GARDES COMMUNAUX Action d’envergure à Alger, le 4 janvier prochain
Du côté des gardes communaux, on ne compte décidément pas se laisser se faire rouler «dans la farine» dans le sillage de la dissolution en sourdine du corps, en décidant de reprendre la contestation, et de plus belle.En effet, ils comptent investir une fois de plus la capitale pour une démonstration de force, une manière à eux de signifier à ceux qui ...Suite
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52e ANNIVERSAIRE DES MANIFESTATIONS DU 11 DÉCEMBRE Me Benbraham déplore le manque de recherches
Me Fatma-Zohra Benbraham interpelle le ministre des Moudjahidine sur le manque de recherches consacrées aux manifestations du 11 Décembre 1960. L’avocate plaide aussi pour le statut de chahid pour les enfants morts lors de ces manifs. Selon Me Benbraham, les manifs du 11 Décembre 1960 à Alger n’ont pas suscité le même intérêt que celui accordé aux autres dates de la guerre de Libération nationale. Pourtant, dit-elle, «cette date marque la rupture entre l’Algérie française et l’Algérie algérienne». Déplorant le manque de recherches sur ces évènements, l’avocate appelle le ministre des Moudjahidine à mener des recherches et des études «plus poussées» sur ces manifs, notamment le recensement des manifestants martyrs. Elle reconnaît, toutefois, le manque de documents de référence. «Seuls les articles de presse publiés durant cette époque sont disponibles. Les bulletins et rapports de l’armée coloniale demeurent inaccessibles car, classés dans les archives détenues par la France», précise-t-elle. Intervenant, hier, au forum d’ El Moudjahid, à l’occasion du 52e anniversaire des manifestations du 11 Décembre 1960, Me Benbraham a plaidé pour le statut de chahid pour les morts de ces manifs. Elle a également insisté sur la reconnaissance des torturés et blessés de ces évènements comme des moudjahidine. Par ailleurs, la conférencière a rappelé que ces manifs étaient un déferlement populaire spontané. «Les manifestations du 11 Décembre ont montré à la France coloniale que le peuple était en accord avec la politique du FLN (Front de libération nationale), de l’ALN (Armée de libération nationale) et du GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) et leur apportait son soutien», explique-t-elle. Dans le même sens, la moudjahida Mme Amirat a affirmé que ces manifs n’ont pas été spontanées. «Elles ont été mûrement préparées et organisées», dira-t-elle. «C’était au monde entier de voir que la révolution ne se limitait pas aux fellaga, aux maquis mais la volonté de tout le peuple. D’ailleurs, ces manifestations ont fait avancer la cause algérienne auprès de l’ONU», conclut-elle. Rym Nasri
GARDES COMMUNAUX Action d’envergure à Alger, le 4 janvier prochain
Du côté des gardes communaux, on ne compte décidément pas se laisser se faire rouler «dans la farine» dans le sillage de la dissolution en sourdine du corps, en décidant de reprendre la contestation, et de plus belle. M. Kebci-Alger (Le Soir) - En effet, ils comptent investir une fois de plus la capitale pour une démonstration de force, une manière à eux de signifier à ceux qui ont le devoir de les écouter, qu’ils sont très loin d’abdiquer. Une grande marche ponctuée d’un rassemblement devant le siège de l’APN est prévue pour le début de l’année prochaine, le 4 janvier 2013 plus exactement. C’est là la principale résolution de la réunion d’avant-hier à la Maison des syndicats à Dar-El-Beida, à Alger, de la Coordination nationale des gardes communaux dont a fait part le chargé de la communication. Une manifestation que l’on compte réussir à tout prix, d’où la mise sur pied d’une commission de préparation qui aura, outre de préparer l’aspect logistique, de prendre langue avec bien des acteurs politiques acquis à la cause de ce corps dont le tribut payé pour la sauvegarde de la République du chaos islamiste est incommensurable aux côtés de ceux des GLD, Patriotes et autres agents des divers corps de sécurité et simples citoyens. Des catégories qui seront, dira Lahlou Aliouet, aussi sollicitées en vue de leur implication dans ce combat de la dignité pour la constitution de ce qu’il appellera un «front national de la décennie noire». D’ici cette manifestation de grande «envergure» qu’ils escomptent donc organiser, le 4 janvier prochain, les gardes communaux se donnent rendez-vous, le 26 du mois en cours, devant le tribunal de Bir Mourad Raïs, à Alger. Une manière de soutenir leurs collègues, 43 agents, arrêtés dans le sillage de leur fameuse marche du 9 juillet dernier sur Alger à partir de Blida où ils étaient en sit-in pendant près d’un mois, et qui a fait l’objet d’un renvoi. Ils devront répondre de quatre griefs retenus contre eux, entre autres attroupement illégal sur la voie publique et outrage à corps constitué en plein exercice de ses fonctions. Lors de leur procès, ces gardes communaux seront défendus par des avocats de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH). Par ailleurs, le porte-parole des gardes communaux reviendra aussi sur le projet qui tient à cœur à la corporation, celui d’une fondation. Il se pourrait que la proclamation de sa mise sur pied intervienne au premier trimestre de l’année prochaine, soit à Tizi-Ouzou, soit Bouira ou Béjaïa, précisera Lahlou Aliouet. M. K.
