cadre de ... Lire

La Russie quittera le Conseil de l'Europe d'elle-même

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Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré mardi que son pays n'attendra pas d'être expulsé du Conseil de l'Europe mais le quittera ...Lire

Le Brent à plus de 81 dollars mercredi à Londres

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Les prix du pétrole reculaient légèrement mercredi en cours d'échanges européens dans un marché attentiste avant les données officielles sur les réserves de pétrole des ... Lire

Debré, Papon et les Algériens à Paris

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Préméditation. En ce mois d'octobre 1961, la France était dirigée par le général de Gaulle. La guerre d'Algérie en était à sa 7ème année. Des négociations avec le GPRA ouvertes à Evian en mars 1961 se sont achevées sur un échec en juillet de la même année. Le Premier ministre français, Michel Debré, était partisan de l'Algérie française. Dès l'accord du cessez-le-feu, le 19 Mars 1962, il démissionna. A Paris, c'était Maurice Papon qui était préfet de police. Le 5 octobre 1961, il décrète le couvre-feu dans la capitale française «applicable pour les Français musulmans algériens de 20h30 à 5h30 du matin». Le 17 octobre, une manifestation pacifique est décidée pour dénoncer cet acte raciste de Papon. Ce dernier, avec l'accord incontestable du ministre de l'Intérieur, Roger Frey et du Premier ministre, Michel Debré, donne l'ordre aux policiers de réprimer violemment la manifestation. Des milliers de manifestants algériens ont été arrêtés et conduits au Palais des Sports. Des dizaines de centaines d'autres ont été tués. La plupart ont été jetés à la Seine. C'était, il y a 57 ans. Aujourd'hui nous commémorons le 51e anniversaire de cette autre «tragédie inexcusable». Nombreuses ont été ces «tragédies inexcusables» durant la colonisation française en Algérie. Il y a eu les enfumades. Il y a eu les déportations. Il y a eu les «punitions collectives». Le Code de l'indigénat. Les expropriations. Le napalm. Les camps de concentrations. Il y a eu les massacres du 8 mai 1945. Il y a eu les tortures. Il y a eu un million et demi de martyrs algériens durant la guerre de Libération nationale. La liste est encore longue. Le président Macron lorsqu'il était candidat semblait bien au fait de ces actes monstrueux commis au nom de son pays puisqu'il les a qualifiés de «crimes contre l'humanité». Ensuite il y a effectué ce qui ressemble à un rétropédalage. Probablement devant la levée de boucliers des nostalgiques de l'Algérie française. D'ailleurs, même sa dernière reconnaissance de l'assassinat de Maurice Audin prête à confusion. Beaucoup d'Algériens ont péri, comme Audin, sous la torture et que l'histoire retiendra sous le nom de «crevettes Bigeard». Macron ne les a pas intégrés dans sa «reconnaissance officielle». Qu'importe, la France, pays de la déclaration des droits de l'homme, traînera comme un boulet dans son histoire, tous les actes de sauvagerie commis en son nom durant un siècle et demi qu'aura duré la colonisation en Algérie. Les manifestants algériens massacrés le 17 octobre à Paris ont des enfants, des petits-enfants et arrière-petits-enfants qui ont la double nationalité, algérienne et française. Ce sont eux qui se recueilleront aujourd'hui, sur le sol français, à la mémoire de leurs parents assassinés par la police française, il y a 51 ans. L'Elysée ne devrait pas l'oublier!

 

Macron à propos du 17 octobre 1961 :

Mercredi 17 Octobre 2018 17:00

Le président Emmanuel Macron a affirmé mercredi que la République française "doit regarder en face" le massacre des Algériens à Paris et sa banlieue le 17 octobre 1961. "Le 17 octobre 1961 fut le jour d'une répression violente de manifestants algériens", a reconnu le président français dans un tweet, soulignant que "la République doit regarder en face ce passé récent et encore brulant". Pour le chef d'Etat français, "c'est la condition d'avenir apaisé avec l'Algérie et avec nos compatriotes d'origine algérienne".

