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AFFAIRE CHAKIB KHELIL Les Américains donneront des informations
L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger a indiqué, hier, que la justice américaine divulguera bientôt des informations sur l’affaire Chakib Khelil.
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Actualités : AFFAIRE CHAKIB KHELIL Les Américains donneront des informations
L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique à Alger a indiqué, hier, que la justice américaine divulguera bientôt des informations sur l’affaire Chakib Khelil. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Le flou imposé dans le traitement du dossier Chakib Khelil devrait être prochainement levé. Des révélations qui ne proviendront pas de la justice algérienne mais plutôt de magistrats américains. C’est l’annonce faite, hier, par l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger à une question sur le rôle de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines dans l’affaire de détournement de deniers publics. «Nous sommes très au courant de ce qui se passe. Nous sommes en contact et en consultations permanentes avec les autorités algériennes. Vous serez informés dès qu’il y aura des résultats. Ces résultats pourraient être connus très rapidement», a souligné Henry S. Ensher, lors d’une conférence de presse. Pour mettre en avant la célérité et l’obligation d’informer à laquelle est tenue la justice américaine, l’ambassadeur a évoqué le cas du terroriste Mokhtar Belmokhtar suite à la procédure pénale introduite contre lui pour son implication dans la prise d’otages de Tiguentourine. Les magistrats et les enquêteurs en charge de cette affaire terroriste avaient mis tout juste six mois avant de rendre publiques des informations précises. Mais pour l’heure, Henry S. Ensher préfère être prudent. Il refusera notamment de dire si Chakib Khelil jouit ou non de la nationalité américaine. «La loi nous interdit de divulguer la nationalité d’une personne», a-t-il noté. Par ailleurs, l’ambassadeur s’est montré étrangement évasif en répondant à une question sur l’existence d’investigations à propos de conditions d’octroi de marchés publics à des sociétés américaines. «C’est une question de principe, nous ne faisons aucun commentaire sur des enquêtes en cours ou qui ne le sont pas.» A quelques mois seulement de la présidentielle, Henry S. Ensher n’a pu échapper aux questions d’ordre politique. «Les Etats-Unis dénonceront-ils la réélection du Président Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat si le scrutin est entaché de fraude ?» a demandé un journaliste. Réponse : «Une des premières choses que nous avons apprise à l’école de diplomatie est de ne jamais répondre aux questions hypothétiques. Les Etats-Unis sont pour des élections libres, justes et transparentes et ils travailleront avec tout candidat ou gouvernement élus.» «Les Etats-Unis soutiendront-ils un quatrième mandat en faveur de Abdelaziz Bouteflika ?» «Savoir si le Président Bouteflika se présentera ou non à un quatrième mandat est une question purement interne à l’Algérie et je ne ferai aucun commentaire à ce sujet». Sourire en coin, Ensher a néanmoins précisé que les Américains ne s’offusquaient pas du fait que l’on compare Abdelaziz Bouteflika à Franklin Delano Roosevelt… A propos de la programmation de la visite de John Kerry à Alger, l’ambassadeur des Etats-Unis a expliqué qu’elle sera fixée «prochainement». «Nous travaillons actuellement avec le gouvernement pour fixer une nouvelle date à la tenue du second rôle du dialogue stratégique qui se tiendra en présence du Secrétaire d’Etat John Kerry. Nous savons que le secrétaire d’Etat et le gouvernement algérien travaillent sur plusieurs aspects. La date de la visite de John Kerry à Alger sera fixée prochainement.» Quant à une éventuelle visite officielle d’un président algérien aux Etats-Unis d’Amérique au courant de l’année 2014, Henry S. Ensher a juste répondu par un simple «je ne sais pas». T. H.
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Actualités : MÉDICAMENTS Les professionnels demandent une augmentation des prix
Nadir Abderrahim, secrétaire général de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (Unop), commente la récente dévaluation de la monnaie nationale et détaille les craintes de sa corporation. Il plaide, surtout, pour une révision du système de fixation du prix du médicament afin de sauvegarder les opérateurs nationaux.
