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Actualités : Contrat à durée indéterminée La mauvaise nouvelle de Benmeradi
L’un des aspects majeurs de la révision des lois sociales (le code du travail), en chantier depuis trois ans, sera la levée de l’exceptionnalité du contrat à durée déterminée (CDD). Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, a confirmé cette option, hier au forum de Liberté. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) Plus de doute donc. Le gouvernement est résolument engagé à lever les contraintes légales qui ont fait que, jusque-là, le contrat à durée déterminée (CDD) revêt le caractère d’exception. Le code du travail énumère et limite en effet les possibilités de ce type de contrats à 5 situations. ça ne sera fort probablement plus le cas d’ici 6 mois, échéancier avancé par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale pour la révision du code du travail. «Le partenaire social doit admettre la nécessité d’aller vers cette option», a affirmé Benmeradi qui sait fort bien que la substitution du CDD au CDI ne manquera pas de susciter quelques agitations syndicales. D’ailleurs, il a anticipé en soulignant qu’il faudra «des arbitrages politiques lourds». Et quand bien même le recours aux CDD est une tendance aujourd’hui affirmée en Occident, l’option, en Algérie, pourrait aggraver la précarité de l’emploi, surtout que la mobilité professionnelle reste faible. Le département de Benmeradi ne semble pas avoir appréhendé cette incidence, au demeurant inéluctable. Le seul mécanisme prévu pour pallier des chômages durables entre la fin d’un CDD et la signature d’un autre reste la prime à la formation. Pour le ministre du Travail, ce mécanisme est à même d’assurer la mobilité professionnelle. Selon les statistiques de l’ONS, le CDI est actuellement largement dominant, avec une proportion de 2/3 des contrats signés contre 1/3 pour les CDD. La prédominance du CDD est dans le secteur privé. Rien n’est décidé pour le 87 bis Contrairement aux affirmations du secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, à travers laquelle il annonçait récemment l’acceptation du gouvernement de réviser le fameux 87 bis, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a indiqué qu’aucune décision n’est encore prise. Mieux encore, Benmeradi s’est même déclaré réfractaire à l’abrogation dudit article de loi qui définit le SNMG. Tout au plus, le ministre souscrit à la soustraction de certaines indemnités du calcul du SNMG. Il a, en outre, estimé que l’impact de la révision de l’article 87 bis sur les entreprises sera lourd. «Dans la forme, l’article doit rester», a-t-il tranché. Le ministre du Travail a affirmé que la question sera fort probablement à l’ordre du jour de la prochaine tripartite, dite tripartite sociale, à laquelle, a-t-il précisé, aucun ordre du jour n’est définitivement arrêté. Par ailleurs, il est fort improbable que cette tripartite soit ouverte aux syndicats autonomes. Le ministre du Travail a considéré que seule l’UGTA est dotée de statut de syndicat intersectoriel et national et, à un degré moindre, le Snapap. «La plupart des syndicats sont des syndicats sectoriels. Ils sont associés aux concertations sectorielles», a-t-il justifié. Dans les fichiers du ministère, il est recensé 92 organisations syndicales agréées, dont 61 sont des syndicats des travailleurs. Les faiblesses des dispositifs d’insertion Même s’ils ont aidé à faire décroître la courbe du chômage, estimé à 9,9% aujourd’hui, les dispositifs d’insertion professionnels (DIP) restent précaires par leurs aspects liés à la rémunération, la sécurité sociale et la nature des contrats de travail qui les accompagnent. Le ministre du Travail a expliqué que les promo-demandeurs d’emploi ayant bénéficié des DIP sont faiblement rémunérés, bénéficient uniquement de l’assurance maladie et souffrent d’un manque de visibilité quant à leur évolution professionnelle. Les DIP ont coûté à l’Etat 500 milliards de dinars, soit une moyenne de 120 milliards par an. Ils représentent 17 50 000 emplois, dont 10% d’insertion à titre de permanents. L’Etat continue à soutenir 900 000 emplois dans le cadre des DIP. Le ministre du Travail a dû reconnaître que «ce sont les économies étrangères qui ont profité des grands ouvrages publics». Il a également mis en exergue le faible financement de la politique volontariste de l’Etat en matière d’emploi. L’Etat n’y consacre que le petit 1% du PIB. S. A. I.
