349-/- ACTUALITES Du Mercredi 13 Décembre 2017
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Mercredi 13 Décembre 2017
الأربعاء 13 ديسمبر 2017 م
الأربعاء 24 ربيع الأول 1439 ه
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Algérie - Prévisions météo du Mercredi 13 Décembre 2017
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أحوال الطقس في الجزائر ليو الأربعاء 13 ديسمبر 2017 م
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Canal Algérie | Journal télévisé de 19 h pour Mercredi 13 Décembre 2017
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ACTUALITÉ

Après un report et une longue attente : Le procès du général à la retraite Hocine Benhadid s’ouvrira demain à Alger
Enseignement et promotion de la langue et la culture Amazighes : Une officialisation et puis… rien !
Tension à l’université de Bouira
Une marche empêchée à Batna
Quelle suite pour le mouvement ?
Il rappelle sa position sur Tamazight : Le FFS dénonce ceux qui veulent «créer des tensions en Kabylie»
Marches et grèves à Boumerdès
Alcomsat-1 et Mohammed VI-A : Course aux satellites entre l’Algérie et le Maroc
Joint-venture IPSEN et Isly Holding : Une première usine de médicaments d’oncologie en Algérie
Dissolution du syndicat des travailleurs de Sonelgaz : Le ministère s’en lave les mains
SPORTS

Symposium sur le renouveau du football algérien : Les huit ateliers présentent leurs recommandations
ESS 1- USMA 2 : Le duo Zemma-Meftah dans ses «œuvres»
USMA : Résiliation du contrat de Khoualed
Compétitions africaines interclubs : Les Algériens connaîtront aujourd’hui leurs adversaires
JSM Béjaïa : Les joueurs gèlent leur grève après les assurances de Tiab
A une journée de la trêve hivernale : L’USMBA à la peine
ECONOMIE

Complexe sider El Hadjar : Bras de fer entre la direction et le syndicat
Cimenterie LafargHolcim de Oggaz (Mascara) : Première opération d’exportation du ciment gris
Hausse des cours du pétrole : Une moyenne de 60 dollars est prévue en 2018
Pétrole et gaz : Plus aucun financement de la BM
Sonelgaz : La sûreté interne des établissements en débat
Le Conseil de la Nation adopte la loi de fiances 2018 : Feu vert au gouvernement
INTERNATIONAL

Situation des droits de l’homme au Sahara Occidental : Le Front Polisario appelle le Maroc à cesser les condamnations de militants
Brexit : Des eurodéputés fustigent les hésitations «inacceptables» de Londres
Espagne : Le noyau dur indépendantiste dans le collimateur de la justice
Décision de Trump de reconnaître Al Qods capitale d’Israël : Le monde crie sa colère et son indignation
Près de 6000 terroristes de Daech pourraient revenir sur le continent : L’Afrique en état d’alerte maximum
Biens mal acquis au Nigeria : La Suisse restitue à Lagos des fonds détournés par Abacha
CULTURE

Anissa Berkane. Artiste-peintre algérienne : «Mes œuvres sont un message de tolérance et de paix»
Festival international du film de Sochi en Russie : Le film Hizam de Hamid Benamra en compétition
Adlène Meddi au café littéraire de Bouzeguène : 1994, ou le récit des années de terreur
Premières journées musicales régionales des instruments à vent : Grand potentiel chez les concurrents
Bibliothèque principale d’Oum El Bouaghi : Expositions et rencontres littéraires
Ghardaïa : À quoi sert le bibliobus ?
RÉGION EST

Elle est atteinte de la maladie de Little : Hadil Mechati en appelle à la générosité des âmes charitables
Eclairage public à Sétif : Le solaire pour réduire les factures salées
Annaba : L’ancien P/Apw écarté de toute responsabilité
Lancement des travaux dans trois communes
Oléiculture à Skikda : Des prévisions pour une production record
Une marche empêchée à Batna
Biskra : Grève des enseignants du lycée Larbi Ben M’hidi
Quarante-quatre ans depuis sa promotion en chef-lieu de wilaya : Oum El Bouaghi, une ville qui a la cote
RÉGION OUEST

Environnement : Les élèves sensibilisés au recyclage des déchets
Mostaganem : Des habitants de Diar El Hana ferment la route
Chlef : L’agrumiculture sous de bons auspices
Bab El Assa : 400 foyers raccordés au gaz de ville
Coopération algéro-italienne dans la réalisation d’ouvrages ferroviaires : L’ambassadeur d’Italie en visite à Sidi Bel Abbès et Saïda
MASCARA : Un cyberespace équipé par LafargeHolcim à Oggaz
Khalfi Hayet, P/APC de Hamadia : La seule femme maire dans la wilaya de Tiaret
L'ouest en bref :
RÉGION KABYLIE
Tighilt Mahmoud ( Souk El Tenine) : L’unité de soins fermée
Béjaïa : Rien ne va au Croissant-Rouge
Tension à l’université de Bouira
Boumerdès : Vers le dégel des projets de gaz
RÉGION CENTRE

Dépenses préliminaires de la wilaya pour l’exercice 2018 : Le budget dépasse les 42 milliards de dinars
Meurad (Tipasa) : Deux monuments centenaires ignorés
Blida : Le P/APW sortant récupéré par le wali !
Clôture de la 11e édition du Festival national du théâtre comique de Médéa : Carte postale décroche le Grand prix de la «Grappe d’or»
Ils gèrent l’université avec autoritarisme, on les dits castrateurs
Les Recteurs de la République
le 13.12.17 | 12h00

