305-/- ACTUALITES Du Lundi 30 Octobre 2017
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Algérie - Prévisions météo du lundi 30 octobre 2017
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Prévisions météo du Lundi 30 octobre 2017
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الجزائر توقعات حالة الطقس الإثنين 30 أكتوبر 2017 م
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ACTUALITÉ
Les visites des ministres du Tourisme à Tipasa se suivent et se ressemblent
Marche imposante à Béjaïa : «Cessez de bloquer Cevital !»
Visa d’études : Ruée sur l'Institut français d'Alger
SILA 2017 : Cherté des livres et désenchantement du public
Colloque «Le Front du Nord. des belges et la guerre d’Algerie» à la Bibliothèque nationale : Un émouvant hommage aux compagnons de lutte belges
Immigration qualifiée : Plus de 10 000 médecins algériens exercent en France
Education nationale : Une anthologie pour faire connaître les auteurs algériens
Ould Abbès rencontre les militants d’Alger : «Seul Dieu sait qui sera notre candidat en 2019»
Ali-Yahia Abdennour, Ahmed Taleb-Ibrahimi et Rachid Benyelles répondent aux critiques
On vous le dit
SPORTS

Equipe nationale : La liste des convoqués sera connue aujourd’hui
USMA : Deux derbys, deux victoires
CRB : Todorov sur le grill et Mouassa pressenti
USM Bel Abbès : L’équipe moins conquérante
MOB : Les Crabes sous pression
Zoubir Naït Kaci n’est plus
ECONOMIE

Des élus sans pouvoirs ni moyens : Le développement local en péril
Pour diversifier les ressources financières des communes : Cap sur l’exploitation du patrimoine local
Mohand Amokrane Cherifi . Expert onusien : «Le développement n’est durable que s’il est conçu et exécuté de bas en haut»
Les montants dédiés au développement local en hausse en 2018 : Les finances communales toujours dépendantes des aides de l’Etat
Samir Boumoula . Directeur du laboratoire «économie et développement» de l’université de Béjaïa : «Le problème réside dans l’efficacité de la dépense publique»
Akli Moussouni . Expert agronome et candidat à l’APC de Bouira : «L’élu sera confronté au mandat le plus difficile de l’Algérie indépendante»
INTERNATIONAL

Négociations de Tunis sur la paix en Libye : Haftar divise toujours les belligérants libyens
Le Parlement espagnol place la région sous tutelle : Madrid met fin au rêve d’indépendance de la Catalogne
Fatiha Dazi-Héni. Chercheure-enseignante spécialiste de la Péninsule arabique à l’Irsem de Paris et à l’IEP de Lille : «Comme Mohammed Ben Salmane, les Saoudiens en ont ras-le-bol du wahhabisme»
Accord européen sur l’aviation civile : La RASD décidée à défendre les droits du peuple sahraoui
La Catalogne défie le gouvernement espagnol et l’Europe : L’indépendance à tout prix
Le désaveu de l’Europe et des Etats-unis
CULTURE

SILA 2017 : Cherté des livres et désenchantement du public
Education nationale : Une anthologie pour faire connaître les auteurs algériens
Promotion du malouf à Souk Ahras : Djamel Eddine Khelaïfia dans le cercle des bâtisseurs
Hamid Tahri. Journaliste et auteur : «Une matière pure pour les historiens»
Abderrahmane Lounès. Ecrivain : «Je n’écris pas pour l’argent mais pour laisser des traces»
Ahmedi Madi . Président du Syndicat national des éditeurs du livre (snel) : «Le livre est onéreux et inaccessible à cause des surtaxations»
RÉGION EST

Centre hippique de Constantine : Le blocage d’une nouvelle association soulève des questions

El Hadj Amar Seklouli. Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Sétif : «Le produit importé doit être un complément et non un concurrent»

Association Green Bike à Annaba : Des bénévoles au secours de la plage du «Lever de l’aurore»

Conséquence de la sécheresse à Jijel : La production oléicole risque d’être compromis
Lutte contre le cancer du sein à Hammadi Krouma (Skikda) : Les femmes se mobilisent
Sources de financement dans la wilaya de Batna : Les perspectives ambitieuses du wali
Habitat : Temmar lance le LPL à partir de Biskra
Les vétérinaires praticiens en conclave à Guelma : Le projet national d’un Conseil de l’ordre et de l’éthique en ligne de mire
RÉGION OUEST

Oran : Des incubateurs d’entreprises dans les universités
Mostaganem : Le savoir-faire belge au service de la gestion des déchets
Centre pour enfants inadaptés mentaux de Chlef : Le jumelage avec une association française porte ses fruits
Maghnia : Les agriculteurs en attente de l’extension du périmètre irrigué
Sidi Bel Abbès : Les enseignants du supérieur appellent à une assemblée générale
Habitat menaçant ruine : Des familles en danger à Mohammadia
Colère des travailleurs de la fonderie ENF
Nouvelles de l’Ouest
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Marche imposante à Béjaïa : «Cessez de bloquer Cevital !»
le 30.10.17 | 12h00

