Les verts joueront ce soir leur qualification au mondial 2014 LE JOUR LE PLUS LONG
Pour les Verts, ce mardi 19 novembre sera le jour le plus long. à Blida, contre le Burkina Faso, les hommes de Halilhodzic ont l’occasion d’écrire une nouvelle page dans l’histoire du pays. Quatre ans après l’épopée d’Om Dourman, l’Algérie retiendra à nouveau
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Sports : Les verts joueront ce soir leur qualification au mondial 2014 LE JOUR LE PLUS LONG
Pour les Verts, ce mardi 19 novembre sera le jour le plus long. à Blida, contre le Burkina Faso, les hommes de Halilhodzic ont l’occasion d’écrire une nouvelle page dans l’histoire du pays. Quatre ans après l’épopée d’Om Dourman, l’Algérie retiendra à nouveau son souffle pour un match de football et au bout duquel une qualification pour la phase finale du Mondial-2014, au Brésil. Un rêve que caressent Algériens et Burkinabés. Les premiers ambitionnent une quatrième participation à la fête planétaire du football, les seconds aspirent à une première historique. Dix mois après une CAN-2013 durant laquelle ces deux sélections ont connu diverses fortunes, élimination dès le premier tour pour les Verts et une mémorable place en finale pour les Etalons, beaucoup de choses ont évolué. Le rêve d’aller au Brésil est, lui, intact. Avec pratiquement les mêmes armes, les deux équipes se présenteront sur la pelouse du stade Mustapha-Tchaker avec la certitude que rien n’est encore fait malgré le 3-2 du match aller, à Ouagadougou. Les joueurs de Halilhodzic, comme ceux de Put, savent très bien que le rendez-vous de ce soir ne se renouvellera pas. C’est le couperet qui est réservé à celui qui n’aura pas pris ses précautions. Ce mardi 19 novembre est, en somme, l’aboutissement d’un long processus engagé au mois de juin de l’année dernière. Dix-huit mois d’âpres combats qui ont laissé des traces dans les jambes et les esprits des deux formations. Un travail lassant mais qui, s’il est conclu par une mémorable qualification, récompensera aussi la motivation, le savoir et la patience des uns ou des autres. Algérie- Burkina Faso de ce soir n’a rien à voir avec les 19 précédentes joutes entre les deux pays. C’est une vingtième, la dixième en match officiel, qui sera sanctionnée par un des 31 sésames qui donnent accès au tournoi final qu’organisera le Brésil l’été prochain (12 juin-13 juillet 2014). La longue veillée d’armes Une seconde «finale» savamment préparée par les deux teams. Les Algériens ont rejoint leur nouveau QG, le CNT de Sidi Moussa, au soir du dimanche 10 novembre, alors que les Burkinabés ont opté pour le luxueux complexe de Mazagan Beach, à El-Jadida (Maroc) pour affûter leurs armes en vue de cette seconde manche. Une dizaine de jours qui aura été suffisante pour les deux sélectionneurs afin de préparer leurs troupes, même si le Bosnien Vahid Halilhodzic espérait avoir un regroupement d’« un petit mois » pour pouvoir se prononcer clairement sur les chances de qualification de son ensemble. Cette veillée relativement longue comparativement à ce qu’offre désormais le calendrier Fifa comme dates pour les confrontations internationales a mis en avant les craintes des antagonistes en présence. Coach Vahid qui a multiplié les variantes et les essais durant la première semaine du stage semble avoir trouvé la bonne formule pour disposer de son adversaire à ces barrages africains. Lui qui, vendredi passé lors de la conférence de presse, annonçait qu’il a «un plan A, B et même un plan C» pour palier à toute mauvaise surprise. Pour autant, ces certitudes ne l’ont pas empêché de formuler quelques appréhensions concernant certains choix portant notamment sur la titularisation, ou non, de M’Bolhi ou bien celle de Mesbah ainsi que le sensible compartiment défensif axial. Des soucis qui ont fait dire au Bosnien que «la clé du match sera la discipline défensive». La suspension de Belkalem obligera, une fois n’est pas