300-/- ACTUALITES Du Mercredi 25 Octobre 2017
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Mercredi 25 Octobre 2017
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ACTUALITÉ

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Registre du cancer - année 2015 : Plus de 42 000 nouveaux cas enregistrés
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SPORTS

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Brèves...
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INTERNATIONAL

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Visite du président égyptien Abdelfattah Al Sissi en France : Les contrats de vente d’armes face à la question des droits de l’homme
Crise catalane : Madrid avertit
La Suède appelle à empêcher de nouveaux conflits dans le monde à l’occasion de la Journée des Nations unies
CULTURE

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Portraits. itinéraires peu communs de Hamid Tahri sera présent au SILA : Destins algériens en lettres de sang et de soie
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Journées théâtrales de Koléa : Premier prix pour la troupe marocaine Anfass
Histoire. L’UDMA et les Udmistes de Malika Rahal : Rétablis dans leurs droits
Les persévérants de Brahim Hadj Slimane : Une fable des gens anonymes
Atteinte aux libertés individuelles dans les campus
L’islamisme s’empare de l’université
le 25.10.17 | 12h00
Des campagnes de «hidjabisation» et de «kamissisation» sont organisées de temps à autre ; des organisations estudiantines aux relents islamistes font la loi dans les campus et s’arrogent les prorogatives des gardiens de la morale et des bonnes mœurs.
Ils sont aidés par les chaînes de télévision à travers des reportages et des télé-prêches de prédicateurs de tout bord. Enfin, l’administration a fini par céder et à traduire ces appels par les faits. Les débats autour de l’université tournent désormais autour des «chiffons» en lieu et place de la probité intellectuelle et des questions de savoir et de la qualité de l’enseignement.
Cet ogre dormant nommé «islamisme» ou qualifié par certains de «conservatisme» menace désormais nos universités qui risquent de devenir des arènes violentes entre «les radicalistes» d’un côté et les «progressiste» de l’autre, loin du débat serein, tolérant et objectif. De nombreux observateurs ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur ce danger qui guette nos établissements du supérieur, sans que les autorités ne prennent les mesures nécessaires pour mettre fin à cette inquisition qui ne dit pas son nom.
Au début du mois d’octobre, la directrice de la résidence universitaire pour filles de Fesdis de Batna avait émis une directive instruisant les filles à porter une tenue «décente» et de tenir le «comportement d’une bonne musulmane qui préserve sa foi». Par cette instruction, la directrice transgresse et la Constitution et les lois de la République en toute impunité.
Agents de sécurité ou police religieuse ?
Pour se dédouaner, souvent les directeurs des résidences et les recteurs se cachent derrière de fallacieux prétextes et évoquent des plaintes supposées émanant des agents de sécurité «qui signalent des comportements jugés indécents, voire vulgaires de la part des étudiantes» qui se livrent selon des témoignages de certains directeurs de cités U «au jeu de la séduction». D’autres s’appuient sur des réclamations exprimées par les organisations étudiantes pour mettre fin à ce qu’ils appellent «la dépravation des filles».
Mais surtout, ce sont les agents de sécurité qui imposent leur diktat et leur loi et «harcèlent au quotidien les étudiantes jugées trop libres», accuse de son côté une étudiante, résidente à la cité U de Dély Ibrahim. On se souvient de l’histoire de l’étudiante qui s’est vue refuser l’accès à l’université par un agent de sécurité au fallacieux motif que la jupe portée par celle-ci, alors qu’elle était pourtant accompagnée par son époux, n’était pas admise et ne répondait pas aux «préceptes» prônés par l’agent de sécurité, conforté par ses responsables, dont l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, à l’époque recteur de l’université Alger 1 avant de se rétracter et demander des excuses deux jours plus tard, soit le jour de sa nomination au gouvernement. A cause d’une histoire d’accoutrement, la pauvre étudiante humiliée a failli ainsi rater toute une année de sa carrière.
Pourtant, le texte du règlement intérieur ne précise aucunement les mensurations, les modèles, les coupes, ainsi que les couleurs… ; en d’autres termes, le code vestimentaire à respecter.