Le Soir d’Algérie : Votre organisation craint un impact négatif de la dévaluation du dinar sur les médicaments. De quoi s'agit-il exactement ? Nadir Abderrahim : La dépréciation de la valeur externe du dinar algérien se traduira de manière inévitable par un renchérissement de nos coûts de revient. L'impact négatif est incontournable. La dévaluation du dinar, de près de 10%, engendrera un surcoût du prix du médicament importé et aura autant d’influence sur les produits fabriqués localement car une grande partie de leurs intrants est importée. C’est là, bien sûr, une situation réellement préoccupante pour les membres de notre association et, au-delà, pour l’approvisionnement régulier du marché national en produits pharmaceutiques.
La dépréciation de la monnaie nationale concerne l’ensemble de l’économie. Pourquoi seule l’Unop serait-elle impactée ? La raison en est toute simple : le marché des médicaments est le seul (en dehors des produits subventionnés par l’Etat) au sein de notre économie à faire l’objet d’un système de prix fixes, déterminés directement par les autorités (ministère de la Santé et ministère du Travail). Ainsi, quand tous les autres secteurs d’activité, libres d’ajuster leurs prix, répercutent cette hausse instantanément, les producteurs de médicaments, eux, ne peuvent absolument pas agir sur les prix de leurs produits, pour des raisons réglementaires. Notre inquiétude est justifiée à double titre. D’une part, parce qu’un système dans lequel l’augmentation des coûts de revient ne peut être répercutée sur le prix de vente, ne peut pas être un système viable dans la durée. La volatilité du coût de nombreux facteurs (matières premières, main-d’œuvre, transport, assurance, etc.), en particulier dans le contexte inflationniste qui caractérise aujourd’hui notre économie, ne peut pas s’accommoder longtemps de l’excessive rigidité qui marque le prix au consommateur de nos produits. L’érosion incessante de nos marges est, du reste, tout à fait incompatible avec le caractère prioritaire que les autorités publiques semblent vouloir attacher au développement à long terme d’une industrie pharmaceutique puissante et performante. D’autre part, nous sommes particulièrement préoccupés par la menace qu’un tel système fait peser sur le devenir de la production nationale, qui se retrouve, de facto, discriminée par rapport à l’importation. Je souhaiterais attirer l'attention sur le problème des prix lors de l’enregistrement des médicaments au niveau du ministère de la Santé. En effet, lors de l’obtention de la décision d’enregistrement autorisant la mise sur le marché, le prix du produit importé est enregistré en monnaie étrangère (euro ou dollar US) ; il n’est donc impacté en aucune façon par le contexte inflationniste local. En revanche, le producteur local subit de plein fouet toutes dépréciations du dinar aussi bien dans son activité de production que d’importation. Le prix du produit de fabrication locale est, bien entendu, fixé en dinar algérien, ce qui est parfaitement normal ; ce qui ne l’est pas, c’est qu’il est figé réglementairement sur une période de cinq années, une période pendant laquelle le contexte économique du producteur national peut être affecté profondément, comme c’est le cas depuis 2008 à ce jour. Nous disons donc très clairement que, si notre pays souhaite développer et promouvoir une industrie pharmaceutique pérenne, il doit mettre à niveau les règles qui régissent le système des prix qui ne répond plus à la réalité et l’environnement actuel.
Que pensez-vous d’une déréglementation du système des prix ? Ne pensez-vous pas que le médicament ne serait plus à la portée de tout le monde ? Absolument pas. Nos membres sont très attachés à la logique profonde de fixation du prix par l’autorité de santé. Cela nous donne un régime de prix uniforme sur l’ensemble d’un territoire national très vaste et qui, en négociant au plus près le prix de chaque produit, élargit considérablement l’accès aux soins pour tous les citoyens. C’est un régime par ailleurs compatible avec le développement du système national de sécurité sociale qui reste une conquête sociale de premier ordre dans un pays en développement comme l’Algérie. Ce qui pose problème, c’est la contradiction entre des textes réglementaires qui stipulent que le médicament est un produit à marges contrôlées et une réalité où le prix final est fixé par les pouvoirs publics. Cette incohérence réglementaire devrait être levée d’autant plus que son seul effet est de pénaliser le producteur national, le ministère de la Santé n’ayant pas le pouvoir de réglementer, dans les faits, le coût de production du produit importé.