coutume, le coach algérien, à remodeler sa défense axiale et peut-être l’ensemble du dispositif arrière. Pour le Belge Paul Put, les questions défensives sont d’actualité. A l’aller déjà, le Burkina Faso avait du mal à contrer les attaquants des Verts. La faute incomberait à un axe défensif pas au mieux, surtout après la blessure de Bakary Koné, et un gardien de but, Daouda Diakité, pas du tout rassurant. Pis, ce soir, même s’il va récupérer son «Général Baky», Put devrait se passer de son solide latéral droit Mohamed Koffi (suspendu). Soucis défensifs et velléités offensives Ces changements attendus sur le plan de la sécurisation des bases défensives ne devront pas, cependant, fausser les véritables desseins des deux sélectionneurs. Ceux-ci savent bien que la force de leur équipe respective réside dans la qualité des joueurs formant les lignes avant. Des attaques qui ont fait parler la poudre durant ces éliminatoires. Durant les sept (7) matches joués depuis juin 2012, les camarades de Feghouli ont, en effet, inscrit quinze (15) buts (contre 7 encaissés) alors que ceux de Pitroipa en ont marqué 10 (3 buts concédés). Sur les quinze réalisations algériennes, huit (8) ont été signées sur la pelouse de Blida. Le Burkina Faso, auteur du même nombre de buts à domicile (8) a frappé par deux fois loin de ses bases. Une fois contre le Congo à Pointe-Noire (Bancé) et une seconde devant le Niger à Niamey (Pitroipa). La défense algérienne, qui n’avait encaissé qu’une seule banderille sur le terrain de Blida (œuvre du Béninois Rudy Gestede), doit faire preuve d’une plus grande vigilance sachant qu’outre les deux buteurs mentionnés (Bancé et Pitroipa), les Etalons disposent d’autres solutions offensives aussi dangereuses à l’instar de Nakoulma et du revenant Alain Traoré. Sur un registre tactique, le match se jouera sur des «détails» comme aiment à le répéter les deux coaches. Cela se traduira, sur le papier, par deux schémas distincts. Un premier, côté algérien, résolument tourné vers l’offensive même s’il faut s’attendre à voir les hommes de Halilhodzic pousser en début de match pour surprendre rapidement leurs hôtes du jour et gérer, par la suite, le temps et les espaces. Un second, développé par les Burkinabés, qui s’articulera sur un renforcement des arrières, notamment sur les couloirs, et des offensives sporadiques sur les contres. Deux stratagèmes attendus qui devront s’appuyer sur une fraîcheur physique éprouvée des Algériens et la vivacité doublée d’une force physique indéniable des protégés de Paul Put. Quoiqu’il en soit, l’épreuve du terrain nous a toujours appris que le plus important dans un match de football est de s’appliquer. Et espérer que la chance soit au rendez-vous. C’est peut-être sur ce dernier facteur que se jouera le destin de ce 20e Algérie- Burkina Faso. M. B.
Les mots-clés du duel Vahid Halilhodzic-Paul Put Vahid Halilhodzic : «Je n’ai jamais ressenti une telle rage de vaincre comme c'est le cas cette fois-ci. L'enjeu est très motivant bien sûr. Il faut gagner pour se qualifier au Mondial-2014. Ce sera difficile mais le groupe est décidé à s'imposer. Nous allons tout faire pour remporter la victoire. Je me sens en forme et j'espère réussir un bon match et faire plaisir à nos supporters.» Paul Put : «On va à Blida pour écrire l'histoire du football burkinabé. Ce n'est pas demain qu'on va rédiger cette histoire, c'est le 19 novembre qu'il faudra le faire. Mes joueurs sont au courant de cela, ils le comprennent. C'est pour cela que je suis fier d'eux, car ils sont au courant et ils sont très disciplinés. Nous allons tout faire pour le pays, car ce n'est pas uniquement pour les joueurs qu'on doit gagner. C'est pour tout le Burkina Faso. On met un accent particulier sur la défense, car nous avons remarqué que l'adversaire a des joueurs dangereux dans les couloirs. Ils ont une façon particulière de jouer, et on essaie de trouver des formules pour les contre-attaquer.»