d’accusation, près la cour d’Alger se
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Sports : FOOTBALL AU LENDEMAIN DE L’ANNONCE DE LA LISTE DES 40 PAR HALILHODZIC De nouvelles «surprises» avant le 9 janvier
Le sélectionneur bosniaque des Verts a fini par balancer sa liste des 40 susceptibles de prendre place dans le wagon des 23 appelés à défendre les couleurs nationales en Afsud, lors de la 29e CAN-2013. Une liste sans surprise, s’accordent à affirmer les observateurs lesquels ont, semble-t-il, compris le souci majeur de Coach Vahid à quelque cinq semaines du rendez-vous africain. La non-convocation de Mourad Meghni, Karim Ziani et celle plus qu’attendue de Yacine Brahimi demeure la grande interrogation à laquelle Vahid Halilhodzic devra répondre, très prochainement, lors d’un point de presse. Comme il se doit de répondre sur la sélection de pas moins de treize joueurs dont la forme actuellement n’est pas reluisante. A commencer par le gardien Rais M’Bolhi qui continue à suivre l’évolution du Krylia Sovetov depuis les tribunes. Dans ce compartiment, Halilhodzic a pris le soin de ne pas trop céder à la pression, au sujet du rappel de Fawzi Chaouchi. Les quatre gardiens qui ont fait la préparation et suivi le parcours des éliminatoires de la CAN-2013 et du Mondial- 2014 sont maintenus. D’ici le 9 janvier, un nom devrait sauter. Les compartiments arrière et médian des Verts semblent, à l’heure actuelle, le maillon faible devant lequel le bosnien n’a pas trouvé de parades. Sur les 27 noms retenus (14 défenseurs et 13 milieux de terrain), la moitié doit disparaître d’ici le délai de rigueur fixé par la CAF. Là, nous pensons à des joueurs en manque de compétition (Halliche, Mesbah, Lacen, Yebda, Lemouchia et Bouazza) ou qui n’ont pas encore terminé leur convalescence (Cadamuro, Bouzid et Bougherra). La convocation de Fawzi Ghoulam et Fethi Harek, aptes à évoluer respectivement sur le couloir et dans l’axe, est un choix logique, même si le duo en question semble manquer terriblement d’expérience sur les terrains d’Afrique. Ces deux registres (défense et milieu) devront connaître des surprises à l’annonce de la liste des 23 joueurs, le 9 janvier prochain. Cela se traduira probablement par la mise à l’écart de Yebda, Bouazza et probablement Lemouchia. Un trio qui cavale au sein des clubs employeurs. Pour l’attaque, où Halilhodzic a inscrit le nom de Belfodil, bien que ce dernier n’est pas encore officiellement intéressé par l’expédition en Afrique du Sud, les lauréats semblent plus ou moins connus. Cela dépendra néanmoins de l’évolution de la forme de Slimani, un joueur qui bénéficie de tous les moyens pour reprendre la compétition le plus tôt possible, et Soudani dont le come-back à Guimarães pourrait intervenir la semaine prochaine. mais également de l’attitude qu’observera Abdoun, de retour en sélection après deux ans de galère. En effet, celui-ci n’est plus apparu depuis le match Algérie-RCA, en octobre 2010, sous Benchikha, à la rencontre de Halilhodzic. La surprise, dans ce compartiment, peut être la non-sélection de Rafik Djebbour (suspendu pour l match face à la Tunisie) et dont le rôle chez les Verts n’a pas encore assouvi la faim de buts de Halilhodzic. M. B.