Très grande mobilisation hier à la marche de soutien à Cevital et de dénonciation du blocage de son projet d’usine de trituration de graines oléagineuses dans la ville de Béjaïa.
L’appel du comité de soutien a réussi à mobiliser presque deux fois plus que ce qu’il a pu réunir lors de ses deux précédentes marches. La mobilisation grandit et le ton monte.
Ils étaient des milliers à battre le pavé à partir du complexe agroalimentaire de Cevital jusqu’au siège de la wilaya, sur un parcours de quelque deux kilomètres. L’élargissement de la mobilisation jusqu’en dehors de la wilaya de Béjaïa, avec la création de plusieurs comités de soutien, s’est traduit avec éclat sur le terrain. Ils sont venus d’Oran, de Blida, Skikda, Sétif, Tizi Ouzou, Bouira, BBA, El Khroub… avec leurs banderoles, grossissant une foule bruyante qui a envahi les rues de la ville. Aux banderoles, pancartes, tenues de travail et badges, on reconnaît des travailleurs des filiales de Cevital, Lala Khedidja, Prosmi, MFG (Larbaâ), MSAT, Hyprodis net…
Ils sont aussi venus nombreux de Taguemount Azouz, le village de Issad Rebrab. Les élus et militants du RCD signent leur fidélité au mouvement par la présence, cette fois-ci, de deux députés de Tizi Ouzou, en plus des deux parlementaires de Béjaïa. Des syndicalistes, militants de partis et d’associations ont répondu en nombre à l’appel.
Coup de gueule de Djamel Zenati
Djamel Zenati, l’ancienne figure de proue du MCB, a pris part à cette «marche de la dignité» en s’engageant pleinement dans la dénonciation du blocage de Cevital. «J’ai le devoir d’être là, car j’ai vu l’injustice avec ses cornes», a-t-il déclaré lors des interventions devant le siège de la wilaya. En constatant que «le pays est en faillite», il n’estime pas moins que c’est le silence de la rue qui encourage le pouvoir à persister dans ses faits. «Je souhaite qu’il y ait la prochaine fois des millions de marcheurs. Ils ne bloquent pas que Cevital, mais la région et toute l’Algérie. Le pays est en crise, ils devraient normalement solliciter les énergies. Ils ont siphonné l’argent public en le donnant à leurs amis. Empêcher quelqu’un d’investir sur son propre terrain, c’est du jamais vu», dénonce D. Zenati.
L’ex-directeur de campagne de Hocine Aït Ahmed invite les gens à voir dans cette affaire de blocage un motif de rassemblement des énergies. «On est contre l’affrontement, mais s’ils le veulent, nous sommes prêts pour cela», s’emporte D. Zenati qui appelle les Algériens à s’organiser pour affronter «les jours noirs» qui se profilent à l’horizon. Sans vouloir se montrer alarmiste, D. Zenati se veut réaliste. Devant le silence des autorités publiques, il propose de radicaliser le mouvement. «Bloquons leurs administrations. Si ces responsables sont désignés pour servir leurs amis, nous ne les laisserons pas faire», a-t-il suggéré.
Avant d’arriver à son point final, la marée humaine s’est fait, cette fois-ci, un point d’honneur de passer devant l’entrée de l’entreprise portuaire pour révéler au directeur général du port la démonstration de force et se faire entendre de lui. «Monsieur le directeur, expliquez-nous comment au port de Djendjen, on a dégagé 16 hectares pour deux usines et qu’à Béjaïa on bloque le projet de Cevital même à l’extérieur du port ?» lance au microphone Mourad Bouzidi, porte-parole du comité de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements dans la wilaya de Béjaïa, s’adressant à Djelloul Achour, le premier responsable de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB). C’est cette interrogation qui est reprise sur une longue banderole entourée de représentants de la société civile et qui ouvre la marche : «Pourquoi ce qui est valable, autorisé, encouragé et financé à l’intérieur du port de Djendjen (Jijel) est empêché même à l’extérieur du port de Béjaïa ?»
«Une question de dignité»
Le portail du port, habituellement ouvert, est fermé pour l’occasion, et bien gardé par une escouade de policiers. Derrière les vitres des bureaux de l’administration portuaire, ils sont nombreux à s’agglutiner pour suivre ou filmer l’imposante marche. «C’est une question de dignité. En voulant exterminer Cevital, c’est tout le pays qu’on veut exterminer», affirme Mourad Bouzidi qui crie : «Djelloul berra, le port n’est pas à toi», repris par des milliers de gorges chaudes de colère. Les manifestants observent sur les lieux une minute de silence à la mémoire des martyrs de la Guerre de Libération nationale avant que le président du comité de soutien, Kaci Sayad, ne s’adresse, lui aussi, au directeur général du port : «S’il a un problème personnel, qu’il le règle autrement. Djelloul Achour laisse nous travailler.»
La procession a continué la marche avec ses carrés. Dans celui aux couleurs sétifiennes, on entend crier ce message destiné à Saïd Bouteflika, le conseiller du Président : «Saïd, débloque Cevital !» Il est repris par des manifestants qui reprennent en chœur un cri inspiré d’un vieux slogan nostalgique d’Octobre 88 : «Cevital chouhada». Dans le carré formé par des manifestants venus de Tizi Ouzou, on entend ceci : «Nenad Cevital matchi Haddad» (On vous dit que Cevital n’est pas Haddad).
Au moment où la tête de la marche est arrivée au siège de la wilaya, sa queue est à hauteur de la poste du quartier d’El Khemis, quelques centaines de mètres plus loin.
«Par deux fois, le wali a refusé de nous recevoir comme si nous étions des étrangers», lance Kaci Sayad. Cette fois-ci, la énième lettre adressée au Premier ministre, sera acheminée par un autre canal. C’est la quatrième missive du genre destinée aux hautes autorités du pays. Aucune suite à aucune d’elles. «Le directeur général du port n’est qu’un instrument entre les mains des lobbies», déclare Mourad Bouzidi qui annonce que le comité invitera «les Algériens à l’étranger pour nous soutenir». «La diaspora est en train de bouger pour cela», annonce-t-il.
Kamel Medjdoub
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