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Actualités : Internet haut débit Algérie Télécom opte pour la 4G pour connecter les zones rurales, selon son P-DG
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’opérateur historique de téléphonie, Algérie Télécom a choisi la 4G pour connecter ses clients des régions rurales reculées à Internet haut débit. «Il y a des régions qu’on ne peut couvrir par les réseaux filaires et comme les tendances technologiques actuelles vont vers la 4G, nous avons choisi cette technologie.», a déclaré le PDG d’Algérie Télécom, M. Azouaou Mehmel. Lors de son passage dans la rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, le PDG d’Algérie Télécom, M. Azouaou Mehmel, s’est attardé sur les investissements qu’effectue son entreprise à la faveur d’un plan qu’il a qualifié d’ambitieux. Doté de deux enveloppes financières colossales pour le cuivre et la fibre optique, respectivement de 115 milliards de DA (prêt à taux bonifié sur 15 ans, avec une grâce de 7 ans) et 140 milliards de DA. Financé sur le budget de l’Etat (environ 2,5 milliards d’euros), ce plan, selon ses termes, est mis en place pour «rattraper le retard dû au désinvestissement des années précédentes et placera l’Algérie parmi les pays les plus développés en matière d’Internet haut débit». Le réseau d’Algérie Télécom, devenu «obsolète» d’après M. Mehmel, nécessite une mise à niveau pour rendre plus performante l’infrastructure, déployer 20 000 kilomètres de fibre optique et améliorer les services de l’entreprise comme l’accueil des clients, la mise à leur disposition de cartes de recharge de leurs comptes ADSL, etc. «Le réseau est vétuste et présente des défaillances de l’ordre de 6%», a-t-il reconnu. Il a néanmoins soulevé des contraintes entravant l’exécution de ce plan et retardant le déploiement des équipements et par conséquent le développement des TIC en Algérie. «Il nous est difficile de trouver des prestataires capables de nous accompagner dans la pose de la fibre optique. On manque cruellement d’entreprises sous-traitantes en matière de génie civil», a-t-il déploré. L’autre contrainte, selon M. Mehmel, est la pénalisation de l’acte de gestion, véritable épée de Damoclès, qui pèse toujours sur les gestionnaires des entreprises publiques et retarde la prise de décision dans un environnement économique, leur exigeant plutôt la réactivité pour faire face à la concurrence. Même si Algérie Télécom, a-t-il indiqué, dispose depuis avril 2013 de ses propres procédures en matière de gestion des appels d’offre, des procédures plus «flexibles et adaptées à son activité bien qu’inspirées du code des marchés publics». L. H.
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Actualités : Affaire de l’autoroute est-ouest Ce que révèle la chambre d’accusation
Le scandale de l’autoroute Est-Ouest a éclaté au grand jour à la fin de l’année 2009. La première procédure judiciaire entamée à cet effet, remonte au 6 octobre de la même année. C’était, lorsque les enquêteurs de la police judiciaire du DRS ont fait état dans un procès-verbal sur la base d’informations «de l’existence d’une relation douteuse entre le nommé Chani Medjdoub et le groupe chinois CITIC-CRCC». Abder ettache - Alger (Le Soir) L’énigme reste entière au sujet de ce que les observateurs qualifient de «plus grand scandale de corruption en Algérie». Une affaire qui se distingue du fait qu’elle concerne le chantier le plus cher du continent africain. Il s’agit de la réalisation de 927 km de l’autoroute Est-Ouest en 40 mois pour un coût de 11,4 milliards de dollars. Selon plusieurs sources judiciaires, dont l’ordonnance de renvoi de la chambre d’accusation de la cour d’Alger, qui fait d’ailleurs l’objet de pourvoi en cassation devant la Cour suprême et dont le verdict est attendu pour le 19 décembre prochain, le nommé Chani Medjdoub est le personnage le plus cité lors des différentes étapes de l’instruction. Né en 1952 à Aïn Sefra, une localité située au sud-ouest du pays, Chani Medjdoub est une personnalité très introduite dans le monde des affaires. Cependant, ses déboires avec la justice ne se limitent pas à la seule affaire de l’autoroute Est-Ouest. Actuellement en prison, il a été condamné en 2012 à quinze années de prison ferme dans une autre affaire où Algérie Télécom a subi un important préjudice. L’affaire statuée tant en première instance qu’en appel, se trouve aujourd’hui pendante devant la Cour suprême. Quelques années avant, la justice le condamnait à six mois de prison avec sursis dans l’affaire du FAKI. Il s’agit d’un autre scandale lié au fonds algéro-koweïtien. Il n’en demeure, que la personnalité de Chani Medjdoub soulève de multiples interrogations. Son réseau