Quelles sont donc vos propositions concrètes concernant le système de prix du médicament ? La réglementation en vigueur devrait être révisée de sorte à ce que le système des marges s’applique dans le seul segment de la distribution grossiste et de détail. Ce qui revient implicitement à aligner sur les mêmes bases produits importés et produits fabriqués localement. Dans la pratique, ceci implique, également, que le système actuel qui fige le prix des produits de fabrication locale sur cinq années, devra être assoupli, pour prendre en compte les changements objectifs qui affectent les conditions de production. Cette flexibilité est d’autant plus simple à mettre en place que les services du ministère de la Santé disposent de l’intégralité des informations concernant ces conditions de fabrication. Une concertation est également nécessaire entre le ministère de la Santé et le ministère du Travail car parfois nous constatons une divergence d’approche, voire une contradiction sur le prix du médicament enregistré et le prix remboursé par la Sécurité sociale. Aussi, les instruments monétaires en Algérie ont atteint leurs limites, l’Etat doit permettre aux banques algériennes de proposer des mécanismes connus et efficaces, pour faire face aux fluctuations, comme l’achat de devises à terme, ce qui permettrait aux opérateurs nationaux d’anticiper une variation du cours à court terme, cette couverture reste l’une des plus utilisées, car elle permet de connaître d’avance le cours qui sera retenu lors de la transaction. Je voudrais également soulever l’importance de l’impact de cette dévaluation sur les investissements en cours et les cas sont multiples : les investisseurs doivent continuellement revoir leur calcul vu qu’ils ont engagé des financements auprès des institutions financières en dinars algériens par rapport à un cours et que les projets prennent plusieurs années entre phase d’investissement et remboursement. Le montant à rembourser devient bien plus important. Rappelez-vous, après la dévaluation de 1994 du dinar de plus de 40% faite à la demande du Fonds monétaire international, plusieurs entreprises avaient disparu et des rééchelonnements catastrophiques ont été opérés sur celles qui ont résisté. Notre association reste, de ce point de vue, complètement ouverte à la concertation sur cette question majeure du système des prix des produits pharmaceutiques qui reste un levier majeur pour le développement de ce secteur. Propos recueillis par Rym Nasri
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Actualités : Conseil de sécurité de l’ONU L’UA veut renforcer la présence africaine
L’Union africaine (UA) veut faire valoir son poids d’organisation continentale au sein des Nations unies. Elle sollicite deux nouveaux sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU, a indiqué le commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité Smaïl Chergui, hier, à Alger, en marge du séminaire sur la sécurité en Afrique, organisé conjointement par l’organisation panafricaine et l’Algérie. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) L’Union africaine désire, donc, de renforcer sa présence au sein de l’organisation des Nations unies, à travers l’élargissement de sa représentation au Conseil de sécurité où le continent déjà dispose de trois sièges non permanents. La demande de l’UA, déjà formalisée, intervient dans le sillage de la réforme de l’institution onusienne réclamée par nombre d’Etats membres à travers le monde. Mais en attendant que cette réforme voie le jour, l’Union africaine planche sur les voies et moyens à même de rendre plus probant son rôle au sein de l’institution onusienne. Le séminaire organisé hier à Alger, au siège du ministère des Affaires religieuses, poursuit justement l’objectif d’assister les nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies pour se préparer à défendre les intérêts de l’Afrique au sein de l’ONU. Les nouveaux membres non permanents, le Tchad et le Nigeria, devront notamment se préparer au traitement des questions les plus haletantes dans le continent que sont la paix et la sécurité. Les séminaristes d’Alger sont en quête de la meilleure formule qui permettrait une interaction plus étroite entre le Conseil de paix et de sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité de l’ONU. Ceci notamment dans la résolution des conflits qui continuent encore de miner le continent africain. L’Union africaine souhaite évidemment une coopération plus importante avec le Conseil de sécurité de l’ONU dans la recherche des solutions aux conflits en question. Le séminaire, auquel ont assisté les représentants du corps diplomatique africain à Alger, a pour vocation également de dégager une vision africaine commune sur les questions de la paix et de la sécurité au niveau du continent. Une vision qui devra permettre d’adopter des démarches plus élaborées et mieux coordonnées. Le souci africain de cohésion au sein du Conseil de sécurité vient du fait que le principal du travail de ce Conseil concerne les conflits en Afrique. Plus de 60% du travail du Conseil de sécurité de l’ONU concerne en effet les conflits en Afrique. Un volume de travail considérable qui dicte à l’Union africaine comme un impératif de prétendre à un rôle plus appuyé au sein du Conseil de sécurité. Le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra a indiqué que «des milliards de dollars sont investis annuellement dans les tâches du maintien de la paix en Afrique où s’opèrent les deux tiers des missions africaines». Point de fierté à en tirer, comme devait le souligner la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo. Cet argent dépensé pour financer les missions onusiennes servirait mieux, a souligné Lamamra, s’il était destiné au développement. Le ministre algérien des Affaires étrangères, qui avait été commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité, a appelé les membres africains au Conseil de sécurité de l’ONU à faire preuve de cohésion afin que les questions africaines soient mieux prises en charge. Ramtane Lamamra a par ailleurs rendu, à l’occasion, un hommage appuyé à Nelson Mandela dont il a rappelé les idéaux panafricains et les valeurs humaines, rappelant que c’est l’Algérie qui a eu l’honneur de le former. S. A. I.