Mehdi Lacen (milieu de terrain de l’EN) : «Nous avons une très grande envie d’aller au Brésil»
Lors de la dernière zone mixte, le milieu de terrain défensif, Mehdi Lacen a estimé que la rencontre face aux Etalons du Burkina Faso est «le match à ne pas perdre sous aucun prétexte». Selon le médian de Getafe, la clé de la réussite réside dans la concentration : «Je peux vous assurer que tout le monde veut participer à la plus prestigieuse des coupes. Nous avons une très grande envie d’aller au Brésil. Mais avant, il faut gagner face au Burkina Faso», nous disait-il mardi passé. Et d’ajouter : «le Burkina Faso est une très bonne équipe qu’il faut prendre très au sérieux. On a vu durant le match aller qu’il possédait de bonnes individualités, de bons joueurs et ils ont prouvé que ce n’est pas par hasard qu’ils se trouvent à ce stade de la compétition». Lacen qui annoncera, en des termes à peine voilés, sa retraite internationale en 2014 qualifiera cette rencontre de «décisive». «Il faut prendre cette équipe du Burkina Faso très au sérieux. Nous devons être très concentrés durant les 90 minutes de la rencontre», assure Lacen, lequel avouera que, sur le plan personnel, il est dans une forme optimale. «Il est vrai que je manque un peu de temps de jeu, mais dans un rendez-vous pareil, je me surpasserai. Je serai toujours disponible à me sacrifier pour l’EN», dira l’international algérien. A. A.
Mohamed Lamine Zemmamouche : «Ne pas se précipiter offensivement»
Quelle est l'ambiance au sein du groupe ? Parfaite en tout point de vue. Tout le monde se donne à cœur joie et se prépare dans une atmosphère propice. Et au niveau de votre compartiment où la concurrence est ardue ? Une grande concurrence, loyale et saine. Le meilleur de nous fera en sorte de donner le maximum pour offrir la joie à notre peuple. Quelles sont les clés du match selon vous ? Il ne faut pas tomber dans le piège de la précipitation. Nous devons marquer pour gagner, mais surtout ne pas encaisser. Le Burkina Faso a une longueur d'avance sur nous. C'est à nous de rattraper notre retard. A. A.
Procédure en cas d'égalité sur les deux matches Ce qui prévoit l'article 18, alinéa 9, du règlement de la CM-2014 Si les résultats des deux matches ne départagent pas les équipes (égalité parfaite sur la base des résultats, buts marqués, buts marqués à l'extérieur), alors le système de coupe sera activé. - Format KO : après conclusion du match retour (à la fin des 90 minutes règlementaires), une prolongation de 30 minutes (2x15 minutes) devra être disputée. - Les buts marqués pendant la prolongation seront décisifs : a) L'équipe ayant marqué le plus grand nombre de buts se qualifie. b) Si les deux équipes marquent le même nombre de buts, l'équipe visiteuse se qualifie avec les buts marqués à l'extérieur. - Si aucun but n'est marqué lors de la prolongation, les dispositions règlementaires pour les tirs au but du point de penalty entrent en vigueur.
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Actualités : IL DEVAIT RENFORCER LA NEUTRALITÉ DE L’ADMINISTRATION Le statut du wali jeté aux oubliettes
Le gouvernement a certes pris des mesures pour soulager le citoyen des fortes contraintes bureaucratiques mais jusqu’à présent il n’a procédé à aucune réforme en profondeur au sein de cette administration notamment l’adoption d’un statut des walis les mettant à l’abri des pressions politiques. C’est la remarque sous forme de question que nous avions soumise au ministre auprès du Premier ministre chargé de la Réforme du service public, Mohamed El Ghazi, en visite ce dimanche à Boumerdès. Le ministre a longuement développé les mesures prises par le gouvernement et leur effet positif sur le quotidien des citoyens mais a complètement éludé le volet principal de notre question à savoir l’institution d’un statut pour le wali, lequel statut ne manquera pas de renforcer la neutralité de cette institution par rapport aux enjeux politiciens et la course des forces politiques du pays à l’accès du pouvoir. Rappel des faits. Après les élections présidentielles de 2004, Yazid Zerhouni, alors ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales avait promis aux walis, le vote par le Parlement d’une loi instituant un statut qui les protégera de toutes pressions et qui assurera une stabilité au sein de l’administration. Un groupe de travail, composé en partie de walis, a été mis en place et avait rédigé un texte complet. Les chefs des exécutifs des wilayas n’avaient pas caché leur enthousiasme quant à la pertinence de cette démarche. Malheureusement, ce texte n’a jamais été officialisé. «Le régime en place pouvait-il se permettre de se délester d’un gros moyen administratif par lequel il instaure sa mainmise sur le pays ?», s’interrogeait