Chantage par la famille
Tentant de minimiser la polémique, les responsables assurent que les étudiantes «ne se sentent pas insultées par ces mesures». Or, dans les faits, il s’agit plutôt de la loi de l’omerta. En effet, beaucoup d’entre elles évoquent le chantage exercé par les intendantes qui n’hésitent pas à faire appel à la famille et se trouvent ainsi traitées comme des petites écolières «Pour le moindre refus de céder à leur orientation parfois pas très saine, les intendantes téléphonent à nos parents en inventant des prétextes déshonorants emballés dans un discours moralisateur voire religieux, créant ainsi une crise au sein de la famille», confie une étudiante d’une résidence universitaire d’Alger.
«Certains parents n’hésitent pas un instant à retirer leurs filles des cité universitaires, mettant ainsi fin à leurs études.» Ce climat pourri a été accentué par la diffusion de la chaîne Ennahar TV d’une supposée enquête scandaleuse sur la débauche dans les résidences universitaires, mettant en scène de prétendues étudiantes s’adonnant à l’alcool et la drogue, et d’autres sujettes à des actes de prostitution, créant ainsi une panique sans précédent dans tous les établissements du pays et l’inquiétude des parents.
Cela a donné lieu à une surenchère dont les gardiens de la chasteté et de la morale publique se sont emparée et qui ont vu là une occasion inespérée pour occuper l’espace du savoir et en faire une chasse gardée. Des prêcheurs à la petite semaine s’érigent ainsi en donneurs de leçons et vérificateurs des tenues vestimentaires et du bon comportement du sexe faible. Un terrain dans lequel patauge l’islamisme frustré de ne pouvoir exercer pleinement son pouvoir sur les étudiants.
Même les garçons...
Dans ce jeu des interdits à coloration religieuse, même les garçons n’y échappent pas. Adel, étudiant en économie, a subi durant une année le diktat de ses voisins de chambre. «mon colocataire a exercé sur moi une pression énorme, aidé pour ce faire par d’autres étudiants et se comportait avec moi en tuteur autoproclamé. Il m’interdisait de fumer, d’écouter de la musique ; il m’obligeait à prier et surveillait mon accoutrement qui, selon lui, ne cadre pas avec les préceptes de l’islam», nous dira-t-il. Ce qui l’a contraint à abandonner sa chambre et se réfugier chez un ami dans une autre cité U.
Le cas le plus emblématique est celui d’Anouar Rahmani, étudiant en droit au centre universitaire de Tipasa et également écrivain, subit lui aussi depuis des années des pressions énormes de la part d’associations étudiantes à cause de ses écrits et de ses opinions jugés anti-musulmans et accusé d’athéisme. Des plaintes ont même été déposées contre lui et des pages Facebook de prétendus étudiants ont appelé les responsables de le révoquer purement et simplement des bancs de l’université.
Et les témoignages ne s’arrêtent pas là puisque certains étudiants parlent même de campagne de «salafisation» au sein des universités, notamment dans les wilayas de l’intérieur du pays. des tracts sont souvent distribués au su et au vu d’une administration parfois complice.
Zouheir Aït Mouhoub
Registre du cancer - année 2015
Plus de 42 000 nouveaux cas enregistrés
le 25.10.17 | 12h00
Plus de 42 720 nouveaux cas de cancers toutes localisations confondues ont été enregistrés au cours de l’année 2015, dont 32 069 femmes et 28 962 hommes, soit une augmentation entre 2 à 3% par rapport à l’année 2014.
Ces chiffres présentés hier par le réseau des registres du cancer au niveau national inquiètent de plus en plus les spécialistes. Cette inquiétude concerne également l’incidence jugée très élevée chez la femme, avec une prédominance du cancer du sein, par rapport à l’homme.
Les taux d’incidence sont donc respectivement de 71,1 pour 100 000 habitants pour la femme et 17,6 pour 100 000 habitants pour l’homme. Une donnée épidémiologique spécifique à l’Algérie par rapport aux pays voisins, et qui se rapproche des pays européens, relève le Pr Hamdi-Cherif, épidémiologiste et doyen des registres du cancer, en l’occurrence le registre de Sétif.
