297-/- ACTUALITES Du Samedi 21 Octobre 2017
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Samedi 21 Octobre 2017
Algérie - Prévisions météo du samedi 21 octobre 2017
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الجزائر - توقعات حالة الطقس الخميس 19 أكتوبر 2017
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ACTUALITÉ
Merzoug Touati et Mohamed Baba Nadjar en grève de la faim depuis plus d’un mois
Au moins 3297 Subsahariens rapatriés vers le Niger depuis août
Justice : Le procès du général Benhadid reporté
Nouveau code du travail : Les éclairages de Mourad Zemali
Abdelkader Messahel devant les membres du FCE : «Les banque marocaines blanchissent l’argent du hachich»
Complexe agro-alimentaire de Civital à Béjaïa : Incendie dans l’usine de fabrication de sucre
Les libertés et droits de l’homme en Algérie : Le rapport critique du Conseil de l’UE
RSF lance une pétition pour demander sa libération : «Saïd Chitour n’est pas un traître, encore moins un espion»
Projet CAPDEL : Djanet expérimente les premiers pas de la démocratie participative
Mohamed Dahmani. Directeur national du programme CapDel : «Le CapDel est un laboratoire pour une gouvernance locale concertée»
SPORTS

Ligue des champions d’Afrique (demi-finale retour) WAC-USMA, ce soir (20h) à Casablanca : Soustara vise l’exploit
CSC : A Alger en conquérants
USMH 2 – USMB 0 : Première victoire des Harrachis
Mohand Saïd Kaci. Sélectionneur national de volley-ball : «Réaliser la meilleure participation possible»
Le Championnat d’Afrique des nations de volley-ball décalé
GC Mascara : Le président Ali Merih décède dans un accident à Chlef
ECONOMIE

Commerce extérieur : Le gouvernement veut réduire ses importations à 30 milliards de dollars
Finance islamique : La CNEP, la BADR et la BDL se lancent
OPEP : Vers le renouvellement de l’accord
Organisation patronale : Le partenariat avec les étrangers en... marche
Crise : Quand la santé paye les frais
Ouyahia demande aux chefs d’entreprise d’imposer le paiement par chèque
INTERNATIONAL

Horst Köhler reçu jeudi par le président de la RASD : Ibrahim Ghali disposé à «coopérer» avec l’émissaire onusien
Mohamed Kheddad. Coordinateur sahraoui avec la Mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) : «Nous sommes ouverts à la négociation…»
Brexit : Londres «loin du compte sur ses engagements financiers», selon Macron
Tunisie : Pays des droits des femmes et de l’égalité
Raqqa, dernier bastion de l’Etat islamique, tombe
En bref…
CULTURE

Après une absence de 38 ans : Idir sur scène à Alger en janvier prochain
Festival international de musique symphonique d’Alger : Des chœurs syriens chantent Dahmane El Harrachi
Festival International du Cinéma Méditerranéen : Trois longs-métrages maghrébins en lice pour l’Antigone d’or
Des universitaires reviennent : Sur les oeuvres de Kamel Daoud
Le Musée national de l’histoire de l’immigration fête ses dix ans
Barry Seal, american traffic : La CIA, la main dans la blanche
RÉGION EST

Réseau d’évacuation des eaux pluviales à Constantine : Les conséquences des travaux bâclés de la Seaco
Cancer du sein : La chirurgie ambulatoire pratiquée au CAC de Sétif
Port d’Annaba : Les pratiques frauduleuses ont la peau dure
Visite du wali de Jijel à El Milia : Souk annulé, routes nettoyées et fleurs plantées
Une première à Skikda : Avec les enfants implantés cochléaires
Logements sociaux à Batna : Les listes des bénéficiaires contestées
Des problèmes d’AEP depuis deux mois à Chetma (Biskra) : Les habitants crient leur ras-le-bol
Session de l’APW de Souk Ahras : Sur un air de pré-campagne électorale
RÉGION OUEST