un responsable de l’opposition. En effet, à chaque élection ou référendum, les walis sont montrés du doigt. «Ils sont les architectes de la fraude électorale», ne cessent de crier les lièvres et autres perdants d’élections. Il est vrai que le comportement ostentatoire de certains d’entre-eux en faveur du candidat ou des partis politiques proches du pouvoir conforte cette accusation. Pour l’exemple, en 2009, lors d’un meeting présidé, à la salle INH de Boumerdès, par l’ancien ministre de la Solidarité Djamel Ould Abbès, l’ancien wali de Boumerdès n’avait pas hésité à appeler du haut de la tribune, ses administrés à voter pour Bouteflika. De tels exemples sont légion à travers le pays. On imagine aisément ce qu’ont fait par la suite les subalternes de l’ex-wali de Boumerdès. Dès lors, l’on ne peut que se poser bêtement une question : le candidat choisi par le wali pouvait-il ne pas gagner les élections à Boumerdès ? Entre carrière et éthique républicaine, certains hauts fonctionnaires dans les diverses administrations (wilayas, daïras, corps constitués et justice) font vite leur choix. Eux qui sont nommés par décret et qui n’ont aucune protection peuvent-ils n’exécuter que ce que leur dicte la loi ? D’ailleurs, la notion de commis de l’Etat soulève souvent des débats passionnés. C’est le cas lors de la tournée de Mohamed El Ghazi dans la wilaya de Boumerdès. Un confrère n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour nous confier son profond ressentiment à l’égard d’une catégorie supérieure de fonctionnaires de l’Etat. «Une partie d’entre-eux exécute sans états d’âme des directives illégales de certains politiciens véreux», assénera-t-il. Le réquisitoire est probablement excessif, mais il contient malheureusement une part de vérité. C’est le constat que tout observateur impartial peut faire. Que peut faire l’opposition parlementaire ? L’opposition, toutes tendances confondues, passe son temps à dénoncer les abus et les fraudes électorales commis par l’administration. Elle se complait dans le rôle de victime subissant les événements imposés par le pouvoir. Celle présente actuellement au sein du Parlement a les moyens politiques – des députés en nombre — pour pouvoir prendre à témoin l’opinion publique nationale et internationale et essayer de lutter précisément en amont des préparatifs des prochaines élections. Elle peut imposer un débat sur le rôle de l’administration et tenter d’imposer sa neutralité en exigeant la mise en place d’un dispositif législatif qui protégera les grands commis de l’Etat. C’est une fois mis à l’abri des pressions politiques que l’on pourrait demander aux fonctionnaires de s’en tenir au strict respect de la loi. Abachi L
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Actualités : Communiqué Nedjma Ooredoo, Sponsor Gold de la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat- GEW Algeria 2013
Nedjma Ooredoo participe en tant que Sponsor Gold à la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat (Global Entrepreneurship Week) GEW Algeria 2013 qui se tient du 18 au 24 novembre 2013 à l’hôtel El-Aurassi à Alger. Organisée par la Nouvelle Approche de Partenariat, de l’Entreprenariat et des Opportunités «N.A.P.E.O» et avec le parrainage du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, cette manifestation vise à encourager les initiatives destinées à développer l'attractivité des territoires. GEW Algeria 2013 réunit entrepreneurs locaux, jeunes leaders, investisseurs, scientifiques, hommes d’affaires et hommes politiques. Nedjma Ooredoo soutient cette manifestation afin de participer à initier les jeunes algériens à l’entrepreneuriat et leur permettre d’intégrer les réseaux internationaux pour échanger, développer leur potentiel et concrétiser leurs projets innovants. Pour ce faire, des ateliers de mentorat, des conférences, des jeux d’entreprise et des tables rondes sont programmés dans le but d’aider les porteurs de projets à identifier leurs besoins et leur apporter un soutien et un accompagnement solide et durable. Forte de son expérience en faveur des jeunes entrepreneurs algériens, Nedjma Ooredoo a lancé cette année, en partenariat avec l’Agence Nationale de Développement de la PME (ANDPME), le programme «tStart» de soutien à la création par les jeunes entrepreneurs, de Start-up technologiques ainsi que le programme «iStart» visant à encourager l’innovation auprès de la communauté de développeurs algériens d’applications et de solutions novatrices mobiles sous le label «Made in Algeria». A travers cette participation au GEW Algeria 2013, Nedjma Ooredoo entend contribuer à hisser, à un niveau supérieur, l’entrepreneuriat, l’innovation, et la création d’entreprises en Algérie notamment par les jeunes.