Ils sont les régents des établissements du supérieur. Pour certains de simples chargés de mission, celle d’assurer l’ordre public dans un secteur qui compte plus d’un million et demi de jeunes.
Pour d’autres, des despotiques-exécutants zélés. Recteurs d’université, ces profils d’administrateurs suprêmes font aujourd’hui le quasi-consensus de la population universitaire sur leur responsabilité dans la déchéance de ces espaces du savoir.
C’est l’une des principales recommandations du congrès de la Soummam du 20 Août 1956 (la primauté du politique sur le militaire) de l’Algérie en combat, remise au goût de l’enseignement supérieur : la primauté du pouvoir administratif sur celui scientifique. Alors qui sont ces hommes de l’administration ?
Si l’arrêté du ministère de l’Education de 25 septembre 1969 (déjà) établit bien leurs attributions, il est quasiment impossible d’avoir accès aux informations de base les concernant, pas de texte officiel pour cela. Ni Curriculum Vitae, ni parcours scientifique ou politique ne sont aisés à acquérir, l’omerta installée dans ce secteur minutieusement surveillé rend la tâche encore plus difficile.
En effet, rares sont les enseignants, professeurs ou étudiants aptes à prendre le risque de révéler, à découvert, ce que toute la population universitaire échange au quotidien. Quels sont les critères de désignation de ces «walis» des universités ?
Selon un enseignant, fin connaisseur des rouages, les critères de choix évoluent en fonction des options «retenues» par le pouvoir politique.
Ainsi, dans les années 1970, le pays en pleine construction sous l’ère boumédienne, les compétences scientifiques et intellectuelles étaient requises pour ce poste pour les trois universités existantes à l’époque, «Encadrés (toutefois) par les services de sécurité et le triumvirat qui gouvernent les wilayas».
La décennie suivante, avec le passage en force de l’arabisation, le profil des recteurs se FLNise avec pour qualités requises «l’opportunisme institutionnel, la médiocrité intellectuelle et l’assujettissement au pouvoir», écrit l’enseignant (voir l’encadré).
Dans les années 1990, ces agents de l’administration sont méticuleusement triés par les services de sécurité afin de contribuer à contrer l’islamisme, les modernistes et les berbéristes dans les universités. La raison sécuritaire primant sur toute autre considération. Malgré ces «entraves» à la bonne évolution du champ du savoir, ce sont les années 2000 qui mettront ce secteur à genoux.
Un professeur, jeune retraité de l’enseignement supérieur, classe ainsi les principaux critères de sélection : «Servitude et soumission, plus les gros intérêts liés aux juteux marchés.»
Car, plus que la domination du pouvoir politique qui se manifeste par la mise en place de recteurs en fonction de leurs appartenances partisanes (actuellement, les deux partis du pouvoir FLN-RND), ce sont la logique du partage de la rente, le clientélisme et la corruption qui priment.
Même s’ils ont existé et existent toujours, des recteurs dignes de leurs postes et qui remplissent les conditions scientifiques et de gestion administratives, «ils se comptent actuellement sur les doigts d’une main», comme le précise bien le Pr Abderrezak Dourari, la majorité de ces «fonctionnaires de l’Etat» ont largement fait de l’univers du savoir des bunkers en vase clos. D’après une autre source, avant même sa désignation, un recteur doit accepter d’obéir à la règle des quotas.
«Des personnes influentes dans le système et également des militaires exigent leurs parts dans l’attribution des places de Master, de doctorat ou des stages à l’étranger. C’est une condition décisive pour l’accès au poste», explique-t-il. Et la chose est aisément vérifiable, lorsqu’on constate le nombre d’étudiants inscrits dans des masters et des doctorats (surtout des sciences humaines) «détachés» par la Défense ou le ministère de l’Intérieur ! «Il y a d’abord un partage de la rente.
En termes de marchés et en postes budgétaires, en postes de magistrats et de doctorants à recruter. C’est cela aussi la rente. Les bourses à l’étranger pour les enfants de la nomenklatura se négocient avant nomination. Un exemple, 70% de la restauration des séminaristes atterrissent dans un restaurant tenu par un ancien du DRS. Les traiteurs sont sélectionnés sur instruction et nul ne peut contester la qualité», révèle notre jeune retraité.
Des affirmations certes graves, mais largement connues et rendues publiques par les dénonciations d’abus d’autorité, de triche dans les concours de Master et de doctorat ainsi que le mutisme devant des thèses plagiées permettant l’accès aux postes d’encadreurs et de grade d’enseignants. Si les valeurs universitaires et l’éthique et la déontologie du monde du savoir sont bafouées chaque jour, on ne peut écarter la responsabilité active ou passive des premiers responsables de l’université et de leur tutelle.
Le plus aberrant dans ce constat est que les recteurs les plus zélés ont la longévité la plus impressionnante. Comme l’indique un enseignant d’une université d’Alger, un ex-recteur des sciences islamiques de Constantine, issu du RND est resté 14 ans en poste. Le doyen actuel des sciences politiques d’Alger, est doyen depuis 15 années.
Mais cela est-il choquant, lorsqu’on sait que l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar (FLN), est resté recteur de l’université d’Alger pendant 18 ans ! Beaucoup de recteurs misent sur les services rendus durant leurs mandats infinis pour briguer la députation comme cerise sur le gâteau d’un loyal et discipliné service rendu à leurs mentors. Comme les diplômes de complaisance accordés à des personnalités politiques sans envergure.
Il est donc urgent de revoir les critères de désignation de ces administrateurs. Qu’ils soient élus par leurs populations universitaires sur la base d’un projet d’établissement et de CV, pour des mandatures de 3 à 4 ans renouvelable une fois (comme le préconise l’Unesco).
Mais, là encore, certains récalcitrants pourront faire valoir la jurisprudence…
Samir Azzoug