Selon les résultats recueillis par les trois réseaux régionaux, à savoir l’Est, l’Ouest et le Centre, le cancer du sein vient donc en tête chez la femme avec 11 603 nouveaux cas au 31 décembre 2015, suivi du cancer colorectal, le cancer de la thyroïde, cancer du col de l’utérus, la leucémie et autres, alors que chez l’homme l’on retrouve le cancer colorectal en premier avec 3539 nouveaux cas suivi du cancer du poumon et des bronches, de la vessie et de la prostate.
Au total, le taux d’incidence standardisé pour les deux sexes est de 106,8 pour 100 000 habitants. Le Pr Hamdi Cherif a souligné au vu de ces résultats qu’il y a une caractéristique épidémiologique, notamment chez la femme jeune, car l’âge médian des femmes atteintes du cancer du sein varie entre 47 et 50 ans.
Une donnée qui nécessite une étude épidémiologique pour une meilleure explication du phénomène, car le cancer du sein est au stade épidémique, a relevé le Pr Hamouda de l’INSP. Elle estime qu’il y a un profil épidémiologique spécifique à notre région en comparaison avec les autres pays, notamment l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
«Dans d’autres pays, l’incidence est généralement la même, que ce soit chez l’homme ou la femme, voire parfois plus élevée chez l’homme, alors que chez nous il y a une forte prédominance chez la femme», a indiqué le Pr Hamouda, et de signaler que l’incidence est aussi différente entre le Nord et le Sud et le réseau Centre.
Les résultats ont montré, a-t-il précisé, que l’incidence de ces cancers prédominants est plus basse dans les wilayas de l’extrême sud du réseau Centre, où l’on a enregistré 21 276 cas et qui regroupe, entre autres, Ghardaïa, Médéa, Blida, Tizi Ouzou, Alger, Tipasa... Elle a, par contre, relevé une régression du cancer du col de l’utérus, qui arrive en cinquième position, une donnée similaire pour les deux autres registres. Elle préconise ainsi une consolidation du système de surveillance, avec un personnel dédié au recueil et à améliorer les performances et la qualité des données.
Des recommandations appuyées par le Pr Fouatif responsable des registres de la région Ouest et du Sud-Ouest, où 6410 nouveaux cas ont été répertoriés, dont 3745 femmes et 2665 hommes, sans compter les nouveaux cas enregistrés dans les wilayas où les registres ne fonctionnent pas. Il a ainsi insisté sur la formation d’enquêteurs permanents, notamment sur la collecte des données. Ces registres, a précisé le Pr Hamdi-Cherif, sont des outils de surveillance sur l’impact de la prise en charge du cancer en général et pour évaluer certains paramètres liés au stade de la maladie, à la durée de survie, etc.
C’est également un moyen de se projeter dans l’avenir, a-t-il insisté, d’autant que 50 034 nouveaux cas sont prévus en 2020 et 61 000 en 2025. «Devant une telle situation, ce qui reste à faire est bien sûr la lutte contre les facteurs de risque aujourd’hui identifiés. Nous sommes arrivés à mi-parcours avec la mise en œuvre de ce registre indiqué dans l’axe 6 du Plan cancer 2015-2019, il nous reste à consolider et à mettre en place des outils, évaluer, surveiller et proposer des stratégies d’action en matière de prévention et de détection précoce de ces cancers afin de les réduire, objectif principal du plan cancer», a-t-il conclu.
Pour le ministre de la Santé, le pr Mokhtar Hasbellaoui, les structures hospitalières sont dotées de moyens thérapeutiques nécessaires pour la prise en charge des citoyens et des instructions ont été données pour améliorer la collecte de l’information sanitaire. «Ce qui constitue la base d’une politique de santé. Le dossier électronique du patient est lancé à Sétif comme wilaya pilote et nous travaillons pour qu’il soit généralisé», a indiqué le ministre aux DSP.
Djamila Kourta
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