291-/- ACTUALITES Du Dimanche 15 Octobre 2017
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Algérie - Prévisions météo du dimanche 15 octobre 2017
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الجزائر - توقعات حالة الطقسالأحد 15 أكتوبر 2017 م
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ACTUALITÉ
Un employé de la BNA arrêté pour détournement de plus de 2 milliards de centimes
L’ANP se paye un complexe 3 étoiles à Djanet
Les convois de rapatriement de Subsahariens se succèdent
Le statut de l’élu local face à l’administration : D’anciens maires d’Oran racontent leurs expériences
Un patrimoine sous-évalué et mal exploité : Quel devenir pour les biens de l’Etat à l’étranger ?
Crise financière : L’intersyndicale exige la protection du pouvoir d’achat
Banque mondiale : Raouya explique les mesures du gouvernement
Conflit EPB/CEvital : «On interdit à Béjaïa ce qu’on autorise à Jijel»
Olivier Le Cour Grandmaison. Historien : «Je n’entends pas être complice de ces atteintes inacceptables à des libertés et droits fondamentaux»
On vous le dit
SPORTS

Football : Rabah Saadane nouveau DTN, Boualem Charef désigné DEN
Madjer, sélectionneur national : La FAF n’a pas choisi la facilité
CS Constantine : La méthode Amrani porte ses fruits
JS Kabylie : Beaucoup reste à faire, selon Chay
USM Alger : Place aux aspects tactiques
CRB : Les salaires ou la grève
ECONOMIE
Rachid Nadil nommé P-dg de Naftal
Pomme de terre : Un million de quintaux sera destocké
Parution : Un livre rend hommage à l’art de bâtir du groupe Hasnaoui
Association Jisr France Djazaïr : Le numérique en débat
Marché pétrolier : L’Opep et l’AIE entrevoient un rééquilibrage courant 2018
Liberté économique : L’Algérie au bas de l’échelle mondiale
INTERNATIONAL

Il refuse de certifier l’accord sur le nucléaire : Trump fait monter la tension avec l’Iran
La diplomatie saoudienne à l’ère de l’orientation multidirectionnelle : Russie - Arabie Saoudite, le rapprochement qui inquiète Washington
L’armée syrienne reprend Mayadine, fief du groupe terroriste : Le dernier quart d’heure de Daech en Syrie
Algérie-Mali : Messahel réaffirme l'engagement de l'Algérie à poursuivre sa coopération avec le Mali
Conflit du Sahara Occidental : Köhler attendu dans les camps de réfugiés sahraouis
Baghdad ne veut pas d’un kurdistan indépendant : L’Irak déclare la guerre à ses Kurdes
CULTURE

Lecture-performance aux Ateliers sauvages : La «forme oulipienne» de Mustapha Benfodil
Tizi ouzou. Maison de la Culture Mouloud Mammeri : Hommage à Si Amar Ousaïd Boulifa
L’artiste réalise un recueil de poèmes sous forme de CD audio : La poésie sans frontières de Slimane Belharet
Gestion des événements culturels : Appel à candidature pour un atelier de création
Parution : Un livre rend hommage à l’art de bâtir du groupe Hasnaoui
Montréal : Le Centre culturel algérien organise une journée sur le développement personnel
RÉGION EST

Après celui des 32 villas (Constantine) : Nouveau scandale foncier à El Khroub
Cancer du sein : La chirurgie ambulatoire pratiquée au CAC de Sétif
Secteur des transports dans la wilaya de Annaba : Récupération de 150 lignes de bus,100 autres en cours
Centrale électrique de Bellara (El Milia) : Les travaux de génie civil à moitié accomplis
Plus de 40 millions de dinars de pertes à Skikda : Un sérieux coup pour la filière du liège
Mausolée de Medghacen de Batna : La restauration promise pour 2018
Des problèmes d’AEP depuis deux mois à Chetma (Biskra) : Les habitants crient leur ras-le-bol
Dilapidation du foncier industriel à El Tarf : La wilaya renoue avec les scandales affairistes
RÉGION OUEST