relationnel est à la fois dense et large. Ses contacts sont mondiaux. Ils s’étendent jusqu’aux personnalités asiatiques. Pour preuve, le principal mis en cause dans cette affaire est un «intime» de Le Zong, la fille unique de l’ex-patron du groupe chinois CITIC-CRCC. Amoureux de la Chinoise Le Zonk ? Selon des sources sûres, l’Algérien de Aïn Sefra avait une «relation amoureuse» avec Le Zonk. Une «relation», dit-on, qui lui a permis de signer avec le groupe chinois à Pékin un contrat de consultant et de conseiller. «L’incursion» de Chani Medjdoub dans le dossier de l’autoroute Est-Ouest a eu lieu à l’entame des travaux de la tranche dite «Centre-Ouest» du projet. C’était à la fin de l’année 2006. A la lecture de l’ordonnance de renvoi de la chambre d’accusation, portant
N°11/02050, il ressort que le travail de Chani Medjdoub consistait à faire bénéficier les Chinois de «largesses» administratives «même aux dépens de la loi», pour faciliter leur travail en Algérie. Il s’agit notamment de faciliter l’accès au permis de travail, la délivrance de visas ou encore le transfert de petites sommes en devises à l’étranger, etc. En contrepartie, il «graissait» la patte aux responsables qui lui ouvraient les portes. Mieux, Chani Medjdoub se faisait passer pour un ancien officier du DRS avec de solides connaissances au plus haut niveau. Il avait également ses entrées auprès de plusieurs hauts responsables d’entreprises économiques et des hauts fonctionnaires de l’Etat. Lors de son audition par la police judiciaire du DRS, il avait reconnu que dès son entrée en Algérie, il avait pris attache avec le patron de la résidence d’Etat El-Sahel, M. Melzi Abdelhamid. A ce dernier, il demande de le mettre en contact avec des responsables algériens. M. Medjdoub avait confié, selon nos sources, à M. Melzi, qu’il avait reçu une offre de la part de la société chinoise pour «lever tout obstacle qui pourrait entraver le travail des Chinois sur le projet de l’autoroute». Le projet cher à Farouk Chiali Chani Medjdoub s’installe et met à exécution sa stratégie. Il assure le rôle «d’agent de liaison» entre les Chinois et les cadres du département des travaux publics y compris l’ex-secrétaire général du ministère. Selon la même source, ce dernier n’a jamais reçu d’argent, «mais seulement des cadeaux de valeur en remerciement des faveurs accordées et services rendus». L’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation a également longuement évoqué le rôle joué par un autre intermédiaire dans cette affaire. Il s’agit du dénommé Addou Sid-Ahmed Taj-Eddine, ami intime du ministre Amar Ghoul. Un natif de Nedroma, né en 1965 et propriétaire d’une entreprise de pêche à Beni-Saf. Cette dernière a été financée par les pouvoirs publics à l’époque où Amar Ghoul était au ministère de la Pêche. L’ex-ministre des Travaux publics avait reconnu, lors de son audition par la police judiciaire, que sa relation avec Chani Medjdoub remonte à 2008 à l’occasion d’une rencontre, qui a eu lieu à Paris. Il fera savoir que sa relation avec Amar Ghoul date de plusieurs années, «lorsque mon frère était un haut dirigeant du parti Hamas». «J’ai rencontré Amar Ghoul lors de cérémonies de fêtes familiales et deux à trois fois lors de dîners», a-t-il reconnu, tout en indiquant, selon la même source, «que je suis l’homme de confiance de Amar Ghoul». Cette relation de confiance «établie» entre le ministre de tutelle et Addou Sid-Ahmed Taj-Eddine était «tellement solide», au point où ce dernier, ajoute la même source, était à l’origine de recrutement de plusieurs personnes au sein du département, ce qui a contraint d’anciens cadres à quitter le département. C’est le cas de l’actuel ministre des Travaux publics, M. Farouk Chiali. Selon des sources très au fait du dossier, l’idée du projet de l’autoroute Est-Ouest est à mettre au crédit de Farouk Chiali. Huit cents millions de centimes pour Cheb Khaled Selon nos sources, le successeur d’Amar Ghoul à la tête du département des travaux publics occupait, avant sa nomination récente ministre des travaux publics lors du dernier changement gouvernemental, le poste de directeur général de la Caisse nationale des études des grands projets au niveau du ministère des Finances, au lendemain de son «éviction». Cela dit, le processus enclenché, Chani Medjdoub multiplie ses rentrées et sorties. Toutefois, avec le temps, le groupe chinois rencontre des problèmes en Algérie. Chani Medjdoub s’impatiente et décide de rencontrer Amar Ghoul. Il prend attache avec celui qui est considéré comme «l’intime» du ministre. Il s’agit d’Addou Sid Ahmed Tadj-Eddine. Il voulait que ce dernier lui fixe un rendez-vous avec le directeur des grands projets au niveau du ministère, Kheladi