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Sports : Les 19 précédentes confrontations algéro-burkinabés Matches officiels (9)
- *Février 1967 (qualifications CAN 1968, à Ouagadougou) : Burkina Faso-Algérie 1-2 (Seridi et Lalmas)
- *Avril 1967 (qualifications CAN 1968 à Alger) : Algérie-Burkina Faso 3-1 (Bouyahi, Abdi et Bourouba)
- *Août 1981(qualifications CAN 1982, à Oran) : Algérie-Burkina Faso 7-0 (Madjer-2, Belloumi (-2-, Aït El-Hocine-2- et Assad)
- *Septembre 1981 (qualifications CAN-1982, à Ouagadougou) : Burkina Faso-Algérie 1-1 (Sidibé H.V, csc)
- *Janvier 1996 (CAN-1996, à Port- Elizabeth-Afrique du Sud) : Algérie-Burkina Faso 2-1 (Lounici et Dziri)
*Février 1998 (CAN-1998, à Ouagadougou- Burkina Faso) : Burkina Faso-Algérie 2-1 (Saïb) *Septembre 2000 (qualifications CAN-2002): Algérie-Burkina Faso 1-1 (Tasfaout) *Juin 2001(qualification CAN-2002) : Burkina Faso-Algérie 1-0 *Octobre 2014(barrages «aller» du Mondial-2014) : Burkina Faso- Algérie 3-2 (Feghouli et Medjani)
Matches amicaux (10) *Janvier 2000 (Ouagadougou) : Burkina Faso- Algérie 1-0 *Mai 2000 (Alger) : Algérie-Burkina Faso 2-0 (Boukessassa et Madoui) *Octobre 2001 (Annaba) : Algérie-Burkina Faso 2-0 (F. Ghazi et Kraouche) *Mai 2003 (Avion, France) : Algérie-Burkina Faso 0-1 *Septembre 2003 (tournoi d’Alger) : Algérie-Burkina Faso 0-0 (4-3 aux tab) *Août 2004 (Alger) : Algérie-Burkina Faso 2-2 (Tahraoui et Arrache) *Février 2005 (Alger) : Algérie-Burkina Faso 3-0 (Saïfi-2- et Daoud Bouabdallah1). *Février 2006 (Rouen, France) : Algérie- Burkina Faso 0-0 *Novembre 2006 (Aix-en-Provence, France) : Algérie-Burkina Faso 1-2 (Saïfi) *Juin 2013 (Blida) : Algérie-Burkina Faso 2-0 (Soudani et Slimani).
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Sports : Barrages retour (Zone Europe) Le Portugal doit conclure, la France attend un miracle
Le Portugal doit confirmer, au retour aujourd’hui en Suède, l'option sur une qualification au Mondial-2014 prise lors des barrages aller européens (1-0), la France (battue 2-0) priant pour un miracle contre l'Ukraine. Dans les deux autres rencontres, la Grèce a l'avantage sur la Roumanie après le 3-1 de l'aller à Athènes, alors que tout reste ouvert entre l'Islande et la Croatie, qui ont quitté Reykjavík sur un nul 0-0 vendredi dernier. L'affiche entre le Portugal et la Suède était la plus alléchante de ces barrages de la zone Europe et elle l'est toujours après une première manche âpre, qui a tourné de justesse en faveur des coéquipiers de Ronaldo. A Lisbonne, le Madrilène a été l'auteur du seul but du match d'une tête plongeante à dix minutes de la fin. «Rien n'est fait. On est toujours à 50/50. La Suède est une bonne équipe, mais nous allons jouer sur leur terrain avec un petit avantage. Le résultat est bon, mais il aurait pu être meilleur. Je ne promets pas la qualification, mais je m'engage à faire tout notre possible», a lancé Ronaldo. Pour le match retour à Stockholm, la Suède attendra quant à elle beaucoup, comme toujours, de Zlatan Ibrahimovic, qui a été sans grande influence à l'aller. «J'espère que l'on fera mieux mais ce ne sera pas facile car, comme je l'avais déjà dit avant le match, le Portugal est favori. Ils jouent un beau football et ils ont de grands joueurs. Perdre 1-0 c'est toujours mieux que perdre 2-0...», a commenté l'attaquant du Paris SG. Si pour la Suède ce ne sera «pas facile», pour la France cela sera clairement très, très difficile. Battus 2-0 à Kiev, les Bleus ont été renversés par une équipe d'Ukraine beaucoup plus agressive et qui se retrouve désormais tout près d'une deuxième qualification pour un Mondial après celui de 2006, où Chevtchenko et les siens avaient atteint les quarts de finale. Grèce et Croatie bien parties Pour