Oran : La santé publique recrute
Mostaganem : Le Snapap dénonce «la mauvaise gestion des oeuvres universitaires»
Chlef : Jumelage entre la maternité de Chorfa et celle de l’EHU d’Oran
Tlemcen : L’hôtel didactique de l’INSFP d’Imama ouvrira ses portes en 2018
Sidi Bel Abbès : Solidarité pour sauver la petite Nardjès
Mascara : Trente cantines scolaires distribuent des repas froids
Tiaret : La remise des clefs de 2400 logements pour le 1er Novembre
Nouvelles de l’Ouest
RÉGION KABYLIE

Commémoration du 17 octobre 1961 : Témoignages à Aghribs
Education à Béjaïa : Constat amer de l’Union des parents d’élèves
Tourisme de montagne à M’Chedallah : Un créneau de développement négligé
Secteur de la santé à Boumerdès : Vers le dégel de six projets
Protestation à la SDC
RÉGION CENTRE

Epic de wilaya Cacva : Les travailleurs protestent
La double casquette d’un fonctionnaire pas comme les autres : directeur de la santé à Tipasa, élu à Annaba
Organisation patronale : Le partenariat avec les étrangers en... marche
Aïn Defla : Une cinquantaine de participants au Salon national des amateurs de collections
Les libertés et droits de l’homme en Algérie
Le rapport critique du Conseil de l’UE
le 21.10.17 | 12h00

Le Conseil de l’Union européenne critique sévèrement l’Algérie sur la question des droits de l’homme.
Faisant la distinction entre le contenu de la législation et les pratiques des autorités, l’UE souligne, dans son rapport annuel adopté le 16 octobre dernière et rendu public sur son site depuis hier, plusieurs atteintes aux libertés fondamentales, dont la réunion, la presse et l’expression.
Dans ce document qui évoque la situation des droits de l’homme et la démocratie dans le monde, l’UE presse les autorités algériennes de mettre en œuvre les dispositions de la nouvelle constitution afin de remédier aux défaillances constatées. « La mise en œuvre rapide et efficace de la révision constitutionnelle sera déterminante pour remédier aux défaillances actuelles.
En particulier, de nouveaux actes législatifs devront être adoptés pour défendre adéquatement les droits fondamentaux garantis par la Constitution, notamment les droits à la liberté de réunion, d’association et d’expression, conformément à l’esprit du programme de développement durable à l’horizon 2030, convenu universellement », préconise l’UE, estimant que « ceci est particulièrement nécessaire en ce qui concerne la loi sur les associations ».
Rappelant l’adoption de la réforme constitutionnelle censée « renforcer l’État de droit et renforcer la protection des droits fondamentaux », l’UE déplore le fait que l’exercice de certains de ces droits (notamment la liberté de réunion et la liberté d’expression) a continué - parfois - à être entravé dans la pratique. Les auteurs de ce document relèvent notamment la loi sur les associations adoptée en 2012 « qui continue de mettre à mal le fonctionnement des associations locales et internationales en Algérie ».
«Plusieurs partenaires de l’UE n’ont pas encore reçu des autorités l’autorisation de s’enregistrer officiellement en tant qu’associations et ne peuvent donc convenablement exercer leurs activités dans le pays. Des restrictions à la liberté de réunion sont toujours en place à Alger, où les autorisations de se rassembler sont systématiquement refusées », lit-on dans ce rapport. Selon la même source, il y a aussi l’interdiction de plusieurs rassemblements en faveur des droits de l’homme organisés par des associations et l’interpellation de leurs organisateurs.
La liberté d’expression et de la presse piétinée
Dans la foulée, le rapport précise aussi que l’Algérie n’a pas intégralement mis en œuvre la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) n° 87 sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical pour ce qui concerne la création de syndicats indépendants. «En 2016, l’OIT a recommandé à l’Algérie de veiller à ce qu’il n’existe pas d’obstacle à l’enregistrement de syndicats indépendants et de réintégrer les fonctionnaires qui avaient été renvoyés en raison d’une discrimination supposée à l’égard des syndicats », ajoute le rapport. Abordant la liberté de la presse, l’UE relève notamment l’utilisation de la publicité comme un moyen de pression sur la presse indépendante.
« Les efforts déployés par le pays en faveur du pluralisme et de la liberté de la presse n’ont pas toujours bénéficié, dans les faits, d’un soutien des autorités. Des questions administratives, telles que l’octroi de licences d’exploitation pour les médias, la délivrance de permis de construction ou le financement au moyen de la publicité, ont été utilisées pour faire pression sur les médias indépendants », souligne la même source, rappelant aussi le « maintien des peines d’emprisonnement sévères pour les délits de presse et la condamnation de plusieurs blogueurs, accusés de diffamation ».
Madjid Makedhi