Mohamed. Une démarche qui n’a pas abouti pas. Il fallait attendre la rencontre de Pékin pour que les choses s’accélèrent et Chani consolide sa position. Conforté, «l’intermédiaire» encaisse ses redevances et commissions. En 2007 et 2008, le king du raï, Cheb Khaled, donne deux concerts au niveau du quartier chic de Sidi Yahia et à Riadh-El-Feth. Chani Medjdoub se charge du volet financier. Sur les quatre milliards de centimes perçus comme commission, il remet au King Khaled 800 millions de centimes. L’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation date de novembre 2011. Les avocats se sont pourvus en cassation contre les conclusions de cette juridiction. D’où la question de savoir qu’elle suite donnera la Cour suprême à tous les pourvois introduits tant de la part de la défense que du procureur général. En attendant le verdict de la Cour suprême Le document de la chambre d’accusation comportant plus de 400 pages est remis à la défense. Dans son arrêt, cette juridiction a scindé le dossier en deux parties. Ainsi, outre le renvoi du dossier devant le tribunal criminel, l’instance judiciaire a signifié une fin de non-recevoir aux demandes formulées par la défense, concernant la levée du contrôle judiciaire et la liberté provisoire pour les mis en cause. La chambre d’accusation avait également inculpé cinq sociétés étrangères, dont deux suisses, une portugaise, une italienne et une canadienne, pour «trafic d’influence et corruption», et les a disculpées du grief «d’association de malfaiteurs». Les mêmes chefs d’inculpation ont été retenus également à l’encontre de la société japonaise Cojaal et la société chinoise CITIC-CRCC. Selon le code de procédure pénale, les sociétés susnommées seront jugées en correctionnelle. Pour leur part, l’ex-secrétaire général du ministère des Travaux publics, Mohamed Bouchema, et l’ex-officier du DRS, le colonel Khaled, ont vu la chambre d’accusation retenir à leur encontre des chefs d’inculpation relevant de la correctionnelle mais dont le jugement est conditionné par la procédure judiciaire régissant la cour d’assises. Le juge avait criminalisé les faits retenus contre, notamment, les hommes d’affaires Medjdoub Chani et Addou Tadj-Eddine, l’ancien directeur des nouveaux projets de l’Agence nationale des autoroutes, Mohamed Khelladi, et le directeur des nouveaux projets au ministère des Transports, Salim Hamdane, pour «association de malfaiteurs», «trafic d’influence», «abus d’autorité», «corruption» et «blanchiment d’argent». A. B.
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Actualités : ÉDUCATION Menace de grève chez les corps communs
Le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) menace d’un mouvement de protestation si la tutelle n’ouvre pas le dialogue. Rym Nasri - Alger (Le Soir) «Ceci est notre dernier avertissement. Nous exigeons du ministère de l’Education nationale d’ouvrir le dialogue et de prendre en charge nos revendications sinon nous sortirons dans la rue et sans aucun préavis», a affirmé Ali Behari, président du bureau national du Snccopen hier, à Alger. Toujours est-il, l’organisation syndicale prévoit une grève nationale des corps communs le jour de la tenue de la Tripartite. Le syndicaliste lance d’ailleurs, un appel à tous les corps communs des autres secteurs pour rallier leur débrayage. Dénonçant les salaires «miséreux» des corps communs et des ouvriers professionnels du secteur, le syndicat revendique, entre autres, la révision du statut particulier des corps communs ainsi que la révision du système de promotion. «Les corps communs ne bénéficient de promotion qu’après 30 ans d’exercice, voire à la veille de leur départ en retraite», déplore Behari. Il estime par ailleurs, que les corps communs subissent une «ségrégation» par rapport au corps éducatif. «La priorité d’accès aux postes supérieurs est toujours donnée au corps éducatif qui s’empare des postes destinés en principe pour les corps communs», argue-t-il. Rappelant les déclarations du ministre de l’Education qui évoquent 165 000 de postes vacants, le Snccopen avance le taux de 35% de postes supérieurs vacants dans le secteur. «Cela est dû au fait que les personnes désignées pour ces postes sont souvent issues du corps éducatif et cumulent ainsi deux postes», explique le syndicaliste. L’organisation syndicale affiche également son opposition quant aux postes aménagés, réclamés par les enseignants souffrant de problèmes de santé. «Non seulement ces enseignants s’accaparent des places destinées aux corps communs mais en plus, ils continuent de percevoir leur salaire d’enseignant tout en bénéficiant de la prime de rendement et de la prime pédagogique», précisera le président du bureau national. R. N.