Faculté de médecine d’Oran : Le concours de résidanat compromis
Mostaganem : Les infractions liées à l’urbanisme se multiplient
Aïn Hamadi (commune d’El Marsa) : Un vice-président d’APC tué par son voisin
Tlemcen : Une formation dédiée à la gestion des réserves de la faune
Sidi Bel Abbès : Un foyer de brucellose bovine détecté
Mascara : Des habitants réclament leur acte de propriété à Sidi Kada
Tiaret : Violences à Sidi Bakhti
Oued R’hiou : Huit personnes écrouées suite à des violences
RÉGION KABYLIE

Tizi Ouzou : Vers la labellisation de l’huile d’olive

Béjaïa : Ruptures récurrentes de stock de médicaments
Bouira : Des têtes de listes FLN, RCD et MPA écartées
L’éradication des chalets s’accélère à Boumerdès : 13 communes tournent la page du séisme
Protestation à la SDC
RÉGION CENTRE

Après la mise en place du comité de tri sélectif des ordures ménagères : Des brigades mixtes passent à l’action
La double casquette d’un fonctionnaire pas comme les autres : directeur de la santé à Tipasa, élu à Annaba
Blida : La gestion du maire d’El Affroun pointée du doigt
Laghouat : A la recherche d’investisseurs dans le transport
RÉGION SUD
Trafic de spiritueux : Arrestation d’une jeune femme à Tamanrasset
Ouargla : Les chômeurs exigent des solutions
Les femmes du Ksar de Ghardaïa font don de leur sang
Crise financière : L’intersyndicale exige la protection du pouvoir d’achat
le 15.10.17 | 12h00
Ferhat Aït Ali, expert financier, plaide pour une nouvelle répartition des revenus à travers de nouvelles grilles salariales «plus équitables».
Au lieu de l’augmentation des salaires que revendique actuellement l’intersyndicale en quête de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs, l’expert préconise une nouvelle grille salariale, pouvant permettre de maintenir un pouvoir d’achat décent aux salariés aux plus bas revenus, impliquant toutefois des «sacrifices» de la part des hauts cadres de la nation.
Les disparités criantes dans les salaires peuvent induire «une implosion sociale et politique», soutient le même expert. Les hauts cadres de la nation ainsi que certains hauts cadres de la Fonction publique touchent des salaires dix fois plus élevés que le Snmg, rappelle le même expert. Invité hier par l’intersyndicale, dans le cadre d’une journée d’étude sur le pouvoir d’achat, M. Aït Ali estime que les travailleurs de la Fonction publique sont «pris au piège de la politique boiteuse du gouvernement basée sur la gestion d’une rente héritée».
L’expert, qui a longuement exposé sur les raisons ayant conduit à la situation actuelle, en l’absence d’une véritable politique d’investissement et une économie basée sur la rente et totalement dépendante des recettes pétrolières, prévient contre le recours à la planche à billets pour le financement des salaires. Il appelle les syndicats à reconsidérer les priorités dans leur plateforme de revendications qui devraient être orientées vers la levée des disparités dans le régime indemnitaire et la sauvegarde du système de la retraite, et non à protéger des acquis et des «considérations corporatistes», ou une augmentation salariale aux conséquences désastreuses sur leur pouvoir d’achat.
Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp), craint que la solution préconisée ne soit applicable qu’avec le licenciement de milliers de travailleurs de la Fonction publique. De son côté, Zineb Aït Yahia duConseil des enseignants des lycées d’Algérie (Cela), tout en exprimant son rejet de l’option préconisée par M. Aït Ali, estime que l’Etat gagnerait à réviser son système fiscal en «taxant le privé» et en trouvant une solution «à l’argent des impôts perdu dans l’informel».
«Nous n’avons pas été associés dans la prise de décision au temps de l’opulence, pourquoi, serait-ce aux travailleurs de faire encore des sacrifices pour faire face à la crise ?» fulmine, Idir Achour, du même syndicat, rappelant que l’intersyndicale a été la première à proposer une échelle mobile et transparente des salaires.
Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (Cnapeste) rejette toute autre solution, en «dehors de l’augmentation des salaires et la protection du pouvoir d’achat». Sadek Ziri, président de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation, souligne que l’intersyndicale revendique des mécanismes de protection du pouvoir d’achat «à travers la révision du système fiscal en réduisant l’IRG, à titre d’exemple». L’intersyndicale se réunira le 24 octobre pour annoncer le plan des actions de protestation contre la loi sur la retraite. Il s’agit aussi d’exiger la protection du pouvoir d’achat des travailleurs et celle d’autres acquis des travailleurs, en appelant à la mobilisation concernant le projet du code du travail.
F. Aït Khaldoun-Arab
Conflit EPB/CEvital : «On interdit à Béjaïa ce qu’on autorise à Jijel»
le 15.10.17 | 12h00