les Bleus, ce retour au Stade de France a des airs de mission quasi impossible. Avec une charnière recomposée en l'absence de Laurent Koscielny, suspendu, et sans doute des aménagements dans le domaine offensif, les Français devront mettre beaucoup plus d'intensité qu'à l'aller et un peu de folie, aussi, pour faire douter les Ukrainiens et s'assurer le soutien des 80.000 spectateurs. «On a pris une gifle, on a une possibilité de renverser la tendance», a déclaré Didier Deschamps après le match aller. «Elle est là, elle est réelle. Peu importe qu'elle soit petite, moyenne, grande. Ce n'est pas simple mais il faut débuter le match avec cet état d'esprit. La qualité technique fait la différence mais s'il n'y a pas l'intensité dans l'engagement, c'est plus difficile que la qualité technique prenne le dessus. Il faut faire un match total dans l'engagement, l'effort», a martelé le coach français. Les Bleus espèreront aussi plus de Ribéry, leur joueur majeur, inoffensif à l'aller face aux prises à deux ou trois des Ukrainiens. La Grèce, elle, est bien partie après sa logique victoire 3-1 à l'aller sur la Roumanie, marquée par un doublé de Mitroglou, le prolifique avant-centre de l'Olympiakos. Mais le but inscrit par Stancu laisse un espoir aux joueurs de Victor Piturca au moment de jouer le match retour à Bucarest. Dans le dernier match, une Croatie sans grandes certitudes actuellement a ramené d'Islande un match nul 0-0 qui la place plutôt en position de force. Les joueurs de Niko Kovac ont, en outre, dominé cette première manche, que l'Islande a joué à 10 après la 50e minute et l'exclusion de Skulason. Mais un but marqué à l'extérieur permettrait à l'Islande de croire à nouveau à son rêve, celui de devenir le pays le moins peuplé à participer à un Mondial.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir C’est maintenant ou jamais !
Par Kader Bakou Deux vieux Américains. L’un deux, le Blanc, est richissime et en bonne santé. L’autre, le Noir, est plutôt pauvre et malade. Avant le grand aller sans retour, ils ont préparé une liste de choses à faire, telles que sauter en parachute, piloter une voiture de course ou rendre service à un inconnu. Les deux amis, c’est le riche blanc qui paie, ont aussi établi une liste de pays à visiter comme la France, l’Egypte, l’Inde ou l’Afrique du Sud. Dans le jet privé du richissime directeur d’hôpitaux, ils sont en train d’admirer un magnifique paysage polaire. Carter Chambers, le Noir, qui est croyant, parle de Dieu à son ami Edward Cole, le Blanc athée. «Mais si vous vous trompez et que Dieu existe ?» demande le croyant à l’athée. «J’aimerais bien me tromper», lui répond son ami. Maintenant, ils sont en Egypte, près des pyramides. Le croyant explique à son ami que les anciens Egyptiens disaient que les dieux posent deux questions qui déterminent si le mort entre au paradis ou non : «Avez-vous connu le bonheur dans la vie?» et «Votre vie a-t-elle procuré du bonheur aux autres ?» Plus tard, il lui donne ce conseil : «Trouve le bonheur dans ta vie !» Chambers décide brusquement de rentrer chez lui aux Etats-Unis. Il voudrait aussi que Cole aille voir sa fille avec laquelle il est brouillé depuis plusieurs années. Le richissime homme d’affaires refuse. «Je ne suis pas n’importe qui», fait-il remarquer. C’est la nuit. La famille du Noir, au complet, fête le retour du «vieux» autour d’une table bien garnie. Avant de commencer le dîner, une petite prière pour remercier le Seigneur pour ses bienfaits et pour le retour du «patriarche». Le riche Blanc est seul dans son immense résidence. Le lendemain, à la réunion de travail, il demande à ses collaborateurs, médusés, s’ils ont lu La Divine comédie de Dante Alighieri. Il apprend tout à coup que son