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Actualités : Lancement officiel de la 3G de Nedjma dimanche prochain Pas de frais supplémentaires pour les abonnés
Pas de coût d’accès à la technologie 3G de Ooredoo. L’opérateur de téléphonie mobile qui se dit prêt techniquement à lancer la 3G promet une transparence totale à ses abonnés au niveau des prix. Ces derniers ne devront ni changer de puce, ni de numéro de téléphone, encore moins payer plus. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Lancement officiel dès le 1er décembre de la technologie 3 G chez Ooredoo. L’opérateur promet un service de qualité et des tarifs loin d’être exorbitants. Joseph Ged, le directeur général de Nedjma-Ooredoo, assurait hier que les abonnés n’auront rien à payer pour accéder à la technologie 3G. Les tarifs restent les mêmes mais ce sont les volumes data qui vont augmenter d’environ 50%. En clair, deux formules pré- payées seront proposées. La première identique à celle existante, à savoir à hauteur de 100 dinars par jour et une seconde de 1 000 dinars le mois. L’utilisateur pourra à sa convenance et en fonction de l’utilisation renouveler son achat. La formule post-payée reste la même avec un tarif de 2 500 dinars le mois. Libre aux usagers de recharger via la formule de 100 dinars par jour ou de 1 000 dinars par mois. Ceux qui choisissent de consommer au-delà de leur forfait sont assurés, selon Joseph Ged, de bénéficier des tarifs les plus bas. Il promet une «tarification transparente» et une information la plus fiable à l’égard des abonnés. Autre promesse du numéro un de Nedjma, une connexion fiable et rapide pouvant atteindre théoriquement les 42 méga-bites. Grâce à la plateforme Ooredoo store, les utilisateurs pourront accéder à des applications algériennes, des jeux et divertissements et des solutions pour les entreprises grâce à des abonnements modulables. Grâce à la 3 G, ils pourront également donner des visioappels ou prendre part à des visioconférences mais ne pourront pas accéder à Skype ou à Viber qui seront bloqués «par souci de ne pas saturer la bande passante». Les détenteurs de clé Nedjma n’auront également rien d’autre à faire que de profiter de la nouvelle technologie qui, dès le 1er décembre prochain, sera proposée à Alger, Constantine, Oran, Ouargla, Sétif, Chlef, Djelfa, Bouira, Béjaïa et Ghardaïa. Une offre qui, explique Joseph Ged, est le fruit de deux années de travail afin de mettre à niveau le réseau et un investissement estimé à 1 milliard de dollars. Aux abonnés, Nedjma-Ooredoo promet une bonne couverture réseau selon les dispositions du cahier des charges et affirme attendre l’attribution définitive de la licence 3G pour laquelle toutes les conditions sont réunies. N. I.
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Sports : Ligue 2 (13e journée) Le trio de tête sur du velours, le NAHD sur sa lancée
Le trio de tête de la Ligue 2 veut saisir l'occasion de jouer à domicile vendredi, lors de la 13e journée du championnat, pour consolider sa place, au moment où l'équipe la plus en forme du moment, le NA Husseïn-Dey, fera le déplacement à Batna face au CAB avec le moral gonflé à bloc pour rester sur sa lancée. Battue le week-end dernier à Alger contre ce même NAHD (1-0), l'USM Bel-Abbès ambitionne de relancer sa course vers l'accession avec la réception du MC Saïda (10e), dans un derby de l'Ouest qui promet, comme chaque saison, du spectacle sur la pelouse et les tribunes. De son côté, le dauphin ASM Oran accueillera une équipe de l'AB Merouana (9e) souvent prenable loin de ses bases, ce qui devrait lui faciliter la tâche pour rester au contact du leader Belabbésien. Quant au 3e, l'USM Blida, il devrait être le plus gâté par le programme de cette 13e journée avec la venue de l'avant-dernier, le MSP Batna (15e) qui affiche un pâle visage à trois journées de la fin de la phase aller et doit réagir pour éviter que sa situation se complique davantage. Le NAHD, qui a redressé la barre depuis le recrutement de l'entraîneur Younes Ifticène, en témoigne cette série de trois victoires de suite, aura fort à faire avec ce déplacement périlleux dans les Aurès, où il doit croiser le fer avec le CAB (10e) qui n'a pas trouvé ses marques en L2 après sa relégation mais doit se ressaisir s'il veut encore caresser le rêve de retourner dans l'élite. Pour sa part, l'O Médéa, qui partage la 4e place avec le NAHD et le WA Tlemcen, jouera devant son public contre l'USM Annaba, au moment où les Zianides iront à Bou-Saâda pour donner la réplique à l'Amel local qui tente, tant bien que mal, à assurer sa survie dans le deuxième palier. Dans les autres rencontres, l'US Chaouia, auréolée de sa victoire à Batna contre le MSPB dans le derby chaoui (1-0), est déterminée à bisser ce succès à l'occasion de la réception de l'AS Khroub (14e), tandis que l'USMM Hadjout jouera sur du velours en accueillant la lanterne rouge, l'ES Mostaganem, qui a besoin d'un miracle pour sauver sa peau avec un petit point au compteur.