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Sports Le Ballon d'Or 2013 sera connu le 13 janvier Le trio Cristiano-Messi-Ribéry attendu aujourd’hui
Cristiano Ronaldo, Lionel Messi et Franck Ribéry, par ordre alphabétique, constitueront, sauf énorme surprise, le trio de postulants au Ballon d'Or 2013 qui sera dévoilé aujourd’hui, alors que le lauréat de ce trophée sera connu le 13 janvier. Le monde du football dans ses grandes largeurs s'accorde pour placer ce trio sur le podium, qui devrait logiquement apparaître, à 14h sur les sites Internet du magazine France Football et de la Fédération internationale (Fifa), les coorganisateurs du plus prestigieux trophée individuel de l'année dont Messi est le quadruple tenant du titre (record). Le collège électoral est formé par les sélectionneurs et les capitaines des équipes nationales, et des journalistes spécialisés, d'après une liste de 23 joueurs publiée le 29 octobre. L'énorme surprise, ce serait Zlatan Ibrahimovic, meilleur buteur du Championnat de France 2012-2013 (30 buts), grand favori pour le but de l'année (le fameux retourné acrobatique et lointain réussi contre l'Angleterre avec la Suède fin 2012), et qui a marqué les esprits avec son spectaculaire quadruplé pour le PSG contre Anderlecht en Ligue des champions en octobre. «Il y en a pour qui c'est important, moi cela m'est égal, je n'ai pas besoin de ce trophée pour savoir que je suis le meilleur», a-t-il déjà lancé, dans son style bravache, fin novembre, conscient d'être un outsider aux chances assez minces de figurer dans le top 3.
Messi puis Ribéry... Les chances de s'immiscer sur le podium paraissent encore plus minimes pour les autres grands noms de 2013, les Gareth Bale (meilleur joueur du Championnat d'Angleterre 2012-2013 et recruté pour environ 100 M eur par le Real Madrid), Neymar (meilleur joueur de la Coupe des Confédérations remportée par le Brésil), Philipp Lahm (très régulier capitaine du Bayern Munich champion d'Europe) ou Arjen Robben (auteur du but décisif des Bavarois en finale de la Ligue des champions contre Dortmund). Bref, le podium Cristiano-Messi-Ribéry est incontournable. Le seul suspense réside dans l'ordre du trio, et il s'étirera jusqu'au gala zurichois du 13 janvier. En attendant, rarement le cheminement vers l'attribution d'un Ballon d'Or aura suscité autant de polémiques et contre-pieds, en plus de l'éternel débat entre les trois critères essentiels: les qualités intrinsèques, les statistiques individuelles, le palmarès. Grosso modo, ces trois critères privilégieraient respectivement Messi, Ronaldo et Ribéry. Il y eut trois favoris successifs. D'abord Messi : jusqu'à sa blessure en quart de finale aller de C1 le 2 avril, le quadruple Ballon d'Or carburait à l'ordinaire, qui relève de l'extraordinaire, terminant la saison avec 46 buts dans le Championnat d'Espagne. Mais les blessures allaient pourrir son second semestre et donc sérieusement amoindrir ses statistiques. Puis ce fut le tour de Ribéry, principal moteur d'un Bayern devenu l'incontestable roi d'Europe, avec un fabuleux quadruplé (Championnat et Coupe d'Allemagne, Ligue des champions et Supercoupe d'Europe), et une démonstration au passage contre le grand Barça en demi-finale de C1 (4-0, 3-0). Seule la Supercoupe d'Allemagne a échappé aux Bavarois, avant le Mondial des clubs (11-21 décembre).