Abdelkader Messahel devant les membres du FCE
«Les banqueS marocaines blanchissent l’argent du hachich»
le 21.10.17 | 12h00
Invité par le Forum des Chefs d’Entreprises pour s’exprimer sur sa vision du Commerce extérieur de l’Algérie, le ministre des Affaires Etrangères s’en est violemment pris au Maroc.
Abdelkader Messahel s’est laissé aller à des confidences étonnantes sur la situation économique de nos voisins. Plus particulièrement le Maroc.
Répondant à ceux qui ont posé des questions comparant l’économie algérienne à celle du Maroc, le ministre des Affaires Etrangères, qui s’exprimait hier vendredi à l’université d’été du Forum des Chefs d’Entreprises, a indiqué que les investissements marocains en Afrique ne sont d’autre que «le blanchiment de l’argent du hachich ». «Le Maroc, c’est rien du tout. Les banques marocaines, qui investissent, c’est le blanchiment de l’argent du haschich.
Ça, tout le monde le sait. Ça, c’est des chefs d’Etats africains qui me le disent. Si c’est ça une banque, je ne sais pas…Personne ne nous impressionne. La Royal Air Maroc transporte autre chose que des passagers. Ça aussi, tout le monde le sait.
Nous, nous ne sommes pas le Maroc. Nous sommes l’Algérie», a indiqué le ministre devant un panel de personnalités composé essentiellement d’hommes d’affaires algériens. Poursuivant sa charge contre le Maroc, le ministre algérien estime que même les investissements étrangers ne représentent pas de grande valeur ajoutée. «Le Maroc est une zone de libre échange. Des sociétés françaises viennent, créent une usine et fait travailler quelques marocains... c’est tout», a-t-il indiqué.
Plus largement, Abdelkader Messahel a estimé que l’Algérie est le seule pays «stable» de la région Afrique du Nord. Il cite comme preuve le rapport de Doing Business. «Nous sommes un pays sûr, un pays stable. Ce n’est pas nous qui le disons mais les autres qui le disons. Pour Doing business, aujourd’hui en Afrique du Nord, il n’y a que l’Algérie. Ni l’Egypte, ni la Libye, ni la Tunisie, ni le Maroc. L’Egypte a de gros problèmes économiques. Ce pays passe son temps à prêter de l’argent. Or, nous, nous avons payé notre dette par anticipation. … La Tunisie a des difficultés énormes», a indiqué Abdelkader Messahel. Pourtant, dans le dernier classement de ce doing business, l’Algérie est classée loin, très loin, derrière le Maroc en ce qui concerne notamment le climat des affaires.
Il cite également une autre référence : le rapport de l’institut américain Gallup, publié en août 2017, et qui classe l’Algérie avec la Suisse, à la 6eme place des pays les plus sécurisés au monde, donc aptes à capter les investissements, ainsi que d’autres rapports, venant d’autres organismes, classant l’Algérie parmi les 10 premiers beaux pays au monde, d’où «l’intérêt d’investir davantage dans le tourisme».
Sur le plan de l’apport de son département à l’encouragement de l’économie du pays, Abdelkader Messahel a évoqué la création d’un département dédié à la prospective. Il a également suggéré la création d’une compagnie aérienne dédiée à l’Afrique.
«L’idée de créer une compagnie aérienne sous-régionale pourrait être une solution fiable. Je suggère aussi de proposer à Air-Algérie de consacrer des lignes pour transporter les marchandises algériennes sur les marchés africains », a ajouté le ministre, précisant que « la situation sécuritaire, l’immigration clandestine et plusieurs autres fléaux, dans certains pays de la région ne favorisent pas l’ouverture totale des frontières ».
Ali Boukhlef
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