ami est évacué en urgence à l’hôpital et quitte la réunion. A l’hôpital, il discute une dernière fois avec son ami. Carter Chambers est mort. Son ami Edward Cole prononcera une émouvante oraison funèbre. Grâce au conseil de son défunt ami, il s’est réconcilié avec sa fille. Il sent aussi que, enfin, il a pu donner du bonheur aux autres et ça l’a rendu heureux dans sa vie qui, maintenant, a un sens. Cole a émis le vœu de rencontrer Chambers, près de la porte de l’Au-delà, pour l’aider à répondre aux deux questions qui détermineront son entrée en enfer ou au paradis. Dire qu’il y a à peine trois mois, il ne connaissait même pas cet homme simple, qui l’a aidé à changer sa manière de voir la vie et le monde ! Il est beau le film Sans plus attendre de Rob Reiner, avec Jack Nicholson et Morgan Freeman dans les rôles principaux et la voix de Med Hondo dans la version française. K.B. bakoukader@yahoo.fr
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Et ton gros nez, pourquoi tu veux le fourrer là-dedans ? |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Détenu au Nigeria par les terroristes d’Ançarou-Dine, l’otage français Francis Collomp a réussi à s’évader. On ne connaît toujours pas le…
… montant de la rançon versée par la France pour cette évasion !
C’est notre spécialité ! On vire un mec ou une nana de la tête d’une institution importante, d’un poste gros comme «El Hamlaoui», mais on ne te dit rien sur le motif de ce dégommage. Kaddour Berradja présidait jusqu’à ces dernières heures la Cour suprême. Et ces dernières heures, plus quelques minutes lui ont été fatales, puisqu’il vient d’être remplacé par Slimane Boudi. Mais juste ça ! T’as droit qu’à ça. Deux noms, deux prénoms, un poste, et va te faire voir ailleurs si tu veux savoir pourquoi l’un part, et l’autre arrive. Je ne connais ni l’un ni l’autre, même si le premier m’a condamné déjà à de la prison. Ce n’est pas le sujet ! Le sujet, c’est le droit à l’information citoyenne. Tu n’es pas Baba Rabbi dans ton Palais à décréter, à décider, à nommer, à dégommer, à instruire, à installer, à désinstaller, à promouvoir, à enfoncer, à porter aux nues, à envoyer au purgatoire, comme ça. Juste sur un battement de cils à peine suivi d’un décret. D’autant plus que quelques jours seulement auparavant, par le biais de ton Procuré et de son ministre de ton intérieur, tu avais appelé – murmuré, balbutié, pour être plus précis — à respecter le citoyen, à être à son écoute et surtout à communiquer avec lui. Alors ? Qu’est-ce que ça te coûte, mon Dieu, de nous expliquer que tu n’aimais plus trop la couleur pois cassés de la cravate de Berradja et que tu lui as préféré le nœud papillon uni, gris souris de Boudi ? Rien ! C’est juste une marque de respect pour celui qui t’a élu roi, grâce à qui tu vis au Palais et tu es rétribué. C’est un SMIG de retour sur investissement électoral ! L’explication pour des décisions comme celle de la Cour suprême, ce n’est pas un cadeau que tu daignerais faire à la plèbe ! Non ! C’est une obligation constitutionnelle. C’est un devoir. C’est un… Et après, tu vas faire l’étonné, le courroucé parce que déjà, sur la Toile, sur les réseaux sociaux et à travers les lignes qui comptent, l’opinion spécule sur ce remplacement, avançant la thèse que Berradja doit sa mise en vacances au fait qu’il n’ait pas accepté docilement de vider les tiroirs de son bureau des dossiers «corruption» qui y séjournent. Je ne dis pas, bien sûr, que c’est là le vrai motif. Bien sûr ! Je dis juste que tu ne peux pas reprocher la spéculation explicative lorsque tu es toi-même à l’origine de la pénurie informative. Point barre ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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