... et finalement Ronaldo ? Ronaldo s'est à son tour positionné comme favori au gré d'un automne exceptionnel, inscrivant but sur but et triplés retentissants. Le Portugais du Real Madrid, qui n'a remporté aucun titre en 2013, a cristallisé les regards, d'abord à son corps défendant, lorsque le président de la Fifa Sepp Blatter l'a brocardé («commandant sur le terrain»), avant d'indiquer qu'il penchait personnellement pour Messi. Mais CR7 a sans doute aussi bénéficié du subit changement de dates décidé par la Fifa : le vote, qui devait s'arrêter le 15 novembre, a été étendu jusqu'au 29 novembre, ce qui a permis de prendre en compte le fracassant triplé de Ronaldo en barrage retour au Mondial-2014 le 19 novembre (3-2 contre la Suède, après avoir déjà inscrit l'unique but de l'aller). Cette extension du vote était officiellement due à un «faible nombre de réponses de sélectionneurs, capitaines des équipes nationales et de représentants des médias» reçues, avait expliqué un porte-parole de la Fifa à l'AFP le 20 novembre, précisant que les votes déjà effectués pouvaient être modifiés jusqu'à la nouvelle date de clôture. C'était l'énième rebondissement. Quel sera le prochain ?
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Sports : France (17e journée) Paris redémarre, Lille cale, Rennes à l’arrêt
Le Paris SG, battu pour la première fois mercredi, a repris sa marche en avant en tête du Championnat de France en écrasant Sochaux (5-0), lors d'un samedi marqué par l'arrivée de Rolland Courbis à Montpellier et le limogeage d'Elie Baup à Marseille. Le revers du PSG mercredi à Evian (2-0), le premier au bout de 36 matches d'invincibilité toutes compétitions confondues, apparaît comme un accident au vu de sa démonstration au détriment de la lanterne rouge samedi après-midi. Le leader récupère son matelas de quatre points d'avance sur Lille, qui a perdu hier face Bordeaux, hier après-midi, tandis que Monaco devait battre en fin de soirée d’hier Ajaccio pour revenir à deux points. Comme souvent, l'homme du match au Parc-des-Princes fut Ibrahimovic, auteur de deux passes décisives, pour Thiago Silva et Cavani, et d'un doublé en fin de match, avec notamment un coup franc surpuissant, alors que Lavezzi y est aussi allé de son but. «Zlatan» trône sur le classement des buteurs (13 réalisations), devant son coéquipier Cavani (11), mais aussi, désormais, sur celui des passeurs (6 passes décisives). «Ça fait du bien, je joue librement, j'ai beaucoup de ballons pendant le match et l'équipe joue bien», a-t-il commenté. Histoire de souffler, Ibrahimovic «fera l'impasse» sur le dernier match de poule de Ligue des champions contre Benfica, demain mardi à Lisbonne, a annoncé Laurent Blanc, sachant que le PSG est déjà qualifié pour les 8es de finale et assuré de finir premier.
Lille et Enyeama chutent à Bordeaux Lille est resté à quatre points du leader du Championnat de France, le Paris SG, en s'inclinant à Bordeaux (1-0) hier après-midi, avec un but de Nguemo qui a mis fin à la série d'invincibilité du gardien nigérian Vincent Enyeama. A la 27e minute au stade Chaban-Delmas, c'est un petit exploit qui s'est produit : une frappe de Nguemo déviée par le défenseur lillois Kjaer a brisé la série d'Enyeama, bloquée à 1 061 minutes. Le record d'invincibilité d'un gardien dans le Championnat de France reste donc l'apanage de Huard (1 176 minutes avec Bordeaux en 1992-1993). Les Girondins ont réussi à préserver leur avantage d'un but alors qu'ils ont joué à dix pendant la dernière demi-heure, après l'exclusion de Poundjé (58e). Avec cette troisième victoire consécutive, ils remontent à la 6e place et viennent talonner Marseille. Lille s'incline de son côté pour la troisième fois de la saison. Il reçoit Bastia dimanche prochain puis se rendra à Paris le 22 décembre pour le choc de la dernière journée avant la trêve.