- Start
- Vendredi 29 novembre (15h)
- à Batna : CAB-NA Hussein-Dey
- à Oran : ASMO- AB Merouana
- à Médéa : OM- USM Annaba
- à Oum El-Bouaghi : US Chaouia-AS Khroub
- à Hadjout : USMMH-ES Mostaganem
- à Bou-Saâda : ABS-WA Tlemcen
- à Blida Brakni : USMB- MSP Batna
- à Sidi Bel-Abbès : USMBA-MC Saïda.
- USM BLIDA
Sans six joueurs
Amoindrie de six de ses meilleurs éléments, Blida jouera demain à domicile un match extrêmement difficile contre le Mouloudia de Batna. Une situation qui a mis Benchouia dans une position délicate, notamment pour le choix du onze entrant, capable de relever le défi. Si certains considèrent que la rencontre de ce vendredi ne mérite pas autant d’inquiétude car supposée facile, le premier responsable de la barre technique a averti ses poulains pour qu’ils ne tombent pas dans la facilité. «Vous devez faire preuve de beaucoup de volonté à l’instar du match contre le Widad de Tlemcen au terme duquel vous vous êtes sortis vainqueurs», a martelé Benchouia à l’intention de ses joueurs, nous font-ils savoir. Toutefois, sur le terrain, les choses seront tout autres, surtout que Boudina, Melika et Benhoucine, blessés, ne seront pas de la partie. Idem pour les défenseurs Naâmani et Benaceur qui seront absents pour cumul de cartons. Tout le poids sera porté donc par Abiout et Bendiaf qui possèdent tout de même un capital expérience très appréciable, ainsi que Tsamda et Benlhadj qui seront, situation oblige, les pivots du milieu de terrain. Blida, qui reprend du poil de la bête, a pour obligation de remporter demain les trois points de la victoire, ceux-là même qui lui permettront d’affronter sereinement le leader, avec le désir indéfectible d’ambitionner la première place. M. Belarbi
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Sports : Ligue 1 (13e journée) Les co-leaders à l’épreuve des voisins
La 13e journée du championnat professionnel de Ligue 1, prévue vendredi et samedi, offrira aux puristes une lutte à distance entre les trois co-leaders, l'ES Sétif, la JS Kabylie, et l'USM Alger, alors que la JSM Béjaïa cherchera sa première victoire de la saison devant le MC Oran. L'ESS, champion en titre, accueillera son voisin du MC El-Eulma (8e, 17 points) dans un derby des Hauts-Plateaux qui devra tenir toutes ses promesses. Auteur d'un match nul samedi dernier sur le terrain du CABB Arréridj (1-1), l'ESS tentera de renouer avec la victoire face aux Eulmis pour préserver sa position au classement. De leur côté, les coéquipiers de Farès Hamiti, forfait pour ce match, vont effectuer le voyage à Sétif avec la ferme intention d'accrocher l'Aigle noir. La JSK sera au rendez-vous avec le derby kabyle face au nouveau promu, le MO Béjaïa (13e, 14 points) complètement relancé depuis l'arrivée à la barre technique de Abdelkader Amrani. Les Canaris, intraitables cette saison dans leur antre du 1er novembre, devront rester vigilants face aux Crabes, très en confiance après leur dernier succès face au MC Alger (1-0). L'USM Alger, sous la houlette du nouvel entraîneur Hubert Velud, effectuera un déplacement périlleux à Blida pour donner la réplique au RC Arbaâ, véritable révélation depuis le début de cet exercice. Une sortie difficile pour les Algérois au stade des frères Brakni, eu égard au bilan positif du RCA (6e, 19 points) sur son terrain. Le CS Constantine (4e, 21 points), où rien ne va plus après la contre-performance concédée à domicile face à la JSMB (1-1), sera en péril à Chlef, où l'ASO (5e 20 points), tentera d'enchaîner une seconde victoire de rang, après celle décrochée à Béchar face à la JS Saoura (1-0). Le MC Alger (7e, 17 points), battu lors de ses trois dernières sorties, aura à coeur de mettre fin à l'hémorragie, à l'occasion de la réception de la JS Saoura (10e, 15 points). Les coéquipiers de Hocine Metref, dos au mur, seront dans l'obligation de réagir devant leur public, et rassurer du coup leurs fans, après une période de disette. Le CABB Arréridj (14e, 12 points), accueillera l'USM Harrach (11e, 15 points), avec l'intention d'effacer le semi échec concédé at-home face à l'ESS (1-1). Dirigés désormais par le Tunisien, Nabil Kouki, qui avait succédé à Rachid Belhout, les Bordjiens se doivent de réagir devant des Harrachis irréguliers depuis le début de la saison. La JSMB (15e, 7 points), abordera son match face au MC Oran (9e, 15 points), avec la ferme intention de réaliser son premier succès de la saison, et voir ainsi le bout du tunnel après une longue traversée du désert. Enfin, le dernier match au programme mettra aux prises le CR Belouizdad (12e, 14 points), à la lanterne rouge, le CRB Aïn Fekroune, dans un match qui devrait revenir à priori à l'équipe locale.