Le blocage des équipements destinés à l’entreprise Cevital, par l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), se poursuit.
Pour justifier son refus, l’EPB a toujours brandi deux principales raisons : l’une est liée à un permis de construire — qui relève en principe des prérogatives des autorités de la wilaya — et la seconde a trait à l’utilisation d’une parcelle qui se trouverait dans l’enceinte portuaire.
Le directeur de l’Entreprise, qui dépend du ministère des Transports, a de tout temps rappelé que les autorités gouvernementales ne veulent pas laisser les ports céder des lots de terrain à des entrepreneurs privés.
deux poids, deux mesures
Une assertion que dément le Comité de soutien aux travailleurs du groupe Cevital. Documents, cartes et plans de situation à l’appui, le comité a prouvé que ce qui «est interdit à Béjaïa» est «permis ailleurs». Cela se passe entre autres dans le port de Djendjen, à Jijel, situé à seulement 90 kilomètres de Béjaïa. «Nous tenons à faire remarquer (…) que manifestement le directeur du port de Béjaïa ne peut pas être instruit par la même tutelle, à savoir le ministre des Transports, que celle qui a instruit le directeur du port de Djendjen», note le document.
«Le ministre des Transports de notre gouvernement, qui a accordé non pas un mais deux projets de trituration de graines oléagineuses dans l’enceinte même du port de Djendjen, financés par le Trésor public, ne peut pas refuser le même type de projet à Béjaïa en dehors du port», ajoute le texte du Comité de soutien, qui conclut : «Nous refusons de croire qu’une telle ségrégation est commise par une autorité ministérielle». Les documents fournis par le Comité de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investisseurs dans la région ne souffrent pourtant aucune ambiguïté.
Concurrence déloyale
Pendant que l’EPB refuse de laisser Cevital décharger sa marchandise, le port de Jijel a accordé deux concessions à deux investisseurs qui construisent déjà deux usines semblables à celle du groupe industriel établi à Béjaïa. L’une de ces usines est en train d’être montée par Nutris, une filiale du groupe Kouninef. «Ce projet s’étend sur une superficie de huit hectares, dont deux hectares dédiés à la réception et six autres à l’usine. Le montant total de cet investissement est de 14,9 milliards de dinars (soit 150 millions de dollars). Ce projet doit créer 1000 postes d’emplois directs et doit assurer une production annuelle de 1,5 million de tonnes.»
Le second projet est confié au groupe Sipaco. «Il s’étend sur une superficie de huit hectares, dont deux hectares dédiés à la réception et six à l’usine. Le montant total de cet investissement est de 200 millions de dollars, Ce projet doit créer 1000 postes d’emplois directs et doit assurer une production annuelle de 1,5 million de tonnes.»
Le projet de Cevital est beaucoup plus grand. D’une capacité de 12 000 tonnes par jour, il promet de traiter 3 graines. Les équipements n’ont coûté que 40 millions de dollars. Le groupe a dû acheter un terrain en dehors de l’enceinte portuaire. Mais il est en attente d’un permis de construire. Pour conforter leur plaidoirie, les membres du Comité de soutien au groupe Cevital ont cité les propos du Premier ministre, Ahmed Ouyahia : «La gestion de cette affaire au niveau du port n’est pas la meilleure des gestions.» «Je l’ai dit publiquement, pas en cachette, lors du meeting à Béjaïa.
Ce n’est pas parce qu’on était à Béjaïa. Nous considérons que la gestion de cette affaire au niveau du port n’est pas la meilleure des gestions», avait estimé Ahmed Ouyahia, quelques semaines avant d’être nommé Premier ministre.
Ali Boukhlef