Anigo à l'intérim Samedi, «Ibra superstar» a dû partager la vedette avec deux entraîneurs. Le premier : Rolland Courbis, recruté par Montpellier en remplacement de Jean Fernandez, démissionnaire jeudi. «Coach Courbis», qui entrera en fonctions lundi après l'intérim de l'adjoint Pascal Baills sur le banc à Toulouse hier, rejoint un club qu'il avait sauvé de la relégation en National puis promu en Ligue 1 (2007-2009). Et qui se retrouve 17e... Le second : Elie Baup, remercié par l'OM au lendemain de la défaite à domicile face à Nantes (1-0). Certes, le club est 5e de L1 et privé de deux joueurs clef, Valbuena et André Aywe. Mais l'entraîneur à casquette paie une saison tout de même décevante avec la bagatelle de 11 défaites en 22 matches (L1 et C1 confondues) et au moins huit points de retard sur le podium. C'est le directeur sportif José Anigo qui reprendra l'équipe jusqu'à la trêve hivernale. Sa tâche consistera dans l'immédiat, mercredi contre Dortmund, à éviter le premier zéro pointé d'un club français en phase de groupes de Ligue des champions. A part ça, Nice continue son chemin de croix avec une septième défaite de rang, cruellement concédée au bout du temps additionnel à Reims (1-0). L'OGCN est 16e, et les clubs classés derrière ont tous changé d'entraîneur. Claude Puel sera-t-il le prochain sur la liste ? A l'inverse, Lorient a aligné un quatrième succès de rang, grâce à un doublé de Jouffre (8e s.p., 88e) face à une équipe de Rennes réduite à dix dès la 8e minute avec l'exclusion d'Armand (2-0).Valen
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Sports : Ligue 1 (14e journée) Le choc des promus avancé à vendredi
La 14e journée du championnat de Ligue 1 débutera vendredi avec le choc des promus CRB Aïn Fekroune- RC Arbaâ programmé au stade Demmène-Debbih d’Aïn M’lila (15h). Le round se poursuivra le lendemain, samedi 14 décembre, avec la programmation des sept autres matches. Le leader usmiste qui a obtenu, face au NAHD, difficilement sa qualification aux seizièmes de finale de la coupe d’Algérie accueillera un ensemble de la JSM Béjaïa, décidé à se sortir de la zone rouge. L’affiche de la journée aura lieu à Hamlaoui Stadium de Constantine où le CSC affrontera le MCA. El-Harrach reçoit l’ESS dans un match qui promet alors que l’autre dauphin, la JSK, se déplace à Béchar pour en découdre avec la JS Saoura, en quête d’un succès après quatre défaites d’affilée dont la dernière, en coupe d’Algérie, a précipité le limogeage de Mechiche. M. B.
- Start
- Vendredi 13 décembre
- À Aïn M’lila (15h) : CRB Aïn Fekroune-RC Arbaâ
- Samedi 14 décembre
- À Béchar (15h) : JS Saoura-JS Kabylie
- À Mohammadia (15h) : USM Harrach-ES Sétif
- À El-Eulma (15h) : MCEE-ASO Chlef
- À Constantine (16h) : CSC-MC Alger
- À Oran Zabana (17h45): MCO-CR Belouizdad
- A Alger Hamadi (18h): USMA-JSM Béjaïa
- À Béjaïa (18h) : MOB-CA Bordj Bou-Arréridj.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir Je suis contre, donc j’existe
Par Kader Bakou Etre «contre» est leur raison de vivre. Ils sont contre le quatrième mandat de l’actuel président de la République et, en même temps, contre les candidats à sa succession, en particulier Yasmina Khadra, certainement parce que c’est un intellectuel. Sans réfléchir, ils sont contre le fédéralisme, alors que, dans la pratique, ils ont un comportement encourageant le tribalisme et le régionalisme, néfastes pour la stabilité et l’unité du pays. Ils ne savent même pas que les Etats-Unis, l’Allemagne, la Suisse et la Russie sont des Etats fédéraux. Ils sont contre la «doula» (Etat) sans avoir la moindre idée de l’alternative et du type d’Etat ou de régime politique auquel, soi-disant, ils aspirent. Ils sont contre la charia et en même temps contre la laïcité. Ils sont contre le chiisme, sans le connaître et sans jamais avoir discuté avec des chiites, à part ceux qui sont devenus chiites juste pour être contre le sunnisme. Ils sont contre les juifs alors qu’ils n’ont jamais vu un juif de leur vie. Ils sont contre les chrétiens, alors que des millions de leurs compatriotes et coreligionnaires vivent en paix parmi les chrétiens en Occident. Ils sont contre l’instruction et l’éducation, parce que, selon eux, ceux qui ont fait des études n’ont pas (matériellement) réussi dans la vie. En réalité, ce sont eux — ces gens qui sont toujours contre — qui n’ont rien apporté de bon à l’humanité. K.B.