- Start
- Vendredi 29 novembre
- à Sétif (16h45) : ES Sétif-MC El-Eulma
- Samedi 30 novembre :
- à Alger 20-Août 55 (16h) : CR Belouizdad-CRB Aïn Fekroune
- à Bordj Bou-Arréridj (18h) : CABBA-USM Harrach
- à Tizi-Ouzou (15h): JS Kabylie-MO Béjaïa
- à Alger Omar-Hamadi : MCA-JS Saoura
- à Chlef (17h45): ASO -CS Constantine
- à Blida Brakni (15h): RC Arbaâ-USM Alger
- à Béjaïa (18h) : JSMB-MC Oran.
MC EL EULMA Sans complexe ! La 13e journée du championnat professionnel de Ligue 1 verra ce vendredi les Vert et Rouge se rendre chez le vis-à-vis sétifien, au stade du 8-Mai-45, dans une rencontre derby qui promet beaucoup.Pour Yaïche et sa bande, il s’agit de garder le contact avec le groupe de tête pour espérer, à l’issue de l’aller, figurer dans la première partie du classement. Berchiche et ses camarades, bien remontés après leur dernière victoire sur le tombeur de l’actuel leader espèrent tenir la dragée haute à un ensemble sétifien qui bat de l’aile cette saison, partageant la première place avec une meute de potentiels champions. Le coach eulmi qui doit se passer de Hamiti (suspendu) et de Benachour (blessé), devait sortir de sa torpeur et utiliser tous les jeunes qui ne demandent qu’à prouver sur terrain leur savoir-faire, à l’image de Sakhri, Labiod et autre Ketaf pour équilibrer son compartiment offensif depuis le début de la saison inefficace quant à son rendement. En football, il faut savoir prendre des risques si en veut arriver à quelque chose. Quant à l’ESS, c’est une équipe qui cherche à sauvegarder son titre mais qui, cette saison, pêche par ses résultats mi-figue—mi-raisin et qui n’est plus ce leader incontesté du championnat et qui prouve le contraire sur le terrain. Mostefa Djafar
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Culture : Le coup de bill’art du Soir Confusion
Par Kader Bakou Un pays laïc, c’est l’exception qui confirme la règle, dans ce «monde» qui n’a pas encore trouvé de réponse à cette question posée au début du XXe siècle : «Pourquoi les autres se sont-ils développés et pas nous ?» Une femme agent de police, c’est aussi une exception dans ce monde qui n’est pas vraiment un monde. Un jour, dans ce pays laïc, une policière fait remarquer à un vendeur ambulant que la loi interdit ce genre d’activité sur la voie publique. Selon des sources jugées «dignes de foi», la policière aurait giflé le jeune vendeur. Furieux après cette «humiliation», le vendeur ambulant s’est immolé par le feu. Le pays entre en ébullition. Mais, dans ce pays laïc, les démocrates sont vigilants. «Nous déplorons ce qui s’est passé, mais la représentante de la loi n’avait fait que son devoir», écrit dans un communiqué le syndicat de la police. Les intellectuels laïcs, la société civile, les organisations syndicales, les partis politiques et les organisations féminines sont du même avis. «On ne doit pas jeter le bébé avec l’eau du bain à cause d’un jeune, victime d’un accès de misogynie», écrit le célèbre pamphlétaire du plus influent journal du pays. «Cette volonté de diaboliser la femme trahit l’idéologie rétrograde de ceux qui veulent exploiter ce regrettable drame à leur profit (…) Nous savons que le parti clandestin opposé à la laïcité tire les ficelles et que ses militants prennent une part active dans les manifestations dites spontanées», écrit, de son côté, la présidente de la principale organisation féministe du pays. L’orage est passé, la laïcité est restée un acquis dans ce pays. La démocratie, une œuvre de longue haleine, est demeurée un objectif à atteindre, mais dans le calme et la sérénité. Chacun apporte sa pierre à l’édifice sans détruire ce que les autres ont construit. C’était le scénario original, mais quelqu’un a inversé les rôles… K.B. bakoukader@yahoo.fr
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Oh ! Mon Frère ! Excuse-moi de t’avoir tué pour des gueux pareils ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
En visite à Alger, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a plaidé pour une exigence de vérité entre l’Algérie et la France.