Sports : FOOTBALL LIGUE DES
Sports : FOOTBALL COUPES AFRICAINES INTERCLUBS JSM Béjaïa-Olympique FC (Niger), l’ESS exempte
La JSM Béjaïa, vice-championne d'Algérie, affrontera la formation nigérienne de l'Olympique FC au tour préliminaire de la Ligue des champions d'Afrique, tandis que l'ES Sétif, championne d'Algérie en titre, est exemptée de ce tour, selon le tirage au sort publié lundi par la Confédération africaine de football (CAF). La JSM Béjaïa accueillera l'Olympique FC au stade de l'Unité maghrébine lors du match aller prévu entre le 15 et le 17 février 2013, avant de se rendre à Niamey pour la manche retour qui se jouera entre le 1er et le 3 mars 2013. En cas de qualification pour les 16es de finale, les protégés d'Alain Michel croiseront le fer avec le vainqueur de la double confrontation entre les Ghanéens d'Asante Kotoko et Sony Nguema (Guinée équatoriale). Le match aller de ce tour est programmé entre le 15 et le 17 mars 2013, et le match retour entre le 5 et 7 avril. De son côté, le second représentant algérien dans cette lucrative compétition, l'ES Sétif, qui est exempté du tour préliminaire, affrontera en 16es de finale, le vainqueur de la double empoignade entre AS PAC (Bénin) et ASFA (Burkina Faso). Les Sétifiens joueront la manche aller en déplacement avant d'accueillir leur adversaire au stade 8-Mai- 45. En Coupe de la Confédération, l'USM Alger, seul représentant algérien engagé, est exemptée du tour préliminaire. En 16es de finale, les Rouge et Noir affronteront le vainqueur de la double confrontation entre Panthère de Ndé (Cameroun) et Elect S (Tchad). L'USM Alger disputera le match hors de ses bases entre le 15 et le 17 mars avant d'accueillir leur prochain adversaire entre le 5 et le 7 avril 2013. Al Ahly du Caire et AC Léopards (Congo) sont les détenteurs respectivement de la Ligue des champions et la Coupe de la Confédération 2012.
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Le moment T où ils désactiveront les airbags ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Football. Madjid Bouguerra le clame haut et fort : «Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour jouer la Coupe d’Afrique.»
J’espère que son pouvoir n’est pas démesuré !
Je ne sais pas ce qu’il leur faut de plus pour qu’ils se bougent ! Peut-être l’enregistrement de Monsieur Chakib en train de remercier le patron de l’italienne Saipem pour sa générosité toute méditerranéenne. Ou alors, si ça aussi, ça ne suffit pas, peut-être une vidéo de Monsieur Chakib en tenue de gala, debout devant un pupitre et un micro et narrant sans retenue à une assistance internationale, un parterre de pontes des derricks comment il a magnifiquement surfé sur les vagues de pétrole et de gaz algériens. Ou alors, carrément, que Monsieur Chakib envoie lui-même ses aveux sur une bande filmée en Full HD aux juges algériens. Très franchement, mis à part ça, je ne vois pas ce qui ferait bouger les gens d’ici. Les tout derniers déballages, notamment cette Une du Soir d’Algérie qui raconte comment en dix ans Monsieur Chakib a tissé sa toile de redéploiement à l’étranger à partir de la place forte du ministère algérien de l’énergie très renouvelable et de Sonatrach, auraient dû au moins susciter quelques frémissements dans les salles des pas décidément pas perdus pour tout le monde. Sous d’autres cieux, moins pesants climatiquement, il y a belle lurette que ce flot d’infos, parfois d’une précision chirurgicale, aurait provoqué un branle-bas judiciaire. Mais la météo algérienne, c’est connu, est capricieuse. Tenez ! Là, en ce moment, alors que tous les pays situés dans notre hémisphère grelottent de froid, nous, après une brève bruine, un léger 10 degrés, nous sommes vite revenus à des températures printanières. Mais ne soyons pas de mauvaise foi, pour une fois ! Et admettons que les choses chez nous sont un peu plus compliquées qu’un simple bulletin météo. En vérité, l’intérêt à mes yeux dans cette histoire, c’est de saisir, de capter le moment précis où ils vont finir par lâcher Monsieur Chakib. Cet instant particulier vaut mieux dans son décryptage que toutes les subtiles analyses, les contributions savantes en 16 parties à suivre dans les journaux ou encore les interviews fleuves des limiers-garagistes, fins connaisseurs de la mécanique à propulsion du régime. Non ! A tout cela, je préfère le moment magique. Celui où ils se délesteront de Monsieur Chakib. Où ils désactiveront les airbags. Où ils détacheront la ceinture de sécurité. Où ils feront semblant de regarder ailleurs. C’est cet instant qui me fascine. Parce qu’à ce moment précis, sans gros risque de me planter, je peux parier avec vous que le prochain Monsieur Chakib aura déjà été lancé, sera opérationnel et en activité. En activité intense. Car l’usine, cette usine, celle qui fabrique les Monsieur Chakib n’a pas le droit de cesser son activité. Mouhal ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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