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Je vous écris ces quelques lignes à l’encre sympathique ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
La 3G en Algérie ? Une puce ! Deux numéros ! Et une sacrée dose …
…d’humour noir !
Je suis content, car rassuré ! Le fait que le nom de Chakib Khelil ne soit plus aussi souvent cité dans les salles des pas perdus, et dans les conférences de presse des magistrats, qui ne se tiennent d’ailleurs plus, ce n’est pas pour étouffer ce versant très glissant de l’affaire Sonatrach et blanchir l’homme à la belle crinière argentée, mais c’est plutôt pour se donner le temps de réécrire la demande de mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ancien ministre de leur énergie. Ouf ! J’avais eu peur un moment d’une opération «esbroufe». Qu’est-ce qu’on peut être malveillants tout de même, nous les gens de la presse non exemplaire ! Nous voyons le mal et l’arnaque partout alors qu’il ne s’agissait en fait que d’une banale histoire de rédaction, de style des phrases, de fautes de «frappes», de taches d’encre qui masquaient certains mots de la demande, voire même du granulé et du grammage des feuilles utilisées pour écrire à Interpol. Là, maintenant que nous savons qu’il ne s’agit que d’un riquiqui problème de forme, nous pouvons enfin renvoyer un courrier, le bon courrier : «Messieurs d’Interpol ! Désolé de venir ainsi, de manière impromptue vous déranger en plein boulot ! On peut revenir avec notre bafouille un autre jour, plus tard, vraiment plus tard. En fait, et sans vouloir nous immiscer dans votre calendrier sûrement chargé, nous souhaiterions savoir quelles pourraient être vos disponibilités pour éventuellement, le cas échéant, un jour ou l’autre, un jour lointain, un jour d’épaules nues où les gens s’aimeront, un jour comme un oiseau sur la plus haute branche, enfin… un jour, quoi ! N’importe quel jour dans le futur très futur, nous ne serons franchement pas regardants sur le calendrier dans lequel vous voudrez bien fourrer ce jour-là – nous n’avons d’ailleurs jamais vraiment été très regardants — ce jour-là, daignez juste nous dire si par hasard, mais par un très grand hasard, il ne serait pas parvenu à vos oreilles très occupées par ailleurs quelques bruits insignifiants sur une personne de chez nous, une personne au demeurant très respectable, mais qui aurait eu, selon des sources pas très sûres, pas fiables pour un sou vaillant, à souffrir de rumeurs malveillantes que des milieux ricanant auraient fait courir sur elle. Non pas que nous accordions plus d’importance que cela à des rumeurs, encore moins à ceux qui les font courir, n’étant pas nous-mêmes adeptes des pervers qui n’ont rien d’autre à faire que torturer de pauvres rumeurs en les faisant courir comme des dératées, mais, le cas échéant, éventuellement, si possible, faites-nous part de quelque information notable sur cette personne et demandez-lui, s’il vous plaît, dans la foulée, si elle souhaiterait – on ne sait jamais — répondre audit mandat. Sinon, si vous voyez ou vous vous rendez compte que ladite personne ne semble pas encline ni intéressée ni empressée de répondre à notre demande, n’insistez pas ! Ne vous mettez pas Martel en tête. Ni Martel ni Charlemagne, du reste ! Nous vous savons sur d’autres urgences. Et nous comprendrions parfaitement si vous ne répondiez pas à ce courrier, lequel, à la réflexion, nous semble même, avec un peu de recul, impromptu et inopportun. Enfin, faites pour le mieux, n’est-ce pas ? Mais sans vous tuer à la tâche, bien évidemment. Nous ne voudrions pas passer pour des exploiteurs de votre gentille disponibilité.» Voilà ! ça, c’est du mandat ! C’est torché comme il faut. On rajoute juste les formules d’usage. La date. Le «veuillez croire monsieur…» en bas de lettre. Oh ! Y a même pas besoin de mettre notre adresse au dos de l’enveloppe. Imaginez que même là, ils répondent, les zouaves, hein ? On serait bien emmerdés ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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