Une sorte de Coming out, quoi !
J’en connais un tas d’histoires pareilles. Vous en connaissez aussi un tas, voire plus. Guerre de Libération nationale. Dans une même famille, deux frères. L’un moudjahid, maquisard. L’autre, Harki, traître. Le Front, El Djebha ordonne au frère maquisard de tuer son frangin traître. Tous l’ont fait ! Oh ! Allez ! On ne va pas non plus sombrer dans la théâtralisation, la glorification déformatrice et enjoliveuse. Disons que presque tous l’ont fait. Ils ont presque tous obéi à l’ordre du Front. Ils ont tué leurs frères. La chair de leur chair. Le sang de leur sang. Pour l’Algérie. Pour le pays. Pour Leb’led ! Parce que le pays, en ces temps-là, ne se discutait pas en termes de famille, de copains, de privilèges et de petits arrangements. Le frère a tué le frère. Parce que El Djebha l’a décrété. Pourquoi je vous prends la tête avec tout ça, les frères, le maquisard, le traître, le sang, le bled et tout le toutim ? Parce que s’il se confirme ce qui s’écrit déjà un peu partout, en grosses manchettes, si la moindre confirmation s’établit de l’effacement pur et simple de l’affaire Khelil, je ne demande rien, rien d’autre qu’une bassine, une cuvette, et un endroit discret, à l’abri des regards. Même pas ma salle de bains, car je n’en ai qu’une et mes enfants pourraient me voir en train de dégobiller ma race. Comment leur expliquer alors que leur papa vomit tout son saoul de ne plus supporter ce pays qui n’est déjà plus le sien. Comment expliquer à un ado et à une gamine l’histoire des deux frères, le résistant et le harki, le meurtre du second commis par le premier sur ordre d’El Djebha ? Comment expliquer à mes mioches qu’il fut un temps, dans mon pays, où l’on n’hésitait pas à assassiner son «Khouya» pour sauver ce qui est plus cher que le frère, plus précieux que la mamelle partagée, El Djazaïr. Non, j’en suis incapable ! Je ne peux expliquer décemment pourquoi je me viderais ainsi de mes entrailles. Sinon, juste à dire, entre deux hoquets, que je ne peux garder ce poison dans mon ventre. Je me vide de cette Algérie souillée. Je me vide de cette Algérie qui a trahi le serment fait au maquisard qui, après avoir tué son frère harki, est tombé à son tour au champ d’honneur sous les balles des paras. Comment dire avec des mots simples à des enfants qu’aujourd’hui, de pseudo-dépositaires du legs des maquisards «se pardonnent entre eux» leurs tripatouillages, leurs magouilles, leurs vols, leurs hauts vols, et se font la courte échelle en maquillant les comptes judiciaires, en les gommant littéralement ? Si l’affaire Khelil est ainsi «retirée» des cadastres de la loi, s’ils venait à se confirmer que la lessiveuse est entrée en marche forcée pour nettoyer férocement les traces excrémentielles de leurs magouilles, de leurs attouchements immoraux, là-haut, s’il vous plaît, amis lectrices et lecteurs, souffrez que dans un réflexe puéril et vain, je n’éprouve comme premier réflexe, initiale attitude, que celle de vomir mon algérianité. Peut-être, ensuite, aurais-je le courage de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. Peut-être. Ou peut-être pas ! H. L.
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