MASSACRE D'ALGÉRIENS À PARIS DU 17 OCTOBRE 1961

Le tweet fade de Macron

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Le 17 octobre 1961 fut le jour d'une répression violente de manifestants algériens

Le 17 octobre 1961 fut le jour d'une répression violente de manifestants algériens

Les dirigeants français, dont Emmanuel Macron, ne parviennent toujours pas à mettre les mots justes sur des faits historiques.

Attendu sur sa réaction à la commémoration du massacre du 17 octobre 1961, le président français s'est contenté d'un tweet pour marquer cet événement historique. Il a fait bien moins que son prédécesseur, François Hollande, en ce sens qu'il a eu l'expression assez «soft» pour qualifier le massacre des Algériens à Paris. «Le 17 octobre 1961 fut le jour d'une répression violente de manifestants algériens», a écrit Emmanuel Macron sur son compte Tweeter. Le mot «violente» lorsqu'on comptabilise des centaines de morts, n'est pas vraiment à la hauteur de l'horreur coloniale au beau milieu du XXe siècle. Le président français qui a admis la sauvagerie du système colonial en Algérie même où la torture a été érigée en système et fait des milliers de victimes dans la seule Zone autonome d'Alger, veut certes, voir la réalité historique en face, mais derrière un confortable «voile lexical» où le poids des mots a toute son importance. Emmanuel Macron affirme à l'occasion des 57 ans des massacres de centaines d'Algériens dans la ville où il vit et travaille que «la République doit regarder en face ce passé récent et encore brûlant». L'homme semble donc prendre conscience de l'héritage que lui ont légué ses prédécesseurs, eux-mêmes, incapables de lever le voile sur un épisode cruel de l'Histoire de la France. Faut-il lui reconnaître un courage que Hollande, Sarkozy et Chirac n'avaient pas? Certainement, sauf qu'il semble découvrir le complexe profond que traîne la République française sur les questions mémorielles. Les dirigeants de ce pays ne parviennent toujours pas à mettre les mots justes sur des faits historiques. Macron qui ne déroge pas à cette tradition, toute française, veut regarder le passé en face. «C'est la condition d'avenir apaisé avec l'Algérie et avec nos compatriotes d'origine algérienne», dit-il dans son tweet. Mais cet «avenir apaisé» a besoin d'un engagement qui répond au mal causé par la colonisation. Le concept de «répression violente» évoqué par l'actuel locataire de l'Elysée, n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de «adéquat» pour résumer ce qui s'est produit à Paris le 17 octobre 1961. Le propos de Macron peut même être considéré comme une reculade par rapport à ce qu'avait déclaré François Hollande. Ce dernier avait reconnu en 2012 «avec lucidité», au nom de la République, la «sanglante répression» au cours de laquelle ont été tués «des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance». La réaction quelque peu timide du président français, pourrait s'expliquer par la force de nuisance encore forte du lobby colonialiste français. En fait, la guerre d'Algérie continue à être un sujet de politique intérieure en France. Si Emmanuel Macron avait les coudées franches, on aurait avancé plus rapidement sur le dossier de la mémoire, disent de nombreux historiens. Cela est une évidence qu'un groupe d'intellectuels voudrait voir se concrétiser. Ces personnalités, composées d'historiens et de membres du mouvement associatif, ont écrit au président de la République française, lui demandant d'aller dans le sens de sa déclaration d'Alger qualifiant la colonisation de «crimes contre l'humanité». Ils ont estimé important de reconnaître officiellement la responsabilité de l'Etat français dans le massacre d'Algériens à Paris. Mais Macron le candidat n'est visiblement pas Macron le président. Et pour cause, la requête est restée lettre morte et aucune réponse ne leur a été fournie. Ceci expliquant cela, on comprend l'absence du mot «massacre» dans le tweet.

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18/10/2018
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